grave et imminent

FEDERATION NATIONALE DES INDUSTRIES CHIMIQUES CGT
CONVENTION COLLECTIVE
CHIMIE EN DANGER
BRANCHE CHIMIE
CHIMIE
CHIMIE—
CHIMIE—
—BRANCHE CHIMIE
—BRANCHE CH
IMIE
G R AV E E T
IMMINENT !
L
es Conventions Collectives ont été
instituées en 1936 pour garantir
des droits aux salariés travaillant
dans des secteurs similaires : cette égalité
de droits étant aussi source de justice sociale contre le dumping social des employeurs, au sein d’une même branche
d’activité.
Le gouvernement socialiste réécrit l’histoire
en démantelant ce qu’un autre gouvernement socialiste (Léon BLUM) avait institué,
la loi El Khomri permettant à un patron de
faire une loi dans l’entreprise avec des
droits inférieurs à ceux de la Convention
Collective.
Le patronat de la chimie, l’UIC, toujours en
avance lorsqu'il s’agit de porter des coups
aux garanties sociales, a engagé depuis
deux ans un projet pour réécrire la Convention Collective des 200 000 salariés de
la Chimie.
Ne pouvant imposer ce projet, le patronat
organise des réunions bilatérales avec des
syndicats susceptibles de les suivre et leur
faire accepter l’ouverture de négociations.
Pour ça, le patronat dit « garantir la réécriture à droit constant » !
La CFDT, la CGC, la CFTC signent un accord
avec le patronat en ce sens, revu en septembre 2015.
Depuis, de réunions en réunions, l’UIC
œuvre pied à pied à réécrire cette Convention en écartant tout ce qui pourrait être
plus favorable que la loi, et à introduire
toutes les mauvaises lois instaurées depuis,
bref, c’est une réécriture pour garantir les
droits d’exploiter les salariés et protéger
leurs intérêts financiers.
Malgré les alertes sur les dangers, force est
de constater, que l’UIC œuvre à diviser les
organisations, la CFDT étant « acquise » à
sa cause, intervenant rarement, la CFTC
voulant « accélérer », la CFE-CGC se posant
en arbitre et négociant « sa cause encadrement », avec la CGT et FO restant calés sur
la défense des droits existants à minima.
L’UIC entend aller vite, voulant obtenir la
signature fin 2016 d’une Convention Collective vidée de la plupart des droits des
salariés en prétextant que les « points de
désaccord seront négociés après » !!!!
Ayant même le culot d’affirmer qu’après
2017, ce sera plus difficile puisqu’il faudra
que les signataires des accords représentent 50 % des salariés.
F édération N ationale des I ndustries C himiques CGT .
263, rue de Paris - Case 429 - 93514 Montreuil cedex - Tél. 01 55 82 68 88- Fax : 01 55 82 69 15 - boite aux lettres (email) : [email protected] - http://www.fnic-cgt.fr.
Nos réfs. CM/DM. Montreuil, le 10/06/2016
BRANCHE CHIMIE
CHIMIE
CHIMIE—
CHIMIE—
—BRANCHE CHIMIE
—BRANCHE CH
IMIE
L’UIC veut maintenir, ou alors renvoyer à
2017, 2018 (au-delà ??), la grille salariale
en la maintenant sur une base de 40 H et/
ou 38 H et non sur 35 H, ce qui aurait des
conséquences sur tous les accords d’entreprise actuels, le projet UIC étant de
baisser les salaires et les primes de 38 à
35 heures.
Après avoir obtenu le Pacte de Responsabilité qui représente un cadeau de 600
millions d’euros pour les employeurs de la
chimie, sans aucune création d’emploi,
l’UIC veut instaurer une CCN pleine de
principes vertueux mais vide de droits
pour les salariés, voire dangereuse dans
sa nouvelle réécriture et lors de l’application dans les entreprises.
Si la CGT et FO ne cessent d’intervenir,
force est de constater que ceux qui ont dit
« oui à la réécriture » restent quasi–
muets, comme si tout était arrangé ailleurs que lors de la réunion officielle de
négociations.
Il est plus facile de signer un accord que
de défendre les droits des salariés ! Et s’il
en est qui disent que « la CGT gueule toujours », il faut préciser que si la CGT
n’était pas là, ce serait « un silence de
morts » : mais c’est insuffisant !
Les six chapitres au cœur des négociations depuis ces deux années ont porté
sur :
Les classifications, les salaires,
Les rémunérations,
Les primes, les indemnités,
L’organisation, la durée et aménagement du temps de travail de nuit,
 Les congés, les jours fériés et absences.
Autant de chapitres avec « un silence de
mort » des signataires CFDT/CFTC, alors
que l’UIC cible douze points à négocier,
après avoir obtenu la signature d’une
CCN vide, fin 2016. Le but pour l’UIC, c’est
une signature validant son processus,
avant le 11 mai.

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
La CGT ne sera pas complice de
cette voie suicidaire pour les
droits des salariés, mais la CGT, ne
représente qu’une organisation
sur cinq.
Après cette étape, l’UIC veut aller vite
pour les 7 chapitres restants.
L’intervention des syndicats, des
syndiqués, des salariés doit être à
l’ordre du jour ! La rentrée 2016
devra être organisée sur la mobilisation de toutes nos forces CGT.
Quatre réunions paritaires se tiendront
sur cette question, dont deux avant les
congés, et deux après (22 septembre et
20 octobre).
 Le contrat de travail et ses garanties,
UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES SYNDICATS RELEVANT DE
CCN CHIMIE SERA ORGANISÉE FIN SEPTEMBRE POUR FAIRE
POINT SUR LA SITUATION
LA
LE
: CHAQUE SYNDICAT DOIT DÈS
MAINTENANT PRENDRE LES DISPOSITIONS POUR Y ASSURER SA PRÉSENCE, Y DÉCIDER ET ENGAGER SON SYNDICAT POUR L’ACTION À ORGANISER.