Il faut réduire de 25 % le chômage des jeunes - Le journal
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Il faut réduire de 25 % le chômage des jeunes - Le journal
JEUDI 1er octobre 2015 / Edition Hainaut / Quotidien / No 228 / 1,50 € / 02 225 55 55 DU SPEED DATING POUR TROUVER UNE COLOCATION P. 8 BON ALBUM N°2 « LE TEMPS QUI PASSE » 1999 - 2002 Le luxe s’impose désormais partout 12,90€ * 5 ALBUMS CULTES le N°2 DE KROLL * Offre valable du 01/10 au 14/10/2015 - Hors prix du journal Le Soir et dans la limite des stocks disponibles « Il faut réduire de 25 % le chômage des jeunes » La tournée de tous les records de Stromae Le patron des patrons, Pieter Timmermans, veut des résultats pour la fin de la législature. L 8 PAGES SPÉCIALES e tax shift, un cadeau aux patrons sans garantie pour l’emploi ? La fédération des entreprises de Belgique veut couper court aux critiques en s’engageant contre le chômage des moins de 25 ans. Et Pieter Timmermans d’avancer un objectif chiffré : faire passer le chômage des jeunes de 20 à 15 % pour la fin de la législature. C’est que la situation est préoccupante. Car si ce taux de 20,4 % place la Belgique dans la moyenne des pays européens, les disparités régionales sont grandes. Ainsi, 39,5 % des jeunes bruxellois sont sans emploi, 32,1 % des jeunes wallons et 16,1 % des jeunes flamands. « En Belgique, un jeune sur huit n’est plus à l’école, n’est pas au chômage et ne suit pas de formation. Et un jeune sur dix quitte l’école sans diplôme », détaille le patron des patrons. La fédération s’engage donc formellement sur des résultats ? Pas tout à fait… « C’est un appel, plutôt. Car c’est un travail collectif, précise Pieter Timmermans. L’emploi ne se décrète pas, l’économie n’est pas une science exacte, mais nous sommes une partie importante de la solution. Cela ne fonctionnera pas si l’encadrement n’est pas là, s’il n’y a pas, pour prendre un exemple, de coopération entre le fédéral et les entités fédérées. » La FEB appelle donc tous les acteurs à se mobiliser et travailler de concert : le gouvernement fédéral, les Régions, mais aussi les syndicats et le monde de l’école. Concrètement, la FEB lance ce P. 2 & 3 NOTRE DOSSIER Michel : « Ni la barbarie de Daesh ni la tyrannie d’Assad » Ce jeudi soir, Stromae se produit dans le mythique Madison Square Garden à New York, en apothéose d’une tournée entamée en 2013. « Le Soir » revient sur ces deux ans qui on transformé un musicien talentueux en superstar. L a Russie a effectué ses premières frappes aériennes en Syrie hier matin. Une démarche isolée, officiellement contre les terroristes de Daesh, et en soutien au régime de Bachar el-Assad, indépendante de la coalition menée par les Etats-Unis. Charles Michel, qui s’exprimait à la tribune de l’ONU hier, a rappelé la position belge : « En Syrie, il ne s’agit pas de choisir entre la © MATHIEU GOLINVAUX / LE SOIR barbarie fanatique de l’Etat islamique ou la tyrannie et les massacres de Bachar el-Assad. Nous devons agir en parallèle. (…) Nous plaidons pour une approche globale : humanitaire et politique. L’option militaire peut aussi être envisagée dans le respect du droit international. » ■ P. 13 NOS INFORMATIONS L’ÉDITO lesoir.be Béatrice Delvaux ÉDITORIALISTE EN CHEF PS, OÙ T’ES ? ais où est passé le PS et qui veut encore en faire son partenaire ou son meilleur allié ? C’est un peu la question qui s’impose à la lecture des interviews de ce jour. D’un côté, le président du patronat fla- M jeudi une rencontre entre près de 2.000 jeunes et les patrons des plus importantes entreprises du pays, au Heysel. Les ministres régionaux et fédéral de l’Emploi seront également présents. Objectif : permettre aux entreprises de dire leurs besoins, et permettre aux jeunes d’exprimer ce qu’ils attendent des entreprises. La fédération vient par ailleurs avec des propositions : introduire des cours d’entrepreneuriat en dernière année d’humanités, mieux informer les élèves du secondaire des métiers en pénurie, développer la formation en alternance, obtenir davantage de réductions de charges pour les jeunes, ou encore renforcer le contrôle des jeunes chômeurs. ■ mand, Michel Delbaere, nous dit tout le bien qu’il pense du nouveau gouvernement fédéral : « Nous ne sommes plus un ennemi, nous sommes un partenaire, il y a un dialogue. » Les patrons flamands interrogés individuellement par De Standaard le weekend dernier y allaient encore plus franco : ils ne pouvaient souhaiter meilleure configuration, sans les socialistes et avec la N-VA dans les gouvernements fédéral et flamand. Leur crainte n’a qu’un seul nom : le retour des « rouges ». Et pour cause, s’ils estiment ne pas avoir obtenu « assez » sous Michel Ier, ils reconnaissent que tout va dans la bonne direction pour eux : pensions, index, tax shift. De l’autre côté, sur le flanc MARCHÉS NÉCROLOGIE PETITES ANNONCES 18 19 19 gauche cette fois, ce sont les responsables des mutuelles et des syndicats, Labille, Jadot, Goblet et Bodson, qui font une sortie commune… peu commune. Avec non pas des récriminations, mais des propositions et sans… Elio Di Rupo. On est loin de la photo du trio de Face à la montée des populismes, la gauche doit écrire un nouveau « récit », offrir de nouveaux mythes l’action commune où figuraient, poings liés, les deux mêmes entités mais au côté de leur allié de toujours, le Parti socialiste. Comme si chacun voulait reprendre ses distances, comme SCIENCES & SANTÉ RÉGION TÉLÉVISION 27 28 30-31 si les piliers qui ont agi depuis des années en soutien de la victoire électorale du parti frère, reprenaient leur distance. Ils réfutent toute volonté politique, mais tout de même : lancer des idées, un projet économique et social à deux, alors que le troisième larron est en plein chantier des idées, il y a de quoi s’interroger. Face à la domination persistante des recettes libérales sur les alternatives économiques, à l’essoufflement des mouvements syndicaux et sociaux classiques (la manifestation de ce mercredi en Belgique sera à cet égard un véritable test après l’impact très relatif in fine des différents mouvements lancés depuis un an), face à la montée des natio- LOTERIE DÉTENTE PETITE GAZETTE nalismes et des populismes et au repli sur soi, la gauche doit écrire un nouveau « récit », offrir de nouveaux mythes. Entre le PTB, Tout autre chose, l’alliance Mutuello-syndicale, le PS – les partis socialistes en général en Europe – va devoir démontrer que ce récit passe toujours par lui. Comment dynamiser l’emploi des jeunes ? On en parle avec Bernard Demonty. €3 de réduction, voir à l’intérieur 31 35 36 1