Dossier de prod - Espace des Arts

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Dossier de prod - Espace des Arts
DOSSIER SPECTACLE
THÉÂTRE
Mort d’un commis
voyageur
Texte Arthur Miller
Texte français et mise en scène Claudia Stavisky
Mars 2014
jeudi 20 et vendredi 21 à 20h
> 2h20
> Espace des Arts | Grand Espace
> Tarifs : 6 € à 23 €
Renseignements et réservations
Tél: 03 85 42 52 12
[email protected] - www.espace-des-arts.com
© ChRiSTiAn GAnET
ESPACE DES ARTS, SCÈnE nATiOnALE - DiRECTiOn PhiLiPPE BUQUET
5 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 60022 - 71102 Chalon-sur-Saône Cedex - Tél : 03 85 42 52 00 – www.espace-des-arts.com
Mort d’un commis voyageur
Texte Arthur Miller
Texte français et mise en scène Claudia Stavisky
Assistant à la mise en scène Mathieu Gerin
Avec François Marthouret, hélène Alexandridis, Jean-Claude Durand, Alexandre Zambeaux, Sava Lolov, Matthieu Sampeur,
Valérie Marinese, Mickaël Pinelli, Judith Rutkowski, Mathieu Gerin
Scénographie Alexandre de Dardel assisté de Fanny Laplane
Lumières Franck Thévenon
Costumes Agostino Cavalca assisté de Bruno Torres
Musique originale Jean-Marie Sénia
Production Célestins, Théâtre de Lyon
Avec le soutien du Département du Rhône
La pièce Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller est représentée par l’agence Drama – Suzanne Sarquier, 24 rue
Feydeau 75002 Paris www.dramaparis.com en accord avec l’agence ICM, Buddy Thomas à New York
Mort d’un commis voyageur
Arthur Miller - Claudia Stavisky
Synopsis
Tout commence par un banal accident de voiture. Pour Willy Loman, commis voyageur qui passe ses journées à sillonner les routes et vit dans l’illusion du self-made-man accompli, c’est le premier signe de la déroute de sa vie réelle. Celui qui, afin d’assurer sa réussite et son bonheur familial, a tout misé sur son
acharnement au travail avec une foi absolue dans les valeurs d’une société basée sur l’argent et la compétition, va peu à peu voir ses certitudes vaciller. Après s’être vu retirer son fixe, il perd son emploi, et se retrouve dans l’impossibilité de payer ses traites. Ses deux fils échouent à réaliser les grandes ambitions qu’il
nourrissait pour eux. Le passé se mêle au présent, les remords et les souvenirs d’espoirs aujourd’hui perdus,
ressurgissent. De désillusions en désillusions, il se retrouve confronté à l’évidence de son échec à vivre le
fameux « rêve américain ».
Écrit en 1949, le chef-d’œuvre d’Arthur Miller n’a jamais semblé aussi actuel. Tragédie d’un héros ordinaire
dépassé par un monde qu’il ne comprend plus, sacrifié par l’entreprise pour laquelle il a travaillé toute sa
vie et hanté par le déclassement social de sa famille, la lecture de ce texte visionnaire nous renvoie à une
réalité tristement banale aujourd’hui.
Les crises à répétitions depuis 2008 ont révélé le dérèglement de marchés financiers tout-puissants, des outils de production désormais aux mains de fonds de pensions et d’investissement basés à l’autre bout de la
planète, et qui ne représentent plus qu’une simple ligne sur un bilan comptable. Avec une mécanique parfaite et implacable, le désastre se propage et laisse sur le bord de la route ceux qui avaient cru participer à
la marche du progrès.
C’est de cette modernité, bien plus que d’un monument théâtral de l’Amérique d’après-guerre, dont Claudia Stavisky s’empare pour creuser le sillon de son travail de création : celui de la mise en scène du dérèglement. Au-delà de la critique du rêve américain, c’est la tension entre l’abstraction du capitalisme et la
réalité quotidienne de ceux dont les destins basculent, entre les dysfonctionnements d’un idéal de société,
et l’intimité d’êtres en proie aux doutes, qu’elle met en lumière. Sans exonérer, ni diaboliser les protagonistes de cette faillite annoncée, l’enjeu consiste à en restituer le visage humain et sensible.
Mort d’un commis voyageur
Arthur Miller
Arthur Miller - Claudia Stavisky
auteur
Arthur Miller avait coutume de clore ses entretiens par un souriant et modeste : « Je crois que j’ai écrit de
beaux rôles. » Comédiens et metteurs en scène ne sauraient le démentir, tant le public de par le monde –
de Broadway à Pékin, de Paris à Rome et Londres – a chaleureusement applaudi ses personnages tourmentés, prêts à sacrifier leur vie pour sauvegarder leur dignité personnelle – aussi bien Willy Loman, le
commis- voyageur, que John Proctor, le fermier de Salem, Eddie Carbone, le débardeur de Brooklyn, ou Sylvia Gellburg, gagnée par la paralysie à la veille de l’Holocauste. Arthur Miller postule en effet que tout
homme, fût-il d’humble origine, peut prétendre à l’étoffe d’un héros, ce qui l’amène à se définir à la fois
comme observateur critique du rêve américain et auteur tragique. Une posture très singulière dans le théâtre des États-Unis. Avant de s’éteindre à quatre-vingt-neuf ans dans sa vaste propriété de Roxbury au cœur
du Litchfield County (Connecticut), le 10 février 2005, Arthur Miller a habité son siècle avec force et lucidité, maniant « l’art comme une arme à seule fin d’humaniser l’homme ».
Une lucidité combative doublée d’une intégrité ombrageuse qui l’amènera notamment à comparaître en
1956, sous la férule du sénateur Mac Carthy, devant la commission d’enquête sur les activités antiaméricaines, où sa conduite est exemplaire, à défendre hardiment ses collègues écrivains bâillonnés en Europe
de l’Est et ailleurs lorsqu’il présidera le Pen Club international de 1965 à 1969, ou encore lorsqu’il soutiendra un candidat à l’investiture démocrate tel que McGovern, en 1972. Une force puisée dans une vie riche
de rencontres, d’événements et de voyages.
I - UN MORALISTE
Né le 17 octobre 1915 aux franges de Harlem, Arthur Miller connaît une enfance heureuse dans une famille
aisée de drapiers-tailleurs ; on va à la synagogue de la 144e rue, et, tout est sérénité jusqu’en 1929, lorsque
la famille ruinée doit déménager à Brooklyn. Pour payer ses études, le jeune Arthur trouve de petits emplois, dont l’un dans une usine de pièces détachées pour automobile, qui servira de toile de fond à Je me souviens de deux lundis (A Memory of Two Mondays, 1955). Étudiant à l’Université du Michigan de 1934 à 1938, il
commence à écrire pour le théâtre avec succès, et sort de Ann Arbor avec un diplôme de journaliste qui lui
permet d’être recruté par le Federal Theatre Project à 23 dollars par semaine, tout en refusant l’offre à 250
dollars de la Twentieth Century Fox. Le choix du jeune homme est révélateur de son goût pour la liberté,
en prise avec les « années ferventes » : un passage dans les ateliers de la Marine lui donne le matériau pour
le script de L’Histoire du soldat Joe (The Story of GI Joe), puis pour un reportage radio sur l’entrainement des
troupes qu’il intitule Situation Normale (1944). Il préfère le théâtre, qui le lui rend bien. Malgré un premier
insuccès en 1946 (The Man Who Had All The Luck), il connaît dès l’année suivante une série de triomphes classiques du théâtre américain : Ils étaient tous mes fils (All My Sons, 1947), La Mort d’un commis voyageur (Death
of Salesman, 1949), Les Sorcières de Salem (The crucible, 1955) et Vu du pont (A view from the Bridge, 1955). Les
rôles s’arrachent, aux États-Unis comme en Europe, toujours servis par de grands interprètes ; citons à
Paris Simone Signoret et Yves Montand dans Les Sorcières de Salem, Raf Vallone et Lila Kedrova dans Vu du
pont, tandis que François Périer sera le commis-voyageur et Claude Dauphin le Salomon du Prix. Ailleurs,
Alec Guinness, Vanessa Redgrave, Monica Vitti, Bibi Anderson, et bien d’autres, ont interprété les personnages de Miller, dirigés par Kazan, Brook, Visconti, Zeffirelli ou Sir Laurence Olivier. Les publics réagissent
fortement à cette responsabilité de l’individu sollicitée jusqu’au point de rupture, à ce rêve d’opulence matérielle miné par sa contrepartie d’opportunismes et de lâchetés. La tension du choix éthique qui fait la
grandeur de ses dames se retrouve dans Le Prix (The Price, 1968), face-à-face de deux frères dont l’un a opté
pour une carrière brillante et lucrative, l’autre pour l’effacement d’une probité besogneuse. Il y a toujours
du moraliste chez Miller, qui prend en compte le contexte social et politique, tant pour lui «le théâtre est
une affaire sérieuse qui devrait rendre l’homme plus humain, c’est-à-dire moins seul». Si la genèse lui inspire La création du monde et autres business (The Creation of the World and other Business, 1972), c’est surtout
l’histoire contemporaine qui le préoccupe : il réactualise le procès de 1692 à Salem en écho direct à la «
chasse aux rouges » du maccarthysme, aborde la collaboration dans Incident à Vichy (Incident at Vichy, 1964),
l’emprise des polices secrètes en Tchécoslovaquie dans The Archbishop’s Ceiling (1977), tout comme la montée du nazisme dans Le Miroir (Broken Glass, 1994). À chacun ses illusions et ses trahisons, à chacun sa résilience et sa survie.
Mort d’un commis voyageur
Arthur Miller - Claudia Stavisky
II - LE DÉSESPOIR SURMONTÉ
Par ailleurs, la vie privée d’Arthur Miller, qui considère que « l’homme et la femme sont toujours en conflit,
le pire c’est la victoire de l’un ou de l’autre », a également alimenté son œuvre au même titre que la cellule
familiale originelle. Ses trois mariages, d’abord avec sa condisciple de l’Université du Michigan, Mary Slattery, de 1940 à 1956, puis avec Marilyn Monroe, de 1956 à 1961 – pour qui il écrit le scénario des Misfits (les
désaxés), tourné en 1961 par John Huston avec Clark Gable et Montgomery Clift – union qui lui fournira
de surcroît l’argument d’Après la chute (After the Fall, 1964) et, enfin, avec la photographe de chez Magnum,
Inge Morath, de 1962 à sa mort en 2002, ont enrichi les figures de femmes qui hantent les pièces graduellement plus intimes, plus sobres et plus brèves. Il en va ainsi de la double affiche Two-Way Mirror (Elegy for
a Lady, Some Kinf of Love Story, 1982), de Clara et Je ne me souviens de rien, réunies sous le titre Danger : Memory
! en 1986, ainsi que de la pièce en un acte The Last Yankee, donnée « off-Broadway » en 1993, qui sous la détresse psychique de Patricia, mariée à un pâle descendant du grand Alexander Hamilton, dessine l’entropie américaine. Arthur Miller tire sa révérence avec Resurrection Blues, montée en 2002 à Minneapolis.
L’œuvre intégrale de cet auteur prolifique, est considérable : dix-sept pièces pour le théâtre, une adaptation
d’Ibsen (L’Ennemi du Peuple [An enemy of the people, 1951]), deux scripts pour le cinéma (The Misfits et Chacun
sa chance [Everybody Wins], 1990), des nouvelles, une comédie musicale (Up from Paradise, 1974), deux romans
(Focus, 1945 et Une fille quelconque [Pain Girl, 1995]), un conte pour enfants, de pièces radiophoniques, des
préfaces, des articles et essais (Echoes down the Corridor, Collected Essays 1944-2000, 2000), des récits de
voyages, notamment en Russie et en Chine, où il se rend respectivement en 1965 et en 1978. Une longue autobiographie, foisonnante et vagabonde, éclaire son parcours jusqu’en 1987 (Timebends / Au fil du temps).
Un parcours marqué aussi par l’amitié : celle de son voisin le sculpteur Calder, mais encore celle de Paul
Newman, Pablo Neruda, John Steinbeck, Saul Bellow, Raymond Carver. En dépit de cet éclectisme, Arthur
Miller a toujours considéré que « la scène est le lieu par excellence pour camper idées et philosophies, pour
débattre de la manière la plus intense du destin de l’homme ». Il est certain que sa rigueur de « rabbin » a
marqué le théâtre de manière durable. Si ses tragédies de l’homme ordinaire appartiennent au répertoire
classique américain, elles résonnent bien au-delà, en Europe d’abord – c’est à Londres qu’a lieu la première
de The Ride Down Mount Morgan en 1991 –, mais aussi en Chine où l’énorme succès de La Mort d’un commis
voyageur, à Pékin en 1983, et des Sorcières de Salem, à Shanghai, a montré l’universalité de cette écriture de
la désillusion et de la souffrance, l’adhésion à une capacité du refus, en même temps que la validité de sa
conception de la tragédie comme « expression de triomphe lorsqu’on surmonte le désespoir ».
Intellectuel engagé, marqué par la dépression, trame de The American Clock (1980), par le communisme, par
l’horreur nazie – il assiste au procès d’Auschwitz et s’inspire de la vie d’une musicienne juive du camp dans
Playing for Time (1980) – Arthur Miller écrit un théâtre profondément humain, souvent centré sur les dilemmes d’une famille. Un théâtre de la passion soutenu par une prose vibrante et sérieuse, toujours accessible, qui bénéficie de reprises régulières et reste éminemment populaire. « Quand je vois, dit-il, le public
captivé comme la première fois, j’aime à penser que son sentiment est que l’homme vaut quelque chose.
Et penser cela, c’est déjà un miracle, à voir le nombre de nos semblables que nous avons détruits au cours
de ce siècle. »
Mort d’un commis voyageur
Claudia Stavisky
Arthur Miller - Claudia Stavisky
metteure en scène
Au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Claudia Stavisky a pour professeur Antoine
Vitez. Après un important parcours de comédienne, elle se dirige vers la mise en scène en créant :
- Sarah ou le cri de la langouste de John Murell (Théâtre de l’échappée, Laval - 1988, repris au Festival d’Avignon 1988 et en tournée en France)
- Avant la retraite de Thomas Bernhard avec Denise Gence qui obtient le Molière de la meilleure actrice
(Théâtre de la Colline – 1990, puis en tournée en France et en Suisse)
- La Chute de l’ange rebelle de Roland Fichet avec Valérie Dréville (Théâtre de l’Odéon 1991, création en France)
- Munich-Athènes de Lars Norén (Festival d’Avignon – 1993, puis Théâtre de la Tempête, Paris, et en tournée
en France, création en France)
- Nora ou ce qu’il advint quand elle eut quitté son mari d’Elfriede Jelinek (Théâtre national de la Colline – 1994,
création en France)
- Mardi d’Edward Bond (Théâtre de La Colline – 1995, 1ère création en France)
- Comme tu me veux de Luigi Pirandello (La Coursive – 1996, Théâtre de Gennevilliers, puis en tournée en
France)
- Le Monte-Plats de Harold Pinter (Maison d’arrêt de Versailles, dans une dizaine d’établissements de la région parisienne, Théâtre de la Cité Internationale à Paris - 1997)
- Le Bousier d’Enzo Cormann (Maison d’arrêt de Versailles, dans une dizaine d’établissements de la région
parisienne, repris au Théâtre du Nord Lille Tourcoing, tournée en France - 1997, création en France)
- Électre de Sophocle (Comédie de Reims – 1998)
Par ailleurs, Claudia Stavisky dirige les élèves du Conservatoire d’Art Dramatique dans Les Troyennes de
Sénèque (1994), les élèves de l’ENSATT à Lyon dans Comme tu me veux de Pirandello, Électre de Sophocle
(1998) puis dans Répétition publique d’Enzo Cormann (2000). Elle monte West Side Story de Leonard Bernstein, dirigé par Claire Gibault en partenariat avec le Rectorat de l’Académie de Paris (Théâtre du Châtelet
- 2000).
Pour la radio, elle a réalisé plus de deux cents heures d’émissions culturelles (RFI).
À l’opéra, elle met en scène :
- Le Chapeau de paille de Florence de Nino Rota (Opéra national de Lyon - 1999)
- Roméo et Juliette de Charles Gounod (Opéra national de Lyon - 2001) - Le Barbier de Séville de Rossini (Opéra
national de Lyon - 2001).
Claudia Stavisky est nommée à la direction des Célestins, Théâtre de Lyon en mars 2000. Elle y a créé et mis
en scène plus d’une dizaine de spectacles :
- La Locandiera de Carlo Goldoni (Théâtre des Célestins - 2001, puis en tournée en France)
- Minetti de Thomas Bernhard avec Michel Bouquet (Théâtre des Célestins, Festival d’Avignon, Théâtre de
la Ville - 2002, puis en tournée en France jusqu’en juin 2003)
- Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare (Nuits de Fourvière, Grand Théâtre - 2002)
- Cairn d’Enzo Cormann (Théâtre des Célestins, Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, Comédie de Genève 2003, 1ère création en France)
- Monsieur chasse ! de Georges Feydeau (Maison de la Danse à Lyon - 2004, puis Théâtre des Célestins - 2005)
- La Cuisine d’Arnold Wesker est créée en octobre 2004, sous chapiteau, dans plusieurs communes du département du Rhône, à Lyon puis à Limoges
- L’Âge d’or de Georges Feydeau (Théâtre des Célestins - 2005)
- La Femme d’avant de Roland Schimmelpfennig (Théâtre des Célestins - 2006, 1ère création en France), reprise en tournée puis en mai-juin 2008 au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet à Paris)
- Jeux Doubles de Cristina Comencini (Théâtre des Célestins - 2007 puis Théâtre de la Commune d’Aubervilliers - janvier 2009, 1ère création en France)
Mort d’un commis voyageur
Arthur Miller - Claudia Stavisky
- Blackbird de David Harrower (Théâtre des Célestins - 2008, 1e création en France) avec Léa Drucker et Maurice Bénichou. Tournée en 2008-2009 et 2009-2010 en France dont le Théâtre de la Ville, Paris, en Suisse,
en Belgique et au Canada
- Oncle Vania de Tchekhov créé au Théâtre des Bouffes du Nord - Paris en mars 2009, puis en tournée et aux
Célestins, Théâtre de Lyon en mai - juin 2009 (création Célestins).
- Lorenzaccio d’Alfred de Musset, créé sous chapiteau dans des communes du département puis à Lyon en
mai - juin 2010 (création Célestins).
Résidence au Maly Drama Théâtre de Saint-Pétersbourg (direction Lev Dodine) d’octobre à décembre 2011
pour diriger la troupe permanente. Création de Lorenzaccio en langue russe le 11 décembre 2010, création en
France en mars 2011.
- Le Dragon d’or de Roland Schimmelpfennig (Théâtre des Célestins - mars 2011, création en France) - Une
nuit arabe de Roland Schimmelpfennig (création Célestins – septembre 2011).
- Sa dernière création, Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, a été présentée aux Célestins en octobre 2012.

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