Centre de Culture Contemporaine

Transcription

Centre de Culture Contemporaine
Centre de Culture Contemporaine — MONTPELLIER
fr
L’ambition de « Conversations électriques »
est de donner à percevoir et saisir les
environnements technologiques à travers
lesquels nous parlons, nous communiquons, nous échangeons de plus en plus.
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L’Adjoint au Maire Délégué
à la vie culturelle
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Le Maire de Montpellier
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A travers cette manifestation, Montpellier
confirme son ambition comme ville créative
et productrice de culture. Elle s’affirme
comme une ville accueillant les métamorphoses de nos sociétés pour mieux les comprendre, les questionner et les partager!
&
Si les technologies de communication peuvent
paradoxalement nous isoler, le pari de La Panacée
est au contraire de créer en son sein de multiples
formes de conversation à l’ère du numérique,
donnant ainsi le ton d’un lieu d’art qui est
aussi un lieu de rencontre et d’échanges.
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Elle fait appel à de nombreux artistes français et
internationaux, aux démarches résolument contemporaines (États-Unis, Canada, Allemagne, Slovénie),
qui, pour beaucoup d’entre eux, ont produit des
œuvres spécialement pour cette exposition. Un certain nombre d’artistes majeurs qui questionnent
les technologies d’aujourd’hui sont à cette
occasion pour la première fois exposés en France.
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« Conversations électriques » est l’exposition
inaugurale de La Panacée, une manifestation
emblématique de la démarche artistique et
culturelle de ce nouveau Centre de Culture
Contemporaine de la Ville de Montpellier.
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Avantpropos
1ère saison
de La Panacée
2013-2014
Historiquement, le rôle du téléphone fut décisif,
puisque la transmission instantanée du son à distance
a anticipé les médias de l’image. Par ailleurs,
la théorie de l’information, prélude au développement des technologies numériques, est née dans le
contexte du développement des réseaux téléphoniques.
L’évolution des techniques de transmission a également
eu une influence déterminante sur les arts, depuis
les avant-gardes historiques jusqu’à aujourd’hui.
Dans les années 1960, les avancées technologiques
ont convergé avec un processus de dématérialisation,
qui s’est opéré dans les champs de l’art, du design,
de la musique, du théâtre et de l’architecture.
Matthias Gommel: “ Delayed ” (2002)
Installation view “ FILE —
Electronic Language International Festival ”,
Centro Cultural FIESP, Sao Paulo (BR), 2004
© Photo Matthias Gommel
Saison
•1
••Vous•
avez•un
message
Les œuvres présentées dans la saison « Vous avez un
message » impliquent des points de vue critiques sur
les nombreux phénomènes que catalyse le téléphone :
communication à distance, flux des données personnelles et collectives, irruption de la conversation
privée dans l’espace public, bouleversement de la relation entre le créateur et le récepteur d’un contenu…
La saison « Vous avez un message » donne la mesure
de ces influences et permet d’examiner les multiples pratiques et positions développées par des
artistes provenant de différents champs, donnant
au téléphone un statut de média à part entière.
Le téléphone est au centre de la saison
inaugurale, intitulée « Vous avez un
message ». Elle est déclinée en quatre
expositions, de juin 2013 à août 2014. Dans un monde interconnecté, nous expérimentons
aujourd’hui de nouvelles manières de vivre, marquées par la mobilité, le flux et l’immédiateté.
Dans nos pratiques quotidiennes, le téléphone est
l’un des objets qui porte le plus nettement les
articulations actuelles entre le réel et le virtuel, le loin et le proche, la vie et l’artifice.
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3
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Expos
La pratique de la conversation a souvent
été associée à un espace identifié — ce fut
le salon, le café ou encore le jardin.
Aujourd’hui, les réseaux et les nouvelles formes
de communication à distance nous amènent à
recréer la conversation et à lui inventer de
nouveaux lieux. La Panacée est conçue de ce
point de vue comme un laboratoire de conversations, un endroit pour échanger, pour partager,
pour se rencontrer et constituer un espace
public, c’est-à-dire un espace de partage ouvert
à des positions diverses, dans le contexte
des mutations culturelles contemporaines.
L’enjeu de ces « Conversations électriques » est
de créer des formes de conversation autour de
l’art, dans un lieu qui lui est dédié. Ce qui est
proposé relève d’un point de vue sur l’art, qui
appelle d’autres points de vue, d’autres voix,
d’autres questions. Ce qui est recherché, c’est
de placer l’œuvre dans l’interaction sociale la
plus riche et non de la pétrifier dans un écrin.
4
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Franck
Bauchard
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Conversations
électriques
Commissariat
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Du 22 juin
au 15 décembre 2013
Ralf Baecker
Christine Bouteiller
Andreas Bunte
Magali Desbazeille
Francesco Finizio
Kit Galloway
& Sherrie Rabinowitz
Général Instin
Matthias Gommel
Wesley Grubbs
& MLADEN BALOG
MARK HANSEN & BEN RUBIN
Informationlab
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(Ursula LavrenCiC
Auke Touwslager)
Komar & Melamid
kom.post
Geoffrey Mann
Célia Picard
Teri Rueb & Alan Price
Megan Smith
Thomas Weyres
L’exposition
« Conversations
électriques »
est dédiée à Sherrie
Rabinowitz, décédée au
printemps 2013.
L’œuvre prenant la forme de la production d’une
relation sociale, c’est tout un environnement
qui est créé et saisi. L’exposition se fait
évolutive et se prolonge comme une forme de
composition qui se déploie dans le temps.
L’exposition « Conversations électriques » n’invite
pas à suivre un fil directeur explicite, ou un
point de vue déterminé sur l’évolution de la
relation entre conversation et média. Ce n’est
pas un chemin orienté vers une destination,
mais, à l’instar de la conversation elle-même,
plutôt un sentier où l’on se promène au hasard
pour prendre le temps de faire une expérience.
Avec cette exposition inaugurale, La Panacée
cherche ainsi à insuffler un nouvel « esprit
de conversation », pour lui donner vie et
chair dans le contexte d’une société ultraconnectée. « A cause de l’électricité, nos
relations redeviennent partout des relations
de personne à personne, comme à l’échelle du
plus petit village » veut espérer Marshall
McLuhan. Un retour à la mesure humaine
dans nos environnements technologiques.
L’exposition invite à découvrir une mosaïque
visuelle et sonore, à la fois entrelacs de motifs
et mises en résonance successives, entre conversation et média, art et conversation, conversation et lieu, pour appréhender et vivre toutes
les formes de dialogue à l’ère du numérique.
© Photo Cécile Mella
L’exposition fait appel à des artistes qui définissent leur pratique autour de la mise en en jeu
de formes de conversation avec le visiteur. Ils
offrent non pas des contenus mais des contextes,
ou des environnements, dans lesquels le visiteur
peut venir s’inscrire, agir et participer.
Kit Galloway et Sherrie Rabinowitz
Les « Conversations électriques » rassemblent à
La Panacée des artistes issus d’horizons très
différents : architectes, plasticiens, cinéastes,
designers, compositeurs, créateurs numériques,
auteurs. Leurs œuvres, elles aussi d’une grande
variété formelle, s’adressent à la vue, à l’écoute
et au toucher. Elles peuvent procéder par un prélèvement ciblé de flux d’information sur les réseaux,
être activées ou générées par la participation
directe du spectateur, documenter ou retracer
des protocoles divers de conversation. Toutes,
cependant, proposent des configurations nouvelles
entre le direct et l’enregistré, la proximité et
la distance, l’humain et le non humain, l’émotion et la rationalité, le passé et l’actuel.
“We must create on
the same scale as
we can destroy”
« L’art est un prétexte pour amorcer un dialogue »
(Douglas Gordon), et s’emparer de la conversation,
c’est saisir le vif, capter une dimension de la
vie ordinaire dans tout ce qu’elle peut avoir de
relative et de passagère, de fluide et d’évanescente.
Le centre de gravité de l’œuvre se déplace vers la
mise en place de dispositifs individuels ou collectifs de rencontres, l’orchestration de conversations
avec le public. Processuelle, elle se transforme dans
le temps, prend de nouveaux aspects, voire migre sur
un autre média. Performative, elle sollicite différents modes de participation et de non-participation.
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Franck Bauchard,
directeur de
La Panacée Ralf Baecker
© Photo Ralf Baecker
Né en 1977 à Düsseldorf (Allemagne).
Vit et travaille à Berlin.
The Conversation
2009
Solénoïdes, élastiques,
composants électroniques et câbles
Les créations de Ralf Baecker,
informaticien et artiste, combinent éléments électroniques
et mécaniques, pour mettre en
jeu l’information brute et ses
processus de traitement par les
machines. Baecker produit ainsi
des œuvres en mouvement, qui
évoluent de manière autonome.
The Conversation est une installation formée de 99 solénoïdes
(des bobines électriques qui
produisent un champ magnétique)
disposés en cercle. À l’intérieur
de ce réseau, le déplacement
de chaque élément à des conséquences sur tous les autres.
Les mouvements de contraction et
de décontraction de la matrice
créent une progression rythmique,
qui provient de la seule vie
interne du dispositif, en dessinant
des motifs visuels et sonores.
L’installation fonctionne comme un
système autonome qui cherche à maintenir un état d’équilibre : par une
sorte de destin mécanique et électronique, la stabilité est rendue
impossible. L’œuvre revient vers un
état de crise, infiniment répété.
9
Artiste en résidence
Production La Panacée
Andreas Bunte
Christine
Bouteiller
Né en 1970 à Mettmann (Allemagne).
Vit et travaille à Berlin.
Née en 1976 à Rouen.
Vit et travaille à Paris.
La Cabine
La fée
électricité
2013
Création documentaire participative
Conception : Stéphane Landais et La Panacée
Dispositif interactif PLAY : David Olivari
Réalisation des films, Les Films du Tamarin, Paris
Christine Bouteiller est réalisatrice et vidéaste. Elle envisage
le documentaire comme un lieu
d’écoute et de reconstruction du
monde, où ceux qui parlent se
font les auteurs de leurs propres
représentations et récits.
Remerciements à Frédéric
Biamonti, Florence Brochoire
et aux acteurs universitaires
qui contribuent au réseau
scientifique de La Cabine
››LA CABINE_PLAY est un lieu
de diffusion d’elle-même :
en dehors des temps d’enregistrement, le visiteur est invité
à découvrir individuellement les
vidéos et à déposer par écrit une
impression sur ces contenus.
››LA CABINE_EDIT propose des déambulations physiques entre les contenus vidéo, itinéraires poétiques
à concevoir avec les visiteurs.
Le public reste dans toutes
les phases du projet contributeur de l’œuvre en création. 10
© Andreas Bunte
La Cabine est l’outil de cette
recherche, constituée de métal,
de fausses transparences et de
réfléchissements. Elle cache un
dispositif interactif unique, avec
différentes fonctions :
››LA CABINE_REC est un studio de
tournage où la vidéaste reçoit
les visiteurs pour collecter des
vidéos de 3 mn qui questionnent
les pratiques des usagers.
© Stéphane Landais
En résidence à La Panacée pour
l’exposition « Conversations électriques », Christine Bouteiller
propose au public de contribuer à
une création documentaire participative, afin de constituer un mémorial
du téléphone, trace du temps présent
avant son inéluctable disparition.
2007
Film 16 mm, N&B,
muet, 12'
Collection de l’artiste
Ensemble 1, Ensemble 2, Ensemble 3
(LA FÉE ÉLECTRICITÉ),
2007
Carton, encre, gouache,
impression jet d'encre,
photocopies, plexiglas, bois
54 x 74 x 10 cm
Collection de l'artiste
Les films d’Andreas Bunte sont
des réécritures alternatives
de l’histoire contemporaine,
fabriquées à partir d’un mélange
d’archives, d’articles de journaux, de collages de textes et
de formes créées par l’artiste.
À côté de la projection, des
archives sont exposées comme des
témoins des évènements passés : la
première photographie avec lumière
artificielle par Thomas Edison, ou
un article de journal, font resurgir
le moment de l’origine, lorsque
l’évidence de l’électricité n’en
était pas encore devenue une.
La fée électricité (film noir et
blanc, 16 mm) est une chronique de
l’avènement de l’électricité au
XIXe siècle qui mélange archives
réelles et histoires inventées, pour
révéler l’imaginaire, les rêves et
fantasmes suscités par l’arrivée
de l’électricité. Les épisodes du
film sont rythmés par une animation pseudo-scientifique de formes
géométriques, qui fonctionnent
comme des métaphores du projecteur
16 mm, médium analogique permettant
à l’artiste d’utiliser le collage
et la manipulation de l’image.
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Production La Panacée
Magali
Desbazeille
Francesco
Finizio
Née en 1971 à Douai (France).
Vit et travaille à Montreuil-sous-Bois.
Né en 1967 à New York,
vit et travaille à Plouzané (France).
VMAM, VMATP, VMAN, VMAC
Transmetteur
polyphonique de rêves
Le rétro-musée de Montpellier en 2041
© Francesco Finizio
2013
Installation performance
2002
Matériaux divers
Collection de l’artiste
Pluridisciplinaires, les œuvres
de Magali Desbazeille explorent
les technologies numériques et les
questions liées à la représentation.
Les dispositifs de Francesco
Finizio agissent comme des pièges
du sens, qui nous placent dans une
position de jeu avec les autres, de
rêverie ou d’écoute. Une situation
récurrente dans son œuvre est celle
de la difficulté à se parler, à
transmettre, à partager — Finizio,
américain d’origine italienne vivant
en France, fait volontiers de nous
des étrangers les uns aux autres,
égarés dans une langue qui ne peut
nous suffire pour communiquer.
Pour l’exposition inaugurale
« Conversations électriques »,
l’artiste présente une installation performance qui, en l’an
2041, propose au public une
reconstitution de quatre musées
imaginaires, « un vrai musée des
arts et traditions populaires,
un vrai musée des arts et métiers,
un vrai musée d’art numérique et
un vrai musée d’art contemporain ».
« VMAM, VMATP, VMAN, VMAC »
présente 6 témoignages de
mobinautes contraints de latiniser leur alphabet d’origine.
L’installation présentée à La
Panacée est activée par une performance de Magali Desbazeille, une
fiction autobiographique empruntée
au journal intime de l’artiste
qui aurait 40 ans en 2041.
12
© Archive Prelinger: Dial Comes to Town
L’installation, en s’appuyant sur
les codes du musée, joue sur les
habitudes de présentation et de réception des œuvres d’art. Entre réalité et fiction, l’œuvre de Magali
Desbazeille crée une mythologie
autour du téléphone, objet culturel par excellence du XXe siècle
et révèle comment le téléphone a
participé à la diffusion massive de
l’alphabet latin entre 2000 et 2010.
En nous positionnant à l’horizontale, Francesco Finizio déjoue les
codes de l’espace public et nous
met dans une situation de proximité, voire de vulnérabilité par
rapport aux autres, pour recevoir
l’inquiétante étrangeté d’une parole
rêveuse, qui passe et s’échappe.
Le Transmetteur polyphonique de
rêves est composé d’un long tube en
PVC, autour duquel sont enroulés des
tapis de mousse. En s’y allongeant,
on entend des récits de rêves,
déposés sur un répondeur par qui
le souhaite. Sous les néons jaunes
fixés au plafond, l’installation
évoque une plage, un club de gym
ou un lieu de thérapie indéfini.
Pour déposer
vos rêves :
04 34 88 79 84
13
Kit
Galloway
& Sherrie
Rabinowitz
Né en 1948 à Portland
(Indiana, États-Unis).
Vit et travaille à Santa Monica
(Californie, États-Unis).
L’espace virtuel de l’image devint
un espace social, où les personnes
pouvaient échanger librement, mais
aussi s’organiser et créer ensemble.
De la sorte s’ouvrait un espace non
géographique, où la communication
avait laissé place à la conversation créative, selon l’expression
de Gene Youngblood (YOUNGBLOOD,
Gene, “Vidéo et utopie”, in
Communication, 48, 1988, p.173-191).
1950-2013
Dans l’exposition
« Conversations électriques »,
la performance est présentée sous
la forme d’une double projection
des vidéos face à face, à l’échelle
des vitrines des sites d’origine,
à New York et Los Angeles.
Hole in Space 1980 Revisited
2003
Double projection Los Angeles / New York, 60’
L’installation est accompagnée
d’un court documentaire
diffusé sur moniteur.
Hole in Space 1980 Documentary
1981
Documentaire, 30’
Performance historique de l’art
vidéo et de la communication,
Hole in Space a établi, pendant
trois soirs de novembre 1980, une
connexion vidéo entre les passants
du Lincoln Center of the performing arts de New York et ceux du
centre commercial Century City à
Los Angeles. Ce dispositif inédit
utilisait le satellite comme moyen
Sherrie Rabinowitz est décédée
au printemps 2013.
L’exposition « Conversations
électriques » lui est dédiée.
Sherrie Rabinowitz
© Kit Galloway & Sherrie Rabinowitz
Kit Galloway et Sherrie Rabinowitz
commencent, en 1975, un travail
de recherche commun sur l’esthétique dans la télécommunication.
Passionnés par l’idée de rapprocher
dans une même image des personnes
géographiquement éloignées, déterminés à faire sortir l’art vidéo
des galeries pour le confronter au
public, ils créent une série de dispositifs qui construisent « l’image
comme lieu » (" image as place ").
de transmission en temps réel
des images et des sons, créant
une chat room avant la lettre.
Sans annonce ni explication
préalable, la performance fut
reçue comme un choc par les
passants qui, soudain, pouvaient
se voir, se parler et interagir
malgré la distance, créant une
Public communication sculpture.
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15
Matthias
Gommel
Wesley
Grubbs
Né en 1970 à Leonberg (Allemagne).
Vit et travaille à Karlsruhe.
Né à Little Rock (Arkansas, Etats-Unis)
Vit et travaille à Berkeley.
Delayed
& Mladen
Balog
Né en 1973 à Cakovec (Croatie)
Vit et travaille à Berkeley.
Invisible City
A Day in the Life of 311 Calls
Mais ici, la communication ne
passe pas instantanément, comme
elle le ferait par exemple avec
un téléphone. Toute parole prononcée est retardée de quelques
secondes — décalage dérisoire qui
suffit à dérégler profondément
le partage du plus élémentaire
message, avec une personne qui se
trouve pourtant à quelques pas.
Delayed réalise donc le contraire
de ce qu’on peut attendre d’un
outil de communication, qui, en
temps normal, est censé s’effacer
pour rendre la transmission la
plus immédiate possible. Delayed,
en somme, est l’anti-téléphone.
Par la séparation de la parole
et de l’écoute, c’est la pensée
elle-même qui se trouve assiégée
par la confusion. Confusion de deux
temporalités, celle de l’œil, celle
de l’oreille, que la machine nous
interdit de rassembler. En creux,
c’est l’évidence de la conversation
qui ne résiste pas à cette expérience : pour se parler dans Delayed,
il ne suffit pas de se parler.
2010
Impression,
dimensions variables,
collection de l'artiste
Invisible City, de Wesley Grubbs
et Mladen Balog, est un projet de
data-visualisation du Studio Pitch
Interactive, réalisé en 2010 pour
le magazine Wired. Créé en 2007 par
Wesley Grubbs, Pitch Interactive
est spécialisé dans le traitement
de données par data-visualisation.
La data-visualisation est
une technique qui, croisant
les mathématiques, le design
et l’informatique, utilise
les technologies numériques
pour représenter les données
de façon visuelle.
Dans l’article pour la revue Wired,
« What a Hundred Million Calls
to 311 Reveal About New York » le
journaliste Steven Johnson relève
l’importance de la ligne 311 pour la
ville de New York. Ce numéro vert,
qui reçoit plus de 50 000 appels par
jour, centralise les plaintes des
New-Yorkais et traite de grandes
quantités de données que Wesley
Grubbs et Mladen Balog mettent en
forme au travers d’un graphique.
Sorte de portrait en creux de la
ville de New York et de ses habitants, Invisible City représente de
16
manière ludique une journée d’appel
au 311 et permet de donner forme à
toute cette communication invisible
quotidienne. On peut y lire, heure
par heure, les principales plaintes
enregistrées et matérialisées par
de grandes ondes colorées. Par
exemple en rose pour les problèmes
relatifs au bruit, ou en jaune
pour les conditions sanitaires.
Les problèmes de la vie courante
sont ici traités avec une esthétique pop généralement réservée
à la publicité ou au design.
Invisible City a été exposée lors de
l’exposition « Talk to me » au Musée
d’art moderne de New-York en 2011.
L’artiste réalisera une carte
semblable à partir de données
recueillies à Montpellier, qui
sera exposée à l’automne 2013.
17
© Wesley Grubbs and Mladen Balog
of Pitch Interactive
Delayed est une installation à
l’apparence sommaire : deux casques
d’écoute, munis de microphones,
pendent depuis le plafond. Une
fois passés, les écouteurs restent
silencieux, car il s’agit de
discuter avec celui ou celle
qui aura voulu se placer face
à nous dans le dispositif.
© Matthias Gommel
2002
Console de mixage,
deux casques, câbles
Mark
Hansen
&
Ben
Rubin
Né en 1964 à Boston, (Massachusetts
Etats-Unis). Vit à New York.
Né en 1964, à Petaluma (Californie,
Etats-Unis). Vit à New York.
Listening Post
Composants électroniques, câbles en cuivre,
aluminium, huit haut-parleurs, et logiciel.
Collection du San Jose Museum of Art (Californie,
États-Unis), avec le soutien de : Deborah and Andy
Rappaport, Lipman Family Foundation, Council of 100.
Et celui de Rita and Kent Norton. (INV. 2005.28)
Initialement créé en 2001,
Listening Post a fait date en
étant une des premières œuvres à
prendre pour matériau les quantités massives de données produites
en continu sur Internet.
Listening Post, littéralement le
« poste d’écoute », collecte des
textes en temps réel sur Internet,
à partir de milliers de forums
publics, de chat rooms et de BBS
(Bulletin Boards Systems). Ces
textes sont lus ou chantés par
des voix de synthèse, pendant
qu’au même moment ils défilent sur
une grille composée de plus de
200 petits écrans électroniques.
Photo David Alison © Mark Hansen
& Ben Rubin, all rights reserved
18
ainsi que les expressions intimes
des petites anecdotes de chacun,
en d’infinies conversations qui
lient des expériences humaines
radicalement différentes.
Tout ce qui est publié en ligne
peut être capté par ce poste
d’écoute, qui s’offre à nous comme
un fenêtre sur un texte numérique
infini, lequel continue de s’écrire
à chaque instant sous nos yeux.
L’œuvre est divisée en six mouvements, chacun correspondant à
une logique propre de traitement des données provenant du
réseau. À chaque fois, le type
de texte et les motifs visuels
varient, dévoilant différents
paysages électroniques.
Depuis sa première exposition,
Listening Post n’a cessé d’être la
caisse de résonance du bruit du
monde : on y voit passer les bouleversements de la grande histoire,
19
Production La Panacée
Informationlab
Auke Touwslager
Né en 1972 à Rotterdam (Pays-Bas).
Vit et travaille à Logatec (Slovénie)
Polyphonea /
prosthetic spaces
2013
Installation sonore interactive 32 haut-parleurs,
3 microphones, processeur audio et logiciel
Ingénieur son Rok Prislan
Composition de Giovanni Bonato
« Portait de dame », Suite pour
violoncelle et voix masculines
Interprété par le Vocal
Academy Ljubljana
Violoncelliste Nika Švarc
Chef d’orchestre Stojan Kuret
Vitaly Komar,
né en 1943 à Moscou (URSS)
Vit et travaille aux États-Unis
The Most Wanted Paintings,
September 5, 1995
1995
Commande et Collection
de la Dia Art Foundation,
New York, (États-Unis)
http://awp.diaart.org/km/usa/most.html
La série des « Most Wanted /
Unwanted Paintings » (« les tableaux
les plus désirés / les moins désirés ») inverse le rapport habituel
de création et de réception des
œuvres d’art en posant la question du statut de l’artiste.
L’œuvre musicale diffusée dans
les hauts parleurs est The Title,
suite pour violoncelle et voix
masculines. Elle est composée par
le compositeur Giovanni Bonato et
interprétée par la Ljubljana Vocal
Academy, dirigée par Stojan Kuret.
Performance inaugurale le 22 juin
2013 dans le patio de La Panacée.
20
Alexander Melamid,
né en 1945 à Moscou (URSS)
Vit et travaille aux États-Unis
Les artistes ont fait appel à des
sociétés de sondage aux États-Unis
puis dans onze pays à travers
le monde, afin de déterminer
quelle serait la peinture idéale
pour leurs habitants et la plus
détestée. Le sondage composé d’une
cinquantaine de questions — « Quelle
est votre couleur préférée ? »,
« Préférez-vous l’art moderne ou
traditionnel ? » — leur a permis
de créer une vingtaine de toiles
présentées dans différentes expositions. C’est le site web qui est
présenté à La Panacée, le projet
s’étant poursuivi sur Internet.
Avec « The Most Wanted / Unwanted
Paintings », les artistes explorent
sous forme de satire, les notions
de goût et d’esthétique en s’interrogeant sur le type de culture
produit par tout pouvoir, fût-il
celui de l’opinion publique.
21
© Komar & Melamid, courtesy Ronald
Feldman, Fine Arts, New York
En se déplaçant dans Polyphonea,
le spectateur perçoit donc les sons
non seulement à travers le temps,
mais aussi à travers l’espace.
& Melamid
Les artistes russes Komar & Melamid
développent un travail commun
depuis 1963. Réprimés dans leur
pays, ils émigrent aux États-Unis
en 1978 où ils poursuivent avec
humour et ironie leur critique
du monde de l’art et des pouvoirs politiques. « Nous ne nous
immisçons pas dans l’art mais
dans les idées à propos de l’art.
L’art est un outil pour nous ».
Fondé en 2004 par les artistes
ˇ ˇ
Ursula Lavrencicčet
Auke Touwslager,
Informationlab est un collectif
international réalisant des projets
à la croisée des arts, des sciences,
de la technologie et du design.
L’installation Polyphonea, créée
pour le patio de La Panacée, est
un système de hauts-parleurs
et microphones construisant un
paysage sonore déstabilisant :
différents points d’écoute ouvrent
des perspectives différentes sur
un même son, une même musique.
© Informationlab
Ursula Lavrencicč
ˇ ˇ
Née en 1974 à Ljubljana (Slovénie).
Vit et travaille à Logatec (Slovénie)
Komar
kom.post
Artiste en résidence
Geoffrey Mann
Production La Panacée
Né à 1980 à Kirkcaldy (Écosse).
Vit et travaille à Edimbourg (Écosse).
Camille Louis, née en 1984
à Avignon, vit à Paris.
Avec Laurie Bellanca,
Camille Louis, Caroline
Masini, sur un dispositif radiophonique
de Vincent Cavaroc
Caroline Masini, née en 1980
à Cannes, vit à Paris.
Vincent Cavaroc, né en 1978
à Rodez, vit à Paris.
RADIO KOM.POST :
L’occupation des ondes
2013
Dispositif radiophonique de piratage localisé
Production déléguée : illusion & macadam Montpellier
Radio kom.post propose une écriture
de terrain participative, cartographique et sonore, qui interroge
la naissance de La Panacée comme
une conversation à l’échelle de la
ville de Montpellier. Son sujet est
l’ouverture du lieu et sa réouverture après différentes vies et
différents habitants. Elle tisse
un récit ouvert, effectué par les
« peupleurs » (ouvriers et employés de
La Panacée, artistes exposés, voisins, étudiants, visiteurs divers).
Pour découvrir l’installation,
le public se munit de radios
(les « bornes » de départs), qui
sont aussi des postes où les
spectateurs peuvent poursuivre
une conversation et la diffuser en
direct dans le lieu, en construisant
de nouveaux réseaux de circulation de la parole et du sens.
Radio kom.post est un média radiophonique pirate, qui considère
La Panacée comme une antenne
d’émission, de réception et de
circulation d’ondes, occupée par une
multitude de voix, actrices d’une
conversation en forme d’enquête.
22
Cross-Fire, Natural
Occurrence series
2010
Vidéo 1’55 Objets
(argenterie, porcelaine, verre)
Représenté par Joanna Bird, London
Geoffrey Mann est un artiste et
designer écossais. Ses œuvres
croisent art, design et artisanat,
défiant le fossé existant
traditionnellement entre création,
conception et production des objets
quotidiens. En prêtant attention aux
éléments naturels, au temps et au
mouvement, son travail rend compte,
par l’utilisation des technologies
numériques, de phénomènes
normalement insaisissables.
Cross-Fire rend visible l’effet
physique d’une conversation sur
les objets environnants. La vidéo
s’appuie sur un extrait audio
du film American Beauty de Sam
Mendes : il s’agit de la célèbre
scène du dîner, durant laquelle la
conversation entre les deux protagonistes (Kevin Spacey et Annette
Bening) va crescendo, jusqu’à finir
en dispute à couteaux tirés.
Sont également présentées des
sculptures réalisées par prototypage rapide. Une théière, une
tasse, des couverts portent les
traces physiques des ondes sonores,
tels des pièces à conviction
arrachées à l’écran de cinéma.
À partir de la reconstitution de la
table du repas, vidée de toute présence humaine, Geoffrey Mann utilise
la technologie 3D pour déformer la
vaisselle, qui se plie et se déplie
sous l’effet plus ou moins violent
des mots échangés par les époux.
23
© Malcolm Finnie
Kom.post,
collectif créé en 2009
© kom.post / Vincent Cavaroc
Laurie Bellanca, née en 1982
à Cavaillon, vit à Paris.
Production La Panacée
Célia Picard
Née en 1978 à Schoelcher (France).
Vit et travaille à Montpellier.
GRADIN
2013
2 500 annuaires posés sur
la reliure entre deux murs
Architecte et designer, Célia Picard
fonde ses projets sur une étude
critique des phénomènes socioculturels, des rituels et des mythes.
Créé en 1880, suite à l’invention
du téléphone et à la construction des premiers centraux de
communication manuels, l’annuaire
téléphonique est un objet à la
fois personnel et collectif qui,
aujourd’hui, devient quasi obsolète.
Accumulation d’annuaires eux-mêmes
composés d’une compilation de
milliers de noms et de contacts,
ce gradin fonctionne et dialogue avec l’œuvre du collectif
Kompost installée en face.
Il permet ainsi aux spectateurs de
s’asseoir côte à côte, d’échanger
et d’assister aux enregistrements
de Radio Kompost, en prenant appui
sur ces fragiles compilations
de données devenues meuble.
Avec le concours de Pages Jaunes.
24
25
© Célia Picard, libre de droits
Pour sa pièce, Célia Picard réutilise l’ensemble de ces volumes
qu’elle compacte pour former un
mobilier en forme de gradin invitant
à la pause et la conversation.
Teri Rueb & Alan Price
Artiste en résidence
Production La Panacée
Née en 1968 à Longmont
(Colorado, États-Unis).
Vit et travaille à Cambridge
(Massachusetts, États-Unis).
Né en 1968 à Normal (Illinois,
Etats-Unis). Vit et travaille
dans l’Ohio (États-Unis).
Grimpant
2013
Animation de données en temps réel,
son spatialisé, réseau, application mobile avec GPS et audio
Grimpant révèle Montpellier comme
une ville de mouvement, aux
temporalités et aux subjectivités
multiples, où humains, machines
et végétations s’entremêlent.
© Teri Rueb & Alan Price
Le projet consiste en deux éléments
liés : une application téléchargeable sur téléphone mobile et
une carte projetée dans les salles
d’exposition de La Panacée.
L’application mobile incite à
découvrir la vie végétale de
Montpellier, du Jardin des Plantes
à la végétation urbaine spontanée.
Lors de leurs déplacements, les
participants géolocalisent les
plantes ou arbres qui leur semblent
remarquables. Chacun peut ensuite
écouter un message vocal laissé
auparavant, ou enregistrer ses
propres pensées à destination du
promeneur suivant. Le téléphone
mobile se fait alors instrument
d’exploration et de décodage.
Les parcours et les expériences
vécues apparaissent sur la carte
projetée, qui collecte archives et
données contemporaines, mouvements
et flux, pour les afficher sur des
calques superposés.
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Le premier calque, composé de cartes
anciennes, décrit la forme de la
ville, de sa fondation au MoyenÂge au XIXe siècle. Par-dessus,
un second calque présente une
cartographie des mouvements humains
contemporains, ceux dessinés par les
parcours des participants, et ceux
issus de données urbaines, comme le
trafic des transports en commun.
Grimpant est une carte vivante,
qui permet de visualiser les formes
urbaines et organiques spontanées,
en contraste avec l’urbanisme et
les infrastructures planifiés.
app Android à télécharger ici:
http://pan.ac/grimpant
La résidence de création de Teri Rueb
et Alan Price à La Panacée a reçu
le soutien de la DRAC Languedoc-Rousillon.
Développement app mobile : Nima Vakili
Sound design : Adam McFillin
Les artistes remercient les nombreux volontaires
qui ont participé aux tests et au développement de cette oeuvre: le professeur Emmanuel
Négrier, Vincent Perret, Emmanuel Spick et le
professeur Jean-Paul Volle. Nous sommes aussi
reconnaissants envers Luc Gomel et David Gomis.
Remerciements particuliers à Coline Perraudeau,
ainsi qu'à Chloé Richez et Adrien Revel.
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Megan Smith
Thomas Weyres
Née en 1978 à Ottawa (Canada).
Vit et travaille à Ottawa.
Né en 1978 à Aix-la-Chapelle (Allemagne).
Vit et travaille à Berlin.
Pst! microCONTROL
SMS type
2010
Installation, données en temps réel
Collection de l’artiste
2002
Adhésif
Collection de l’artiste
Megan Smith se définit comme une
new media artist dédoublée en
universitaire, spécialiste des
systèmes de diffusion et de mise en
récit de données issues du web. En
travaillant sur les nouvelles formes
de narration, elle donne souvent
une dimension participative à ses
projets, qui peuvent prendre la
forme d’installations ou de vidéos.
Pst! microCONTROL est composé de
5 petits dispositifs narratifs
accrochés au mur — des afficheurs
LED — qui nous donnent un aperçu en
temps réel de messages publiés sur
le réseau social Twitter, depuis
Los Angeles, Ottawa, Montpellier,
Rio de Janeiro, Hong Kong.
Thomas Weyres, graphiste et designer, a travaillé pour de grands
groupes comme MySpace, Sony ou Arte.
Dans ses projets et recherches,
il s’intéresse aux problèmes
de codage de l’information.
Visuellement, l’installation reprend
un motif familier, celui d’horloges
posées côte-à-côte, qui traduisent
la simultanéité des messages reçus
en des points différents du globe.
En produisant la perception de
l’immédiateté, le texte reprend ici
son sens étymologique de tissu, de
trame qui rassemble des lifestreams,
des fils de vie — à savoir l’unité
narrative fondamentale du web du
début du XXIe siècle.
SMS type représente l’automatisation
des mouvements dans l’usage des
SMS. Ces grands dessins, réalisés
au mur en adhésif rouge, traduisent
de manière schématique le mouvement d’un doigt tapant un SMS.
Pour l’installation à La Panacée,
Initialement développé pour l’exposition « CHAT » au Westphalien Art
Association, SMS type fut exposé
au Kunstverein Cuxhaven. L’œuvre fut
également présentée dans le cadre
d’une série d’illustrations dans
l’hebdomadaire allemand Die Zeit.
© Thomas Weyres
© Megan Smith
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les dessins abstraits représentent la transcription visuelle
du même message, « je t’aime »,
composé à partir d’un clavier
de téléphone, dans huit langues
différentes : anglais, allemand, arabe, italien, polonais,
zoulou, mandarin et français.
29
Artiste en résidence
Production La Panacée
Textopoly.org
Général Instin
Patrick Chatelier, né en 1965
à Châteaubriant. Vit et travaille à Paris.
Eric Caligaris, né en 1965 à Nice.
Vit et travaille dans la région niçoise.
Benoît Vincent, né en 1976 dans
la Drôme, où il vit et travaille.
Télérésidence
Sylvain Perier, né en 1960 à Coutances.
Vit à Berlin. (Allemagne)
Le Général Instin est un projet
transdisciplinaire et collectif
in progress, initié à partir
d’un vitrail tombal du cimetière Montparnasse représentant
le Général Hinstin (1831-1905).
Feuilleton collectif, le Général
Instin a été initié par Patrick
Chatelier, puis repris par une
vaste communauté d’artistes et
auteurs. Le projet, qui ne compte
ni centre ni programme, se décline
sur toutes les plateformes et
en particulier sur le web, où
il est hébergé par remue.net.
Sur le Textopoly, Général Instin
a transposé en ligne l’ancienne
caserne de l’EAI (Ecole d’Application de l’Infanterie) à
Montpellier, pour en faire un
Espace Autonome Instinien.
A partir d’avril 2013, un second
groupe d’artistes a commencé
une création ouverte, avec pour
seule contrainte celle de
poster des contenus dans un
espace défini à l’avance.
A partir de cette création en
ligne, La Panacée présente
une transposition sur papier
d’un fragment de l’œuvre.
Les artistes participant à
cette 2e résidence Textopoly
sont : Annie Abrahams, Lucille
Calmel, Agnès de Cayeux, Morgane
Lagorce, Albertine Meunier, Eddy
Pallaro, Sabine Revillet.
http://remue.net/spip.php?rubrique105
Remue.net, Général Instin,
au 11/05/2013
© La Panacée
« Il est donc impossible de
vraiment répondre à la question :
Qui — ou plutôt Qu’est-ce
que le Général Instin ? »
Général Instin a été accueilli en
résidence de création à La Panacée
entre décembre 2012 et juin 2013,
dans le cadre du Textopoly, une plateforme d’écriture en ligne conçue
par La Panacée. Accessible en ligne :
textopoly.org
30
31
LES
RENDEZVOUS
Les évènements
Les événements et les
activités de la Fabrique
du sensible sont gratuits
sauf mention contraire
Le musée de la
conversation
Le Musée de la conversation met en œuvre divers dispositifs de circulation de la parole autour des expositions et
de la programmation. Ces dispositifs feront l’objet de captations audiovisuelles, créant une mémoire du projet pour
développer les ressources dans le lieu et en ligne.
www.lapanacee.org
Le site web est intégré à la vie quotidienne de La Panacée.
Il est à la fois une plateforme de diffusion des informations
et un espace de réception de contenus en provenance des publics,
des artistes et intervenants, ou de l’équipe de La Panacée.
Pour toute précision concernant le programme culturel, actions
pour les publics, scolaires , visites, ateliers de pratiques
artistiques, conférences — merci de nous écrire à :
[email protected]
32
Polyphonea /
prosthetic spaces
Dans le cadre du vernissage de l’exposition « Conversations
électriques »
Samedi 22 juin en soirée
Performance musicale Informationlab
Rencontres
Avec Mark Hansen & Ben
Rubin, Teri Rueb & Alan
Price, Megan Smith,
Kit Galloway :
Artistes de l’exposition
« Conversations électriques »
Dimanche 23 juin
à partir de 10 h 30
Parcours urbain
Général Instin
Le Général Instin tagge
son chemin à travers
Montpellier ; à vous
d’assembler le texte.
Infos: www.lapanacee.org
29 juin après-midi
Un jour
dans la vie
Avec Min Kyoung Lee, danseuse
et étudiante à EX.E.R.CE,
(partenariat avec le centre
chorégraphique national LanguedocRoussillon et l’Université Paul
Valéry, Montpellier). Min Kyoung
Lee est l’une des 59 étudiants
de la résidence universitaire de
La Panacée, elle propose un jeu
à performer dans les espaces de
La Panacée, pour tous les publics.
Les vendredis
5, 12, 19 et 26 juillet à 19 h
Performance jeu
Durée : environ 1 H
Réservation :
[email protected]
Fréquences
voisines
Émission kom.post réalisée
in situ avec les voisins
de La Panacée.
7 juillet — 15 h
33
es
La Fabrique
du sensible
pour les
La Fabrique du sensible regroupe les actions
de médiation et de pédagogie, en offrant
à chacun la possibilité de faire, de créer,
de fabriquer, pour tisser son propre lien
avec les œuvres exposées à La Panacée.
lt
u
ad
us
pour to
La visite
Les PanaPOP
Visite informelle et conviviale
des expositions temporaires.
Tous les mercredis
et samedis à 15 h
Consulter l’agenda
Sur réservation :
[email protected]
La visite se décline pour
les groupes sur réservation :
[email protected]
La visite
de l’Office
du Tourisme
› Textopoloy
Le Textopoly est une plateforme
d’écriture conçue par La Panacée
qui propose d’explorer les nouvelles
formes de l’écrit en ligne. Dans
un espace virtuel infini comparable
à une carte, chacun peut publier
des textes (des images et des
sons) en les agençant librement
et créer des chemins de lectures
L’office du Tourisme propose une approche historique et architecturale
de La Panacée depuis sa création
jusqu’à sa réhabilitation en centre
d’art. Cette visite est suivie de la
visite de l’exposition temporaire.
Un samedi sur deux
de 18 h à 20 h
› Cartels
Atelier de création de cartels
à partir des œuvres exposées.
Sur réservation auprès
de l’Office du Tourisme de
Montpellier (payant)
La visite
Point de vue
Sur réservation :
[email protected]
Les PanaPOP sont des ateliers de
pratique à destination des adultes
menés par des intervenants ou des
médiateurs de La Panacée. En lien
avec les expositions temporaires,
les ateliers se prolongent au
café pour un temps de convivialité et de conversation.
La Panacée donne carte blanche
à des intervenants extérieurs
pour faire découvrir l’exposition
de façon inédite. Une occasion
de découvrir le lieu et les
expositions sous un nouvel angle.
Les keep cool
brunchs
Pendant que les enfants découvrent
l’exposition de manière ludique,
les parents prennent leur brunch
au café de La Panacée.
Tous les dimanches,
ateliers pour les enfants
de 13 h à 14 h 30
Renseignements :
[email protected]
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ts
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os
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re me
rc
an
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u
po
Sur réservation :
[email protected]
Les petits
Pan
Durée 1 H 30
À partir de 6 ans
La Panacée propose des ateliers sur deux jours pendant
les vacances scolaires pour les
enfants à partir de 6 ans et les
ados. Accompagné par un médiateur
ou workshops avec un artiste.
Workshop avec Christine
Bouteiller, artiste en résidence
dans le cadre de l’exposition
« Conversations électriques »
La Panacée propose aux enfants des
ateliers en lien avec les expositions temporaires ou les projets
transversaux de La Panacée, pour
appréhender les problématiques
et les enjeux des expositions
par le biais de la pratique.
Sur réservation :
[email protected]
Les Arty
Party
Mercredi de 14 h 30 à 16 h
À partir de 5 ans
Groupes de 8 à 12 enfants selon
l’âge — Tarif sur demande.
Facebook : lapanaceemontpellier
Twitter : @LaPanace
www.textopoly.org
Identité graphique : ABRèGe + KIDNAP YOUR DESIGNER
Les
PanHolidays
Sur réservation :
[email protected]
36
nts
Franck Bauchard et l’équipe de La Panacée tiennent
à remercier chaleureusement les artistes ainsi
que les prêteurs : Dia Art Foundation New York et
San José Museum of Art, Californie, Etats-Unis
Ainsi que :
Valérie Cordy et Jean-Claude Dargeant (association
le Cri) ; Pierre Giner ; Emmanuel Negrier ; Jean-Paul
Volle ; Nathalie Vu-Hong ; 18th Street Arts Center,
Santa Monica, Etats-Unis ; Radio Divergences
(93.9) Montpellier ; Raffael Doerig, House of
Electronic Arts Basel, Susan Krane, au San José
Museum of Art, Deborah Norberg, San José Museum
of Art ; Museum of architecture & Design Ljubljana,
Slovénie ; Laure Dussoliet Berthod, Danièle
Martin, Odile Wattez Fremont — Pages Jaunes ;
Françoise Binder et l’équipe de l’Office du
tourisme de Montpellier ; Michel Rossi et Emmanuel
Spick — Jardin des plantes de Montpellier ;
M. et Mme Henri de Colbert, M. Pierre de Colbert,
Mme Madeleine Jozwik — Domaine de Flaugergues
Montpellier ; Vincent Perret (Parc Darwin,
Montpellier) ; L’ENSAM — Ecole Nationale Supérieure
d’Architecture de Montpellier ; Mathieu Argaud et
Sébastien Paule, illusion & macadam Montpellier
Deux labophones, laboratoire d’expérimentation
artistique réunissant artistes, chercheurs,
publics sur la relation art & téléphone ont
été coproduits par La Panacée Montpellier
et l’association le Cri à la Fabrique de
Théâtre de Frameries, Mons en Belgique
› APREM / Exploration #1 a eu lieu du
26 au 28 avril 2012, Mons (Belgique)
› APREM / Exploration #2 ont eu lieu du
22 au 29 septembre à Mons en 2012
En partenariat avec La Fabrique/Service Provincial
des Arts de la Scène avec le soutien de la
Fédération Wallonie-Bruxelles, Commission des
arts numériques, du Centre des arts scéniques et
de Transcultures et de la librairie Passa Porta.
L’ensemble des services de la Ville de
Montpellier et particulièrement : Valérie Astesano
et toute l’équipe de la Direction Culture
et Patrimoine, Jean-Louis Destison, Bernard
Laugier, Florence Bastien, Nathalie Nollet
et la Direction Architecture et Urbanisme,
Vincent Meyer et la Direction Aménagement
Programmation, chargé de l’Obsevatoire des
déplacements, au sein du Département Urbanisme
et Aménagement, Patrick Berger et la Direction
du Paysage et de la Biodiversité, Pierre Ferran,
Direction de l'Action Territoriale, Michèle
Berna, Coordinatrice, Montpellier au Quotidien
Séverine Calvet, Direction Espace Public.
Fêter son anniversaire à La Panacée.
Accompagné par un médiateur, les
enfants explorent La Panacée et
les expositions temporaires de
façon ludique. Au programme, des
jeux, des surprises, des ateliers à partager, suivis d’un
goûter au café de La Panacée.
me
ie
La Panacée est un établissement de
la Ville de Montpellier.
Pour sa réhabilitation, La Panacée a reçu le
soutien de la Région Languedoc-Roussillon,
de Montpellier Agglomération et du Crous.
Les archives municipales / Les archives
départementales / Les archives de la
Faculté de médecine de Montpellier
Le Crous de Montpellier, Montpellier
Agglomération, le Conseil Régional du Languedoc
Roussillon et la DRAC Languedoc Roussillon
Horaires d’ouverture
Mercredi et jeudi : 12 h — 20 h
Vendredi et samedi : 12 h — 22 h
Dimanche : 10 h — 18 h
Le Café de La Panacée
Du mercredi au samedi : 10 h — 1 h
Dimanche : 10 h — 18 h
Les horaires d’ouverture du Centre de ressources
seront indiqués sur le site web :
www.lapanacee.org
Entrée libre et gratuite pour tous les publics.
Accessibilité aux personnes handicapées.
Latitude : 43.6125042
Longitude : 3.8780910000000403
[43°36’45 ‘’N/ 3°52’41’’E]
AV
B
BE OUI
RT SS
RA ON
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Corum
L'AIGUILLERIE
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RUE FOCH
tramway
DE
Peyrou
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Jardin
des
plantes
QUAI
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Préfecture
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RU
ST
M
HE
IL
GU
La
ie
éd
m
Co
GARE ST ROCH
la panacée
Centre de Culture Contemporaine — MONTPELLIER
14, rue de l’École de Pharmacie — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 34 88 79 79 — [email protected] — www.lapanacee.org
Direction de la Culture et du Patrimoine — Ville de Montpellier

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