Alimentation des chevreuils

Transcription

Alimentation des chevreuils
Nourrir les chevreuils ? Mauvais idée…!
Alimentation des chevreuils
Les gens sont souvent tentés de nourrir le cerf de Virginie (chevreuil) en hiver pour le « protéger »
contre les dures conditions hivernales. Cette pratique cause certains problèmes. Des travaux de
recherche ont révélé qu’il n’y a effectivement peu ou pas d’avantage de nourrir les chevreuils en hiver.
De fait, il existe plutôt un certain nombre
d’inconvénients, et voici quelques raisons pour lesquelles vous ne devriez pas nourrir les chevreuils.
• L’alimentation artificielle n’améliore pas nécessairement le taux de survie à l’hiver.
• Les chevreuils qui visitent les zones d’alimentation perdent leur nature sauvage et leur crainte des
gens
• Les produits alimentaires commerciaux suppriment la capacité d’adaptation naturelle des animaux qui
leur permet de résister aux hivers rigoureux dans leur habitat naturel.
• Les habitudes migratoires naturelles des chevreuils jusqu’à leurs zones d’hivernage peuvent être
perturbées quand les animaux sont incités à rester dans une zone
• d’alimentation.
• Les chevreuils se concentrent autour des zones d’alimentation et contribuent ainsi à
détruire l’habitat naturel.
Ne nourrissez pas les animaux
• Les concentrations de chevreuil aux postes d’alimentation augmentent aussi le risque de transmission
de maladies entre les animaux.
• Le système digestif du chevreuil s’adapte aux aliments naturels types (brout forestier) qui sont
disponibles en hiver. La fourniture incorrecte d’autres types d’aliments peut causer des problèmes
digestifs et entraîner la mort dans certains cas.
• Les chevreuils qui s’habituent aux nourrisseurs et qui absorbent ensuite des aliments en quantité et
de qualité impropres risquent aussi de mourir.
• Quelques chevreuils dominants s’accaparent généralement la plus grande quantité de nourriture à la
zone d’alimentation. Ainsi, tout avantage pour la population locale est beaucoup moins considérable
qu’il ne semble compte tenu du nombre d’animaux présents dans la zone.
• De nombreux postes d’alimentation des chevreuils sont établis près de zones populeuses et
d’habitations, ce qui accroît le risque de poursuites par les chiens et de mortalités de chevreuils.
• L’emplacement de postes d’alimentation près de zones populeuses ou de routes augmente
sensiblement le risque de collision entre les chevreuils et les véhicules.
• L’accroissement de la population hivernante de chevreuils dans les zones périurbaines peut
augmenter la propagation de maladies aux humains par les tiques, dont la maladie de
Lyme.
• La concentration de chevreuils à des postes d’alimentation situés près d’habitations cause
inévitablement un problème de nuisance pour les voisins, car les chevreuils broutent et
endommagent les arbustes et les jardins avoisinants.
• L’alimentation des chevreuils en hiver est très coûteuse (60 $ par chevreuil) quand elle est effectuée
d’une façon qui réduit les inconvénients et qui amplifie les avantages.
• Les chevreuils ont les capacités d’adaptation nécessaires pour survivre à l’hiver et même s’ils ne
survivent pas tous, l’alimentation artificielle n’offre pas d’avantage écologique.
• En fait, une mauvaise alimentation cause de nombreux problèmes. Il est sûr
qu’un certain nombre de mortalités de chevreuils dans la province chaque
année sont attribuables à des activités d’alimentation bien intentionnées
mais incorrectes. En général, les inconvénients de nourrir les chevreuils
surpassent les avantages
Association du Grand Lac Rond - http://www.grandlacrond.ca/
Feeding deer? Not a good idea…!
Please Don’t
Feed the Deer
Many well-intentioned landowners feed local deer for several different reasons. People may believe deer cannot
survive winter without supplemental food, or thatfeeding deer in winter will result in a larger, huntable population
the next year. Some landowners may be trying to divert deer away from expensive ornamental shrubbery. Some
simply enjoy seeing deer at close range. While deer have already evolved to survive in this area, feeding creates
potential problems as deer learn to look to backyards and roadsides for food. The best thing you can do to help
the deer is to manage your land to improve deer habitat naturally. Healthy, naturally fed deer do not require a
handout to thrive in the province. It is in the best interest of both the wildlife and people to allow them to fend for
themselves.
Feeding deer in winter may seem like a kind thing to do, but in reality,
it's not a good idea. Wildlife experts have long discouraged feeding,
saying it makes deer more vulnerable to disease, predators and fatal
motor vehicle accidents
Winter Feeding Affects Deer's Health
Deer are ruminants with four-chambered stomachs. Bacteria in their stomachs are designed to digest certain
types of foods. During winter, these bacteria break down the cell walls of woody plants, enabling deer to survive
on twigs and buds. However, these same bacteria are not compatible with corn or commercial,
pellet-type feeds. So, although deer will eat this food, they will probably lose weight and may even starve as a
result. Here's why: it takes three to four weeks of sustained feeding on "artificial" food for the bacteria in a deer's
stomach to adjust. This means deer will fill their stomachs for three or more weeks with material they cannot
digest, providing little to no nutritional value to the animal during the entire time. If the “artificial” food supply chain
is somehow broken, deer will then have to undergo another adjustment period of several weeks as they return to
a diet of natural food. Deer typically eat and move less during winter to conserve energy. As a result, feeding
deer in suburban areas tends to concentrate them closer to homes, where they can damage shrubs. They are
more likely to wander onto roads (less snow, easier walking), increasing the potential to be hit by vehicles. They
are also more likely to be chased by dogs. Even if they aren't killed or injured, running through deep snow
wastes energy deer can't afford to lose. Several chases may weaken a deer to the point that it becomes
susceptible to other problems, like accidents or starvation, because it has used up too much of its stored body fat.
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