La correction du DR1
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La correction du DR1
TS - Maths - Corrigé D.R.1 Diagonales d’un polygone Pour n entier, n ≥ 4, on note d n le nombre de diagonales d’un polygone convexe* à n côtés. *Polygone convexe : tout segment ayant des extrémités à l’intérieur du polygone est entièrement situé à l’intérieur du polygone. 1. Déterminer graphiquement d 4 , d 5 , d 6 et d 7 . • d4 = 2 • d5 = 5 b b b b b b b b b • d 7 = 14 • d6 = 9 b b b b b b b b b b b b 2. b (a) Un exemple : Tracer un pentagone ABCDE puis ajouter un point F à l’extérieur du pentagone. Quelles sont les diagonales de ABCDEF qui ne sont pas diagonales de ABCDE ? En déduire une relation entre d 5 et d 6 . On dénombre 4 diagonales de ABCDEF qui ne B sont pas des diagonales de ABCDE : b • les 3 diagonales passant par le nouveau sommet F : [FB] ; [FC] et [FD] Ab b Fb b E b D C • le segment [AE] qui est devenu une diagonale. Ainsi, le nombre de diagonales de ABCDEF est égal au nombre de diagonales de ABCDE augmenté de 4 soit d 6 = d 5 + 4 . TS -Corrigé D.R.1 - Page 1/ 2 (b) Établir de même une relation entre d n et d n+1 . Soit A 1 A 2 . . . A n un polygone convexe à n côtés. On ajoute un point A n+1 à l’extérieur de ce polygone pour former A 1 A 2 . . . A n A n+1 polygone à n + 1 côtés. Le polygone A 1 A 2 . . . A n A n+1 possède d n+1 diagonales que l’on peut dénombrer de la façon suivante : • les diagonales du polygone A 1 A 2 . . . A n , soit d n diagonales ; • les diagonales qui partent de A n+1 pour joindre les sommets A 2 , A 3 . . . A n−1 , soit n − 2 diagonales supplémentaires ; • le segment [A 1 A n ] qui devient une diagonale. Ainsi, d n+1 = d n + (n − 2) + 1 soit, en simplifiant, d n+1 = d n + n − 1 . 3. Montrer par récurrence qu’un polygone à n côtés admet Soit P n la propriété « d n = n(n − 3) diagonales. 2 n(n − 3) » pour tout entier n, n ≥ 4. 2 • Initialisation (n = 4) On sait que d 4 = 2 d’après la question 1. n(n − 3) 4 × 1 De plus, pour n = 4, = = 2 donc P 4 est vraie. 2 2 • Hérédité On suppose qu’à un rang k fixé (k ≥ 4), P k est vraie i.e. d k = est vraie i.e. d k+1 = k2 − k − 2 (k + 1)(k − 2) soit d k+1 = . 2 2 k(k − 3) , montrons alors que P k+1 2 D’après la question 2.b), on sait que : d k+1 = d k + k − 1 k(k − 3) = +k −1 2 k(k − 3) + 2(k − 1) = 2 k2 − k − 2 = 2 Ainsi, P k+1 est vraie. par hypothèse de récurrence 4. Conclusion D’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel n, n ≥ 4, un polygone à n côtés admet n(n − 3) diagonales. dn = 2 TS -Corrigé D.R.1 - Page 2/ 2