Was bringt Cicero?

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Was bringt Cicero?
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SCHWEIZER VERSICHERUNG
AUGUST 2016
Was bringt Cicero?
Das Gütesiegel Cicero sorgt in der Branche für Gesprächsstoff.
Thomas Trachsler, Geschäftsleitungsmitglied der Mobiliar und Präsident des
Berufsbildungsverbands der Versicherungswirtschaft (VBV)
nimmt zu kritischen Aussagen von Mobiliar-Generalagent Eric Veya Stellung.
che Regulierungen von staatlicher
Seite her ausarten könnte. Das wäre
teurer und aufwändiger, ohne dass wir
selbst mitgestalten könnten. Die di­
rekten Kosten, also der Mitgliederbei­
trag, sind gleich hoch wie beim
Finma-Register. Ab dem dritten Mit­
gliedsjahr wird der Beitrag sogar um
einen Drittel gesenkt.
Veya: 10 Jahre nach Einführung
des Finma-Registers, das sich
letztlich als Papiertiger heraus­
gestellt hat, befürchten manche,
dass Cicero auch nichts weiter
bringen wird als mehr Büro­
kratie.
Trachsler: Das gilt es absolut zu ver­
hindern. Entwickelt sich der Diskurs
nach dem Willen der Versicherer, wird
das bestehende Finma-Vermittlerre­
gister in Cicero überführt. Damit
existiert dann ein einziges zentrales
Register und der administrative Auf­
BILD: ZVG
BILD: ANDRIN WINTELER
Eric Veya: Der schweizerische
Verband der Versicherungs-Generalagenten steht seit jeher hinter Cicero. Trotzdem hegt er gewisse Bedenken bezüglich des
administrativen Aufwands und
der Kosten des neuen Systems.
Thomas Trachsler: Diese Bedenken
nehmen wir ernst und wir achten da­
rauf, dass sie sich nicht bewahrheiten.
Mit Cicero wollen wir privatwirt­
schaftlich lösen, was sonst in zusätzli­
Eric Veya, Mobiliar-Generalagent und Mitglied SVVG-FSAGA.
Thomas Trachsler, Geschäftsleitungsmitglied der Mobiliar und VBV-Präsident.
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AUGUST 2016
MANAGEMENT & BILDUNG CICERO
wand ist überschaubar. Zugegeben,
nicht alle Berater haben Freude daran, dass sie nun verpflichtet werden,
sich laufend weiterzubilden. Aber: Cicero schafft Transparenz und macht
das Engagement der Berater für die
Kunden sichtbar. Dieser Vorteil
wurde bereits vielfach erkannt – wenn
man sieht, wie viele Credits bisher gesammelt worden sind, ist das sehr erfreulich.
Veya: Die Erfahrung mit dem
Finma-Register zeigt, dass offensichtlich nur die Anständigen ihr
«Jagdpatent» beantragt haben,
währendem die «Wilderer» immer noch gleich zahlreich sind
und sich ihrer vollen Vorratskammern erfreuen.
«Im Gegensatz zum FinmaRegister haben wir mit Cicero bald
auch harte Sanktions­
möglichkeiten, bis hin zu einem
faktischen Berufsverbot.»
Thomas Trachsler
Trachsler: Genau hier setzt Cicero an:
Wer sich einmal für das Finma-Register qualifiziert hatte, war quasi auf
Lebzeiten drin. Cicero wird die Basisqualifikation unserer Berater sicherstellen, die Aus- und Weiterbildung
laufend dokumentieren und Fehlbare
künftig sanktionieren. Im Gegensatz
zum Finma-Register haben wir mit
Cicero also bald auch harte Sanktionsmöglichkeiten, bis hin zu einem
faktischen Berufsverbot.
Veya: Vorderhand interessiert Cicero nur die Versicherungsprofis,
während die Kunden noch nicht
einmal etwas von dessen Existenz
ahnen.
Trachsler: Das stimmt. Darum ist es
unabdingbar, den Mehrwert von Cicero nun auch den Kunden zu erklären. Wenn diese nämlich nicht wissen,
was am akkreditierten Berater besser
ist, machen unsere Berater die Kurse
auch nicht aus Überzeugung. SVV
und VBV treten deshalb im Herbst
mit einer Kampagne an die Öffentlichkeit. Mit dieser möchten wir allen
Kundinnen und Kunden zeigen:
Schaut, wir machen etwas, weil uns
bewusst ist, wie wichtig die Qualität
unserer Beratungen ist. QUELS SONT
LES AVANTAGES
DE CICERO?
Le Label Cicero fait débat au sein de
la branche. L’agent général de la Mobilière
Eric Veya pose des questions cruciales.
Thomas Trachsler, Membre du Comité de
direction de la Mobilière et président de
l’Association pour la formation professionnelle en assurance (AFA) y répond.
Eric Veya: La Fédération suisse des
agents généraux d’assurances soutient Cicero depuis le début. Elle émet
toutefois quelques réserves quant à la
charge de travail administrative et les
coûts occasionnés par le nouveau
système.
Thomas Trachsler: Nous considérons
ces réserves avec le plus grand sérieux
et veillerons à ce que ces craintes ne
se vérifient pas. En mettant en place un
système comme Cicero, nous voulons
prendre les devants dans le cadre de
l’économie privée et éviter ainsi que
des dispositions de régulation supplémentaires nous soient imposées par
l’Etat. Cette dernière solution, définie
sans que nous ayons notre mot à dire,
serait plus chère et occasionnerait une
charge de travail plus lourde. Les coûts
directs, c’est-à-dire les cotisations des
membres, correspondent au montant
de l’inscription au registre de la Finma.
Dès la troisième année, ils sont même
réduits d’un tiers.
Veya: Dix ans après l’introduction de
l’inscription au registre de la Finma,
qui a finalement donné lieu à une
montagne de paperasserie, certains
craignent que Cicero n’apporte qu’un
surcroît de burocratie.
Trachsler: C’est absolument ce qu’il
faut éviter. Si le débat évolue dans le
sens des assureurs, le registre des intermédiaires Finma en vigueur sera
transféré dans Cicero. Il n’existera ainsi
qu’un seul registre centralisé et la
charge de travail administratif sera maîtrisable. Certes, tous les conseillers
n’apprécient pas de devoir se former
régulièrement. Mais Cicero crée de la
transparence et rend bien visible
l’engagement des conseillers en faveur
de la clientèle. Un argument d’ailleurs
déjà bien compris. Si l’on considère le
grand nombre de crédits validés, il y a
tout lieu de se réjouir.
Veya: Les expériences réalisées montrent que seuls les braves gens ont
demandé leur permis de chasse. Les
contrebandiers sont toujours aussi
nombreux, et leur frigo est plein!
Trachsler: C’est justement à ce niveau
que Cicero fait la différence: toute personne qui s’était enregistrée une fois
dans le registre Finma, le restait quasiment pour la vie entière. Cicero permettra de garantir les qualifications de
base de nos conseillers, de documenter régulièrement leurs formations et
leurs cours de perfectionnement et de
sanctionner les fautifs. À la différence
du registre de la Finma, nous disposerons bientôt aussi avec Cicero de mesures de sanction sévères, pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’exercer.
Veya: Pour l’instant, seuls les professionnels de l’assurance s’intéressent à
Cicero. Les clients n’en soupçonnent
même pas l’existence.
Trachsler: C’est vrai. C’est pourquoi il
est indispensable de faire connaître au
client la valeur ajoutée qu’apporte désormais Cicero. Tant que les clients ne
connaîtront pas réellement la valeur
d’un conseiller accrédité, nos conseillers ne suivront pas leurs formations
par conviction. L’ASA et l’AFA lanceront
donc cet automne une campagne de
communication avec pour but de délivrer aux clients le message suivant: regardez, nous prenons les devants, car
nous accordons une grande importance à la qualité de nos prestations de
conseil. 

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