Pierre Corneille en Poitou

Pierre Corneille
en Poitou
La MotheSaint-Héray
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Le bel homonyme et le
Théâtre populaire poitevin
NIORT
Adrien HUBERT
Q
« Monarchiste égaré dans une Troisième République
provinciale à souhait [il] s’éteignit d’épuisement en
janvier 1945 dans sa demeure de La Mothe »1 suite à
une mise à l’écart liée à ses positions très pétainistes
exprimées dans la presse au cours de la Seconde
Guerre mondiale – positions qui faisaient suite à un
engagement « dès 1912, vers l’action régionaliste de
Pierre Corneille Saint-Marc
(vers 1890-1900).
Représentation d’Érinna,
prétresse d’Hésus (1898).
COLL. MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT DE NIORT
Le dernier descendant…
COLL. MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT DE NIORT
ui se souvient encore de Pierre Corneille ?
Non, pas l’auteur du Cid, d’Horace ou de
Polyeucte mais celui de L a Légende de
Chambrille, d’Érinna, prêtresse d’Hésus ou de
Marie de Magdala. Qui ? Pourtant il fut
célèbre, pas comme il l’aurait souhaité certes, mais
au point, quand même, de figurer dans le Larousse
du XXe siècle (1928) : « Corneille (Pierre-Urbain),
docteur en médecine et auteur dramatique français,
né à Coulonges-sur-l’Autize (Deux-Sèvres) en 1862.
Établi comme docteur en médecine à La MotheSaint-Héray (Deux-Sèvres), il eut l’idée de fonder,
en 1896, le Théâtre populaire poitevin, dont les
représentations étaient données en plein air, et où il
fit représenter avec succès de nombreuses pièces ».
| Le Picton n° 209 | Septembre 0ctobre 2011 |
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1. Gérard Guichard
(voir bibliographie).