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1 Tous droits réservés, alliance-magique.com Informations : ISBN : 978-2367360188 Pages : 254 Prix : 18 euros Format : A5 Editions : Alliance Magique Disponible sur Alliance Magique Librairie, chez votre libraire préféré, amazon, fnac... Résumé : Le nom de Melchior signifie "Roi de Lumière" (Melchi Aor, en hébreu). Melchior est l'un des trois Rois mages, ces rois-prêtres de l'Ancienne Perse qui furent les premiers à reconnaître le Christ, ce messager de la nouvelle ère qui s'ouvrait avec sa naissance. Véritable archétype du mage pour l'ère des Poissons, il trace la voie du mage, c'est à dire celle de la compréhension de l'univers et de ses mystères tout en favorisant le bien de l'homme et le développement son épanouissement spirituel. Sommaire : Introduction à la voie magique....................................................................7 PREMIÈRE PARTIE LIVRE DU POSTULANT Prologue : Qu’est-ce que la magie ?..........................................................15 CHAPITRE I : L’acte magique..................................................................17 CHAPITRE II : L’harmonie entre l’être et l’univers..............................41 CHAPITRE III : À la découverte du rite, clé de l’invisible...................51 DEUXIÈME PARTIE LIVRE DU CHEMIN CHAPITRE I : Comprenez le rite et sa structure..................................67 CHAPITRE II : Les symboles : fondement de la magie.......................79 CHAPITRE III : Comment acquérir la qualification ?........................103 CHAPITRE IV : Causes physiques et causes spirituelles....................127 CHAPITRE V : Le rituel : les secrets des grimoires............................139 CHAPITRE VI : Le cercle magique.......................................................161 CHAPITRE VII : La magie, les nombres et les figures.......................177 TROISIÈME PARTIE OPÉRA 2 Tous droits réservés, alliance-magique.com Introduction à la troisième partie............................................................195 CHAPITRE I : L’Occultum.....................................................................197 CHAPITRE II : Les mains et la tête.......................................................205 CHAPITRE III : La plume......................................................................221 CHAPITRE IV : Le Sacramentaire.........................................................233 APPENDICE : Les formules de consécration d’Agrippa...................239 Conclusion..................................................................................................243 Annexes.........................................................................................................247 Bibliographie sommaire...................................................................................253 Extraits : “L’expérience du vouloir Le vouloir est la clé universelle de toute magie. Avec cette clé, le mage peut agir sur son corps physique, sur ses corps d’énergie, sur son mental, etc. Abordons donc maintenant l’étude pratique de cette clé. 1. Comment susciter le désir : Le désir est une manifestation élémentaire de l’être. Il peut être engendré par une image, une sensation physique, une odeur, un bruit, etc. Si l’on montre un gâteau à la crème à un enfant, immédiatement le désir de manger ce gâteau naît en lui. Ceci, c’est le procédé élémentaire : la vue d’un objet matériel engendre le désir d’accomplir un acte en rapport avec cet objet... mais l’enfant qui nous sert ici d’exemple, porte en lui-même la faculté de créer des images : l’imagination. Si l’enfant imagine le gâteau au lieu de le voir réellement, le désir naîtra en lui de la même façon. C’est ce procédé qu’utilise le mage pour faire naître en lui-même un désir ou un autre. 2. Le vouloir au service du désir : Reprenons l’exemple de l’enfant qui imagine un gâteau à la crème. Au moment où l’image du gâteau naît en lui, sa mère l’appelle, un oiseau chante, ou l’un de ses copains raconte une blague. Aussitôt, l’image du gâteau est détruite, et avec elle le désir. L’enfant est passé à autre chose : un autre désir a remplacé le premier, avant même que celui-ci ne se soit entièrement exprimé. Dommage ! Dommage, car c’est ainsi que fonctionne spontanément l’être humain... Monsieur X désire extérioriser son magnétisme, pendant une fraction de seconde, il va se voir imposant les mains et soulageant la douleur d’un malade, et puis, un bruit, une odeur, une autre image naît spontanément dans son esprit et va remplacer la première. Le désir restera sans effet. Pourtant, si Monsieur X s’était saisi de cette image et l’avait maintenue dans son esprit un certain temps, il n’aurait pas tardé à ressentir en lui-même des courants d’énergie au creux des mains, une sensation de picotements, et il aurait su que depuis toujours, comme tout le monde, il était magnétiseur… Si cela s’était produit, Monsieur X aurait découvert le magnétisme, et le pouvoir du vouloir magique... Voici un exercice d’entraînement à la maîtrise du vouloir efficace s’il est pratiqué chaque jour : [voir la suite dans l’ouvrage page 20].” 3 Tous droits réservés, alliance-magique.com “De l’analogie à la pratique Cette explication analogique est bien désuète, bien limitée par rapport à la réalité occulte. Elle nous semble cependant suffisante pour vous permettre de comprendre le rapport entre le rituel et l’évocation des entités. Une entité, c’est un ange, un génie, un démon, un djinn, etc. Suivant que le rituel utilisé se rattache à une tradition juive-musulmane, chrétienne, taoïste, etc., les entités portent des noms et ont des aspects différents : néanmoins, comme les lois de l’univers sont semblables pour tous, on trouve (si l’on connaît bien les traditions en cause) des correspondances évidentes et rigoureuses entre les entités utilisées par les diverses traditions. Ainsi, Than Long, le dragon chinois, n’est pas tellement différent du dragon celtique, et ces deux premiers sont semblables à celui que terrasse saint Michel dans le symbolisme chrétien. Oh ! Par exemple ! Tout le monde sait bien que quand saint Michel terrasse le Dragon, il est censé tuer à travers lui le paganisme, et donc Satan. C’est vrai, c’est ainsi qu’un prêtre, chargé d’enseigner l’exotérisme, explique ce symbole. Michaël, c’est l’ange du soleil ; le dragon, c’est l’entité représentative des forces telluriques, l’énergie vitale à l’état brut. Quand Michaël tue le dragon, il libère l’énergie vitale pour qu’elle soit à nouveau modelée par les forces astrales... Il rend les forces vitales à l’univers, pour qu’elles soient remodelées, et disciplinées par les forces astrales. C’est le premier acte d’une opération alchimique ou magique. La lance sert à la fois à tuer et à féconder, et le symbole est bien plus ancien que le christianisme. Hercule, avant Michaël, avait, lui aussi, tué un dragon (et il accomplit douze travaux dans les douze signes du Zodiaque). Cela dit, l’interprétation du prêtre est juste du point de vue exotérique, mais elle n’entre pas dans le domaine de l’ésotérisme, et ne saurait refléter qu’un point de vue extérieur aux lois de l’univers. Mais, puisque nous en sommes au dragon, sous quelle forme, par quel rituel évoquerions-nous les entités qui relèvent de lui ? De toute évidence, notre rituel devra s’accorder avec la force vitale à l’état brut. Nous porterons donc une robe noire, couleur des terres les plus fertiles. Notre évocation visera à une transe proche des états hystériques, de ces états où la force physique semble dominer l’individu et non plus être à son service. Si nous accomplissons une libation qui pourra être une libation de vin ou d’alcool, il faudra boire jusqu’à l’ivresse. Généralement, la cérémonie sera orgiaque et collective. L’évocation des entités du Dragon, de celles qui symbolisent les forces vitales à l’état brut, c’est toujours la grande fête de la fécondité, de la vie et de la mort. Alors, collectivement, les participants prononceront l’hymne à une entité du dragon, et cet hymne sera celui du déchaînement des instincts, des « sentiments animaux »... Nous retrouverons en cette occasion les vieux rites réputés démoniaques du Sabbat. À l’inverse, si notre propos est d’évoquer une force astrale, l’ordre et la modération seront de règle, car l’harmonie avec les forces astrales ne peut exister que dans la mesure où le rituel influe sur la force vitale, non pour l’exalter, mais pour en modeler, en canaliser l’énergie.” Nous vous souhaitons une excellente lecture ! N’hésitez pas à nous retrouver sur nos réseaux sociaux : Facebook - Twitter - Instagram 4 Tous droits réservés, alliance-magique.com 5 Tous droits réservés, alliance-magique.com