Nolwenn Leroy Des Bourbonnais racontent Noël Ali Kanfouah

Allier N° 20 corrigé
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26/11/04
17:41
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Dossier
Des Bourbonnais racontent Noël
Nolwenn Leroy
Chanteuse
« Les fêtes, que ce soit Noël, Halloween, les anniversaires… ont toujours eu
de l’importance pour moi. Je m’investis beaucoup. Le Noël qui m’a le plus marquée remonte à mes 15 ans. J’étais dans une famille d’accueil aux États-Unis,
dans l’Ohio. Le Rotary Club de Vichy m’avait permis de partir pendant un an
là-bas. Malgré ma fascination pour ce pays, j’appréhendais d’être loin des
miens à ce moment de l’année. Et ce fut splenTout était dans la dide. J’ai découvert quelque chose de totalement
différent. Tout était dans la démesure. Dans ma
démesure…
chambre la nuit, avec les décorations lumineuses
extérieures, c’était comme si j’étais en plein jour. Tout le monde s’était mobilisé pour les préparatifs. Le matin de Noël, lorsque je me suis levée, je
n’avais jamais vu autant de cadeaux au pied du sapin ! C’était plein de
petites choses qui tenaient compte des différents besoins que je pouvais
avoir. L’ambiance générale était magique. Ma famille d’accueil avait mis
beaucoup de pensée dans ce qu’elle m’avait offert alors que je ne m’attendais à rien de particulier. Depuis cette date, je ne passe plus Noël de
la même façon. Durant les quinze jours qui précèdent cette fête, mon
disque de Sinatra chante Noël tourne en boucle et j’essaie de recréer
cette ambiance si particulière. Et tous les ans, c’est la même chose, quitte
à lasser un petit peu mon entourage. »
DR
Ali Kanfouah
Champion du monde 2003 en boxe française, vice-champion du monde
2004 en boxe thaï, champion de France 2002, 2003, 2004,
qualifié pour le championnat d’Europe 2004 en boxe française
« J’étais petit et comme tout gamin je croyais au Père Noël.
Je voulais à tout prix une voiture téléguidée. Je m’en souviens
encore, c’était un buggy rouge. Dès que j’allais faire les courses
avec Maman, je m’échappais pour aller dans le rayon des jouets et
regarder cette voiture. Arrive la nuit de Noël. Je n’arrivais pas à
dormir. Le sapin était dans le salon. J’ai essayé de feinter en allant
aux toilettes. Ma maman a
Je m’échappais pour entendu du bruit. Elle m’a
demandé d’aller tout de
aller dans le rayon suite me recoucher ou
sinon le Père Noël ne viendes jouets…
drait pas. Le lendemain, à
6 heures, j’étais debout et sous le sapin, la voiture était là, à
m’attendre. À 7 heures, j’étais en bas dans le parc de notre
HLM. Je me souviens avoir déblayé le peu de neige qu’il y avait
pour pouvoir jouer avec. C’est marrant, ce souvenir m’est toujours resté en mémoire avec une très grande précision même si
aujourd’hui je ne fête quasiment plus Noël. »
Reflets d’Allier
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Décembre 2004