Formulaire devoir de synthèse 1
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Formulaire devoir de synthèse 1
Devoir 1 Français Formulaire devoir de synthèse 1 CAP FRA Collez une étiquette élève dans le cadre Étiquette Pour le bon suivi de votre devoir, n’oubliez pas votre étiquette Élève. Si vous n’en avez plus, contactez-nous au 03 28 32 69 21. Consignes pour rédiger vos réponses : Utilisez uniquement des feuilles de format A4 (21 x 29,7 cm). Laissez une marge gauche de 5 cm pour les annotations de votre professeur. Agrafez ce formulaire en tête de votre devoir. Afin de conserver une trace de votre devoir, nous vous conseillons d’en faire une copie. En cas de devoir refait, joignez impérativement le devoir ayant donné lieu à la première correction. Affranchissez et envoyez votre devoir avec le présent formulaire au : CENTRE EUROPÉEN DE FORMATION - BP 90006 - 59718 Lille Cedex 9 Français Devoir 1 CADRES À COMPLÉTER PAR LE PROFESSEUR CORRECTEUR Nom du professeur correcteur Appréciation (1re correction) Note (1re correction) / 20 Devoir à refaire Appréciation (2e correction) F Note (2e correction) / 20 © CEF - Centre Européen de Formation Livre Francais.indb 247 13/04/11 18:40 Français Devoir 1 Compétences de lecture (10 points) Question 1 Lire les trois lettres de Victor Hugo pour répondre aux questions suivantes. Lettres 1, 2 et 3 1. Indiquer au moins deux indices qui montrent qu’il s’agit bien de lettres. (2 points) Lettre 1 2. Quelles comparaisons et oppositions utilise ici Victor Hugo pour décrire l’aspect fusionnel de leur couple ? (2 points) Lettre 2 3. Comment Victor Hugo parvient-il ici à exprimer le manque dû à l’absence de Juliette ? (2 points) Lettre 3 4. Relever dans cette lettre tout ce qui montre l’excessivité, l’intensité de cet amour. (2 points) 5. Lire ci-dessous la définition du romantisme en littérature. En quoi peut-on dire que cette lettre fait partie du mouvement « romantique » ? (2 points) Définition Le romantisme est un mouvement littéraire de la première moitié du XIXe siècle. Les poètes, à travers la revendication du « je » et du « moi », veulent faire connaître leurs sensations personnelles. Le romantisme se caractérise par une volonté d’exprimer les extases et les tourments du cœur et de l’âme. Compétences d’écriture (10 points) Question 2 Écrire une lettre d’amour à l’être aimé (20 lignes environ). Une attention particulière sera accordée à la présentation, à l’orthographe et à la syntaxe. © CEF - Centre Européen de Formation Livre Francais.indb 249 13/04/11 18:40 Devoir 1 Français Trois lettres de Victor Hugo à Juliette Drouet « Le jour où ton regard a rencontré mon regard pour la première fois, un rayon est allé de ton cœur au mien, comme l’aurore à une ruine » écrit Victor Hugo sur le carnet de sa maîtresse après leur première rencontre, le 2 janvier 1833. Elle est actrice, indépendante, mais prête à tout pour lui. Malgré les obligations familiales, les drames (la mort de sa fille), les chaos de sa carrière et les infidélités, ils ne se quitteront pas. Victor Hugo a écrit trois cents lettres d’amour à Juliette. Quant à Juliette, de 1833 jusqu’à sa mort, en 1883, elle a écrit chaque jour à Victor Hugo. VOCABULAIRE Baiser : embrasser. VOCABULAIRE Allans et venans : allées et venues de la part des visiteurs. Lettre 1 07 mars 1833 Je vous aime, mon pauvre ange, vous le savez bien, et pourtant vous voulez que je vous l’écrive. Vous avez raison. Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser* sur la bouche, sur les yeux, et ailleurs. Vous êtes ma Juliette bien-aimée. Quand je suis triste, je pense à vous comme l’hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l’ombre. Vous voyez bien, Juliette, que je vous aime de toute mon âme. Vous avez l’air jeune comme une enfant et l’air sage comme une mère, aussi je vous Victor H. enveloppe de tous ces amours-là à la fois. Baisez-moi, belle Juju ! Lettre 2 9 h 30 sous le châtaignier [dimanche, septembre ou octobre 1834] Je ne suis pas libre ce matin, et jamais pourtant je n’aurais eu tant besoin de te voir. Oh ! que je voudrais pouvoir courir chez toi en ce moment ! Comment vas-tu ? Comment astu passé la nuit ? Tu étais hier souffrante. Je suis dévoré d’amour et d’inquiétude. Oh ! ma joie, ma vie, ma bien-aimée ! Je suis triste ce matin, j’ai peur que les allans et venans* du dimanche ne m’empêchent d’être auprès de toi aussi vite et aussi longtemps que je voudrais. Pourvu encore que toi-même de ton côté tu puisses venir ! pourvu que la fièvre que tu avais hier ne t’empêche pas de sortir aujourd’hui ! Oh ! plains-moi. Oh ! n’est-ce pas ? Tu viendras ? tu te portes bien ? je te verrai ? Oh ! j’ai tant d’amour à te donner, tant de baisers à te prodiguer, sur tes pieds parce que je te respecte, sur ton front parce que je t’admire, sur tes lèvres parce que je t’aime ! Ce n’est pas une couronne que tu devrais avoir sur la tête, c’est une étoile ! Victor H. Lettre 3 une heure du matin, 9 janvier 1835 Et qui résisterait à tes adorables lettres, Juliette ! Je viens de les lire, de les relire, de les dévorer de baisers comme j’en dévorerais ta bouche si je te tenais là. Je t’aime. Tu vois bien que je t’aime. Est-ce que tout n’est pas là ? Oh oui, je te demande bien pardon à genoux et du fond du cœur et du fond de l’âme de toutes mes injustices. Je voudrais avoir là comme tout à l’heure ton pied, ton pied charmant, ton pied nu, ta main, tes yeux et tes lèvres sous mes lèvres. Je te dirais toutes ces choses qui ne se disent qu’avec des sourires et des baisers. Oh ! je souffre bien souvent, va, plains-moi. Mais je t’aime, Aime-moi ! Tes lettres sont ravissantes. Ma vie est faite des regards que me donnent tes yeux, des sourires que me donne ta bouche, des pensées que me donne ta journée, des rêves que me donne ta nuit. Dors bien cette nuit. Dors. Je pense que tu t’endors en ce moment. Je voudrais que tu visses cette lettre en songe, et le regard avec lequel j’ai lu les tiennes et le cœur avec lequel je t’écris celle-ci. Je te baise mille fois, Juliette bien-aimée, dans toutes les parties de ton corps, car il me semble que partout sur ton corps je sens la place de ton cœur comme partout dans ma vie je sens la place de mon amour. Je t’aime. Tu es ma joie. Victor H. © CEF - Centre Européen de Formation Livre Francais.indb 250 13/04/11 18:40 Devoir 2 Français Formulaire devoir de synthèse 2 CAP FRA Collez une étiquette élève dans le cadre Étiquette Pour le bon suivi de votre devoir, n’oubliez pas votre étiquette Élève. Si vous n’en avez plus, contactez-nous au 03 28 32 69 21. Consignes pour rédiger vos réponses : Utilisez uniquement des feuilles de format A4 (21 x 29,7 cm). Laissez une marge gauche de 5 cm pour les annotations de votre professeur. Agrafez ce formulaire en tête de votre devoir. Afin de conserver une trace de votre devoir, nous vous conseillons d’en faire une copie. En cas de devoir refait, joignez impérativement le devoir ayant donné lieu à la première correction. Affranchissez et envoyez votre devoir avec le présent formulaire au : CENTRE EUROPÉEN DE FORMATION - BP 90006 - 59718 Lille Cedex 9 Français Devoir 2 CADRES À COMPLÉTER PAR LE PROFESSEUR CORRECTEUR Nom du professeur correcteur Appréciation (1re correction) Note (1re correction) / 20 Devoir à refaire Appréciation (2e correction) F Note (2e correction) / 20 © CEF - Centre Européen de Formation Livre Francais.indb 251 13/04/11 18:40 Français Devoir 2 Compétences de lecture (10 points) Question 1 Lire le texte de Voltaire et le texte de Marivaux pour répondre aux questions suivantes. Texte 1 1. Dans quel état physique l’esclave se trouve-t-il ? (1 point) 2. Comment les propres parents de l’esclave avaient-ils justifié le fait de le vendre ? (2 points) 3. Comment le discours de l’esclave (les faits qu’il raconte, mais aussi les conclusions qu’il en tire) permet-il de prendre parti contre l’esclavage ? (3 points) Texte 2 4. À quel genre appartient le texte ? Justifier à l’aide d’au moins deux indices. (2 points) 5. Avant le naufrage, quelle était la situation de chacun des personnages ? (1 point) 6. Quelle est maintenant la nouvelle situation de chacun des personnages ? (1 point) Compétences d’écriture (10 points) Question 2 Au bout de quelques semaines dans l’île des esclaves, Iphicrate fait parvenir une lettre à son épouse. Il lui raconte ses nouvelles conditions de vie et les réflexions que ce changement suscite chez lui. Rédiger cette lettre en une vingtaine de lignes. Une attention particulière sera accordée à la présentation, à l’orthographe et à la syntaxe. © CEF - Centre Européen de Formation Livre Francais.indb 253 13/04/11 18:40 Devoir 2 Français Texte 1 - Voltaire, Candide (1759) Chassé du château de Thunder-ten-tronckh car il convoitait la fille du baron, Candide « fort ignorant des choses de ce monde », commence une longue errance en Europe et en Amérique, où les sociétés rivalisent d’intolérance et de cruauté. Au chapitre XIX, Candide et son compagnon Pangloss arrivent à Surinam (Paraguay), où ils font la rencontre d’un esclave atrocement mutilé. VOCABULAIRE Nègre : à l’époque, terme courant pour désigner les Noirs. Sucreries : lieux de production de sucre à partir de canne à sucre. Meule : appareil servant à broyer. Écus patagons : monnaie ayant cours dans les colonies hollandaises d’Amérique du Sud au XVIIIe siècle. Fétiche : statuette ou autre objet auquel on attribue des pouvoirs magiques. Prêcheur : ici synonyme de prêtre. En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre* étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh ! mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? – J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. – Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ? – Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons aux sucreries*, et que la meule* nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons* sur la côte de Guinée, elle me disait : “Mon cher enfant, bénis nos fétiches*, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère.” Hélas ! je ne sais pas si j’ai fait leur fortune, mais ils n’ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ; les fétiches hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs* disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germain. Or vous m’avouerez qu’on ne peut pas en user avec ses parents d’une manière plus horrible. » Texte 2 - Marivaux, L’Île des esclaves (1725) L’action se déroule sur une île imaginaire : l’île des esclaves. Un naufrage vient d’y jeter Iphicrate et Arlequin. Or, sur cette île règne une loi particulière : quand un maître arrive avec son esclave, le maître devient l’esclave et l’esclave son maître. Ceci, afin que le maître puisse tirer une leçon de son comportement passé. VOCABULAIRE Outragé : insulté. A I, […] I − Méconnais-tu ton maître, et n’es-tu plus mon esclave ? A, se reculant d’un air sérieux − Je l’ai été, je le confesse à ta honte, mais va, je te le pardonne ; les hommes ne valent rien. Dans le pays d’Athènes, j’étais ton esclave ; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh bien ! Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là ; tu m’en diras ton sentiment, je t’attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus raisonnable ; tu sauras mieux ce qu’il est permis de faire souffrir aux autres. Tout en irait mieux dans le monde, si ceux qui te ressemblent recevaient la même leçon que toi. Adieu, mon ami ; je vais trouver mes camarades et tes maîtres. Il s’éloigne. I, au désespoir, courant après lui, l’épée à la main − Juste ciel ! Peut-on être plus malheureux et plus outragé* que je le suis ? Misérable ! Tu ne mérites pas de vivre. A − Doucement ; tes forces sont bien diminuées, car je ne t’obéis plus, prends-y garde. © CEF - Centre Européen de Formation Livre Francais.indb 254 13/04/11 18:40