institut Curie - Lycée Le Corbusier

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institut Curie - Lycée Le Corbusier
institut Curie
Histoire de l'institut Curie
Pierre et Marie Curie travaillaient sur la radioactivité, lorsqu'ils découvrirent le radium. A la suite de quoi, le radium
révolutionna la médecine, particulièrement avec l'invention de la radiothérapie, et un hôpital fut construit. Cet hôpital
devint trop petit et un nouveau bâtiment fut construit pour accueillir les malades, et l'ancien hôpital devient le nouveau
laboratoire. Comme les recherches de Pierre et Marie Curie portaient sur le cancer, l'institut Curie continue ces
recherches.
Nous avons fait notre stage sur la recherche du VIH et de l'immunité innée.
Quel est donc le rapport entre le cancer et le VIH ?
Le cancer est la reproduction anarchique de cellules mutantes. Comme ces cellules sont les nôtres, nos défenses
immunitaires ne peuvent les contrer. Il faut alors étudier le le comportement du système immunitaire. Il faut donc
trouver une méthode pour « perturber » le système immunitaire. Le plus grand perturbateur du système immunitaire
connu jusqu'à ce jour est le VIH. En apprenant comment le système immunitaire est géré, les chercheurs espèrent
ainsi trouver une solution pour que notre système immunitaire puisse aider au combat contre le cancer.
François-Xavier GOBERT, notre
maître de stage, est un ingénieur de
l'équipe « immunologie et transport
intracellulaire » à l'Institut Curie.
●
Spécialité : virologie
●
Recherches: compréhension de la
voie de signalisation du TLR3, support
à
la
recherche,
développement
technique (trouver la solution technique
à un problème scientifique)
●
Études : bac S, BTS de bio-chimie,
école d'ingénieur en biologie
●
Qualités : persévérance, patience,
rigueur
●
Travail
quotidien :
gestion
du
laboratoire, des stocks et des
personnes, réalisation d'expériences et
analyses de résultats pour concevoir
de nouvelles expériences.
Recherches TLR3
La protéine TLR3 est une protéine qui détecte les ARN-messagers
à double brins des virus et se déplace dans la cellule pour avertir le
noyau du danger. La protéine TLR3 se fixe à la protéine UNC93B pour
se déplacer à l'intérieur de la cellule. Pour étudier le rôle de la protéine
UNC dans le déplacement de la TLR3, le plus simple est d'abord de
l'inactiver.
Le but de l'expérience est d'incorporer à la séquence d'ADN codant
pour la protéine TLR3 une protéine fluorescente, la GFP, afin de pouvoir
étudier son déplacement à l'intérieur de la cellule grâce à sa couleur.
Ensuite, il faut inactiver la protéine UNC et faire assimiler la séquence
créée à une cellule en culture pour étudier le déplacement de la TLR3 et
ainsi déterminer l'action de UNC sur ce déplacement.
Un autre but de l'expérience est de perfectionner la méthode
CRISPR Cas9 pour l'adapter parfaitement aux recherches menées dans
le laboratoire. Cette méthode consiste à poser une enzyme sur un gène
pour le couper ou l'inactiver en empêchant la polymérase de lire ce
gène : si la séquence est coupée, la cellule va essayer de recréer la
partie manquante ou recoller les morceaux, ce qui va permettre de faire
assimiler à une cellule la séquence créée dans l'expérience.
Expérience du Stage
Colonnes de migration d'ADN
Molécule de TLR 3
Tout d'abord, il faut séparer la séquence de la TLR3 du reste
de l'ADN. Pour ce faire, le maître de stage a mis des enzymes sur
l'ADN qui vont le couper des deux côtés de la séquence de la
TLR3. Puis il a ajouté la GFP pour rendre l'ADN fluorescent. La
GFP s'insère entre les deux brins d'ADN et permet de le voir en
temps réel et ainsi de pouvoir regarder la TLR3 pour la suite de
l'expérience.
Ensuite, le maître de stage a disposé l'ADN sur un gel
à 1 % d'agarose, ainsi qu'un marqueur de poids moléculaire
comme échelle de référence. Il a ensuite mis ce dispositif dans un
appareil qui envoie 130 Volt pour faire migrer l'ADN dans le gel, ce
qui nous a permis de voir la séquence de TLR3 grâce à son poids
moléculaire en bases paires (ATGC) et de l'extraire du gel.
Puis il a fallu inactiver la protéine UNC93B de la séquence de
TLR3. Le maître de stage a utilisé le gel d'agarose et l'a
« décalqué » sur une membrane collant les protéines. Il l'a
saturée avec du lait pour qu'aucune autre protéine ne s'y attache.
Puis, il a placé des anticorps de lapin sur la membrane qui se sont
accrochés à la protéine UNC. Pour détecter la protéine UNC, il a
ajouté sur la membrane d'autres anticorps fluorescents qui se sont
fixés aux anticorps de lapin.
Le maître de stage a préparé des cultures de bactéries qui
vont recevoir la nouvelle séquence d'ADN qui ne contient plus
UNC. Ensuite il a fragilisé la membrane externe des cellules pour
qu'elles assimilent la séquence voulue en se réparant. Ensuite, les
cellules ont été remises en culture.
Après que les cellules aient eu le temps de se réparer, le
maître de stage a prélevé les colonies et a refait un gel pour
regarder si les cellules avaient assimilé la séquence qu'il leur avait
donnée.
Dans cette expérience, les cellules ont assimilé les
séquences de la séquence créée mais ce n'est pas le cas tout le
temps.
Méthode CRISPER
Migration de l'ADN dans le gel
Iscia CODJO et Anaïs VAN DER CRUYSSEN

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