vers la liberté - Collège Bienvenu
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vers la liberté - Collège Bienvenu
Nelson Mandela Un long chemin vers la liberté Introduction Commencés en 1974 au pénitencier de Robben Island, la rédaction de ces souvenirs fut achevées par Nelson Mandela après sa libération, en 1990, à l'issue de vingt-sept années de détention. Rarement une destinée individuelle se sera aussi étroitement confondue avec le combat d'un peuple et le devenir d'une nation. Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela arrive à Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d'avocats noirs et devenir un des leaders de l'ANC. Dès lors, à travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui donnant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l'homme clef pour sortir son pays de l'impasse où l'ont enfermé quarante ans d'apartheid. Résumé chronologique en treize parties Première partie: Une enfance à la campagne. Nelson Mandela parle de ses origines, des mœurs de ses tribus et de son quotidien dans ses villages natales et de son enfance. Il évoque notamment le décès de son père et le déroulement de sa circoncision. Le départ de son village natal pour Qunu avec sa mère et son cursus scolaire est mentionné. Enfin, il est émerveillé par les premières images de la ville de l'espoir: Johannesburg. Deuxième partie: Johannesburg Nelson raconte ses premiers pas et tribulations dans la ville de Johannesburg. Il est stagiaire dans l'un des plus grands cabinets d'avocats de la ville et traitait des affaires de Noirs et de Blancs, pour cela il étudie à l'UNISA, une institution respectée. Au début de 1943, après avoir passé son examen à l'UNISA, il est retourné à Fort Hare pour la remise de son diplôme. C'est le début de l'ouverture au monde, un monde d'idées, de convictions politiques et de débats, un monde où les gens se passionnaient pour la politique. Troisième partie: La naissance d'un combattant de la liberté Madiba devient politisé et consacre sa vie à la lutte de libération. Evelyn, sa compagne et lui avaient emménagé ensemble. Plus tard ils donnèrent naissance à leur premier fils, Madiba Thembekile. Il évoque les conceptions de Lembede, celui-ci étant un des rares avocats noirs de toute l'Afrique du Sud. En 1946 ont eu lieu un certain nombre d'événements critiques, qui ont influencé son évolution politique et la lutte, telle que la grève des mineurs. Au début de 1947, son statut de stagiaire prend fin. Cette même année les Africains n'ont toujours pas le droit de vote. Quatrième partie: Le combat est ma vie A la fin de 1952, à la conférence annuelle de l'ANC, un nouveau président est désigné pour une nouvelle ère plus militante. Lors de cette conférence où Nelson n'avait pas pu y assister, une décision secrète et importante avait été prise. Celle d'une stratégie d'une grande envergure connue sous le nom de Plan-Mandela. Sa vie a suivi deux chemins parallèles: son activité dans la lutte et son travail comme avocat. Il évoque ses «vacances de travail» pour Le Cap, les seules qui lui convenaient. Cinquième partie: Le procès de trahison Une perquisition a lieu au domicile de Mandela et un mandat d'arrêt, un matin du 5 décembre 1956 sous le regard attentif de sa famille. La rupture du mariage avec Evelyn fut inévitable. Plus tard il décida d'épouser Nomzamo Winnifred Madikizela surnommée Winnie. En 1958, il y eut les élections «générales» (uniquement les Blancs pouvaient y participer). Son procès a été renvoyé devant le tribunal de Pretoria, la capitale. En 1959, le parlement a voté la loi sur l'autonomie bantoue qui créait huit bantoustans ethniques séparés. Un pilier du grand apartheid. Pour «mauvais comportement» Madiba fut conduit directement à la prison de Pretoria où il a été enfermé avec «certains résistants». Le jour du verdict tomba le 29 mars 1961. Celui-ci fut favorable en leur faveur. Sixième partie: Le mouron noir Après l'acquittement, les accusés étaient d'humeur joyeuse pour fêter cela. A l’exception de Madiba. C'est à ce moment là, qu'une périlleuse clandestinité commença. On a alors lancé, quelques mois plus tard, un mandat d'arrêt contre lui. Dans le milieu des années 60, l'ANC s'était engagé dans une nouvelle voie et plus dangereuse, la voie de la violence organisée. Nelson avait alors la lourde tâche d'organiser une armée. Le 26 juin 1961, le jour de la fête nationale, ce dernier a envoyé une lettre aux journaux sud-africains. Plus tard il s'installa en octobre dans une ferme de Liliesleaf, à Rivonia, une banlieue bucolique au nord de Johannesburg. Enfin, un docteur a envoyé Madiba et ses compagnons à Oujda. Septième partie: Rivonia Madiba et son camarade arriva enfin à Johannesburg après avoir passé la frontière. A Cedara, ils arrêtent leur voiture et sont arrêtés. Plus tard on l'a conduit à Pretoria dans un vieux fourgon cellulaire en compagnie d'un autre détenu. Winnie lui rendait souvent visite. Il fut auditionné le lundi 15 octobre 1962. L'audition entraîne une campagne «Libérez Mandela». Après une longue délibération, la sentence fait appel à cinq ans de prison. Une nuit, vers la fin du mois de mai, on fit chercher ce dernier pour le transférer dans le milieu carcéral le plus rude: Robben Island. Le 9 octobre 1963, il prend la route pour le Palais de Justice de Pretoria. Huitième partie: Robben Island. Les années sombres. Madiba évoque ses années rudes et douloureuses, dans la prison de Robben Island. Il a subit des inégalités telles que la nourriture mais aussi les problèmes récurrents de cohabitation. Il parle aussi des règles a respecter. Mais il a vécu tout cela avec courage et patience. Il y eut notamment une grève de la faim en juillet 1966 et plus tard le décès de Luthuli, lauréat du prix Nobel de la Paix, une figure emblématique pour Nelson. Neuvième partie: Robben Island. Le début de l'espoir. Les activités se diversifient à Robben Island, mais l'amélioration de la vie n'était jamais stable. On appelait celle-ci «l'université». Il fit des travails manuels et forcés, au milieu d'un désert aride au point de se brûler la peau avec une chaleur si étouffante qu'on pouvait à peine respirer. Tous les soirs, il récrivait ses expériences en les racontant, il rédigea un récit allant de sa naissance au procès de Rivonia en passant par Robben Island. Désormais, Madiba n'était plus seul, il avait l'écriture. Au début de 1977, la fin du travail manuel fut une libération. En 1980, on leur a permis d'acheter des journaux. En 1982, on le transfère de nouveau après avoir passé vingt-sept ans en détention. Dixième partie: Parler avec l'ennemi Nelson se retrouve à «la prison de Pollsmoor». Une prison de sécurité maximale située dans une banlieue blanche et riche. Il rencontre des personnes atypiques telles qu'un gardien qui était courtois. Beaucoup de caractéristiques différaient de Robben Island. En 1985, un diagnostic médical est dépisté pour Mandela. Début décembre 1988, sa sécurité a été renforcée et les officiers de services étaient plus attentifs. Le 2 février 1990, F.W.De Klerk prononce le traditionnel discours d'ouverture. A ce moment il déclara une phrase, je pense inoubliable pour Madiba: «l'heure de la négociation est arrivée». Il avait presque normalisé la situation en Afrique du Sud. L'ANC redevenait une organisation légale. Le 9 février, sept jours après ce discours, on informe Nelson Mandela de sa libération imminente. Onzième partie: La liberté C'était le 11 février, le jour de la libération de Mandela. Une énorme agitation et une foule immense y assistent ainsi que des photographes et tant d'autres. Quand il s'est retrouvé au milieu de la foule, le poing levé, accompagné de sa femme Winnie s'est suivit une clameur. Devant cette foule, il prononce son premier discours d'homme libre au Cap. C'est le fameux discours du 11 février 1990. Les jours suivants, il continua les conférences et les apparitions publiques. Quelques mois plus tard, Madiba avait désiré aller à Qunu, où repose sa mère et une partie de son enfance. Le 13 avril 1992, lors d'une conférence de presse à Johannesburg, il a annoncé sa séparation avec sa femme. La date du 3 juin 1993, fut un tournant dans l'histoire de l'Afrique du Sud, le World Trade Center décida d'une date pour les premières élections nationales, non raciales: «une personne, une voix»: le 27 au 30 avril 1994. La campagne se fera en février 1994. Mandela a voté le 27 avril. Une semaine plus tard, Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud. Il se réjouit d'une «émancipation politique». Un récit autobiographique Un long chemin vers la liberté est un récit autobiographique de la vie de Nelson Mandela. Tout d'abord Mandela l'a écrite lui-même, en parlant de soi. Dans cet ouvrage, il parle à la première personne du singulier et parfois du pluriel. Il retrace son enfance jusqu'à son premier mandat présidentiel. Les propos divulgués sont extrêmement détaillés, lui seul pouvant les savoir à l'instar de sa circoncision. Il raconte chaque étape des événements vécus, qu'ils lui avaient été favorables ou pas. Il évoque ses sentiments profonds, ses idées et ses valeurs telles qu'un sentiment d'espoir. Il ne faut pas être avare de vengeance et par dessus tout, la paix et l'égalité doit régner en commençant par la réconciliation. On trouve aussi des discours prononcées par Madiba. C'est un témoignage poignant parlant de son intimité, qu'on aurait sûrement jamais su sans cette autobiographie. Pour conclure c'est surtout le seul récit autobiographique tellement précieux de Nelson Mandela. Mon avis sur le livre choisi Ce récit autobiographique, il y a longtemps que je voulais le lire, mais la quantité de livres qu'on veut lire est souvent restreinte. Cependant après avoir lu plusieurs articles sur Nelson Mandela, j'ai voulu travailler sur son autobiographie, d'autant plus qu'il venait de décéder et qu'il symbolisait un plaidoyer possible pour la liberté, l'égalité, le dialogue et la patience. J'ai donc souhaitée savoir son histoire et son parcours. Une fois la lecture finie, j'ai mesuré à quel point Mandela avait eu un impact important dans l'histoire de son pays, l'Afrique du Sud. Vous l'aurez donc compris, ce récit autobiographique m'a beaucoup plu par sa simplicité. Il fait le récit de sa vie, sans se vanter, sans se glorifier alors qu'il pourrait le faire. C'était un grand homme avec des principes et des valeurs rares. De plus, ce récit m'a donné plus d'espoir, j'ai appris qu'il ne fallait jamais baisser les bras et croire en soi et que quand on a un objectif, il faut tout faire pour pouvoir l’atteindre. Ses qualités sont honorables et il devrait être l'exemple à suivre pour toute l'humanité. Un long chemin vers la liberté, est un véritable appel à la liberté et le témoignage d'un des plus grands combats au titre évocateur de notre temps. Cela a changé ma vision de vivre. Je ne pourrais décrire combien ce livre m'a apporté. Cet ouvrage est intéressant et constitue un enrichissement personnel et culturel. J'ai appris énormément de choses, notamment sur la politique. Il est des êtres humains devant lesquels on ne peut que s'incliner. Madiba fait partie de ceux-ci. Au moment où s'arrête le livre, le combat de Mandela n'a pas de fin car il est l'un des rares Hommes qui en vaille vraiment la peine. C'est un des rares livres qui devient un repère mais aussi une condition de notre humanité. Nelson Mandela, 1918-2013, l'un des derniers héros du XXème siècle. Safaa Amazzane, 3e3