Dieu prend soin aussi de qui est en colère

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Dieu prend soin aussi de qui est en colère
Eglise protestante unie de France – VILLEFRANCHE SUR SAÔNE – Prédication du dimanche 24 novembre 2013 – Franck Nespoulet – p1
Dieu prend soin aussi de qui est en colère
Lecture : Jonas / extraits (merci de vous reporter à votre Bible !... ici traduction Parole de vie adaptée)
1 1Un jour, le SEIGNEUR adresse cet ordre à Jonas, le fils d'Amittaï : 2« Debout, va à Ninive, la grande ville. Tu menaceras ses habitants en disant : “Le
SEIGNEUR en a assez de voir vos actions mauvaises.” » 3Jonas se met en route, mais pour fuir à Tarsis, loin du SEIGNEUR. Il arrive à Jaffa. Là, il trouve un
bateau qui part pour Tarsis. Il paie son voyage. Puis il monte dans le bateau, pour aller avec les marins à Tarsis, loin du SEIGNEUR. 4Mais le SEIGNEUR lance
sur la mer un vent violent, et la tempête est si forte que le bateau risque de se casser. 5Les marins ont peur, (…) ils savent que Jonas fuit loin du SEIGNEUR.
Ils lui demandent : 11« Qu'est-ce que nous allons faire de toi pour que la mer se calme autour de nous ? » En effet, les vagues montent de plus en plus.
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Jonas répond aux marins : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer. Ainsi la mer deviendra calme autour de vous. (…) ils prennent Jonas et ils le jettent à la mer.
Alors la colère de la mer se calme. 16Ensuite, les hommes sont remplis d'un grand respect envers le SEIGNEUR. Ils lui offrent un sacrifice et ils lui font des
promesses avec serment.
2 1Le SEIGNEUR commande un grand poisson pour avaler Jonas. Jonas reste dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. 2Dans le ventre du poisson, il
prie le SEIGNEUR son Dieu. (…) 11Alors le SEIGNEUR donne cet ordre au poisson : « Rejette Jonas sur la terre ! » Et aussitôt le poisson obéit.
3 1Une deuxième fois, le SEIGNEUR dit à Jonas : 2« Debout ! Va à Ninive, la grande ville. Annonce-lui le message que je te donne. » 3Alors Jonas se lève. Il part,
mais cette fois, il va à Ninive, comme le SEIGNEUR l'a demandé. Ninive est une ville extraordinairement grande. Il faut trois jours pour la traverser. 4Jonas
entre dans la ville, il marche pendant un jour entier. Il annonce aux gens : « Dans quarante jours, Ninive sera détruite ! » 5Aussitôt, les gens de Ninive croient
à la parole de Dieu. Ils décident de ne rien manger. Tous mettent des habits de deuil, les riches comme les pauvres. (…) 9Qui sait ? Dieu changera peut-être
d'avis. Il abandonnera sa colère contre nous, et nous ne mourrons pas.” » 10Dieu voit leurs efforts pour abandonner leur mauvaise conduite. Il change
d'avis. Il regrette le mal qu'il voulait leur faire, et il ne le fait pas.
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Jonas n'est pas content du tout, vraiment pas du tout. Il se met en colère. 2Il fait cette prière au SEIGNEUR : « Ah ! SEIGNEUR, je le savais bien quand j'étais
encore dans mon pays. C'est pourquoi je me suis dépêché de fuir à Tarsis. Je le savais bien, tu es plein de tendresse et de pitié, patient, plein d'amour, et tu
renonces au mal. 3Maintenant, SEIGNEUR, laisse-moi mourir. Oui, je préfère la mort à la vie. » 4Le SEIGNEUR répond à Jonas : « Cela te fait-il du bien de te
mettre en colère ? » 5Jonas sort de la ville et il s'arrête à l'est de Ninive. Là, il se construit un abri et s'assoit dessous, à l'ombre. Il veut voir ce qui va se
passer dans la ville. 6Alors le SEIGNEUR Dieu fait pousser une plante au-dessus de Jonas. De cette façon, il aura de l'ombre et sera guéri de sa mauvaise
humeur. Jonas est rempli de joie à cause de la plante. 7Mais le jour suivant, un peu avant le lever du soleil, Dieu envoie un ver. Le ver pique la plante, et la
plante sèche. 8Puis, quand le soleil se lève, Dieu envoie de l'est un vent brûlant. Le soleil tape sur la tête de Jonas. Il va bientôt s'évanouir. Alors il souhaite la
mort et dit : « Je préfère la mort à la vie. » 9Dieu demande à Jonas : « Est-ce que ça te fait du bien de te mettre en colère à cause de cette plante ? » Jonas
répond : « Oui, ça me fait du bien de me mettre en colère et de souhaiter la mort ! » 10Le SEIGNEUR lui dit : « Toi, tu as pitié de cette plante. Pourtant, elle ne
t'a demandé aucun travail. Ce n'est pas toi qui l'as fait pousser. En une nuit elle a grandi, en une nuit elle a séché. 11À Ninive, il y a plus de 120 000 habitants
qui ne savent pas ce qui est bon pour eux. Il y a aussi beaucoup d'animaux. Alors, est-ce que je ne peux pas, moi, avoir pitié de cette grande ville de
Ninive ? »
L
e prophète Jonas : voici un personnage de la Bible qu'on aime bien. Il n'est pas trop encombrant : ce
qu'on sait de lui tient en 4 chapitres. Et puis son histoire nous fait sourire. Jonas, c'est l'enfant
capricieux qui lorsque Dieu lui demande d'aller quelque part, s'empresse d'aller dans l'autre sens, le
plus loin possible... Jonas, c'est celui qui se retrouve dans un endroit où personne ne voudrait aller, le ventre
d'un grand poisson, et qui ne demande même pas pardon de sa désobéissance, (c'est vrai tout de même il l'a
un peu cherché !) mais qui a confiance : Dieu va le ramener à la vie. « Tu m'as chassé, je suis très malheureux,
j'ai appelé, tu m'as répondu... » Jonas, c'est aussi un modèle pour tous les pasteurs, les évangélistes, les
prédicateurs. Après une seule journée de travail, il a été capable de convertir 120 000 personnes. D'un coup.
Un coup de maître. Personne d'autre n'a jamais fait ça à ma connaissance. Moi je n'ai jamais converti 10
personnes. Je n'ai jamais converti une seule personne. Et puis ça ne m'appartient pas. Mais Jonas ! Au lieu d'en
être heureux, il en est agacé. Il n'aurait pas voulu que ça arrive. Jonas c'est aussi celui qui ose exprimer sa
colère à Dieu, une colère si grande qu'il préfèrerait mourir. Jonas, c'est celui que Dieu prend par les épaules,
sans le juger, avec affection, en se mettant à sa portée pour lui faire comprendre ce qui est arrivé et pourquoi...
Jonas c'est tout ça. Il a une manière directe de parler, il est touchant et il nous fait rire à la fois. Désobéissant et
capricieux, mais vrai. Il ne fait pas semblant.
En tout cas, les scribes qui ont rassemblé les textes de la Torah ont gardé cette histoire, alors qu'ils auraient pu
la trouver pas assez sérieuse. C'est vrai, la parole de Dieu, c'est du sérieux. On rigole pas. Ce texte a été écrit
après le temps de l'exil, au temps où on se souvenait qu'on avait perdu la guerre... On se souvenait de tous
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ceux qu'on n'avait perdus... On avait l'espoir fou de pouvoir tout reconstruire alors que de retour à la maison
on avait trouvé les maisons habitées par d'autres personnes, les champs cultivés par des inconnus... et tout
était difcile... Eh bien même dans ces situations-là Jonas nous montre qu'il est permis de sourire, et même de
rire. Jonas, c'est le sourire de Dieu 1. Son nom veut dire la colombe. Un nom féminin. C'est original, on ne voit
pas ça souvent dans les prénoms bibliques. La colombe, ne l'oublions pas, c'est celle qui rapporte un rameau
d'olivier avant que Dieu ne fasse alliance avec Noé, en disant : plus jamais le déluge, plus jamais je ne détruirai
la création... La colombe Jonas, c'est celle qui a annoncé le malheur, mais qui a apporté le salut. Jonas a permis
que Dieu ne détruise pas la ville ! De cette histoire de colombe, pour aujourd'hui, je voudrais garder quelques
idées.
La première idée, (il y en aura 4...) c'est que Dieu n'aime pas les tièdes. Vous avez entendu ce que Dieu
demande à Jonas. Debout, va à Ninive. Jonas se met debout, certes. La parole de Dieu, ça met debout tout le
monde. Mais il se sauve de l'autre côté. Il n'hésite pas, il ne discute pas, il n'essaie pas de faire changer d'avis à
Dieu. Il se barre. Bon, c'est vrai il désobéit. Mais je me demande s'il ne vaut pas mieux une bonne grosse
désobéissance, « je ne veux pas », une erreur bien franche, plutôt que tiédeur... ou mensonge. Ce qui est bien,
avec Jonas, c'est qu'il ne fait pas semblant. Il n'a pas envie d'y aller, et il est à fond dans son refus, il doit aller
vers l'Est ? il met le cap tout droit sur l'Ouest. Même s'il a tort, il faut reconnaître à Jonas qu'il est vrai.
Vrai avec lui même. Il ne fait pas de compromis. Je ne veux pas défendre sa désobéissance. Mais Jonas y met
une telle conviction, il sait tellement pourquoi il ne veut pas faire ce que Dieu lui demande, que c'est touchant.
Moi, lorsque je m'engage dans une action, que j'aie raison ou que j'aie tort, j'aimerais bien le faire avec autant
de volonté que Jonas. Il y va !
La tempête se lève, c'est Dieu qui manifeste son mécontentement. Les marins sont morts de peur, Jonas
roupille au fond du bateau. Les marins vont comprendre que le Dieu de Jonas est bien le vrai Dieu, et que c'est
lui qu'il agit et non le destin ! Ainsi, premier témoignage de Jonas, il est involontaire, face aux marins... On
n'est pas encore à Ninive, il voici les premières conversions. Jonas ne l'a pas fait exprès. Il est juste resté dans la
vérité. Jonas sera finalement jeté par dessus bord, à sa demande. Mais une fois qu'il est dans l'eau les marins
mettent leur foi en Dieu, ils lui font des promesses solennelles. On voit que le passage de Jonas dans ce bateau
a laissé des traces indélébiles sur les marins qui l'ont rencontré.
La seconde idée, c'est qu'il ne faut pas avoir peur de se retrouver face à soi-même.
Pas obligé que ce soit dans le ventre d'un poisson, je vous rassure. Mais prendre un temps de retour sur soimême... voilà qui est précieux. Depuis combien de temps courons-nous sans nous arrêter ?
Depuis combien de jours n'ai-je pas pris le temps d'une pause un moment « gratuit », un temps qui ne soit pas
pour faire quelque chose. Une pause pour se poser. Pour se remettre. Pour donner l'occasion à notre âme d'être
restaurée, régénérée. C'est quelque chose qui fait du bien. Quelque chose que l'on peut rechercher. Il faut
trouver un lieu et un moment propice pour se désencombrer du bruit du monde .
Parce qu'il faut le dire, il est bruyant, notre monde. Il est éblouissant de lumières et de mouvement Il est gorgé
d'odeurs par toujours agréables. Il a parfois un goût amer, notre monde. Il est souvent rude et blessant pour
nos corps... Il est douloureux pour ceux qui courent. Il est aussi douloureux pour ceux qui se sentent
abandonnés, sur le bord de la route, recherche d'emploi, ou solitude, ou les deux. Ça arrive parfois, et alors là
il s'agit d'une fausse halte, qui cache une recherche angoissante et sans répit... Et cette angoisse permanente,
elle aussi elle a besoin d'une pause. Elle a besoin de temps en temps d'un moment pour se reculer et réféchir
autrement...
Jonas, lui se retrouve dans le silence et dans le noir : c'est vrai il n'a pas choisi d'être là
Il se retrouve face à lui même. Qu'est-ce qu'il fait ? il prie ! La prière de Jonas est comme un Psaume.
Presque une prière qu'on pourrait dire au culte. D'ailleurs, aujourd'hui, nous l'avons dite. On a dit les mots de
Jonas pour demander pardon à Dieu.
La troisième idée, c'est qu'il ne faut pas se tromper de colère. Dieu accorde le pardon de Dieu à la ville
entière. C'est un événement qui nous réjouit, c'est merveilleux ! Ça ne réjouit pas Jonas. La prière de Jonas se
transforme en un fot de reproches à Dieu. Jonas n'est pas content du tout. Il se fâche. Je le savais ! Je savais
que tu renonces au mal. Et puis ces gens de Ninive, je les connais. Ils sont comme tous les Assyriens. Nous
autres Israélites on a des raisons de ne pas aimer les Assyriens. Tu voulais les détruire, très bien. Moi déjà je ne
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Comme disait Alphonse Maillot
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voulais pas y aller. Qu'est-ce que tu veux, c'est comme ça : tu compatis, tu pardonnes, tu renonces au mal. Tu
es fidèle... Jonas voudrait un Dieu qui ne change pas d'avis. Jonas va passer pour un faux prophète. Et puis
entre nous, pense Jonas, si on avait pu se débarrasser de tous ces Assyriens... Il faut vous dire qu'à cette
époque là, Ninive a une réputation sanguinaire. C'est bien pire qu'à Babylone. Quand on fait la guerre, à
Ninive, on ne fait jamais de prisonniers. On tue tout le monde. Dans des rafnements de cruauté. Et ça, Jonas
le sait. Il aurait préféré que Dieu ne pardonne pas. Qu'il aille au bout de la punition. On n'aurait plus entendu
parler de Ninive et ça l'aurait bien arrangé. Une fois de plus, le Patron est trop bon. Je ne suis pas content. On
va me prendre pour un charlatan. Je préfère mourir. Jonas s'enferme dans son caprice, dans sa colère. Il préfère
mourir plutôt que de faire voir au monde la bonté du créateur. Voilà le paradoxe de Jonas :
plutôt mourir que d'annoncer le pardon de Dieu ! Vous avouerez que c'est là un drôle de prophète. Un
prophète qui blasphème. Un prophète qui devrait recevoir une punition divine immédiate ! Dieu qui dirait :
C'est pas toi qui décide / De quoi je me mêle / Je vais me fâcher pour de bon, mais ça va être contre toi !
Au lieu d'être l'objet d'une juste colère de Dieu contre lui, Jonas a droit à une question : Fais tu bien de te
fâcher ? Cela te fait-il du bien de te metre en colère ? Attention Jonas ! Tu te fais du mal ! Il ne faut pas se
tromper de colère, mais il ne faut pas non plus se tromper de joie Jonas sort de la ville,pour observer. Il a
demandé la mort, mais il montre par ses gestes qu'il n'a pas du tout envie de mourir. Il se protège, il construit
une hutte. Dieu va susciter cet arbre inconnu, pour protéger Jonas. Un arbre que selon les traductions on
appelle ricin, ou qu'on n'appelle pas. C'est une plante unique qu'on ne voit qu'ici. La joie de Jonas est
soudaine et sans faille. Cet arbre le réjouit. De la même manière que Jonas s'est trompé de colère, en se fâchant
contre le Dieu du pardon, Jonas se trompe maintenant de joie, en se réjouissant à cause de l'arbre, au lieu de se
réjouir à cause de la ville sauvée de la destruction.
Dernière idée : Dieu prend soin de nous comme il prend soin de Jonas Au début du livre de Jonas, c'est un
Dieu juge et vengeur qui parle : pour le péché des Ninivites, la punition sera terrible !
A la fin du livre, Dieu se fait tendre et proche. Il parle à Jonas, non pas pour juger ou pour punir, mais pour
dire : je te pose une question. Parce que la réponse c'est toi qui l'as. « Est-ce que ça te fait du bien de te mettre en colère ?
C'est vrai que parfois on est en colère. C'est vrai que même ça peut faire du bien de se mettre en colère. C'est
vrai quoi, sans blague. Notre colère nous donne de l'importance, nous gonfe, nous donne l'illusion que nous
avons raison... Alors qu'en vérité nous le savons bien : nous sommes prisonniers de notre colère. Si c'est
quelqu'un qui nous met en colère, on se dit : je me suis mis en colère parce qu'il a dit ça ou parce qu'il a fait
ça... en fait si nous réféchissons à ce qui s'est passé, la plupart du temps nous découvrons que nous étions en
colère avant. Ce qui a été dit ou fait par l'autre est venu comme un prétexte pour pouvoir exprimer notre colère
contre l'autre. Mais on n'est jamais en colère que contre soi même. Dans notre colère nous nous emprisonnons
nous mêmes. Il n'est pas simple d'en sortir ! Jonas est prisonnier de sa colère, et il s'y complaît.
La plante qui vient le protéger du soleil, pour Jonas c'est une raison de se réjouir. Mais la plante qui meurt en
une nuit, c'est un prétexte pour exprimer sa colère. A si je pouvais être libéré de mes colères...
La solution est quelque part du côté du pardon. Le pardon de Dieu nous permet de vivre. Mais toi, est-ce que
tu te pardonnes à toi-même ? La ville de Ninive est sauvée, ça te désespère, tu veux mourir. Par contre, tu te
réjouis à cause d'un arbre qui te fait de l'ombre. Tu te mets en colère pour un arbre qui meurt, et tu voudrais
que je n'aie pas pitié de cette ville ? Le livre de Jonas se terminera sur cette parole de Dieu, nouvelle question
glissée à l'oreille du prophète capricieux. C'est peut-être l'essentiel de ce texte : Je n'aurais pas pitié ?
Tu voudrais que je n'aie pas pitié ? Voici donc un livre où ce sont les païens qui sont les meilleurs croyants.
Voici un livre où les barbares se convertissent, tandis que les bons croyants accusent Dieu. Voici un livre
énervant. Et à ceux qui s'énervent, le récit dit doucement : est-ce que ça te fait du bien de t'énerver ?
Un livre où le Dieu qui punit se révèle comme le Dieu qui pardonne, comme le Dieu qui soigne un prophète
malade de sa colère. Dans cette ville, il y a tant d'habitants ! 120 000 ! Ils ne savent pas distinguer leur droite
de leur gauche. J'entends ici un appel, un clin d'oeil en forme d'ordre de mission : Jonas, vas-tu rester les bras
croisés ?Ne vois-tu pas que dans Ninive, Jonas... Ne voyez-vous pas que dans votre ville, frères et sœurs caladois...
...il y a des personnes qui ont besoin d'apprendre, besoin de comprendre, et surtout besoin de croire. (combien
à Villefranche ? 35 000?)Besoin de savoir en qui placer leur confiance. C'est une exhortation que nous devons
garder pour aujourd'hui !
Amen

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