acteur de sa vie

« DEVENIR ACTEUR DE
SA VIE EN SE
REAPPROPRIANT SES 4
POUVOIRS
FONDAMENTAUX »
par Florent FUSIER, coach et formateur, Maître-Praticien
certifié en Neuro-Sémantique, fondateur et directeur
d’Emergence COACHING à Nice.
Sortir d’une attitude de victime
Combien de personnes avez-vous déjà entendu dire « il me rend fou », « mon patron me rend
malade », « quand il dit cela, je perds mes moyens », « c’est lui qui m’a fait faire cela », etc. ?
Combien de personnes connaissez-vous qui arrivent en colère au travail de bon matin car ils sortent
des bouchons de la circulation? Ou encore combien de personnes connaissez-vous qui
systématiquement perdent leurs moyens dans certains contextes ?
Nous pourrions dire que c’est comme si pour ces personnes, l’état dans lequel elles se mettent est
complètement déterminé par la situation, les évènements extérieurs, et qu’ils ne font que subir. C’est
comme si en fait ces personnes n’étaient pas responsables de leur état, de leurs émotions, de leur
manière de répondre à ces situations.
La question à nous poser est alors qui est responsable de notre état, de nos émotions, de nos
réactions ? Est-ce notre chef au travail ? le niveau de fluidité de la circulation ? le beau temps ? le ton
de voix avec lequel on nous parle ? la chance ? la malchance ?
Ce que l’on observe ici est ce que l’on pourrait appeler une attitude de victimisation. Pour beaucoup
de personnes, leurs émotions, et leur manière de réagir sont comme déterminées par ce qui se passe
à l’extérieur, en quelque sorte dans un simple circuit stimulus-réponse. Et ces personnes sont
convaincues qu’il en est ainsi, qu’elles n’ont pas le choix, que selon ce qui se passe, elles vont
ressentir tel ou tel état. Par exemple, « mon patron me dit que mon travail ne vaut rien » (le stimulus)
donc « je perd mes moyens et cela me met dans une colère monstrueuse » (réponse).
Le problème est que ce circuit
stimulus-réponse implique la
« Personne ne peut me rendre fou à moins que je lui ai
perte de choix dans la manière
laissé les commandes ! » Colin Cox
de répondre aux évènements de
la vie, et par suite la perte de la responsabilité. Et c’est là que l’on créé une attitude de victime des
autres, des évènements, de la malchance, etc. Et cela revient à laisser la commande ou le contrôle de
nos émotions à l’extérieur, ou à donner aux autres les « boutons » pour nous faire ressentir telle ou
telle émotion.
La conséquence est que pour les personnes qui réagissent ainsi, l’impression est d’être victime des
autres ou des évènements. L’impression est de ne pas pouvoir gérer sa vie, de ne pas en être
responsable, et d’avancer dans la vie au travers des situations en ne pouvant rien y faire.
Nos 4 pouvoirs fondamentaux
En Neuro-Sémantique, nous considérons que l’être humain, fondamentalement possède 4
« pouvoirs » qui lui sont propres, et que personne ne peut lui enlever.
Il y a deux pouvoirs dits privés qui sont le pouvoir de penser et le pouvoir de ressentir qui sont d’ordre
psychologiques.
Il y a deux pouvoirs dits publics, qui sont le pouvoir de parler et le pouvoir d’agir qui représentent notre
manière de nous exprimer dans le monde.
Ce sont les 4 pouvoirs qui fondamentalement nous permettent de répondre, de réagir aux situations
de la vie et qui nous donnent la possibilité d’être proactif et non plus réactif.
Notre pouvoir de penser correspond simplement à notre activité de penser, de comprendre,
d’imaginer, de concevoir de nouvelles idées, etc.
Notre pouvoir de ressentir correspond simplement au fait que nous ressentions des émotions, en tant
qu’être humain.
Notre pouvoir de parler correspond à notre expression linguistique, à tout ce que nous pouvons
réaliser grâce à l’usage de la parole et du langage.
Notre pouvoir d’agir correspond à notre capacité à agir dans le monde, à prendre des initiatives, à
réaliser des actions.
Maintenant que l’on prend conscience des 4 pouvoirs qui nous appartiennent, nous pouvons constater
que l’attitude de victime dont nous parlions au début de cet article n’est simplement qu’une « perte »
de ses propres pouvoirs personnels. Comme si ces pouvoirs étaient remis à l’extérieur, ou donnés aux
autres. Dans un exemple comme « mon patron me rend complètement fou lorsqu’il critique mon
travail », la personne agit comme si elle avait cédé à son patron son pouvoir de ressentir, c'est-à-dire
le contrôle de ses émotions. Et ainsi lorsque le patron utilise un certain ton de voix, alors cela induit
chez la personne par exemple une émotion de colère, presque automatiquement. Et c’est cela qui
créé une attitude de victime chez la personne qui est complètement réactive.
A partir de cela , nous pouvons effectuer les comparaisons suivantes :
REACTIF
PRO ACTIF
comportement
stimulus -> réponse
vivre comme si les évènements, les autres ME
FONT répondre comme je le fais (mentalement,
émotionnellement, par la parole et par les actes)
comportement
stimulus -> CHOIX -> réponse
vivre comme si J’ai toujours le choix de répondre
aux autres ou aux évènements (mentalement,
émotionnellement, par la parole ou par les actes)
VICTIMISATION – désemparé, victime des
évènements de la vie
PUISSANCE PERSONNELLE – acteur de sa
vie, responsable de sa vie
langage utilisé
phrases avec tu ou vous ou ils, exemple « ils me
rendent fou », « tu me fait perdre la tête »
langage utilisé
phrases avec je, exemple « je pense », « je
ressens »
manière de vivre
conditionné au destin, déterministe
manière de vivre
choisit sa vie, libre
Se réapproprier nos 4 pouvoirs
Pour passer d’une manière de réagir en victime à une attitude proactive avec le choix et la liberté de
répondre aux évènements, le travail que nous faisons en Neuro-Sémantique consiste à aider la
personne à se réapproprier ses 4 pouvoirs fondamentaux.
C’est ce que nous faisons comme première technique dans la formation « Accédez à votre génie
personnel » en Neuro-Sémantique. Nous utilisons une technique puissante qui permet de se
réapproprier ses pouvoirs personnels. De manière à en finir avec le ressenti d’être victime des autres
ou des situations de la vie, et de se réapproprier et prendre responsabilité de ses pouvoirs
personnels. C'est-à-dire poser les bases de l’intelligence émotionnelle, avoir le choix de ses pensées,
de ses émotions, paroles et actions. Et c’est simplement se réapproprier son humanité. Etre capable
de choisir sa manière de réagir aux situations de la vie, quelles qu’elles soient, et ainsi d’adapter ses
réponses de manière à améliorer la qualité de sa vie.
Pour devenir acteur de sa vie,
« Nul homme n’est libre qui ne soit pas maître de soila technique utilisée en Neuromême. » Epictète
Sémantique permet à une
personne de se reconnecter à
ses 4 pouvoirs, de se les réapproprier, et d’accepter et d’apprécier pleinement le fait d’être pleinement
responsable de ses pensées, de ses émotions, de ses paroles et de ses actions. Cette technique
permet de créer sa « zone de puissance personnelle » ou « bulle de protection », comme certains la
nomment. Cet espace personnel dans lequel nous sommes le seul maître à bord, responsable de
nous-mêmes et de notre manière de réagir aux évènements du monde.
Cela permet à la personne accompagnée de reprendre simplement le contrôle de sa vie, d’adopter
une attitude proactive et de retrouver du choix dans ses réponses aux situations de la vie.
De la puissance personnelle à la responsabilité
Une fois que nous nous sommes réappropriés nos pouvoirs personnels, que nous ne les laissons plus
aux autres ou aux situations de la vie, en découle une certaine responsabilité.
Nous prenons l’entière responsabilité de nos pensées et de nos émotions. Nous sommes
responsables de notre manière de penser et de nos réactions émotionnelles.
En même temps nous ne devenons plus responsables des pensées et des émotions des autres, car
nous savons qu’ils sont leur
propre maître à bord, et que
« Prenez votre vie en mains et que se passe-t-il ? Une
nous ne sommes pas celui ou
chose terrible : plus personne à blâmer ! » Erica Jong
celle qui les met dans l’état
dans lequel ils sont.
Nous sommes donc responsables de nos pouvoirs privés et ce dont nous sommes responsables
envers les autres, ce sont seulement nos expressions de nous-mêmes (nos paroles et nos actions).
Nous avons donc une responsabilité à deux niveaux : de nos propres pensées et de nos propres
émotions, et envers les autres de nos paroles et de nos actions. Ainsi une limite s’établit entre notre
responsabilité de nous-mêmes et notre responsabilité envers les autres à travers nos expressions.
Nous ne sommes pas responsables des pensées et des émotions des autres.
Nous pouvons donc effectuer les distinctions suivantes :
RESPONSABLE DE SOI
RESPONSABLE ENVERS LES AUTRES
de ses pouvoirs privés :
penser et ressentir
de ses pouvoirs publics :
parler et agir
Pour en savoir plus sur ce sujet ou sur les techniques de la Neuro-Sémantique, vous pouvez entrer en
contact avec Florent Fusier.
Florent Fusier – Emergence COACHING
www.emergence-coaching.com
06.62.79.69.85 / [email protected]
Bibliographie
L.Michael HALL, phD, « Secrets of Personal Mastery », Neuro-Semantics Publications
L.Michael HALL, phd, « Unleashed », Neuro-Semantics Publications
www.neurosemantics.com (en anglais) et prochainement www.neurosemantique.eu (en français).