Robert Frost

Transcription

Robert Frost
Robert Frost
La phrase proposée comme sujet du concours d'écriture est tirée d'un poème de Robert Frost
(1874-1973). Ce poète américain dont la poésie, simple, est aux antipodes des recherches
modernistes célèbre la nature sur le ton de la conversation tout en invitant le lecteur à chercher
un sens caché derrière les évidences de la vie quotidienne. La traduction d'Alain Bosquet
diffère légèrement de celle proposée pour notre concours.
The road not taken
Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;
Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,
And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.
I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and II took the one less traveled by,
And that has made all the difference.
La route que je n'ai pas prise
Deux routes divergeaientTriste
dansde
unne
bois
pouvoir
jaune ;
prendre
Et deles
n'être
prendre
qu'untoutes
seul voyageur,
deux,
L'une aussi
j'enloin
suivis
que je pus
Jusqu'à
du re
Puis je pris l'autre, qui me
Offrant
parutpeut-être
aussi belle,
l'avantage
D'une herbe qu'on pouvait
Bien
fouler,
qu'en ce lieu, vraiment,
Et que
l'étc
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Robert Frost
Toutes deux sous des feuilles
N'avaitqu'aucun
noircies. pas
Oh, je gardais
Pour une autre fois la première !
Mais comme je savais qu'à
Lesla
rou
ro
Je conterai ceci en soupirant,
D'ici des siècles et des siècles,
Deux routes
quelque
divergeaient
part : Quant
dans
à moi,
un bois ;
j'ai suivi la
Et moin
c'est
(traduction d'Alain Bosquet,
Anthologie de la poésie ,américaine
Paris, Stock, 1956)
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