Centre de Culture Contemporaine
Transcription
Centre de Culture Contemporaine
Centre de Culture Contemporaine — MONTPELLIER fr L’ambition de « Conversations électriques » est de donner à percevoir et saisir les environnements technologiques à travers lesquels nous parlons, nous communiquons, nous échangeons de plus en plus. th Smi L’Adjoint au Maire Délégué à la vie culturelle n ga Me Le Maire de Montpellier d lami ME A travers cette manifestation, Montpellier confirme son ambition comme ville créative et productrice de culture. Elle s’affirme comme une ville accueillant les métamorphoses de nos sociétés pour mieux les comprendre, les questionner et les partager! & Si les technologies de communication peuvent paradoxalement nous isoler, le pari de La Panacée est au contraire de créer en son sein de multiples formes de conversation à l’ère du numérique, donnant ainsi le ton d’un lieu d’art qui est aussi un lieu de rencontre et d’échanges. r le l ei ut o B e in t s ri h Célia Pica rd M C io z aga ni li Fi Des co te n baz es u c B eil an r l s F e a re z Géné d nowit ral Rabi An g e Inst i r o r e l in & Sh a y B Owa l l a Kit G en d a Ml & s ubb Gr ce y an Pri l A e & sl ri Rueb Th oma We Te nn s a M We y e r yr ff o es e G er M ag att l s hia uw o T s ke Go u A mm & el bin iˇc ko u R n ˇ e m c B . n & po re nsen st v Ha k La Mar a ul s Ur r ma Ko Elle fait appel à de nombreux artistes français et internationaux, aux démarches résolument contemporaines (États-Unis, Canada, Allemagne, Slovénie), qui, pour beaucoup d’entre eux, ont produit des œuvres spécialement pour cette exposition. Un certain nombre d’artistes majeurs qui questionnent les technologies d’aujourd’hui sont à cette occasion pour la première fois exposés en France. r ke ec Ba « Conversations électriques » est l’exposition inaugurale de La Panacée, une manifestation emblématique de la démarche artistique et culturelle de ce nouveau Centre de Culture Contemporaine de la Ville de Montpellier. lf Ra Avantpropos 1ère saison de La Panacée 2013-2014 Historiquement, le rôle du téléphone fut décisif, puisque la transmission instantanée du son à distance a anticipé les médias de l’image. Par ailleurs, la théorie de l’information, prélude au développement des technologies numériques, est née dans le contexte du développement des réseaux téléphoniques. L’évolution des techniques de transmission a également eu une influence déterminante sur les arts, depuis les avant-gardes historiques jusqu’à aujourd’hui. Dans les années 1960, les avancées technologiques ont convergé avec un processus de dématérialisation, qui s’est opéré dans les champs de l’art, du design, de la musique, du théâtre et de l’architecture. Matthias Gommel: “ Delayed ” (2002) Installation view “ FILE — Electronic Language International Festival ”, Centro Cultural FIESP, Sao Paulo (BR), 2004 © Photo Matthias Gommel Saison •1 ••Vous• avez•un message Les œuvres présentées dans la saison « Vous avez un message » impliquent des points de vue critiques sur les nombreux phénomènes que catalyse le téléphone : communication à distance, flux des données personnelles et collectives, irruption de la conversation privée dans l’espace public, bouleversement de la relation entre le créateur et le récepteur d’un contenu… La saison « Vous avez un message » donne la mesure de ces influences et permet d’examiner les multiples pratiques et positions développées par des artistes provenant de différents champs, donnant au téléphone un statut de média à part entière. Le téléphone est au centre de la saison inaugurale, intitulée « Vous avez un message ». Elle est déclinée en quatre expositions, de juin 2013 à août 2014. Dans un monde interconnecté, nous expérimentons aujourd’hui de nouvelles manières de vivre, marquées par la mobilité, le flux et l’immédiateté. Dans nos pratiques quotidiennes, le téléphone est l’un des objets qui porte le plus nettement les articulations actuelles entre le réel et le virtuel, le loin et le proche, la vie et l’artifice. 2 3 on i t i Expos La pratique de la conversation a souvent été associée à un espace identifié — ce fut le salon, le café ou encore le jardin. Aujourd’hui, les réseaux et les nouvelles formes de communication à distance nous amènent à recréer la conversation et à lui inventer de nouveaux lieux. La Panacée est conçue de ce point de vue comme un laboratoire de conversations, un endroit pour échanger, pour partager, pour se rencontrer et constituer un espace public, c’est-à-dire un espace de partage ouvert à des positions diverses, dans le contexte des mutations culturelles contemporaines. L’enjeu de ces « Conversations électriques » est de créer des formes de conversation autour de l’art, dans un lieu qui lui est dédié. Ce qui est proposé relève d’un point de vue sur l’art, qui appelle d’autres points de vue, d’autres voix, d’autres questions. Ce qui est recherché, c’est de placer l’œuvre dans l’interaction sociale la plus riche et non de la pétrifier dans un écrin. 4 gu ral e Franck Bauchard au Conversations électriques Commissariat in Du 22 juin au 15 décembre 2013 Ralf Baecker Christine Bouteiller Andreas Bunte Magali Desbazeille Francesco Finizio Kit Galloway & Sherrie Rabinowitz Général Instin Matthias Gommel Wesley Grubbs & MLADEN BALOG MARK HANSEN & BEN RUBIN Informationlab ˇ ˇ (Ursula LavrenCiC Auke Touwslager) Komar & Melamid kom.post Geoffrey Mann Célia Picard Teri Rueb & Alan Price Megan Smith Thomas Weyres L’exposition « Conversations électriques » est dédiée à Sherrie Rabinowitz, décédée au printemps 2013. L’œuvre prenant la forme de la production d’une relation sociale, c’est tout un environnement qui est créé et saisi. L’exposition se fait évolutive et se prolonge comme une forme de composition qui se déploie dans le temps. L’exposition « Conversations électriques » n’invite pas à suivre un fil directeur explicite, ou un point de vue déterminé sur l’évolution de la relation entre conversation et média. Ce n’est pas un chemin orienté vers une destination, mais, à l’instar de la conversation elle-même, plutôt un sentier où l’on se promène au hasard pour prendre le temps de faire une expérience. Avec cette exposition inaugurale, La Panacée cherche ainsi à insuffler un nouvel « esprit de conversation », pour lui donner vie et chair dans le contexte d’une société ultraconnectée. « A cause de l’électricité, nos relations redeviennent partout des relations de personne à personne, comme à l’échelle du plus petit village » veut espérer Marshall McLuhan. Un retour à la mesure humaine dans nos environnements technologiques. L’exposition invite à découvrir une mosaïque visuelle et sonore, à la fois entrelacs de motifs et mises en résonance successives, entre conversation et média, art et conversation, conversation et lieu, pour appréhender et vivre toutes les formes de dialogue à l’ère du numérique. © Photo Cécile Mella L’exposition fait appel à des artistes qui définissent leur pratique autour de la mise en en jeu de formes de conversation avec le visiteur. Ils offrent non pas des contenus mais des contextes, ou des environnements, dans lesquels le visiteur peut venir s’inscrire, agir et participer. Kit Galloway et Sherrie Rabinowitz Les « Conversations électriques » rassemblent à La Panacée des artistes issus d’horizons très différents : architectes, plasticiens, cinéastes, designers, compositeurs, créateurs numériques, auteurs. Leurs œuvres, elles aussi d’une grande variété formelle, s’adressent à la vue, à l’écoute et au toucher. Elles peuvent procéder par un prélèvement ciblé de flux d’information sur les réseaux, être activées ou générées par la participation directe du spectateur, documenter ou retracer des protocoles divers de conversation. Toutes, cependant, proposent des configurations nouvelles entre le direct et l’enregistré, la proximité et la distance, l’humain et le non humain, l’émotion et la rationalité, le passé et l’actuel. “We must create on the same scale as we can destroy” « L’art est un prétexte pour amorcer un dialogue » (Douglas Gordon), et s’emparer de la conversation, c’est saisir le vif, capter une dimension de la vie ordinaire dans tout ce qu’elle peut avoir de relative et de passagère, de fluide et d’évanescente. Le centre de gravité de l’œuvre se déplace vers la mise en place de dispositifs individuels ou collectifs de rencontres, l’orchestration de conversations avec le public. Processuelle, elle se transforme dans le temps, prend de nouveaux aspects, voire migre sur un autre média. Performative, elle sollicite différents modes de participation et de non-participation. 6 7 Franck Bauchard, directeur de La Panacée Ralf Baecker © Photo Ralf Baecker Né en 1977 à Düsseldorf (Allemagne). Vit et travaille à Berlin. The Conversation 2009 Solénoïdes, élastiques, composants électroniques et câbles Les créations de Ralf Baecker, informaticien et artiste, combinent éléments électroniques et mécaniques, pour mettre en jeu l’information brute et ses processus de traitement par les machines. Baecker produit ainsi des œuvres en mouvement, qui évoluent de manière autonome. The Conversation est une installation formée de 99 solénoïdes (des bobines électriques qui produisent un champ magnétique) disposés en cercle. À l’intérieur de ce réseau, le déplacement de chaque élément à des conséquences sur tous les autres. Les mouvements de contraction et de décontraction de la matrice créent une progression rythmique, qui provient de la seule vie interne du dispositif, en dessinant des motifs visuels et sonores. L’installation fonctionne comme un système autonome qui cherche à maintenir un état d’équilibre : par une sorte de destin mécanique et électronique, la stabilité est rendue impossible. L’œuvre revient vers un état de crise, infiniment répété. 9 Artiste en résidence Production La Panacée Andreas Bunte Christine Bouteiller Né en 1970 à Mettmann (Allemagne). Vit et travaille à Berlin. Née en 1976 à Rouen. Vit et travaille à Paris. La Cabine La fée électricité 2013 Création documentaire participative Conception : Stéphane Landais et La Panacée Dispositif interactif PLAY : David Olivari Réalisation des films, Les Films du Tamarin, Paris Christine Bouteiller est réalisatrice et vidéaste. Elle envisage le documentaire comme un lieu d’écoute et de reconstruction du monde, où ceux qui parlent se font les auteurs de leurs propres représentations et récits. Remerciements à Frédéric Biamonti, Florence Brochoire et aux acteurs universitaires qui contribuent au réseau scientifique de La Cabine ››LA CABINE_PLAY est un lieu de diffusion d’elle-même : en dehors des temps d’enregistrement, le visiteur est invité à découvrir individuellement les vidéos et à déposer par écrit une impression sur ces contenus. ››LA CABINE_EDIT propose des déambulations physiques entre les contenus vidéo, itinéraires poétiques à concevoir avec les visiteurs. Le public reste dans toutes les phases du projet contributeur de l’œuvre en création. 10 © Andreas Bunte La Cabine est l’outil de cette recherche, constituée de métal, de fausses transparences et de réfléchissements. Elle cache un dispositif interactif unique, avec différentes fonctions : ››LA CABINE_REC est un studio de tournage où la vidéaste reçoit les visiteurs pour collecter des vidéos de 3 mn qui questionnent les pratiques des usagers. © Stéphane Landais En résidence à La Panacée pour l’exposition « Conversations électriques », Christine Bouteiller propose au public de contribuer à une création documentaire participative, afin de constituer un mémorial du téléphone, trace du temps présent avant son inéluctable disparition. 2007 Film 16 mm, N&B, muet, 12' Collection de l’artiste Ensemble 1, Ensemble 2, Ensemble 3 (LA FÉE ÉLECTRICITÉ), 2007 Carton, encre, gouache, impression jet d'encre, photocopies, plexiglas, bois 54 x 74 x 10 cm Collection de l'artiste Les films d’Andreas Bunte sont des réécritures alternatives de l’histoire contemporaine, fabriquées à partir d’un mélange d’archives, d’articles de journaux, de collages de textes et de formes créées par l’artiste. À côté de la projection, des archives sont exposées comme des témoins des évènements passés : la première photographie avec lumière artificielle par Thomas Edison, ou un article de journal, font resurgir le moment de l’origine, lorsque l’évidence de l’électricité n’en était pas encore devenue une. La fée électricité (film noir et blanc, 16 mm) est une chronique de l’avènement de l’électricité au XIXe siècle qui mélange archives réelles et histoires inventées, pour révéler l’imaginaire, les rêves et fantasmes suscités par l’arrivée de l’électricité. Les épisodes du film sont rythmés par une animation pseudo-scientifique de formes géométriques, qui fonctionnent comme des métaphores du projecteur 16 mm, médium analogique permettant à l’artiste d’utiliser le collage et la manipulation de l’image. 11 Production La Panacée Magali Desbazeille Francesco Finizio Née en 1971 à Douai (France). Vit et travaille à Montreuil-sous-Bois. Né en 1967 à New York, vit et travaille à Plouzané (France). VMAM, VMATP, VMAN, VMAC Transmetteur polyphonique de rêves Le rétro-musée de Montpellier en 2041 © Francesco Finizio 2013 Installation performance 2002 Matériaux divers Collection de l’artiste Pluridisciplinaires, les œuvres de Magali Desbazeille explorent les technologies numériques et les questions liées à la représentation. Les dispositifs de Francesco Finizio agissent comme des pièges du sens, qui nous placent dans une position de jeu avec les autres, de rêverie ou d’écoute. Une situation récurrente dans son œuvre est celle de la difficulté à se parler, à transmettre, à partager — Finizio, américain d’origine italienne vivant en France, fait volontiers de nous des étrangers les uns aux autres, égarés dans une langue qui ne peut nous suffire pour communiquer. Pour l’exposition inaugurale « Conversations électriques », l’artiste présente une installation performance qui, en l’an 2041, propose au public une reconstitution de quatre musées imaginaires, « un vrai musée des arts et traditions populaires, un vrai musée des arts et métiers, un vrai musée d’art numérique et un vrai musée d’art contemporain ». « VMAM, VMATP, VMAN, VMAC » présente 6 témoignages de mobinautes contraints de latiniser leur alphabet d’origine. L’installation présentée à La Panacée est activée par une performance de Magali Desbazeille, une fiction autobiographique empruntée au journal intime de l’artiste qui aurait 40 ans en 2041. 12 © Archive Prelinger: Dial Comes to Town L’installation, en s’appuyant sur les codes du musée, joue sur les habitudes de présentation et de réception des œuvres d’art. Entre réalité et fiction, l’œuvre de Magali Desbazeille crée une mythologie autour du téléphone, objet culturel par excellence du XXe siècle et révèle comment le téléphone a participé à la diffusion massive de l’alphabet latin entre 2000 et 2010. En nous positionnant à l’horizontale, Francesco Finizio déjoue les codes de l’espace public et nous met dans une situation de proximité, voire de vulnérabilité par rapport aux autres, pour recevoir l’inquiétante étrangeté d’une parole rêveuse, qui passe et s’échappe. Le Transmetteur polyphonique de rêves est composé d’un long tube en PVC, autour duquel sont enroulés des tapis de mousse. En s’y allongeant, on entend des récits de rêves, déposés sur un répondeur par qui le souhaite. Sous les néons jaunes fixés au plafond, l’installation évoque une plage, un club de gym ou un lieu de thérapie indéfini. Pour déposer vos rêves : 04 34 88 79 84 13 Kit Galloway & Sherrie Rabinowitz Né en 1948 à Portland (Indiana, États-Unis). Vit et travaille à Santa Monica (Californie, États-Unis). L’espace virtuel de l’image devint un espace social, où les personnes pouvaient échanger librement, mais aussi s’organiser et créer ensemble. De la sorte s’ouvrait un espace non géographique, où la communication avait laissé place à la conversation créative, selon l’expression de Gene Youngblood (YOUNGBLOOD, Gene, “Vidéo et utopie”, in Communication, 48, 1988, p.173-191). 1950-2013 Dans l’exposition « Conversations électriques », la performance est présentée sous la forme d’une double projection des vidéos face à face, à l’échelle des vitrines des sites d’origine, à New York et Los Angeles. Hole in Space 1980 Revisited 2003 Double projection Los Angeles / New York, 60’ L’installation est accompagnée d’un court documentaire diffusé sur moniteur. Hole in Space 1980 Documentary 1981 Documentaire, 30’ Performance historique de l’art vidéo et de la communication, Hole in Space a établi, pendant trois soirs de novembre 1980, une connexion vidéo entre les passants du Lincoln Center of the performing arts de New York et ceux du centre commercial Century City à Los Angeles. Ce dispositif inédit utilisait le satellite comme moyen Sherrie Rabinowitz est décédée au printemps 2013. L’exposition « Conversations électriques » lui est dédiée. Sherrie Rabinowitz © Kit Galloway & Sherrie Rabinowitz Kit Galloway et Sherrie Rabinowitz commencent, en 1975, un travail de recherche commun sur l’esthétique dans la télécommunication. Passionnés par l’idée de rapprocher dans une même image des personnes géographiquement éloignées, déterminés à faire sortir l’art vidéo des galeries pour le confronter au public, ils créent une série de dispositifs qui construisent « l’image comme lieu » (" image as place "). de transmission en temps réel des images et des sons, créant une chat room avant la lettre. Sans annonce ni explication préalable, la performance fut reçue comme un choc par les passants qui, soudain, pouvaient se voir, se parler et interagir malgré la distance, créant une Public communication sculpture. 14 15 Matthias Gommel Wesley Grubbs Né en 1970 à Leonberg (Allemagne). Vit et travaille à Karlsruhe. Né à Little Rock (Arkansas, Etats-Unis) Vit et travaille à Berkeley. Delayed & Mladen Balog Né en 1973 à Cakovec (Croatie) Vit et travaille à Berkeley. Invisible City A Day in the Life of 311 Calls Mais ici, la communication ne passe pas instantanément, comme elle le ferait par exemple avec un téléphone. Toute parole prononcée est retardée de quelques secondes — décalage dérisoire qui suffit à dérégler profondément le partage du plus élémentaire message, avec une personne qui se trouve pourtant à quelques pas. Delayed réalise donc le contraire de ce qu’on peut attendre d’un outil de communication, qui, en temps normal, est censé s’effacer pour rendre la transmission la plus immédiate possible. Delayed, en somme, est l’anti-téléphone. Par la séparation de la parole et de l’écoute, c’est la pensée elle-même qui se trouve assiégée par la confusion. Confusion de deux temporalités, celle de l’œil, celle de l’oreille, que la machine nous interdit de rassembler. En creux, c’est l’évidence de la conversation qui ne résiste pas à cette expérience : pour se parler dans Delayed, il ne suffit pas de se parler. 2010 Impression, dimensions variables, collection de l'artiste Invisible City, de Wesley Grubbs et Mladen Balog, est un projet de data-visualisation du Studio Pitch Interactive, réalisé en 2010 pour le magazine Wired. Créé en 2007 par Wesley Grubbs, Pitch Interactive est spécialisé dans le traitement de données par data-visualisation. La data-visualisation est une technique qui, croisant les mathématiques, le design et l’informatique, utilise les technologies numériques pour représenter les données de façon visuelle. Dans l’article pour la revue Wired, « What a Hundred Million Calls to 311 Reveal About New York » le journaliste Steven Johnson relève l’importance de la ligne 311 pour la ville de New York. Ce numéro vert, qui reçoit plus de 50 000 appels par jour, centralise les plaintes des New-Yorkais et traite de grandes quantités de données que Wesley Grubbs et Mladen Balog mettent en forme au travers d’un graphique. Sorte de portrait en creux de la ville de New York et de ses habitants, Invisible City représente de 16 manière ludique une journée d’appel au 311 et permet de donner forme à toute cette communication invisible quotidienne. On peut y lire, heure par heure, les principales plaintes enregistrées et matérialisées par de grandes ondes colorées. Par exemple en rose pour les problèmes relatifs au bruit, ou en jaune pour les conditions sanitaires. Les problèmes de la vie courante sont ici traités avec une esthétique pop généralement réservée à la publicité ou au design. Invisible City a été exposée lors de l’exposition « Talk to me » au Musée d’art moderne de New-York en 2011. L’artiste réalisera une carte semblable à partir de données recueillies à Montpellier, qui sera exposée à l’automne 2013. 17 © Wesley Grubbs and Mladen Balog of Pitch Interactive Delayed est une installation à l’apparence sommaire : deux casques d’écoute, munis de microphones, pendent depuis le plafond. Une fois passés, les écouteurs restent silencieux, car il s’agit de discuter avec celui ou celle qui aura voulu se placer face à nous dans le dispositif. © Matthias Gommel 2002 Console de mixage, deux casques, câbles Mark Hansen & Ben Rubin Né en 1964 à Boston, (Massachusetts Etats-Unis). Vit à New York. Né en 1964, à Petaluma (Californie, Etats-Unis). Vit à New York. Listening Post Composants électroniques, câbles en cuivre, aluminium, huit haut-parleurs, et logiciel. Collection du San Jose Museum of Art (Californie, États-Unis), avec le soutien de : Deborah and Andy Rappaport, Lipman Family Foundation, Council of 100. Et celui de Rita and Kent Norton. (INV. 2005.28) Initialement créé en 2001, Listening Post a fait date en étant une des premières œuvres à prendre pour matériau les quantités massives de données produites en continu sur Internet. Listening Post, littéralement le « poste d’écoute », collecte des textes en temps réel sur Internet, à partir de milliers de forums publics, de chat rooms et de BBS (Bulletin Boards Systems). Ces textes sont lus ou chantés par des voix de synthèse, pendant qu’au même moment ils défilent sur une grille composée de plus de 200 petits écrans électroniques. Photo David Alison © Mark Hansen & Ben Rubin, all rights reserved 18 ainsi que les expressions intimes des petites anecdotes de chacun, en d’infinies conversations qui lient des expériences humaines radicalement différentes. Tout ce qui est publié en ligne peut être capté par ce poste d’écoute, qui s’offre à nous comme un fenêtre sur un texte numérique infini, lequel continue de s’écrire à chaque instant sous nos yeux. L’œuvre est divisée en six mouvements, chacun correspondant à une logique propre de traitement des données provenant du réseau. À chaque fois, le type de texte et les motifs visuels varient, dévoilant différents paysages électroniques. Depuis sa première exposition, Listening Post n’a cessé d’être la caisse de résonance du bruit du monde : on y voit passer les bouleversements de la grande histoire, 19 Production La Panacée Informationlab Auke Touwslager Né en 1972 à Rotterdam (Pays-Bas). Vit et travaille à Logatec (Slovénie) Polyphonea / prosthetic spaces 2013 Installation sonore interactive 32 haut-parleurs, 3 microphones, processeur audio et logiciel Ingénieur son Rok Prislan Composition de Giovanni Bonato « Portait de dame », Suite pour violoncelle et voix masculines Interprété par le Vocal Academy Ljubljana Violoncelliste Nika Švarc Chef d’orchestre Stojan Kuret Vitaly Komar, né en 1943 à Moscou (URSS) Vit et travaille aux États-Unis The Most Wanted Paintings, September 5, 1995 1995 Commande et Collection de la Dia Art Foundation, New York, (États-Unis) http://awp.diaart.org/km/usa/most.html La série des « Most Wanted / Unwanted Paintings » (« les tableaux les plus désirés / les moins désirés ») inverse le rapport habituel de création et de réception des œuvres d’art en posant la question du statut de l’artiste. L’œuvre musicale diffusée dans les hauts parleurs est The Title, suite pour violoncelle et voix masculines. Elle est composée par le compositeur Giovanni Bonato et interprétée par la Ljubljana Vocal Academy, dirigée par Stojan Kuret. Performance inaugurale le 22 juin 2013 dans le patio de La Panacée. 20 Alexander Melamid, né en 1945 à Moscou (URSS) Vit et travaille aux États-Unis Les artistes ont fait appel à des sociétés de sondage aux États-Unis puis dans onze pays à travers le monde, afin de déterminer quelle serait la peinture idéale pour leurs habitants et la plus détestée. Le sondage composé d’une cinquantaine de questions — « Quelle est votre couleur préférée ? », « Préférez-vous l’art moderne ou traditionnel ? » — leur a permis de créer une vingtaine de toiles présentées dans différentes expositions. C’est le site web qui est présenté à La Panacée, le projet s’étant poursuivi sur Internet. Avec « The Most Wanted / Unwanted Paintings », les artistes explorent sous forme de satire, les notions de goût et d’esthétique en s’interrogeant sur le type de culture produit par tout pouvoir, fût-il celui de l’opinion publique. 21 © Komar & Melamid, courtesy Ronald Feldman, Fine Arts, New York En se déplaçant dans Polyphonea, le spectateur perçoit donc les sons non seulement à travers le temps, mais aussi à travers l’espace. & Melamid Les artistes russes Komar & Melamid développent un travail commun depuis 1963. Réprimés dans leur pays, ils émigrent aux États-Unis en 1978 où ils poursuivent avec humour et ironie leur critique du monde de l’art et des pouvoirs politiques. « Nous ne nous immisçons pas dans l’art mais dans les idées à propos de l’art. L’art est un outil pour nous ». Fondé en 2004 par les artistes ˇ ˇ Ursula Lavrencicčet Auke Touwslager, Informationlab est un collectif international réalisant des projets à la croisée des arts, des sciences, de la technologie et du design. L’installation Polyphonea, créée pour le patio de La Panacée, est un système de hauts-parleurs et microphones construisant un paysage sonore déstabilisant : différents points d’écoute ouvrent des perspectives différentes sur un même son, une même musique. © Informationlab Ursula Lavrencicč ˇ ˇ Née en 1974 à Ljubljana (Slovénie). Vit et travaille à Logatec (Slovénie) Komar kom.post Artiste en résidence Geoffrey Mann Production La Panacée Né à 1980 à Kirkcaldy (Écosse). Vit et travaille à Edimbourg (Écosse). Camille Louis, née en 1984 à Avignon, vit à Paris. Avec Laurie Bellanca, Camille Louis, Caroline Masini, sur un dispositif radiophonique de Vincent Cavaroc Caroline Masini, née en 1980 à Cannes, vit à Paris. Vincent Cavaroc, né en 1978 à Rodez, vit à Paris. RADIO KOM.POST : L’occupation des ondes 2013 Dispositif radiophonique de piratage localisé Production déléguée : illusion & macadam Montpellier Radio kom.post propose une écriture de terrain participative, cartographique et sonore, qui interroge la naissance de La Panacée comme une conversation à l’échelle de la ville de Montpellier. Son sujet est l’ouverture du lieu et sa réouverture après différentes vies et différents habitants. Elle tisse un récit ouvert, effectué par les « peupleurs » (ouvriers et employés de La Panacée, artistes exposés, voisins, étudiants, visiteurs divers). Pour découvrir l’installation, le public se munit de radios (les « bornes » de départs), qui sont aussi des postes où les spectateurs peuvent poursuivre une conversation et la diffuser en direct dans le lieu, en construisant de nouveaux réseaux de circulation de la parole et du sens. Radio kom.post est un média radiophonique pirate, qui considère La Panacée comme une antenne d’émission, de réception et de circulation d’ondes, occupée par une multitude de voix, actrices d’une conversation en forme d’enquête. 22 Cross-Fire, Natural Occurrence series 2010 Vidéo 1’55 Objets (argenterie, porcelaine, verre) Représenté par Joanna Bird, London Geoffrey Mann est un artiste et designer écossais. Ses œuvres croisent art, design et artisanat, défiant le fossé existant traditionnellement entre création, conception et production des objets quotidiens. En prêtant attention aux éléments naturels, au temps et au mouvement, son travail rend compte, par l’utilisation des technologies numériques, de phénomènes normalement insaisissables. Cross-Fire rend visible l’effet physique d’une conversation sur les objets environnants. La vidéo s’appuie sur un extrait audio du film American Beauty de Sam Mendes : il s’agit de la célèbre scène du dîner, durant laquelle la conversation entre les deux protagonistes (Kevin Spacey et Annette Bening) va crescendo, jusqu’à finir en dispute à couteaux tirés. Sont également présentées des sculptures réalisées par prototypage rapide. Une théière, une tasse, des couverts portent les traces physiques des ondes sonores, tels des pièces à conviction arrachées à l’écran de cinéma. À partir de la reconstitution de la table du repas, vidée de toute présence humaine, Geoffrey Mann utilise la technologie 3D pour déformer la vaisselle, qui se plie et se déplie sous l’effet plus ou moins violent des mots échangés par les époux. 23 © Malcolm Finnie Kom.post, collectif créé en 2009 © kom.post / Vincent Cavaroc Laurie Bellanca, née en 1982 à Cavaillon, vit à Paris. Production La Panacée Célia Picard Née en 1978 à Schoelcher (France). Vit et travaille à Montpellier. GRADIN 2013 2 500 annuaires posés sur la reliure entre deux murs Architecte et designer, Célia Picard fonde ses projets sur une étude critique des phénomènes socioculturels, des rituels et des mythes. Créé en 1880, suite à l’invention du téléphone et à la construction des premiers centraux de communication manuels, l’annuaire téléphonique est un objet à la fois personnel et collectif qui, aujourd’hui, devient quasi obsolète. Accumulation d’annuaires eux-mêmes composés d’une compilation de milliers de noms et de contacts, ce gradin fonctionne et dialogue avec l’œuvre du collectif Kompost installée en face. Il permet ainsi aux spectateurs de s’asseoir côte à côte, d’échanger et d’assister aux enregistrements de Radio Kompost, en prenant appui sur ces fragiles compilations de données devenues meuble. Avec le concours de Pages Jaunes. 24 25 © Célia Picard, libre de droits Pour sa pièce, Célia Picard réutilise l’ensemble de ces volumes qu’elle compacte pour former un mobilier en forme de gradin invitant à la pause et la conversation. Teri Rueb & Alan Price Artiste en résidence Production La Panacée Née en 1968 à Longmont (Colorado, États-Unis). Vit et travaille à Cambridge (Massachusetts, États-Unis). Né en 1968 à Normal (Illinois, Etats-Unis). Vit et travaille dans l’Ohio (États-Unis). Grimpant 2013 Animation de données en temps réel, son spatialisé, réseau, application mobile avec GPS et audio Grimpant révèle Montpellier comme une ville de mouvement, aux temporalités et aux subjectivités multiples, où humains, machines et végétations s’entremêlent. © Teri Rueb & Alan Price Le projet consiste en deux éléments liés : une application téléchargeable sur téléphone mobile et une carte projetée dans les salles d’exposition de La Panacée. L’application mobile incite à découvrir la vie végétale de Montpellier, du Jardin des Plantes à la végétation urbaine spontanée. Lors de leurs déplacements, les participants géolocalisent les plantes ou arbres qui leur semblent remarquables. Chacun peut ensuite écouter un message vocal laissé auparavant, ou enregistrer ses propres pensées à destination du promeneur suivant. Le téléphone mobile se fait alors instrument d’exploration et de décodage. Les parcours et les expériences vécues apparaissent sur la carte projetée, qui collecte archives et données contemporaines, mouvements et flux, pour les afficher sur des calques superposés. 26 Le premier calque, composé de cartes anciennes, décrit la forme de la ville, de sa fondation au MoyenÂge au XIXe siècle. Par-dessus, un second calque présente une cartographie des mouvements humains contemporains, ceux dessinés par les parcours des participants, et ceux issus de données urbaines, comme le trafic des transports en commun. Grimpant est une carte vivante, qui permet de visualiser les formes urbaines et organiques spontanées, en contraste avec l’urbanisme et les infrastructures planifiés. app Android à télécharger ici: http://pan.ac/grimpant La résidence de création de Teri Rueb et Alan Price à La Panacée a reçu le soutien de la DRAC Languedoc-Rousillon. Développement app mobile : Nima Vakili Sound design : Adam McFillin Les artistes remercient les nombreux volontaires qui ont participé aux tests et au développement de cette oeuvre: le professeur Emmanuel Négrier, Vincent Perret, Emmanuel Spick et le professeur Jean-Paul Volle. Nous sommes aussi reconnaissants envers Luc Gomel et David Gomis. Remerciements particuliers à Coline Perraudeau, ainsi qu'à Chloé Richez et Adrien Revel. 27 Megan Smith Thomas Weyres Née en 1978 à Ottawa (Canada). Vit et travaille à Ottawa. Né en 1978 à Aix-la-Chapelle (Allemagne). Vit et travaille à Berlin. Pst! microCONTROL SMS type 2010 Installation, données en temps réel Collection de l’artiste 2002 Adhésif Collection de l’artiste Megan Smith se définit comme une new media artist dédoublée en universitaire, spécialiste des systèmes de diffusion et de mise en récit de données issues du web. En travaillant sur les nouvelles formes de narration, elle donne souvent une dimension participative à ses projets, qui peuvent prendre la forme d’installations ou de vidéos. Pst! microCONTROL est composé de 5 petits dispositifs narratifs accrochés au mur — des afficheurs LED — qui nous donnent un aperçu en temps réel de messages publiés sur le réseau social Twitter, depuis Los Angeles, Ottawa, Montpellier, Rio de Janeiro, Hong Kong. Thomas Weyres, graphiste et designer, a travaillé pour de grands groupes comme MySpace, Sony ou Arte. Dans ses projets et recherches, il s’intéresse aux problèmes de codage de l’information. Visuellement, l’installation reprend un motif familier, celui d’horloges posées côte-à-côte, qui traduisent la simultanéité des messages reçus en des points différents du globe. En produisant la perception de l’immédiateté, le texte reprend ici son sens étymologique de tissu, de trame qui rassemble des lifestreams, des fils de vie — à savoir l’unité narrative fondamentale du web du début du XXIe siècle. SMS type représente l’automatisation des mouvements dans l’usage des SMS. Ces grands dessins, réalisés au mur en adhésif rouge, traduisent de manière schématique le mouvement d’un doigt tapant un SMS. Pour l’installation à La Panacée, Initialement développé pour l’exposition « CHAT » au Westphalien Art Association, SMS type fut exposé au Kunstverein Cuxhaven. L’œuvre fut également présentée dans le cadre d’une série d’illustrations dans l’hebdomadaire allemand Die Zeit. © Thomas Weyres © Megan Smith 28 les dessins abstraits représentent la transcription visuelle du même message, « je t’aime », composé à partir d’un clavier de téléphone, dans huit langues différentes : anglais, allemand, arabe, italien, polonais, zoulou, mandarin et français. 29 Artiste en résidence Production La Panacée Textopoly.org Général Instin Patrick Chatelier, né en 1965 à Châteaubriant. Vit et travaille à Paris. Eric Caligaris, né en 1965 à Nice. Vit et travaille dans la région niçoise. Benoît Vincent, né en 1976 dans la Drôme, où il vit et travaille. Télérésidence Sylvain Perier, né en 1960 à Coutances. Vit à Berlin. (Allemagne) Le Général Instin est un projet transdisciplinaire et collectif in progress, initié à partir d’un vitrail tombal du cimetière Montparnasse représentant le Général Hinstin (1831-1905). Feuilleton collectif, le Général Instin a été initié par Patrick Chatelier, puis repris par une vaste communauté d’artistes et auteurs. Le projet, qui ne compte ni centre ni programme, se décline sur toutes les plateformes et en particulier sur le web, où il est hébergé par remue.net. Sur le Textopoly, Général Instin a transposé en ligne l’ancienne caserne de l’EAI (Ecole d’Application de l’Infanterie) à Montpellier, pour en faire un Espace Autonome Instinien. A partir d’avril 2013, un second groupe d’artistes a commencé une création ouverte, avec pour seule contrainte celle de poster des contenus dans un espace défini à l’avance. A partir de cette création en ligne, La Panacée présente une transposition sur papier d’un fragment de l’œuvre. Les artistes participant à cette 2e résidence Textopoly sont : Annie Abrahams, Lucille Calmel, Agnès de Cayeux, Morgane Lagorce, Albertine Meunier, Eddy Pallaro, Sabine Revillet. http://remue.net/spip.php?rubrique105 Remue.net, Général Instin, au 11/05/2013 © La Panacée « Il est donc impossible de vraiment répondre à la question : Qui — ou plutôt Qu’est-ce que le Général Instin ? » Général Instin a été accueilli en résidence de création à La Panacée entre décembre 2012 et juin 2013, dans le cadre du Textopoly, une plateforme d’écriture en ligne conçue par La Panacée. Accessible en ligne : textopoly.org 30 31 LES RENDEZVOUS Les évènements Les événements et les activités de la Fabrique du sensible sont gratuits sauf mention contraire Le musée de la conversation Le Musée de la conversation met en œuvre divers dispositifs de circulation de la parole autour des expositions et de la programmation. Ces dispositifs feront l’objet de captations audiovisuelles, créant une mémoire du projet pour développer les ressources dans le lieu et en ligne. www.lapanacee.org Le site web est intégré à la vie quotidienne de La Panacée. Il est à la fois une plateforme de diffusion des informations et un espace de réception de contenus en provenance des publics, des artistes et intervenants, ou de l’équipe de La Panacée. Pour toute précision concernant le programme culturel, actions pour les publics, scolaires , visites, ateliers de pratiques artistiques, conférences — merci de nous écrire à : [email protected] 32 Polyphonea / prosthetic spaces Dans le cadre du vernissage de l’exposition « Conversations électriques » Samedi 22 juin en soirée Performance musicale Informationlab Rencontres Avec Mark Hansen & Ben Rubin, Teri Rueb & Alan Price, Megan Smith, Kit Galloway : Artistes de l’exposition « Conversations électriques » Dimanche 23 juin à partir de 10 h 30 Parcours urbain Général Instin Le Général Instin tagge son chemin à travers Montpellier ; à vous d’assembler le texte. Infos: www.lapanacee.org 29 juin après-midi Un jour dans la vie Avec Min Kyoung Lee, danseuse et étudiante à EX.E.R.CE, (partenariat avec le centre chorégraphique national LanguedocRoussillon et l’Université Paul Valéry, Montpellier). Min Kyoung Lee est l’une des 59 étudiants de la résidence universitaire de La Panacée, elle propose un jeu à performer dans les espaces de La Panacée, pour tous les publics. Les vendredis 5, 12, 19 et 26 juillet à 19 h Performance jeu Durée : environ 1 H Réservation : [email protected] Fréquences voisines Émission kom.post réalisée in situ avec les voisins de La Panacée. 7 juillet — 15 h 33 es La Fabrique du sensible pour les La Fabrique du sensible regroupe les actions de médiation et de pédagogie, en offrant à chacun la possibilité de faire, de créer, de fabriquer, pour tisser son propre lien avec les œuvres exposées à La Panacée. lt u ad us pour to La visite Les PanaPOP Visite informelle et conviviale des expositions temporaires. Tous les mercredis et samedis à 15 h Consulter l’agenda Sur réservation : [email protected] La visite se décline pour les groupes sur réservation : [email protected] La visite de l’Office du Tourisme › Textopoloy Le Textopoly est une plateforme d’écriture conçue par La Panacée qui propose d’explorer les nouvelles formes de l’écrit en ligne. Dans un espace virtuel infini comparable à une carte, chacun peut publier des textes (des images et des sons) en les agençant librement et créer des chemins de lectures L’office du Tourisme propose une approche historique et architecturale de La Panacée depuis sa création jusqu’à sa réhabilitation en centre d’art. Cette visite est suivie de la visite de l’exposition temporaire. Un samedi sur deux de 18 h à 20 h › Cartels Atelier de création de cartels à partir des œuvres exposées. Sur réservation auprès de l’Office du Tourisme de Montpellier (payant) La visite Point de vue Sur réservation : [email protected] Les PanaPOP sont des ateliers de pratique à destination des adultes menés par des intervenants ou des médiateurs de La Panacée. En lien avec les expositions temporaires, les ateliers se prolongent au café pour un temps de convivialité et de conversation. La Panacée donne carte blanche à des intervenants extérieurs pour faire découvrir l’exposition de façon inédite. Une occasion de découvrir le lieu et les expositions sous un nouvel angle. Les keep cool brunchs Pendant que les enfants découvrent l’exposition de manière ludique, les parents prennent leur brunch au café de La Panacée. Tous les dimanches, ateliers pour les enfants de 13 h à 14 h 30 Renseignements : [email protected] 34 35 ts ad os es re me rc an f l n r et les e u po Sur réservation : [email protected] Les petits Pan Durée 1 H 30 À partir de 6 ans La Panacée propose des ateliers sur deux jours pendant les vacances scolaires pour les enfants à partir de 6 ans et les ados. Accompagné par un médiateur ou workshops avec un artiste. Workshop avec Christine Bouteiller, artiste en résidence dans le cadre de l’exposition « Conversations électriques » La Panacée propose aux enfants des ateliers en lien avec les expositions temporaires ou les projets transversaux de La Panacée, pour appréhender les problématiques et les enjeux des expositions par le biais de la pratique. Sur réservation : [email protected] Les Arty Party Mercredi de 14 h 30 à 16 h À partir de 5 ans Groupes de 8 à 12 enfants selon l’âge — Tarif sur demande. Facebook : lapanaceemontpellier Twitter : @LaPanace www.textopoly.org Identité graphique : ABRèGe + KIDNAP YOUR DESIGNER Les PanHolidays Sur réservation : [email protected] 36 nts Franck Bauchard et l’équipe de La Panacée tiennent à remercier chaleureusement les artistes ainsi que les prêteurs : Dia Art Foundation New York et San José Museum of Art, Californie, Etats-Unis Ainsi que : Valérie Cordy et Jean-Claude Dargeant (association le Cri) ; Pierre Giner ; Emmanuel Negrier ; Jean-Paul Volle ; Nathalie Vu-Hong ; 18th Street Arts Center, Santa Monica, Etats-Unis ; Radio Divergences (93.9) Montpellier ; Raffael Doerig, House of Electronic Arts Basel, Susan Krane, au San José Museum of Art, Deborah Norberg, San José Museum of Art ; Museum of architecture & Design Ljubljana, Slovénie ; Laure Dussoliet Berthod, Danièle Martin, Odile Wattez Fremont — Pages Jaunes ; Françoise Binder et l’équipe de l’Office du tourisme de Montpellier ; Michel Rossi et Emmanuel Spick — Jardin des plantes de Montpellier ; M. et Mme Henri de Colbert, M. Pierre de Colbert, Mme Madeleine Jozwik — Domaine de Flaugergues Montpellier ; Vincent Perret (Parc Darwin, Montpellier) ; L’ENSAM — Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier ; Mathieu Argaud et Sébastien Paule, illusion & macadam Montpellier Deux labophones, laboratoire d’expérimentation artistique réunissant artistes, chercheurs, publics sur la relation art & téléphone ont été coproduits par La Panacée Montpellier et l’association le Cri à la Fabrique de Théâtre de Frameries, Mons en Belgique › APREM / Exploration #1 a eu lieu du 26 au 28 avril 2012, Mons (Belgique) › APREM / Exploration #2 ont eu lieu du 22 au 29 septembre à Mons en 2012 En partenariat avec La Fabrique/Service Provincial des Arts de la Scène avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Commission des arts numériques, du Centre des arts scéniques et de Transcultures et de la librairie Passa Porta. L’ensemble des services de la Ville de Montpellier et particulièrement : Valérie Astesano et toute l’équipe de la Direction Culture et Patrimoine, Jean-Louis Destison, Bernard Laugier, Florence Bastien, Nathalie Nollet et la Direction Architecture et Urbanisme, Vincent Meyer et la Direction Aménagement Programmation, chargé de l’Obsevatoire des déplacements, au sein du Département Urbanisme et Aménagement, Patrick Berger et la Direction du Paysage et de la Biodiversité, Pierre Ferran, Direction de l'Action Territoriale, Michèle Berna, Coordinatrice, Montpellier au Quotidien Séverine Calvet, Direction Espace Public. Fêter son anniversaire à La Panacée. Accompagné par un médiateur, les enfants explorent La Panacée et les expositions temporaires de façon ludique. Au programme, des jeux, des surprises, des ateliers à partager, suivis d’un goûter au café de La Panacée. me ie La Panacée est un établissement de la Ville de Montpellier. Pour sa réhabilitation, La Panacée a reçu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, de Montpellier Agglomération et du Crous. Les archives municipales / Les archives départementales / Les archives de la Faculté de médecine de Montpellier Le Crous de Montpellier, Montpellier Agglomération, le Conseil Régional du Languedoc Roussillon et la DRAC Languedoc Roussillon Horaires d’ouverture Mercredi et jeudi : 12 h — 20 h Vendredi et samedi : 12 h — 22 h Dimanche : 10 h — 18 h Le Café de La Panacée Du mercredi au samedi : 10 h — 1 h Dimanche : 10 h — 18 h Les horaires d’ouverture du Centre de ressources seront indiqués sur le site web : www.lapanacee.org Entrée libre et gratuite pour tous les publics. Accessibilité aux personnes handicapées. Latitude : 43.6125042 Longitude : 3.8780910000000403 [43°36’45 ‘’N/ 3°52’41’’E] AV B BE OUI RT SS RA ON ND Corum L'AIGUILLERIE RU E RUE FOCH tramway DE Peyrou RUE D E L'U NIVER SITÉ Jardin des plantes QUAI DU VE LOUI RDANS S BL ON ANC BD HEN RY IV BD Préfecture BD U JE DE GA MB ET TA E RU E UM PA CO UR S L TA AP H C E RU ST M HE IL GU La ie éd m Co GARE ST ROCH la panacée Centre de Culture Contemporaine — MONTPELLIER 14, rue de l’École de Pharmacie — 34000 Montpellier T +33 (0)4 34 88 79 79 — [email protected] — www.lapanacee.org Direction de la Culture et du Patrimoine — Ville de Montpellier