guide de l`acheteur pps® édition d`été juillet 2013
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JUILLET 2013 © GUIDE DE L’ACHETEUR PPS ® ÉDITION D’ÉTÉ 40005231 OUVEAUX PRODUITS COMPAGNIE PRODUIT Guide de l’acheteur PPS® SE RÉFÉRER À LA PAGE p MYRBETRIQ™ Mirabegron extended release / mirabegron à libération prolongée Selective beta 3-adrenoceptor agonist / Agoniste sélectif du récepteur bêta 3-adrénergique 47 Voir l’annonce de MyrbetriqMD à la page 3 et VesicareMD à la page 8 CONTOUR ® NEXT CONTOUR ® NEXT USB p JENTADUETO™ (linagliptin + metformin hydrochloride / linagliptine + chlorhdrate de metformine) 2 78, 80 78, 80 89 p PREZISTA® darunavir Tablets / Comprimés de darunavir 104 p STELARA® ustekinumab Injection / ustekinumab Injection 106 p HEPARINTM (heparin sodium injection / héparin sodique injectable) 132 p PERJETA™ Antineoplastic; pertuzumab for infusion / Antinéoplasique; pertuzumab pour perfusion 164 p PERJETA™ Herceptin® Combo Pack / Emballage combiné Antineoplastic; pertuzumab & trastuzumab for infusion/ Antinéoplasique; pertuzumab + trastuzumab pour perfusion 164 T AN AU N E TE IBL A N D AI ON NA M SP A I C D Une nouvelle option pour l’HV. Une nouvelle classe pharmacologique* – Le premier et le seul agoniste des récepteurs Ƶ-3 pour l’HV†. MyrbetriqTM (mirabegron) est indiqué pour le traitement de l’hyperactivité vésicale (HV) se caractérisant par des symptômes d’incontinence urinaire par impériosités vésicales, d’urgence mictionnelle et de pollakiurie. * La signification clinique n’a pas été établie. † La signification clinique comparative n’a pas été établie. Atténuation signiÞcative des symptômes d’HV après 12 semaines, par rapport au placebo1,2 Efficacité démontrée dans l’HV p/r au placebo Variation moyenne par rapport au départ Nombre moyen d’épisodes d’incontinence/24 heures Nombre moyen de mictions/24 heures 0,00 Myrbetriq 50 mg Placebo Toltérodine LP 4 mg T -0,40 -0,90 -1,40 -1,90 -2,40 -0,09) % (-0,72, IC à 95 03 P = 0,0 0,21) % (-0,42, IC à 95 1 (NS) P = 0,1 -0,29) % (-0,90, IC à 95 P < 0,001 Envisagez Myrbetriq à administration uniquotidienne pour vos patients atteints d’HV1. 0,06) % (-0,55, ) IC à 95 1 (NS P = 0,1 CONTRE-INDICATIONS : Myrbetriq est contre-indiqué chez les patients atteints d’hypertension grave non maîtrisée, déÞnie comme une pression systolique ó 180 mm Hg ou une pression diastolique ó 100 mm Hg. Les femmes enceintes et les patients qui sont hypersensibles à ce médicament, ou à l’un ou l’autre des ingrédients de la préparation ou à un élément de son contenant. MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Dans une étude d’une durée de 52 semaines sur l’innocuité à long terme, des effets indésirables graves de type néoplasie ont été signalés chez 0,1 %, 1,3 % et 0,5 % des patients traités par Myrbetriq 50 mg, Myrbetriq 100 mg et un contrôle actif une fois par jour, respectivement. Dans une étude d’une durée de 52 semaines sur l’innocuité à long terme, le taux sérique d’ALT/AST a augmenté par rapport à la valeur de référence par plus de 10 fois chez deux patients (0,3 %) traités avec Myrbetriq 50 mg. Ces marqueurs sont par la suite retombés à la valeur de référence pendant que les deux patients prenaient Myrbetriq. Myrbetriq a été associé à un allongement dépendant de la dose de l’intervalle QTc qui s’est révélé plus prononcé chez les femmes. À la dose thérapeutique maximum recommandée de 50 mg, la plus grande différence moyenne par rapport au placebo dans l’intervalle QTc était < 5 ms chez les patients de sexe masculin et féminin en bonne santé à l’état d’équilibre. Myrbetriq peut augmenter la pression artérielle. On doit mesurer la pression Myrbetriq™ est une marque de commerce d’Astellas Pharma Canada, Inc. artérielle au départ du traitement, et régulièrement pendant le traitement avec Myrbetriq, surtout chez les patients atteints d’hypertension. Chez les patients atteints de l’HV dans des essais cliniques, Myrbetriq a été associé à une augmentation de la pression systolique et diastolique d’environ 0,5-1 mm Hg par rapport au placebo. L’augmentation de la pression systolique et diastolique était réversible après l’arrêt du traitement. Myrbetriq est associé à une élévation de la fréquence cardiaque correspondant à une augmentation de la dose. Lors des essais cliniques, une élévation moyenne de la fréquence cardiaque d’environ 1 bpm par rapport au placebo a été observée chez les patients souffrant d’HV qui ont reçu la dose maximum recommandée de Myrbetriq 50 mg, cette élévation étant toutefois réversible après l’arrêt du traitement. Des examens ophtalmologiques doivent être réalisés régulièrement pendant le traitement par Myrbetriq chez les patients atteints de glaucome. EFFETS INDÉSIRABLES : Les réactions indésirables signalées le plus fréquemment avec Myrbetriq 50 mg/ 25 mg/le placebo étaient (%) : hypertension (7,5/11,3/7,6), nasopharyngite (3,9/3,5/2,5), infection des voies urinaires (2,9/4,2/1,8) et céphalées (3,2/2,1/3,0). Voir les recommandations complètes dans la monographie du produit. Veuillez consulter le Résumé des renseignements posologiques et les paramètres des études à la page 4-7 xxx (p. ex., l’hypokaliémie), ou chez les patients qui prennent des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT. comprimés de mirabegron à libération prolongée, 25 mg et 50 mg Résumé des renseignements posologiques Critères de sélection des patients CLASSIFICATION THÉRAPEUTIQUE : Agoniste sélectif du récepteur bêta 3-adrénergique INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE : MyrbetriqTM (mirabegron) est indiqué pour le traitement de l’hyperactivité vésicale (HV) se caractérisant par des symptômes d’incontinence urinaire par impériosités vésicales, d’urgence mictionnelle et de pollakiurie. Gériatrie : Parmi les 5 648 patients qui ont reçu Myrbetriq lors de l’étude des phases 2 et 3, 2 029 (35,9 %) étaient âgés de 65 ou plus, et 557 (9,9 %) étaient âgés de 75 ans ou plus. Dans l’ensemble, aucune différence n’a été constatée au cours de ces études entre les patients plus jeunes que 65 ans et ceux âgés de 65 ans ou plus, sur le plan de l’innocuité ou de l’efficacité. Pédiatrie : L’innocuité et l’efficacité de Myrbetriq chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies. CONTRE-INDICATIONS Myrbetriq ne doit pas être administré aux patients atteints d’hypertension grave non maîtrisée (définie comme une pression systolique * 180 mm Hg ou une pression diastolique * 100 mm Hg), aux femmes enceintes ou aux patients qui sont hypersensibles à ce médicament, ou à l’un ou l’autre de ses ingrédients ou des éléments de son contenant. Populations particulières Pour obtenir des renseignements sur l’utilisation de ce produit chez des populations particulières, voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières. Renseignements relatifs à l’innocuité MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Généralités : Dans une étude d’une durée de 52 semaines sur l’innocuité à long terme, des effets indésirables graves liés à la néoplasie ont été signalés chez 0,1 %, 1,3 % et 0,5 % des patients traités par Myrbetriq 50 mg, Myrbetriq 100 mg et un contrôle actif une fois par jour, respectivement. Deux patients traités par Myrbetriq 100 mg ont signalé des néoplasmes dont le cancer du sein, la néoplasie maligne du poumon, et le cancer de la prostate. Lors d’une étude clinique au Japon, un seul cas a été signalé comme étant le syndrome de Stevens-Johnson, présentant une augmentation du taux sérique d’ALT et d’AST et de la bilirubine chez un patient traité par Myrbetriq 100 mg ainsi qu’un médicament à base d’herbes (Kyufu Gold). Dans une étude d’une durée de 52 semaines sur l’innocuité à long terme, le taux sérique d’ALT/AST a augmenté par rapport à la valeur de référence par plus de 10 fois chez deux patients (0,3 %) traités avec Myrbetriq 50 mg. Ces marqueurs sont par la suite retournés à la valeur de référence pendant que les deux patients prenaient Myrbetriq. Cardiovasculaire Allongement de l’intervalle QTc : Myrbetriq a été associé à un allongement dépendant de la dose de l’intervalle QTc qui s’est révélé plus prononcé chez les femmes. À la dose thérapeutique maximum recommandée de 50 mg, la plus grande différence moyenne par rapport au placebo dans l’intervalle QTc était < 5 ms chez les patients de sexe masculin et féminin en bonne santé à l’état d’équilibre. Ces observations doivent entrer en ligne de compte lors de décisions cliniques concernant la prescription de Myrbetriq à des patients ayant des antécédents avérés d’allongement du QT, de facteurs de risque de torsade de pointes 4 Pression artérielle : Myrbetriq peut augmenter la pression artérielle. On doit mesurer la pression artérielle au départ du traitement, et régulièrement pendant le traitement avec Myrbetriq, surtout chez les patients atteints d’hypertension. Myrbetriq n’a pas été étudié chez les patients atteints d’hypertension grave non maîtrisée (pression systolique * 180 mm Hg et/ou pression diastolique * 110 mm Hg) et, par conséquent, n’est pas recommandé chez ces patients. Dans une étude sur des volontaires en bonne santé, Myrbetriq a été associé à des augmentations dépendantes de la dose de la pression systolique/diastolique en décubitus. À la dose maximum recommandée de 50 mg, l’augmentation moyenne maximum de la pression systolique/ diastolique était d’environ 4,0/3,7 mm Hg supérieure à celle du placebo. Chez les patients atteints de l’HV dans des essais cliniques, Myrbetriq a été associé à une augmentation de la pression systolique et diastolique d’environ 0,5-1 mm Hg par rapport au placebo. L’augmentation de la pression systolique et diastolique était réversible suivant l’arrêt du traitement. Élévation de la fréquence cardiaque : Myrbetriq est associé à une élévation de la fréquence cardiaque correspondant à une augmentation de la dose. Dans une étude sur des volontaires en bonne santé, Myrbetriq était associé à une élévation dépendante de la dose de la fréquence cardiaque. À la dose maximum recommandée de 50 mg, l’élévation moyenne maximum de la fréquence cardiaque était d’environ 8,5 bpm chez les femmes et 5,5 bpm chez les hommes à l’état d’équilibre. Lors des essais cliniques, une élévation moyenne de la fréquence cardiaque d’environ 1 bpm par rapport au placebo a été observée chez les patients souffrant d’HV qui ont reçu la dose maximum recommandée de Myrbetriq 50 mg, cette élévation étant toutefois réversible suivant l’arrêt du traitement. En conséquence, il faut faire preuve de prudence lorsque Myrbetriq est administré à des patients qui présentent des antécédents de cardiopathie ischémique ou de tachyarythmie. Endocrinien et métabolisme CYP2D6 : Étant donné que le mirabegron est un inhibiteur modéré du CYP2D6, l’exposition systémique aux substrats du CYP2D6, comme le métoprolol et la désipramine, est augmentée lorsqu’ils sont administrés conjointement avec le mirabegron (* 100 mg). La prudence est donc de mise lors de l’administration de mirabegron conjointement avec ces médicaments, car une surveillance appropriée et un ajustement de la posologie pourraient s’avérer nécessaires, surtout pour les médicaments dont l’indice thérapeutique est étroit qui sont métabolisés par le CYP2D6. La dose de Myrbetriq ne doit pas dépasser 25 mg lorsqu’il est administré conjointement avec des médicaments dont l’indice thérapeutique est étroit, comme la flécaïnide et la propafénone. Génito-urinaire Rétention urinaire : La rétention urinaire a été observée dans l’expérience post-commercialisation chez les patients traités avec le mirabegron, chez les patients souffrant de l’obstruction du col vésical (OCV) et chez les patients prenant des médicaments antimuscariniques pour le traitement de l’HV. Myrbetriq doit être administré avec prudence aux patients qui présentent une OCV cliniquement significative. Myrbetriq doit également être administré avec prudence aux patients prenant des médicaments antimuscariniques pour le traitement de l’HV. Hépatique/biliaire/pancréatique Myrbetriq n’a pas été étudié chez les patients qui souffrent d’insuffisance hépatique grave (classe C de Child-Pugh) et, par conséquent, n’est pas recommandé chez cette population de patients. Chez les patients qui souffrent d’insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pugh), la dose quotidienne de Myrbetriq ne doit pas dépasser 25 mg. Il n’est pas nécessaire de régler la dose chez les patients qui souffrent d’insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh). Ophtalmologique Des examens ophtalmologiques doivent être réalisés régulièrement pendant le traitement par mirabegron chez les patients atteints de glaucome. Dans une étude sur des volontaires en bonne santé, l’administration d’une dose de 100 mg de mirabegron par jour n’était pas associée à une élévation de la pression intraoculaire (PIO). Rénal Myrbetriq n’a pas été étudié chez les patients en phase terminale d’une néphropathie (CLcr < 15 mL/min ou R-EGF < 15 mL/min/1,73 m2 ou les patients qui dépendent de l’hémodialyse) et, par conséquent, n’est pas recommandé chez cette population de patients. Chez les patients qui souffrent d’insuffisance rénale grave (CLcr 15 à 29 ml/min ou R-EGF de 15 à 29 ml/min/1,73 m2), la dose quotidienne de Myrbetriq ne doit pas dépasser 25 mg. Il n’est pas nécessaire de régler la dose chez les patients qui souffrent d’insuffisance légère ou modérée (CLcr 30 à 89 ml/min ou R-EGF de 30 à 89 ml/min/1,73 m2). Fonction sexuelle/reproduction Dans des études sur les animaux, l’indice de fertilité chez les femelles était de 88 % (soit 2 des 17 animaux étaient infertiles), alors que chez les mâles, on n’a noté aucun effet sur la fertilité à des doses non létales. Toutefois, en raison de la courte durée de la période de traitement, le risque d’effets sur la fertilité chez les mâles ne peut être exclu. Populations particulières Femmes enceintes : Aucune étude suffisante et bien contrôlée visant à évaluer les effets de Myrbetriq auprès de femmes enceintes n’a été menée. Myrbetriq doit être évité chez les femmes enceintes. Femmes allaitantes : Aucune étude n’a été effectuée pour évaluer l’effet du mirabegron sur la production de lait chez les humains, sa présence dans le lait maternel humain ou ses effets sur un enfant allaité. En raison des risques d’effets indésirables graves chez les nourrissons, Myrbetriq ne doit pas être administré durant l’allaitement. Pédiatrie (< 18 ans) : L’innocuité et l’efficacité de Myrbetriq chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies. EFFETS INDÉSIRABLES Aperçu des effets indésirables du médicament Les effets indésirables les plus fréquents (0,2 %) entraînant l’abandon du traitement par Myrbetriq 25 mg ou 50 mg lors des études 178-CL-046, -047 et -074 étaient la nausée, la céphalée, l’hypertension, la diarrhée, la constipation, l’étourdissement et la tachycardie. La fibrillation auriculaire (0,2 %) et le cancer de la prostate (0,1 %) ont été signalés comme effets indésirables graves chez plus d’un patient et à un taux supérieur au placebo. Dans l’étude 178-CL-049, chez les patients traités par Myrbetriq 50 mg une fois par jour, les réactions indésirables entraînant l’abandon du traitement signalées chez plus de 2 patients et à un taux supérieur au contrôle actif incluaient : la constipation (0,9 %), la céphalée (0,6 %), l’étourdissement (0,5 %), l’hypertension (0,5 %), la sécheresse oculaire (0,4 %), la nausée (0,4 %), la vision brouillée (0,4 %), et l’infection de la voie urinaire (0,4 %). Les effets indésirables graves signalés chez au moins 2 patients et qui dépassaient le taux du contrôle actif incluaient l’accident vasculaire cérébral (0,4 %) et l’ostéoarthrite (0,2 %). Dans l’étude 178-CL-049, des effets indésirables graves liés à la néoplasie ont été signalés chez 0,1 %, 0,3 % et 0,5 % des patients traités par Myrbetriq 50 mg, Myrbetriq 100 mg et un contrôle actif une fois par jour, respectivement. Deux patients traités par Myrbetriq 100 mg ont signalé des néoplasmes dont le cancer du sein, la néoplasie maligne du poumon, et le cancer de la prostate. Dans l’étude 178-CL-049, le taux sérique d’ALT/AST a augmenté par rapport à la valeur de référence par plus de 10 fois chez 2 patients (0,3 %) traités avec Myrbetriq 50 mg. Ces marqueurs sont par la suite retournés à la valeur de référence pendant que les 2 patients prenaient Myrbetriq. Lors d’une étude clinique au Japon, un seul cas a été signalé comme étant le syndrome de Stevens-Johnson, présentant une augmentation du taux sérique d’ALT et d’AST et de la bilirubine chez un patient traité par Myrbetriq 100 mg ainsi qu’un médicament à base d’herbes (Kyufu Gold). Pour signaler une réaction grave ou inattendue à ce médicament, vous pouvez contacter Santé Canada au 1-866-234-2345 ou Astellas Pharma Canada, Inc. au 1-888-338-1824. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Médicaments métabolisés par le CYP2D6 Le mirabegron est un inhibiteur modéré du CYP2D6. Des doses quotidiennes multiples de 160 mg de mirabegron (administré en tant que formulation à libération immédiate) ont donné lieu à une augmentation de 90 % de la Cmax et une augmentation de 229 % de l’ASCinf d’une seule dose de 100 mg du substrat du CYP2D6 connu sous le nom métoprolol. Des doses quotidiennes multiples de 100 mg de mirabegron ont donné lieu à une augmentation de 79 % de la Cmax et une augmentation de 241 % de l’ASCinf d’une seule dose de 50 mg du substrat du CYP2D6 connu sous le nom désipramine. La prudence est de mise lors de l’administration de mirabegron conjointement avec cette classe de médicaments, car une surveillance appropriée et un ajustement de la posologie pourraient s’avérer nécessaires. La dose de Myrbetriq ne doit pas dépasser 25 mg lorsqu’il est administré conjointement avec des substrats de CYP2D6 dont l’indice thérapeutique est étroit, comme la flécaïnide et la propafénone. Digoxine Le mirabegron est un inhibiteur faible du P-gp. Des doses multiples de 100 mg de mirabegron une fois par jour ont donné lieu à une augmentation de 29 % de la Cmax d’une seule dose de 0,25 mg de digoxine, alors que l’ASCdern est augmenté par 27 %. Chez les patients qui envisagent l’initiation du traitement avec une combinaison de mirabegron et de digoxine, la dose la plus faible de digoxine doit être prescrite initialement. La concentration sérique de digoxine doit être surveillée et utilisée pour le titrage de la dose de digoxine afin d’obtenir l’effet clinique désiré. La possibilité que le mirabegron agisse comme inhibiteur du P-gp doit être prise en considération lorsque Myrbetriq est combiné à des substrats sensibles du P-gp, p. ex., le dabigatran. Warfarine La Cmax moyenne de la S- et la R-warfarine a augmenté par environ 4 %, et celle de l’ASC par environ 9 %, lorsqu’elle est administré comme dose simple de 25 mg à la suite de doses multiples de 100 mg de mirabegron. Après l’administration d’une dose simple de 25 mg de warfarine, le mirabegron n’a eu aucun effet sur les paramètres pharmacodynamiques de la warfarine, tels que le rapport international normalisé (RIN) et le temps de prothrombine. Toutefois, l’effet du mirabegron sur des doses multiples de warfarine et sur les paramètres pharmacodynamiques de la warfarine tels que le RIN et le temps de prothrombine n’a pas encore été pleinement évalué. Administration POSOLOGIE ET ADMINISTRATION Considérations posologiques Myrbetriq est déconseillé pour les patients souffrant d’une insuffisance rénale au stade ultime (ISRU) ou d’une insuffisance hépatique grave (classe C de Child-Pugh). Myrbetriq n’est pas recommandé chez les patientes enceintes. Dose recommandée et modification posologique La dose initiale recommandée et la dose thérapeutique habituelle de Myrbetriq est de 25 mg, administrée une fois par jour, avec ou sans nourriture. Myrbetriq 25 mg est efficace dans les 8 semaines suivant la dose initiale. Selon l’efficacité et la tolérance individuelles, la dose peut être augmentée à une dose maximum recommandée de 50 mg, une fois par jour, avec ou sans nourriture. La dose de Myrbetriq ne doit pas dépasser 25 mg, une fois par jour, avec ou sans nourriture chez les populations suivantes : patients souffrant d’insuffisance rénale grave (CLcr 15 à 29 ml/min ou R-EGF 15 à 29 ml/ min/1,73 m2), patients souffrant d’insuffisance hépatique modérée, ou patients traités par médicaments métabolisés par CYP2D6 dont l’indice thérapeutique est étroit, comme la flécaïnide et la propafénone. Dose oubliée Si une dose est oubliée, le prochain comprimé doit être pris comme prévu. Les doses ne doivent pas être doublées pour compenser une dose oubliée. Administration Myrbetriq devrait être pris une fois par jour, avec ou sans nourriture. Il devrait être avalé entire avec de l’eau, et ne devrait pas être mâché, divisé ni broyé. 5 Références des études 1. Astellas Pharma Canada, Inc. Monographie de Myrbetriq, 2013. 2. Khullar V et al. Eur Urol. 2013;63(2):283-295. Paramètres de l’étude : D’après la monographie de Myrbetriq (2013)1 et Khullar V et al., 20132. Étude multicentrique de phase III, randomisée, à double insu, en groupes parallèles, contrôlée par placebo et par toltérodine, menée chez des patients * 18 ans présentant des symptômes d’HV depuis * 3 mois. Suite à une période de pré-inclusion de 2 semaines, réalisée à simple insu contre placebo, les patients ont été randomisés pour recevoir soit le placebo (n = 497 randomisés/453 ayant complété l’étude), soit Myrbetriq 50 mg (n = 497/440), soit de la toltérodine à libération prolongée 4 mg (n=495/445) par voie orale une fois par jour pendant 12 semaines. Nombre moyen d’épisodes d’incontinence/24 heures au début de l’étude : 2,67, 2,83 et 2,63; et nombre moyen de mictions/24 heures : 11,71, 11,65 et 11,55 pour le placebo, Myrbetriq 50 mg et la toltérodine LP 4 mg, respectivement. Troubles cardiaques : palpitations, fibrillation auriculaire, élévation de la pression artérielle Troubles de l’œil : œdème des paupières, glaucome Troubles gastro-intestinaux : dyspepsie, gastrite, distension abdominale Infections et infestations : sinusite, rhinite Investigations : élévation des taux de GGT, d’AST, d’ALT et de LDH Troubles musculosquelettiques et des tissus conjonctifs : enflure des articulations Troubles rénaux et urinaires : lithiase rénale, douleur de la vessie Troubles de l’appareil génital et du sein : prurit vulvo-vaginal, infection vaginale Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés : urticaire, vasculite leucocytoclastique, éruption, prurit, purpura, œdème des lèvres Effets indésirables signalés après la commercialisation Étant donné que ces effets ont été signalés spontanément partout dans le monde après la commercialisation, à partir d’une population de taille inconnue, il est impossible d’estimer avec précision la fréquence des effets et le lien de causalité entre le mirabegron et ces effets. Les effets suivants ont été signalés en lien avec l’utilisation de mirabegron depuis sa commercialisation à l’échelle mondiale : RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PRODUIT Urologique : rétention urinaire EFFETS INDÉSIRABLES Effets indésirables du médicament lors des essais cliniques Lors de trois études d’une durée de 12 semaines à double insu, contrôlées par placebo, sur l’innocuité et l’efficacité chez les patients souffrant d’hyperactivité vésicale (les études 178-CL-046, -047 et -074), l’innocuité de Myrbetriq a été évaluée chez 2 736 patients. Dans l’étude 178-CL-046, un contrôle actif a également été administré. Dans les études combinées (178-CL-046, -047 et -074), 432 patients ont reçu Myrbetriq 25 mg, 1 375 ont reçu Myrbetriq 50 mg et 929 ont reçu Myrbetriq 100 mg une fois par jour. Dans ces études, la majorité des patients étaient de race blanche (94 %) et de sexe féminin (72 %) et la moyenne d’âge était de 59 ans (éventail d’âges de 18 à 95 ans). INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Myrbetriq a également été évalué sur le plan de l’innocuité chez 1 632 patients qui ont reçu du Myrbetriq 50 mg une fois par jour (n = 812 patients) ou du Myrbetriq 100 mg (n = 820 patients) dans le cadre d’une étude d’un an, randomisée, à dose fixe, à double insu et contrôlée par médicament actif, sur l’innocuité chez les patients souffrant d’hyperactivité vésicale (étude 178- CL-049), dont 731 ont reçu du Myrbetriq lors d’une étude précédente d’une durée de 12 semaines. Dans l’étude 178-CL-049, 1 385 patients ont reçu du Myrbetriq en continu pendant au moins 6 mois, 1 311 patients ont reçu Myrbetriq pendant au moins 9 mois et 564 patients ont reçu du Myrbetriq pendant au moins un an. Études in vitro L’effet des autres médicaments sur le mirabegron : Le mirabegron est transporté ou métabolisé au moyen de multiples voies. Le mirabegron est un substrat du CYP3A4, du CYP2D6, de la butyrylcholinestérase, de l’UGT, du transporteur d’efflux glycoprotéine P (P-gp), du polypeptide transporteur d’anions organiques 1A2 (OATP1A2) et des transporteurs d’influx de cations organiques (OCT) OCT1, OCT2 et OCT3. Les sulfamides hypoglycémiants glibenclamide (un substrat du CYP3A4), gliclazide (un substrat du CYP2C9 et CYP3A4) et tolbutamide (un substrat du CYP2C9) n’ont eu aucun effet sur le métabolisme in vitro du mirabegron. Le Tableau 1 dresse la liste des réactions indésirables, tirée de tous les effets indésirables, signalées lors des études de phase 3 [178-CL-046, -047, -074] selon une incidence supérieure à celle du placebo et chez 1 % ou plus des patients traités au moyen de Myrbetriq 25 mg ou de 50 mg une fois par jour pendant une période allant jusqu’à 12 semaines. Les réactions indésirables signalées le plus fréquemment (à une fréquence supérieure à 2 % de patients traités par Myrbetriq et supérieure à celle du placebo) étaient l’hypertension, la nasopharyngite, l’infection des voies urinaires et la céphalée. Tableau 1 : Effets indésirables observés à une fréquence supérieure à celle enregistrée avec le placebo chez * 1 % des patients souffrant d’HV et traités par Myrbetriq lors des essais de phase 3 d’une durée de 12 semaines Placebo (%) Nombre de Patients Hypertension* Myrbetriq 25 mg (%) Myrbetriq 50 mg (%) 1 380 432 1 375 7,6 11,3 7,5 Nasopharyngite 2,5 3,5 3,9 Infection de la voie urinaire 1,8 4,2 2,9 Interactions médicament-médicament Aperçu Des études sur les interactions médicamenteuses ont été menées afin d’évaluer l’effet des médicaments administrés conjointement sur la pharmacocinétique du mirabegron et l’effet du mirabegron sur la pharmacocinétique des médicaments administrés conjointement (p. ex., kétoconazole, rifampine, solifénacine, tamsulosine et les contraceptifs oraux). Il n’est pas nécessaire de régler la dose lorsque ces médicaments sont administrés conjointement avec le mirabegron. L’effet du mirabegron sur les autres médicaments : Des études sur le mirabegron au moyen de microsomes hépatiques humains et d’enzymes humaines recombinantes CYP ont montré que le mirabegron est un inhibiteur modéré et dépendant du temps du CYP2D6, et un inhibiteur faible du CYP3A. Le mirabegron est peu susceptible d’inhiber le métabolisme des médicaments administrés conjointement qui sont métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 suivantes : CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 et CYP2E1, car le mirabegron n’a pas inhibé l’activité de ces enzymes à des concentrations cliniquement importantes. Le mirabegron n’a pas stimulé l’activité du CYP1A2 ou CYP3A. Le mirabegron a inhibé l’activité du transport de médicaments facilitée par le P-gp à des concentrations élevées. On prédit que le mirabegron n’inhibera pas de façon cliniquement importante l’activité du transport de médicaments facilitée par les OCT. Le mirabegron n’a eu aucun effet sur le métabolisme du glibenclamide ou tolbutamide. Études in vivo L’effet de l’administration conjointe de médicaments sur la pharmacocinétique du mirabegron et l’effet du mirabegron sur la pharmacocinétique de médicaments administrés conjointement ont été étudiés lors des études à dose simple et à doses multiples. La majorité des interactions médicament-médicament a été étudiée au moyen d’une dose de 100 mg de Myrbetriq, administrée en tant que comprimé à libération prolongée. Les études sur l’interaction du mirabegron avec le métoprolol et avec la metformine ont été effectuées au moyen d’une formulation orale à libération immédiate de 160 mg. Céphalée 3,0 2,1 3,2 Constipation 1,4 1,6 1,6 Infection des voies respiratoires supérieures 1,7 2,1 1,5 L’effet de la kétoconazole, de la rifampicine, de la solifénacine, de la tamsulosine et de la metformine sur l’exposition systémique du mirabegron est présenté à la Figure 1. Arthralgia 1,1 1,6 1,3 Diarrhée 1,3 1,2 1,5 L’effet du mirabegron sur le métoprolol, la désipramine, le contraceptif oral combiné-COC (éthinylestradiol-EE, lévonorgestrel-LNG), la solifénacine, la digoxine, la warfarine, la tamsulosine et la métformine est présenté à la Figure 2. Tachycardie 0,6 1,6 1,2 Douleur abdominale 0,7 1,4 0,6 Fatigue 1,0 1,4 1,2 * Comprend la pression artérielle signalée comme étant supérieure à la moyenne, et la pression artérielle supérieure à la valeur de référence signalée principalement chez les patients souffrant d’hypertension au départ du traitement. Le Tableau 2 dresse les taux des réactions indésirables signalées le plus fréquemment, tirés de tous les effets indésirables signalés chez les patients traités par Myrbetriq 50 mg pendant une période allant jusqu’à 52 semaines [178-CL-049]. Les réactions indésirables signalées le plus fréquemment (> 3 % de patients traités par Myrbetriq) étaient l’hypertension, l’infection des voies urinaires, la céphalée et la nasopharyngite. Dans ces études, la plus grande augmentation de l’exposition systémique du mirabegron a été observée lors de l’étude sur les IMM de la kétoconazole. En tant qu’inhibiteur puissant du CYP3A4, la kétoconazole a augmenté la Cmax du mirabegron par 45 % et l’ASC du mirabegron par 80 % à la suite de l’administration de doses multiples de 400 mg de kétoconazole pendant 9 jours avant l’administration d’une dose simple de 100 mg de mirabegron chez 23 sujets de sexe masculin et féminin en bonne santé. En tant qu’inhibiteur modéré du CYP2D6 inhibitor, le mirabegron a augmenté l’exposition systémique au métoprolol et à la désipramine : • Le mirabegron a augmenté la Cmax du métoprolol par 90 % et l’ASC du métoprolol par 229 % à la suite de doses multiples de 160 mg de comprimés de mirabegron à liberation immédiate une fois par jour pendant 5 jours, et d’une seule dose d’un comprimé de 100 mg de métoprolol chez 12 sujets de sexe masculin en bonne santé, lorsque ces comprimés ont été administrés avant ou en concomitance avec le mirabegron. • Le mirabegron a augmenté la Cmax de la désipramine par 79 % et l’ASC de la désipramine par 241 % à la suite de doses multiples de 100 mg de mirabegron une fois par jour pendant 18 jours, et d’une seule dose de 50 mg de désipramine chez 28 sujets de sexe masculin et féminin en bonne santé lorsqu’elles ont été administrées avant ou en concomitance avec le mirabegron. Tableau 2 : Pourcentage de patients présentant des réactions indésirables, tiré de tous les effets indésirables, signalées chez plus de 2 % de patients traités par Myrbetriq 50 mg une fois par jour lors d’une étude de 52 semaines sur l’innocuité [178-CL-049] Nombre de patients Myrbetriq 50 mg (%) Toltérodine LP 4 mg (%) 812 812 Hypertension 9,2 9,6 Infection de la voie urinaire 5,9 6,4 Céphalée 4,1 2,5 Nasopharyngite 3,9 3,1 Douleur au dos 2,8 1,6 Constipation 2,8 2,7 Sécheresse de la bouche 2,8 8,6 Étourdissements 2,7 2,6 Sinusite 2,7 1,5 Grippe 2,6 3,4 Arthralgie 2,1 2,0 Cystite 2,1 La dose de Myrbetriq ne doit pas dépasser 25 mg lorsqu’il est administré conjointement avec des médicaments dont l’indice thérapeutique est étroit qui sont métabolisés par le CYP2D6, comme la flécaïnide et la propafénone. Figure 1 – L’effet de médicaments administrés conjointement sur l’exposition de Myrbetriq, et la recommandation posologique Inhibiteurs/Inducteurs du CYP3A/P-gp ASC Rifampicine, 600 mg une fois par jour ASC Pas d’ajustement de la posologie Pas d’ajustement de la posologie Cmax Autre Solifénacine, 10 mg une fois par jour Pas d’ajustement de la posologie1 ASC Cmax Tamsulosine, 0,4 mg une fois par jour Pas d’ajustement de la posologie1 ASC Cmax Metformine, 500 mg deux fois par jour 6 Recommendation Amplitude de variation et IC à 90 % Cmax 2,3 Effets indésirables du médicament observés lors des essais cliniques, à une moindre fréquence D’autres effets indésirables signalés chez moins de 1 % de patients souffrant d’HV et traités par Myrbetriq lors des trois études de phase 3 à double insu et contrôlées par placebo d’une durée de 12 semaines sont les suivants : PC Kétoconazole, 400 mg une fois par jour Pas d’ajustement de la posologie ASC Cmax 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 Variation moyenne par rapport au mirabegron employé en monothérapie (1) Bien qu’il ne soit pas recommandé de régler la dose de solifénacine ou de tamsulosine en raison de l’absence d’interactions pharmacocinétiques, Myrbetriq doit être administré avec prudence aux patients prenant des médicaments antimuscariniques pour le traitement de l’HV, et aux patients qui présentent une OCV cliniquement significative, à cause du risque de rétention urinaire. Figure 2 – L’effet de Myrbetriq sur l’exposition de médicaments administrés conjointement Substrats du CYP3A4 Solifénacine, 10 mg en dose unique PC Amplitude de variation et IC à 90 % La monographie complète de ce produit est disponible sur demande à l’adresse http://www.astellas.ca ou au 1-888-338-1824. Astellas Pharma Canada Inc. 675 Cochrane Drive, bureau 500 Markham, Ontario, L3R 0B8 Recommendation ASC Pas d’ajustement de la posologie4 Cmax Éthinylestradiol, 30 mcg une fois par jour ASC Pas d’ajustement de la posologie Cmax Pas d’ajustement de la posologie Lévonorgestrel, 150 mcg une fois par jour ASC Cmax Substrats du CYP2D6 Désipramine, 50 mg en dose unique Prudence1 ASC Cmax Métoprolol, 100 mg en dose unique Prudence1 ASC Cmax Autre Tamsulosine, 0,4 mg en dose unique ASC Digoxine, 0,25 mg en dose unique ASC Pas d’ajustement de la posologie4 Cmax Ajustement de la posologie initiale2 Cmax R-warfarine, dose unique ASC S-warfarine, dose unique ASC Voir note 3 Cmax Voir note 3 Cmax Metformine, 500 mg deux fois par jour Pas d’ajustement de la posologie ASC Cmax 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 Variation moyenne par rapport au substrat employé en monothérapie (1) Étant donné que le mirabegron est un inhibiteur modéré du CYP2D6, l’exposition systémique aux substrats du CYP2D6, comme le métoprolol et la désipramine, est augmentée lorsqu’ils sont administrés conjointement avec le mirabegron (* 100 mg). La prudence est donc de mise lors de l’administration de mirabegron conjointement avec ces médicaments, car une surveillance appropriée et un ajustement de la posologie pourraient s’avérer nécessaires. La dose de Myrbetriq ne doit dépasser 25 mg lorsqu’il est administré conjointement avec des médicaments dont l’indice thérapeutique est étroit, comme la flécaïnide et la propafénone. (2) Chez les patients qui envisagent l’initiation du traitement avec une combinaison de mirabegron et de digoxine, la dose la plus faible de digoxine doit être prescrite initialement. La concentration sérique de digoxine doit être surveillée et utilisée pour le titrage de la dose de digoxine afin d’obtenir l’effet clinique desire. (3) La warfarine a été administrée en une dose simple de 25 mg du racémate (un mélange de la R-warfarine et la S-warfarine). Selon cette étude à dose simple, le mirabegron n’a eu aucun effet sur les paramètres pharmacodynamiques de la warfarine, tels que le RIN et le temps de prothrombine. Toutefois, l’effet du mirabegron sur des doses multiples de warfarine et sur les paramètres pharmacodynamiques de la warfarine tels que le RIN et le temps de prothrombine n’a pas encore été pleinement évalué. (4) Bien qu’il ne soit pas recommandé de régler la dose de solifénacine ou de tamsulosine en raison de l’absence d’interactions pharmacocinétiques, Myrbetriq doit être administré avec prudence aux patients prenant des médicaments antimuscariniques pour le traitement de l’HV, et aux patients qui présentent une OCV, à cause du risque de rétention urinaire. Médicaments qui élèvent la fréquence cardiaque ou la pression artérielle La prudence s’impose si Myrbetriq est administré conjointement avec d’autres médicaments qui élèvent également la fréquence cardiaque ou la pression artérielle (p. ex., les médicaments sympathomimétiques ou anticholinergiques). Médicaments qui provoquent un allongement de l’intervalle QT/QTc La prudence s’impose si Myrbetriq est administré conjointement avec d’autres médicaments qui provoquent également un allongement de l’intervalle QT/QTc, y compris les suivants, sans toutefois s’y limiter : les antiarythmiques de classe IA, IC et III; les antipsychotiques (p. ex., la chlorpromazine, le pimozide, l’halopéridol, le dropéridol, la ziprasidone); les antidépresseurs (p. ex., la fluoxétine, le citalopram, la venlafaxine); les antidépresseurs tricycliques/tétracycliques (p. ex., l’amitriptyline, l’imipramine, la maprotiline); les opioïdes (p. ex., la méthadone); les antibiotiques macrolides et leurs analogues (p. ex., l’érythromycine, la clarithromycine, la télithromycine, le tacrolimus); les antibiotiques quinolones (p. ex., la moxifloxacine, la lévofloxacine, la ciprofloxacine); les antimalariques (p. ex., la quinine, la chloroquine); les azoles antifungiques (p. ex., la kétoconazole, la fluconazole, la voriconazole); la dompéridone; les antagonistes du récepteur 5-hydroxytryptamine (5-HT)3 (p. ex., le dolasétron, l’ondansétron); les inhibiteurs de la tyrosine-kinase (p. ex., le sunitinib, le nilotinib, le lapatinib); les inhibiteurs des histones-désacétylases (p. ex., le vorinostat); les agonistes du récepteur bêta 2-adrénergique (p. ex., le salmétérol, le formotérol). Interactions médicament-aliments Le mirabegron a montré une diminution de son exposition plasmatique par rapport à la nourriture qui dépendait du type de repas consommé (à faible ou à riche teneur en matières grasses). L’administration d’un comprimé de 50 mg conjointement avec un repas à riche teneur en matières grasses a donné lieu à une réduction de la Cmax et l’ASCinf du mirabegron par 45 % et 17 %, respectivement. Un repas à faible teneur en matières grasses a donné lieu à une reduction de la Cmax et l’ASCinf du mirabegron par 75 % et 51 %, respectivement. L’innocuité et l’efficacité de Myrbetriq ont été observées lors de son administration au cours des études de phase 3 soit avec ou sans nourriture. Myrbetriq peut donc être pris avec ou sans nourriture à la dose recommandée. SURDOSAGE Le mirabegron a été administré à des volontaires en bonne santé à des doses simples allant jusqu’à 400 mg. À cette dose, des effets indésirables signalés incluaient des palpitations (chez un sur six sujets) et une accélération de la fréquence du pouls excédant 100 bpm (chez trois sur six sujets). Des doses multiples de mirabegron allant jusqu’à 300 mg chaque jour administrées à des volontaires en bonne santé pendant dix jours ont donné lieu à une accélération de la fréquence du pouls et de la pression systolique. Un surdosage devrait être traité selon les symptômes et par un traitement de soutien. En cas de surdose, il est recommandé de surveiller la fréquence du pouls, la pression artérielle, et d’effectuer une surveillance par ÉCG. En cas de surdosage du médicament soupçonné, communiquez avec le centre antipoison de votre région. 7 Produit inscrit sur la Liste de médicaments d’exception du Québec Code GU33 Pour le v é s ic t ra it e m e a le nt q u i l’ p o u r le s d e l’hy p e t o lé r ox y b u t y np e r s o n n e ra c t iv it é ée, c s che in e e o o u in n t r e - in d s t m a l z iq u é ef fic e a ce. Vesicare Aidez vos patients qui souffrent d’hyperactivité vésicale à faire face aux désagréments causés par l’impériosité. RÉDUCTION DES SYMPTÔMES D’HV APRÈS 12 SEMAINES1 Vesicare 5 mg/10 mg a permis d’observer, par période de 24 heures, une réduction des mictions similaire à celle constatée avec la toltérodine LP 4 mg1 • L’effet indésirable le plus fréquemment mentionné était : La sécheresse buccale : 30 % p/r à 24 %, respectivement; p < 0,052 La constipation : 6,4 % p/r à 2,5 %, respectivement; p < 0,052 -1,0 -1,5 -2,0 -2,5 -2,45 -2,24 p = 0,004 -3,0 ANALYSE DE NON-INFÉRIORITÉ CRITÈRES DE JUGEMENT SECONDAIRES Les taux d’abandons attribuables à des effets indésirables ont été de 3,5 % et 3,0 %, respectivement, pour Vesicare 5 mg/10 mg et la toltérodine LP 4 mg1,2 -0,5 CRITÈRE DE JUGEMENT PRINCIPAL • Impériosité : - 47 % (- 2,85) p/r à - 41 % (- 2,42), respectivement • Incontinence par impériosité : - 61 % (- 1,42) p/r à - 39 % (- 0,83), respectivement Variation moyenne par rapport au départ 0,0 Vesicare 5 mg/10 mg a permis d’observer, p/r aux valeurs de départ, une plus forte réduction des épisodes d’impériosité et d’incontinence par impériosité que la toltérodine LP 4 mg1 Épisodes d’incontinence par impériosité/ 24 heures Épisodes d’impériosité/ 24 heures Mictions/ 24 heures -2,85 -2,42 -1,42 -0,83 Épisodes d’incontinence/ 24 heures -1,60 -1,11 Épisodes de nycturie/ 24 heures -0,71 -0,63 p = 0,730 p = 0,001 p = 0,006 Vesicare 5 mg/10 mg 1x/j (n = 578) Toltérodine LP 4mg 1x/j (n = 599) p = 0,035 ANALYSE DE SUPÉRIORITÉ D’après Chapple et al., 2005. Essai de non-infériorité de 12 semaines, prospectif, à double insu, contre double placebo, à deux bras, en groupes parallèles, mené sur des patients atteints d’HV. Après une période de pré-inclusion de 2 semaines à simple insu avec placebo, les sujets ont été randomisés pour recevoir soit Vesicare 5 mg x 1/j, soit de la toltérodine LP 4 mg x 1/j. Après 4 semaines de traitement, les patients pouvaient soit continuer de recevoir leur dose initiale, soit demander une augmentation de dose. Cependant, quelle qu’ait été la décision prise au sujet de la dose (la technique du double placebo ayant été appliquée du début à la fin), seuls les patients traités par Vesicare ont reçu une dose plus forte, soit de 10 mg au lieu de 5 mg x 1/j, selon les indications relatives à l’administration du produit (une augmentation de la dose n’a pas été approuvée dans le cas de la toltérodine LP). INDICATIONS : Vesicare (succinate de solifénacine) est indiqué dans le traitement de l’hyperactivité vésicale chez l’adulte, caractérisée par des symptômes d’incontinence par impériosité, d’urgence mictionnelle et de pollakiurie. L’innocuité et l’efficacité de Vesicare chez l’enfant n’ont pas été établies. CONTRE-INDICATIONS : Patients souffrant de rétention urinaire, de gastroparésie ou d’un glaucome à angle fermé, ou sous dialyse. Patients présentant une hypersensibilité au médicament ou à l’un quelconque de ses ingrédients ou de l’un des composants du contenant. MISES EN GARDE : Chez les femmes en âge de procréer, le traitement ne peut être envisagé que si elles utilisent une contraception adéquate. ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES : Les événements indésirables attendus des antimuscariniques sont la sécheresse de la bouche, la constipation, une vision trouble (anomalies de l’accommodation), la rétention urinaire et la sécheresse oculaire. Les événements indésirables les plus fréquemment signalés chez les patients traités par Vesicare sont la sécheresse de la bouche et la constipation; leur incidence a été la plus élevée dans le groupe ayant reçu la dose de 10 mg (27,6 % et 13,4 %, respectivement), comparativement au groupe ayant reçu la dose de 5 mg (10,9 % et 5,4 %, respectivement) ou un placebo (4,2 % et 2,9 %, respectivement). Références : 1. Chapple CR, et al. Eur Urol 2005;48:464-470. 2. Chapple CR, et al. Eur Urol 2006;49:187-190. Aide à maîtriser les épisodes d’impériosité VesicareMD est une marque déposée d’Astellas Pharma Canada, Inc. Veuillez consulter le Résumé des renseignements posologiques et les paramètres des études à la page 9-10 xxxx Résumé des renseignements posologiques Critères de sélection des patients CLASSIFICATION THÉRAPEUTIQUE : Antispasmodique urinaire INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE : VESICARE (succinate de solifénacine) est indiqué pour le traitement de l’hyperactivité vésicale chez l’adulte qui présente des symptômes d’incontinence urinaire par impériosités vésicales, d'urgence mictionnelle et de pollakiurie. Gériatrie : Lors d’études cliniques contrôlées par placebo, une innocuité et une efficacité similaires ont été observées entre les patients âgés (623 patients * 65 ans et 189 patients * 75 ans) et les patients plus jeunes (1 188 patients < 65 ans) traités au moyen de VESICARE. Pédiatrie : L’innocuité et l'efficacité chez l'enfant n'ont pas encore été établies. CONTRE-INDICATIONS Patients qui souffrent de rétention urinaire, qui dépendent de la dialyse, qui souffrent de gastroparésie ou d'un glaucome à angle étroit. Patients qui sont hypersensibles à ce médicament, à l'un ou l'autre des ingrédients de la préparation ou à un élément de son contenant. Populations particulières Pour usage au sein des populations particulières, voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières. Renseignements relatifs à l’innocuité MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Généralités : VESICARE, comme les autres médicaments anticholinergiques, doit être administré avec prudence aux patients qui ont de la difficulté à transpirer afin de réduire le risque de prostration due à la chaleur et aux patients qui présentent une obstruction vésicale en raison du risque de rétention urinaire. VESICARE peut occasionner une vision trouble. Les patients doivent être avisés de faire preuve de circonspection s'ils doivent conduire ou opérer de la machinerie, tant qu'ils n'auront pas déterminé l'effet du médicament sur leur vision. On a rapporté un œdème angioneurotique atteignant le visage, les lèvres, la langue, ou le larynx avec la solifénacine. Dans certains cas, l’angioedème a eu lieu après la première dose. L’angioedème associé à l’enflure des voies respiratoires supérieures peut mettre la vie en danger. Si la langue, l’hypopharynx ou le larynx sont atteints, vous devriez promptement cesser de prendre la solifénacine et un traitement et/ou les mesures nécessaires devraient être prises afin de dégager les voies aériennes. Une réaction anaphylactique a été rapportée chez certains patients traités au VESICARE. Chez les patients développant des réactions anaphylactiques, il faut immédiatement cesser le traitement par VESICARE et un traitement et/ou les mesures nécessaires devraient être prises afin de dégager les voies aériennes. Surveillance et essais de laboratoire : Il peut être approprié de vérifier l'intervalle QT/QTc et/ou les taux d'électrolytes sériques chez les patients à risque élevé qui reçoivent VESICARE, tels que : les patients dont on sait qu'ils présentent un allongement congénital ou acquis de l'intervalle QT/QTc ou des troubles electrolytiques; les patients qui prennent des médicaments ayant été associés à un allongement de l'intervalle QT/QTc et/ou à la torsade de pointe, comme les antiarythmiques de classe IA (p. ex., quinidine, procaïnamide) ou de classe III (p. ex., amiodarone, sotalol), ou les patients qui prennent de puissants inhibiteurs du CYP3A4. Cardiovasculaire : Une étude sur l'effet de la solifénacine sur l'intervalle QT a été effectuée auprès de 76 femmes en bonne santé. L'effet sur l'allongement de l'intervalle QTc a semblé plus grand avec la dose de 30 mg qu'avec la dose de 10 mg de solifénacine. Même si l'effet de la dose plus forte de solifénacine (trois fois la dose thérapeutique maximum) étudiée n'a pas semblé aussi marqué que celui de l’agent témoin moxifloxacine à sa dose thérapeutique, il y a eu recoupement au niveau de l'intervalle de confiance. Cette étude n'était pas conçue pour effectuer une comparaison statistique directe entre les médicaments ou entre les doses. Cette observation doit entrer en ligne de compte lors de décisions cliniques concernant la prescription de VESICARE à des patients qui ont des antécédents avérés d'allongement du QT ou chez les patients qui prennent des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT. L'effet de la solifénacine sur l'intervalle QTc chez les hommes n'a pas fait l'objet d'études et la prudence s'impose lorsque l'on extrapole les observations de cette étude aux patients de sexe masculin. L'effet de la solifénacine sur l'intervalle QTc chez les sujets âgés souffrant d'insuffisance rénale occulte (chez qui la concentration plasmatique de la solifénacine risque d'être plus élevée que chez les sujets plus jeunes) n'a pas fait l'objet d'études. L’allongement du QT et des torsades de pointes ont été observés chez les patients présentant des facteurs de risques tels le syndrome préexistant du QT long et l’hypokaliémie. Gastro-intestinal : VESICARE, comme les autres anticholinergiques, doit être utilisé avec prudence chez les patients qui présentent un ralentissement de leur motilité gastro-intestinale. Hépatique : VESICARE doit être utilisé avec prudence chez les patients qui présentent une fonction hépatique ralentie. Les doses de VESICARE supérieures à 5 mg ne sont pas recommandées chez les patients qui souffrent de dysfonction hépatique modérée (Child-Pugh B). VESICARE n'est pas recommandé chez les patients qui souffrent d'insuffisance hépatique grave (Child-Pugh C). (Voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES). Rénal : Utiliser avec prudence chez les patients qui souffrent de dysfonction rénale. Les doses de VESICARE supérieures à 5 mg ne sont pas recommandées chez les patients qui souffrent d'insuffisance rénale grave (CLcr < 30 mL/min). (Voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). VESICARE est contre-indiqué chez les patients qui dépendent de la dialyse (voir CONTREINDICATIONS). Fonction sexuelle/reproduction : On ne dispose d'aucune donnée clinique sur des femmes fertiles ayant reçu un traitement prolongé par VESICARE. On ignore pour l'instant à quel risque potentiel ces femmes sont exposées. Par conséquent, VESICARE ne doit être utilisé durant la grossesse que si les avantages escomptés pour la mère en justifient le risque potentiel pour le foetus. Chez les femmes en âge de procréer, le traitement ne peut être envisagé que si elles utilisent une contraception adéquate. Populations particulières Femmes enceintes : Aucune étude pertinente et bien contrôlée visant à évaluer les effets du succinate de solifénacine auprès de femmes enceintes n'a été menée. Comme les études de reproduction animale ne permettent pas toujours de prédire la réponse humaine, VESICARE ne doit être administré à une femme enceinte que si les bienfaits possibles justifient les risques pour le foetus. Ce traitement peut être envisagé chez les femmes en âge de procréer seulement si ces dernières utilisent une méthode de contraception adéquate. L'effet de VESICARE sur le travail et l'accouchement chez l'être humain n'a pas été étudié. Femmes qui allaitent : On ignore si la solifénacine est excrétée dans le lait maternel chez l'être humain. Étant donné que de nombreux médicaments le sont, VESICARE ne doit pas être administré durant l'allaitement. Il faut décider soit de cesser l'allaitement soit de cesser VESICARE chez les mères allaitantes. EFFETS INDÉSIRABLES Aperçu des effets indésirables du médicament : Les effets indésirables prévisibles des agents antimuscariniques sont la sécheresse de la bouche, la constipation, la vision trouble (anomalies de l'accommodation), la rétention urinaire et la sécheresse oculaire. Les effets indésirables les plus fréquents signalés chez les patients traités par VESICARE ont été la sécheresse de la bouche et la constipation, et l'incidence de ces effets secondaires a été plus élevée dans le groupe traité au moyen de 10 mg que dans le groupe traité au moyen de 5 mg. Comparativement aux douze semaines de traitement par VESICARE, l'incidence et la gravité des effets indésirables ont été similaires chez les patients qui ont continué de prendre le médicament pendant une période allant jusqu'à 12 mois. Au chapitre des effets indésirables, la raison la plus souvent invoquée pour cesser le traitement a été la sécheresse de la bouche, 1,5 %. Pour signaler une réaction inattendue ou grave à ce médicament, vous pouvez en faire mention à Santé Canada au 1 866 234-2345, ou à Astellas Pharma Canada, Inc. au 1 888 338-1824. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Aperçu : L'administration concomitante de ce produit avec d'autres agents médicinaux dotés de propriétés anticholinergiques pourrait donner lieu à des effets thérapeutiques plus prononcés et à des réactions indésirables. Un intervalle d'environ 1 semaine doit être prévu après l'arrêt du traitement par VESICARE avant de débuter un autre traitement anticholinergique. L'effet thérapeutique de la solifénacine peut être atténué par l'administration concomitante d'agonistes des récepteurs cholinergiques. La solifénacine peut réduire l'effet des produits médicinaux qui stimulent le motilité du tractus digestif, comme le métoclopramide. Médicaments métabolisés par le cytochrome P450 : À des concentrations thérapeutiques, la solifénacine n'inhibe pas les CYP1A1/2, 2C9, 2C19, 2D6 ni le 3A4 dérivés de microsomes hépatiques humains. Inhibiteurs du CYP3A4 : Des études sur le métabolisme du médicament in vitro ont montré que la solifénacine est un substrat du CYP3A4. Des inducteurs ou des inhibiteurs du CYP3A4 peuvent modifier la pharmacocinétique de la solifénacine. Par conséquent, la dose de solifénacine doit être maintenue ou ramenée à 5 mg par jour pendant que les patients prennent un inhibiteur puissant du CYP3A4, comme le kétoconazole, la clarithromycine, l'érythromycine, le diclofénac, la néfazodone, le vérapamil et d’autres. Administration POSOLOGIE ET ADMINISTRATION Considérations posologiques : Modifications posologiques en présence d'insuffisance rénale : Chez les patients qui souffrent d'insuffisance rénale grave (CLcr < 30 mL/min), une dose quotidienne de VESICARE supérieure à 5 mg n'est pas recommandée. VESICARE est contre-indiqué chez les patients qui dépendent de la dialyse (voir CONTRE-INDICATIONS). Modifications posologiques en présence d'insuffisance hépatique : Chez les patients qui souffrent de dysfonction hépatique modérée (Child-Pugh B), une dose quotidienne de VESICARE supérieure à 5 mg n'est pas recommandée. L'utilisation de VESICARE chez des patients qui souffrent d'insuffisance hépatique grave (Child-Pugh C) n'est pas recommandée. Modifications posologiques lors de l'administration d'inhibiteurs du CYP3A4 : Lors de l’administration de doses thérapeutiques de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs 9 puissants du CYP3A4, la dose quotidienne de VESICARE devrait être maintenue ou ramenée à 5 mg par jour. Dose recommandée et modification posologique : La dose recommandée de VESICARE est de 5 mg, une fois par jour. Si la dose de 5 mg est bien tolérée, elle peut être augmentée à 10 mg, une fois par jour. VESICARE doit être pris avec des liquides et avalé entier. VESICARE peut être administré avec ou sans aliments, sans égard aux repas. L'effet maximum peut être déterminé après quatre semaines de traitement au plus tôt. Dose oubliée : Si une dose est oubliée, le prochain comprimé doit être pris comme prévu. Les doses ne doivent pas être doublées pour compenser une dose oubliée. Références des études 1. Chapple CR, et al. Eur Urol 2005; 45: 464- 470. 2. Chapple CR, et al. Eur Urol 2006; 49: 157-190. RENSEIGNEMENTS SUPPLEMENTAIRES SUR LE PRODUIT MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Fonction sexuelle/reproduction Lors d'une étude de toxicité de 13 semaines chez des souris auxquelles on a administré 400 mg/kg/jour (15 fois l'exposition à la dose humaine maximum recommandée [DHMR]) de succinate de solifénacine et lors d'une étude de toxicité de 26 semaines chez des rats traités au moyen de 30 mg/kg/jour (< 1 fois l'exposition a la DHMR) ou plus de succinate de solifénacine, une dégénérescence folliculaire/réduction du corps jaune dans les ovaires et/ou une atrophie utérine ont été observées chez les animaux de sexe féminin qui sont décédés ou qui ont été sacrifiés in extremis. Un poids utérin faible et une immaturité utérine ont été observés chez des chiennes traitées au moyen de 3 mg/kg/jour (< 1 fois l'exposition à la DHMR) ou plus de succinate de solifénacine lors d'une étude de toxicité de 13 semaines. Le succinate de solifénacine n'a exercé aucun effet sur la fonction reproductive, sur la fécondité ou le développement embryonnaire précoce du fœtus de souris mâles et femelles traitées au moyen de 250 mg/kg/jour (13 fois l'exposition à la MRHD) de succinate de solifénacine pendant 4 et 2 semaines, respectivement, chez des rats mâles traités au moyen de 50 mg/kg/jour (< 1 fois l'exposition à la DHMR) pendant 4 semaines et chez des rates traitées au moyen de 100 mg/kg/jour (1,7 fois l'exposition à la DHMR) pendant 2 semaines. Populations particulières Femmes enceintes : Des études de reproduction ont été effectuées chez des souris, des rats et des lapins. Après l'administration de succinate de solifénacine marqué au 14C à des souris gravides, des éléments du médicament ont franchi la barrière placentaire. Aucune embryotoxicité ni tératogénicité n'ont été observées chez les souris traitées au moyen de 30 mg/kg/jour (1,2 fois l'exposition à la dose humaine maximum recommandée [DHMR]). L'administration de succinate de solifénacine à des souris gravides, à raison de 100 mg/kg/jour et plus (3,6 fois l'exposition à la DHMR), durant la période importante de développement des organes a donné lieu à une diminution de la masse corporelle des fœtus. L'administration de 250 mg/kg/jour (7,9 fois l'exposition à la DHMR) à des souris gravides a donné lieu à une incidence accrue de fissures palatines. Les expositions in utero et par l'allaitement à des doses maternelles de succinate de solifénacine de 100 mg/kg/jour et plus (3,6 fois l'exposition à la DHMR) a donné lieu à une survie périnatale et post-natale réduite, à des réductions du gain pondéral et à un retard du développement physique (ouverture des yeux et du vagin). Une augmentation du pourcentage des rejetons de sexe masculin a aussi été observée dans les portées provenant des rejetons exposés à des doses maternelles de 250 mg/kg/jour. Aucun effet embryotoxique n'a été observé chez des rats jusqu'à 50 mg/kg/jour (< 1 fois l'exposition à la DHMR) ou chez des lapins jusqu'à 50 mg/kg/jour (1,8 fois l'exposition à la DHMR). On n'a noté aucun effet sur la mise bas naturelle chez la souris traitée au moyen de 30 mg/kg/jour (1,2 fois l'exposition à la DHMR). L'administration de succinate de solifénacine à raison de 100 mg/kg/jour (3,6 fois l'exposition à la DHMR) ou plus a fait augmenter la mortalité périnatale des rejetons. Femmes qui allaitent : Lors de l'administration orale de succinate de solifénacine marqué au 14C à des souris allaitantes, la radioactivité a été décelée dans le lait maternel. On n'a noté aucun effet indésirable chez les souris traitées au moyen de 30 mg/kg/ jour (1,2 fois l'exposition à la dose humaine maximum recommandée [DHMR]). Les rejetons des souris femelles traitées au moyen de 100 mg/kg/jour (3,6 fois l'exposition à la DHMR) ou plus ont présenté une réduction de leur masse corporelle, une mortalité post-partum ou un retard des réflexes et du développement physique durant la période d'allaitement. EFFETS INDÉSIRABLES Effets indésirables du médicament lors des essais cliniques Tableau 1 : Pourcentage de patients présentant des réactions indésirables liées au traitement, excédant le taux lié au placebo et signalées chez 1 % ou plus des sujets lors d'essais déterminants combinés SYSTÈME ORGANE CLASSE Terme MedDRA préféré Nombre de patients Placebo VESICARE VESICARE (%) 5 mg (%) 10 mg (%) Tableau 2 : Interactions médicament-médicament potentielles étudiées Nom du Réf. Effet médicament Digoxine EC Aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine chez les sujets en bonne santé Kétoconazole EC solifénacine La Cmax moyenne et l’ASC de la solifénacine ont augmenté selon un facteur de 1,5 et de 2,7, respectivement. Contraceptifs oraux EC Aucun effet significatif sur la concentration plasmatique des contraceptifs oraux combinés (éthinylestradiol/ lévonorgestrel). Warfarine EC Aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de la R-warfarine ou de la S-warfarine. Commentaires cliniques 1 216 578 1 233 634 265 773 Troubles oculaires Vision trouble Sécheresse oculaire NSA 1,8 0,6 3,8 0,3 4,8 1,6 Troubles digestifs Sécheresse de la bouche Constipation Nausées Dyspepsie Douleurs abdominales hautes Vomissements NSA 4,2 2,9 2,0 1,0 1,0 0,9 10,9 5,4 1,7 1,4 1,9 0,2 27,6 13,4 3,3 3,9 1,2 1,1 Malaises généraux et problèmes au point d’administration Fatigue OEdème aux membres inférieurs 1,1 0,7 1,0 0,3 2,1 1,1 EC = Essai clinique Infections et infestations Infection urinaire NSA Influenza Pharyngite NSA 2,8 1,3 1,0 2,8 2,2 0,3 4,8 0,9 1,1 Interactions médicament-herbes médicinales : Les interactions avec les produits dérivés de plantes médicinales n'ont pas été établies et la prudence s'impose si de tels agents sont utilisés par les patients. Troubles du système nerveux Étourdissements 1,8 1,9 1,8 Interactions du médicament avec les essais de laboratoire : Les interactions avec les essais de laboratoire n'ont pas fait l'objet de recherche. Troubles psychiatriques Dépression NSA 0,8 1,2 0,8 Troubles rénaux et urinaires Rétention urinaire 0,6 0 1,4 Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Toux 0,2 0,2 1,1 Troubles vasculaires Hypertension NSA 0,6 1,4 0,5 Nombre de patients ayant manifesté des effets indésirables liés au traitement Un jeune sujet de sexe masculin a présenté une augmentation réversible de ses taux d'enzymes hépatiques après une seule dose de solifénacine lors d'une étude de phase I. Bien que le lien de cause à effet n'ait pas été établi, il faut porter une attention spéciale aux sujets qui développent des anomalies à leurs tests de fonction hépatique après avoir débuté un traitement par solifénacine et faut envisager l'arrêt du traitement, selon le cas. Effets indésirables signalés après la commercialisation : Outre les effets indésirables observés lors des essais cliniques, les effets suivants ont été signalés en lien avec l'utilisation de VESICARE depuis sa commercialisation à l'échelle mondiale, bien que l'on n'ait pas toujours pu en confirmer la fréquence ou le lien causal avec VESICARE. Général : œdème périphérique Cardiovasculaire : torsades de pointes Troubles de l’oeil : glaucome Gastrointestinal : reflux gastro-oesophagien pathologique, iléus, vomissements Hépatobiliaire : troubles hépatiques caractérisés principalement par des résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique : AST (aspartate aminotransférase), ALT (alanine aminotransférase), GGT (gamma-glutamyl transférase) Système immunitaire : réaction anaphylactique et réactions d’hypersensibilité incluant éruptions cutanées, prurit et urticaire Investigations : allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme Métabolisme et nutrition : perte d’appétit et hyperkaliémie Système nerveux : étourdissement, maux de tête et somnolence Psychiatrique : état confusionnel, délire, désorientation et hallucination Rénal et urinaire : insuffisance rénale et rétention urinaire Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : dysphonie Peau et tissus sous-cutanés : angio-œdème avec obstruction des voies respiratoires, dermatite exfoliative, érythème polymorphe Il est recommandé de ne pas excéder une dose quotidienne de 5 mg de VESICARE lorsqu’il est administré avec des doses thérapeutiques de kétoconazole ou d’autres puissants inhibiteurs du CYP3A4. Interactions médicament-aliments : L'ingestion concomitante de jus de pamplemousse et de VESICARE pourrait augmenter les taux sériques de solifénacine. SURDOSAGE Aigu : Le surdosage par VESICARE peut éventuellement donner lieu à de sévères effets anticholinergiques et doit être traité en conséquence. La dose de succinate de solifénacine la plus élevée qui ait été administrée accidentellement à un seul patient a été de 280 mg sur une période de 5 heures, dose qui a eu une incidence sur l’état mental. Le patient a reçu un traitement au charbon et s’est rétabli sans séquelles. Chronique : Des effets indésirables anticholinergiques intolérables (pupilles fixes et dilatées, vision trouble, échec du test talon-orteils, tremblements et sécheresse de la peau) sont survenus au jour 3 chez des volontaires normaux qui prenaient 50 mg par jour (5 fois la dose thérapeutique maximum recommandée) et sont rentrés dans l’ordre dans les sept jours suivants l’arrêt du médicament. Traitement du surdosage : Dans l’éventualité d’un cas de surdosage avec VESICARE, il faut traiter par lavage gastrique et autres mesures de soutien des fonctions vitales. Une surveillance ÉCG est également recommandée. En cas de surdosage soupçonné, communiquez avec le centre antipoison de votre region. La monographie du produit est disponible sur demande. Astellas Pharma Canada, Inc. 675 Cochrane Drive, bureau 500 Markham, ON L3R 0B8 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Interactions médicament-médicament : La solifénacine est métabolisée par le CYP3A4. L'administration simultanée de kétoconazole (200 mg/jour), un puissant inhibiteur du CYP3A4, a donné lieu à une augmentation du double de l'ASC de la solifénacine, alors qu'une dose de 400 mg/jour de kétoconazole a donné lieu à une augmentation du triple de l'ASC de la solifénacine. Par conséquent, la dose maximum de VESICARE doit être limitée à 5 mg lorsqu'il est utilisé simultanément avec le kétoconazole ou aux doses thérapeutiques d'autres puissants inhibiteurs du CYP3A4. VESICARE a été évalué sur le plan de l'innocuité chez 1 811 patients dans le cadre d'essais randomisés et contrôlés par placebo. Lors des quatre essais cliniques à double insu d'une durée de 12 semaines, on a noté trois réactions indésirables intestinales graves chez des patients, tous traités au moyen de VESICARE à raison de 10 mg (fécalome, obstruction du côlon et obstruction intestinale). Le taux global d'incidents indésirables graves lors des essais à double insu a été de 2 %. Le tableau 1 dresse la liste des réactions indésirables, peu importe leur lien de cause à effet, qui ont été signalés lors des essais randomisés contrôlés par placebo, selon une incidence supérieure à celle du placebo et chez 1 % ou plus des patients traités au moyen de VESICARE à raison de 5 ou 10 mg une fois par jour pendant une période allant jusqu'à 12 semaines. 10