Formulaire devoir de synthèse 1

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Formulaire devoir de synthèse 1
Devoir 1
Français
Formulaire devoir de synthèse 1
CAP FRA
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Français
Devoir 1
CADRES À COMPLÉTER PAR LE PROFESSEUR CORRECTEUR
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Devoir à refaire
Appréciation (2e correction)
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Note (2e correction)
/ 20
© CEF - Centre Européen de Formation
Livre Francais.indb 247
13/04/11 18:40
Français
Devoir 1
Compétences de lecture (10 points)
Question 1
Lire les trois lettres de Victor Hugo pour répondre aux questions suivantes.
Lettres 1, 2 et 3
1. Indiquer au moins deux indices qui montrent qu’il s’agit bien de lettres. (2 points)
Lettre 1
2. Quelles comparaisons et oppositions utilise ici Victor Hugo pour décrire l’aspect fusionnel de leur couple ? (2 points)
Lettre 2
3. Comment Victor Hugo parvient-il ici à exprimer le manque dû à l’absence de Juliette ?
(2 points)
Lettre 3
4. Relever dans cette lettre tout ce qui montre l’excessivité, l’intensité de cet amour.
(2 points)
5. Lire ci-dessous la définition du romantisme en littérature. En quoi peut-on dire que cette
lettre fait partie du mouvement « romantique » ? (2 points)
Définition
Le romantisme est un mouvement littéraire de la première moitié du XIXe siècle. Les poètes,
à travers la revendication du « je » et du « moi », veulent faire connaître leurs sensations
personnelles. Le romantisme se caractérise par une volonté d’exprimer les extases et les
tourments du cœur et de l’âme.
Compétences d’écriture (10 points)
Question 2
Écrire une lettre d’amour à l’être aimé (20 lignes environ).
Une attention particulière sera accordée à la présentation, à l’orthographe et à la syntaxe.
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Livre Francais.indb 249
13/04/11 18:40
Devoir 1
Français
Trois lettres de Victor Hugo à Juliette Drouet
« Le jour où ton regard a rencontré mon regard pour la première fois, un rayon est allé de ton cœur
au mien, comme l’aurore à une ruine » écrit Victor Hugo sur le carnet de sa maîtresse après leur première rencontre, le 2 janvier 1833. Elle est actrice, indépendante, mais prête à tout pour lui. Malgré
les obligations familiales, les drames (la mort de sa fille), les chaos de sa carrière et les infidélités, ils
ne se quitteront pas. Victor Hugo a écrit trois cents lettres d’amour à Juliette.
Quant à Juliette, de 1833 jusqu’à sa mort, en 1883, elle a écrit chaque jour à Victor Hugo.
VOCABULAIRE
Baiser :
embrasser.
VOCABULAIRE
Allans et venans :
allées et venues
de la part des
visiteurs.
Lettre 1
07 mars 1833
Je vous aime, mon pauvre ange, vous le savez bien, et pourtant vous voulez que je vous l’écrive.
Vous avez raison. Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut
se baiser* sur la bouche, sur les yeux, et ailleurs. Vous êtes ma Juliette bien-aimée. Quand je
suis triste, je pense à vous comme l’hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous,
comme en plein soleil on pense à l’ombre. Vous voyez bien, Juliette, que je vous aime de toute
mon âme. Vous avez l’air jeune comme une enfant et l’air sage comme une mère, aussi je vous
Victor H.
enveloppe de tous ces amours-là à la fois. Baisez-moi, belle Juju !
Lettre 2
9 h 30 sous le châtaignier [dimanche, septembre ou octobre 1834]
Je ne suis pas libre ce matin, et jamais pourtant je n’aurais eu tant besoin de te voir.
Oh ! que je voudrais pouvoir courir chez toi en ce moment ! Comment vas-tu ? Comment astu passé la nuit ? Tu étais hier souffrante. Je suis dévoré d’amour et d’inquiétude. Oh ! ma joie,
ma vie, ma bien-aimée !
Je suis triste ce matin, j’ai peur que les allans et venans* du dimanche ne m’empêchent d’être
auprès de toi aussi vite et aussi longtemps que je voudrais. Pourvu encore que toi-même de
ton côté tu puisses venir ! pourvu que la fièvre que tu avais hier ne t’empêche pas de sortir
aujourd’hui ! Oh ! plains-moi.
Oh ! n’est-ce pas ? Tu viendras ? tu te portes bien ? je te verrai ? Oh ! j’ai tant d’amour à te donner, tant de baisers à te prodiguer, sur tes pieds parce que je te respecte, sur ton front parce que
je t’admire, sur tes lèvres parce que je t’aime !
Ce n’est pas une couronne que tu devrais avoir sur la tête, c’est une étoile !
Victor H.
Lettre 3
une heure du matin, 9 janvier 1835
Et qui résisterait à tes adorables lettres, Juliette ! Je viens de les lire, de les relire, de les dévorer de baisers comme j’en dévorerais ta bouche si je te tenais là. Je t’aime. Tu vois bien que je
t’aime. Est-ce que tout n’est pas là ? Oh oui, je te demande bien pardon à genoux et du fond
du cœur et du fond de l’âme de toutes mes injustices. Je voudrais avoir là comme tout à l’heure
ton pied, ton pied charmant, ton pied nu, ta main, tes yeux et tes lèvres sous mes lèvres. Je te
dirais toutes ces choses qui ne se disent qu’avec des sourires et des baisers. Oh ! je souffre bien
souvent, va, plains-moi. Mais je t’aime, Aime-moi !
Tes lettres sont ravissantes. Ma vie est faite des regards que me donnent tes yeux, des sourires
que me donne ta bouche, des pensées que me donne ta journée, des rêves que me donne ta nuit.
Dors bien cette nuit. Dors. Je pense que tu t’endors en ce moment. Je voudrais que tu visses
cette lettre en songe, et le regard avec lequel j’ai lu les tiennes et le cœur avec lequel je t’écris
celle-ci. Je te baise mille fois, Juliette bien-aimée, dans toutes les parties de ton corps, car il me
semble que partout sur ton corps je sens la place de ton cœur comme partout dans ma vie je
sens la place de mon amour.
Je t’aime. Tu es ma joie.
Victor H.
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Livre Francais.indb 250
13/04/11 18:40
Devoir 2
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Formulaire devoir de synthèse 2
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Devoir 2
CADRES À COMPLÉTER PAR LE PROFESSEUR CORRECTEUR
Nom du professeur correcteur
Appréciation (1re correction)
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Devoir à refaire
Appréciation (2e correction)
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Note (2e correction)
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Livre Francais.indb 251
13/04/11 18:40
Français
Devoir 2
Compétences de lecture (10 points)
Question 1
Lire le texte de Voltaire et le texte de Marivaux pour répondre aux questions suivantes.
Texte 1
1. Dans quel état physique l’esclave se trouve-t-il ? (1 point)
2. Comment les propres parents de l’esclave avaient-ils justifié le fait de le vendre ?
(2 points)
3. Comment le discours de l’esclave (les faits qu’il raconte, mais aussi les conclusions qu’il
en tire) permet-il de prendre parti contre l’esclavage ? (3 points)
Texte 2
4. À quel genre appartient le texte ? Justifier à l’aide d’au moins deux indices. (2 points)
5. Avant le naufrage, quelle était la situation de chacun des personnages ? (1 point)
6. Quelle est maintenant la nouvelle situation de chacun des personnages ? (1 point)
Compétences d’écriture (10 points)
Question 2
Au bout de quelques semaines dans l’île des esclaves, Iphicrate fait parvenir une lettre à
son épouse. Il lui raconte ses nouvelles conditions de vie et les réflexions que ce changement suscite chez lui. Rédiger cette lettre en une vingtaine de lignes.
Une attention particulière sera accordée à la présentation, à l’orthographe et à la syntaxe.
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Livre Francais.indb 253
13/04/11 18:40
Devoir 2
Français
Texte 1 - Voltaire, Candide (1759)
Chassé du château de Thunder-ten-tronckh car il convoitait la fille du baron, Candide « fort ignorant des choses de ce monde », commence une longue errance en Europe et en Amérique, où les sociétés
rivalisent d’intolérance et de cruauté. Au chapitre XIX, Candide et son compagnon Pangloss arrivent
à Surinam (Paraguay), où ils font la rencontre d’un esclave atrocement mutilé.
VOCABULAIRE
Nègre :
à l’époque, terme
courant pour
désigner les Noirs.
Sucreries :
lieux de
production de
sucre à partir de
canne à sucre.
Meule :
appareil servant
à broyer.
Écus patagons :
monnaie ayant
cours dans
les colonies
hollandaises
d’Amérique
du Sud au
XVIIIe siècle.
Fétiche :
statuette ou autre
objet auquel
on attribue des
pouvoirs
magiques.
Prêcheur :
ici synonyme
de prêtre.
En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre* étendu par terre, n’ayant plus que la
moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme
la jambe gauche et la main droite.
« Eh ! mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible
où je te vois ?
– J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre.
– Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ?
– Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons aux sucreries*, et que la meule* nous attrape le
doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me
suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant,
lorsque ma mère me vendit dix écus patagons* sur la côte de Guinée, elle me disait : “Mon cher
enfant, bénis nos fétiches*, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l’honneur d’être
esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère.” Hélas !
je ne sais pas si j’ai fait leur fortune, mais ils n’ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les
perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ; les fétiches hollandais qui m’ont converti
me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs. Je ne suis
pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs* disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germain.
Or vous m’avouerez qu’on ne peut pas en user avec ses parents d’une manière plus horrible. »
Texte 2 - Marivaux, L’Île des esclaves (1725)
L’action se déroule sur une île imaginaire : l’île des esclaves. Un naufrage vient d’y jeter Iphicrate
et Arlequin. Or, sur cette île règne une loi particulière : quand un maître arrive avec son esclave, le
maître devient l’esclave et l’esclave son maître. Ceci, afin que le maître puisse tirer une leçon de son
comportement passé.
VOCABULAIRE
Outragé :
insulté.
A I,  
[…]
I − Méconnais-tu ton maître, et n’es-tu plus mon esclave ?
A, se reculant d’un air sérieux − Je l’ai été, je le confesse à ta honte, mais va, je te le
pardonne ; les hommes ne valent rien. Dans le pays d’Athènes, j’étais ton esclave ; tu me traitais
comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh
bien ! Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira
aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là ; tu m’en diras ton
sentiment, je t’attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus raisonnable ; tu sauras mieux
ce qu’il est permis de faire souffrir aux autres. Tout en irait mieux dans le monde, si ceux qui te
ressemblent recevaient la même leçon que toi. Adieu, mon ami ; je vais trouver mes camarades
et tes maîtres.
Il s’éloigne.
I, au désespoir, courant après lui, l’épée à la main − Juste ciel ! Peut-on être plus malheureux et plus outragé* que je le suis ? Misérable ! Tu ne mérites pas de vivre.
A − Doucement ; tes forces sont bien diminuées, car je ne t’obéis plus, prends-y garde.
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Livre Francais.indb 254
13/04/11 18:40

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