En Flânant dans les rues de Châtillon
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En Flânant dans les rues de Châtillon
En Flânant dans les rues de Châtillon Place de la Mairie 69380 Châtillon-d ’Azergues Tel : 04 72 54 26 00 14 13 12 11 8 15 10 mystère présentent un ensemble pittoresque de la commune. Les maisons sont groupées près du château et de la chapelle seigneuriale et descendent vers la plaine au fil du temps. Un circuit pédestre, circuit des calvaires permet de découvrir onze croix sur le chemin. 6 9 7 3 4 5 2 1 8 Site verdoyant avec vallées, collines, coteaux de vignes, bois, prairies, la commune de Châtillon est situé entre deux cours d’eau « La Brévenne » et le « Ruisseau d’Alix ». Tous deux s’écoulent dans l’Azergues qui traverse médialement le territoire communal d’est en ouest. Le village est construit sur le promontoire. Ses rues aux noms effrayants qui dégagent un Crédit photo : gites-beaujolais.fr Mairie de Châtillon : 1 Le lavoir situé à côté de la mairie recevait les eaux d’une dérivation de l’Azergues. Ce bief permettait le fonctionnement de deux moulins et d’une tannerie. 2 Rue de la Boulangerie : Cette maison est un témoignage intéressant du passé par ses transformations successives au cours des siècles. Au premier étage par exemple, on remarque un minuscule fenestron trilobé du XIIIe-XIVe siècle et des fenêtres à encadrement bombé du XVIIIe siècle. L’une d’elle est incluse dans une ancienne double croisée à meneaux moulurés à bases prismatiques (XV), et à l’étage supérieur des fenestrons de même époque. Le portail d’entrée du côté de l’Ancienne Grande Rue est du début du XIXe siècle. Du côté sud on observe une grille en fer forgé soutenue par des montants en fonte, en forme de colonnettes 1 couronnées de chapiteaux de style corinthien de la fin du XIXe siècle. La maison était la demeure du notaire Dalbepierre en 1791. Plan de parcours 3 L’ « Ancienne Grande Rue » est une des plus anciennes rues de Châtillon, voie par laquelle le chemin de Lyon à Charolles traversait Châtillon depuis le Moyen-âge jusqu’à l’aménagement de la route de la Vallée. A l’angle du sentier du rempart et de l’Ancienne Grande Rue, une maison possède une ouverture d’échoppe au rez-de-chaussée. Elle servait à déposer les marchandises. D’anciennes maisons de vignerons ont été édifiées aussi dans cette rue. Dans l’Ancienne Grande Rue, on remarque aussi une ancienne auberge du Dauphin près de la place de l’église qui comprenait une cour intérieur, entourée par un ensemble de bâtiments qui deviennent des propriétés au XIXe siècle. Elle appartenait au début du XVIe siècle à Claude Sozion. Les logis sont à l’étage. Les façades sur rue ont été refaites au XIXe siècle. Une riotte (passage étroit entre maisons qui permettait de passer d’une rue à l’autre) sépare deux parcelles. 4 A l’angle de l’Ancienne Grande Rue et de la place de l’église : ancien pressoir banal qui permettait à chacun de presser le raisin moyennant une redevance aux seigneurs. Il n’a pratiquement pas subi de transformations depuis sa construction du XII-XIIIe siècle. Il est de plan rectangulaire et comprend deux niveaux avec la salle du pressoir au rez-de-chaussée. Au deuxième niveau, une autre salle avec une ouverture divisée en deux parties par une colonne centrale à chapiteau mouluré soutenant le linteau. Ce type d’ouverture est assez rare. 5 L’église paroissiale saint Barthélemy : Le vocable Saint Camille est supplanté en 1912 par saint Barthélemy. Elle a un plan basilical. Elle date du XVIIIe siècle. 2 7 Le village d’Azergues, crédit photo : wwwtourisme-en-france.com 6 A l’angle de la rue de la Côte Noire et de la rue de l’Abattoir : Cette maison était la cure de 1773 à la Révolution, puis devient la première maison commune remaniée au XIXe siècle. 7 La tour du « Vingtain » du nom de l’impôt et qui a donné son nom à cette esplanade. Il s’agit d’une tour de défense qui devient une habitation au XVIIIe siècle. On observe la vue sur le village au sud et au nord le rempart de la basse-cour avec ses contreforts qui étaient surmontés de tours. Château d’Azergues, crédit photo : www.chatillondazergues.fr 8 Chemin du Bois du Four : Façades de maisons refaites au XIXe et au XXe siècle. Sur la gauche, à l’angle avec la rue de l’Alambic, une maison a conservé deux fenêtres à encadrement bombé à l’étage du XVIIIe siècle. Sur la gauche, à l’angle de l’Ancienne Grande Rue, cet important ensemble de bâtiments appartenait au sieur Collet en 1791. La première haute maison a des traces de crépi ancien rose. Au rez-de-chaussée, la porte de cellier a un encadrement rectangulaire en pierre de taille jaune, surmonté d’une petite imposte ovale barraudée. La troisième maison accolée est en ruine avec au rez-de-chaussée une porte de cellier dont le linteau en pierre est daté de 1704. Au-dessus de la porte de cellier est fixé au mur un blason en pierre, de forme trapézoïdale en bas-relief et daté de 1674, enfin, on peut remarquer un pigeonnier monumental, de plan carré. 9 Esplanade du Vingtain : à l’angle du chemin de l’Enfer, on observe une maison partiellement en saillie sur la rue. Elle a été construite à l’emplacement d’une tour du rempart flanquant la Porte Vieille. La partie Est de la maison, en retrait , est couverte d’un pan de toit refait en tuiles rondes et soutenu par une potence. Celle-ci a dû être ajoutée au XVIe siècle. Le logis était à l’étage. Les escaliers du chemin de l’Enfer longent directement la façade Est de la maison. Une citerne est adossée à la colline à l’angle NordEst dans un édicule cubique. Au niveau du toit, une trappe en calcaire coquillé y est logée. Un jardin s’étend derrière sur plusieurs niveaux jusqu’aux fortifications du château. 6 3 10 Escalier de la Chapelle : Il relie le Chemin du Bois du Four à l’Esplanade du Château. Une maison du XVIe siècle se dresse avec deux portes de cellier au rez-de-chaussée, un escalier extérieur dessert le logis. Le mur de façade est en pierres dorées. 14 Après être passé devant le château et la chapelle Notre-Dame du Bon Secours, tourner à gauche en bas de la chapelle jusqu’à un poteau de bois indiquant le cimetière où se trouvait l’ancienne chapelle Saint-Roch. En 1884, elle fut détruite. Le calvaire date de 1552. 11 Vieux château : L’histoire remonte à l’an mil. Lors du partage entre le Comte de Forez et l’archevêque de Lyon, le Comte cède le château à l’Eglise de Lyon en 1173. Au début du XIIIe, la seigneurie était partagée entre deux maîtres : Dalmace de Châtillon et Guichard d’Oingt. C’est à cette époque qu’est édifié le donjon. Etienne d’Oingt, fils de Guichard, accorde en 1261 une charte de franchise aux habitants de Châtillon. Avec le mariage de ses filles, la seigneurie passe à la famille d’Albon mais reste une coseigneurie. C’est avec Rauffet II de Balsac qui d’une part épouse Jeanne d’Albon en 1453 et d’autre part grâce à Rauffet III de Balsac (fils du précédent) qui acquiert l’autre coseigneurie à Urbain du Terrail que la seigneurie devient une. Le Château est classé monument historique en 1937. 15 Enfin, sur la route de Charnay, la croix Catole, un calvaire datant de 1621, lieu de légende où l’on prétend qu’un curé célébrait des messes noires, sortes de ballets roses. Chapelle du château, crédit photo : www.chatillondazergues.fr 12 Chapelle du Château : Notre-Dame de Bon Secours, elle est romane du XIIe siècle et sa façade reconstruite par Geoffray de Balsac est gothique flamboyant. La chapelle inférieure date des Xe-XIe siècles, tandis que la chapelle supérieure date des XI-XIIe siècles. Restauration complète de 1849 à 1859 avec les peintures de J.B Beuchot, Claudius Lavergne, Hippolyte Flandrin, Vierge de marbre de Fabisch, tableau de Faire-Duffer, pierre tombale de Geoffray de Balsac. Elle porte deux vocables : Saint Barthélemy pour la chapelle supérieure et Notre-Dame pour la chapelle inférieure. 13 Chemin du Vieux Château : Une grande maison est adossée au rempart. Il s’agit des vestiges d’une tour carrée au Sud-Ouest, large de trois travées et haute de trois étages. Elle a été reconstruite à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle. 4 5