Avoirs des présidents africains en France - (DAC)
Transcription
Avoirs des présidents africains en France - (DAC)
Avoirs des présidents africains en France : Début de la chute du «clan» Sassou-Nguesso Écrit par A. Z. Jeudi, 01 Octobre 2015 14:39 - Mis à jour Jeudi, 01 Octobre 2015 16:02 Agé de 72 ans, Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 30 ans au pouvoir en République du Congo, a annoncé le 22 septembre son intention de soumettre à référendum sous peu un projet de nouvelle Constitution pour se maintenir au pouvoir. Au moment où le président congolais Denis Sassou Nguesso est lancé dans une véritable campagne électorale alors que la Constitution du Congo-Brazzaville lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016, les juges français chargés de l’enquête sur l’affaire dite des «biens mal acquis» ont saisi plusieurs propriétés qui appartiendraient à ses proches. L’association Transparency International soupçonne, rappelle-t-on, le président congolais d’avoir détourné à son profit et à celui de ses proches une partie substantielle de la rente pétrolière de son pays. Après un long travail d’enquête, la justice française aurait fini par trouver des liens financiers entre la famille Sassou-Nguesso et les biens saisis. Il s’agit des premières saisies immobilières visant la famille Sassou Nguesso dans l’affaire des «biens mal acquis». C’est notamment sur des signalements de la cellule anti-blanchiment du ministère français des Finances, Tracfin, que s’appuient les juges d’instruction. C’est ce qui s’était produit en février dernier, lorsqu’ils avaient saisi une quinzaine de voitures de luxe à Neuilly-sur-Seine, près de Paris, chez des membres de la famille Sassou-Nguesso. Parmi les biens saisis, mentionne l’information rapportée mardi par RFI, figure une luxueuse villa de 500 m2 au Vésinet, banlieue cossue de la capitale française. 1/4 Avoirs des présidents africains en France : Début de la chute du «clan» Sassou-Nguesso Écrit par A. Z. Jeudi, 01 Octobre 2015 14:39 - Mis à jour Jeudi, 01 Octobre 2015 16:02 Cette villa aurait été achetée, en 1983, 450 000 euros par Valentin Ambendet, frère du président congolais, décédé en 2004. Pour William Bourdon, avocat de l’association Transparency International France, «les investigations ont mis en évidence des circuits de financement frauduleux. L’enquête sur le clan Sassou-Nguesso va maintenant s’accélérer». L’autre chef d’Etat africain à avoir fait les frais de la justice française dans le cadre des «biens mal acquis» est celui de la Guinée équatoriale, Teodorin Obiang Nguema. En 2012, la justice française avait saisi plus de 600 millions d’euros de biens à sa famille. Un moment, le clan Bango avait été aussi inquiété. Verrou constitutionnel Agé de 72 ans, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule plus de 30 ans au pouvoir en République du Congo, a annoncé le 22 septembre son intention de soumettre à référendum sous peu un projet de nouvelle Constitution qui ferait sauter les deux verrous l’empêchant de se représenter : la limitation à deux du nombre de mandats que peut exercer un chef de l’Etat, et l’âge maximal de 70 ans imposé aux candidats à la magistrature suprême. Dimanche, l’opposition a mobilisé en masse contre ce qu’elle considère comme un «coup d’Etat constitutionnel», organisant sa plus grande manifestation depuis le retour au pouvoir de M. Sassou-Nguesso en 1997, à l’issue d’une violente guerre civile. Avant cela, il avait dirigé le Congo à l’époque du parti unique, de 1979 jusqu’aux élections pluralistes de 1992, qu’il avait perdues. M. Sassou-Nguesso n’a jamais dit publiquement qu’il souhaitait un nouveau bail à la tête de l’Etat et laisse le gouvernement ou les hauts cadres de sa formation, le Parti congolais du travail (PCT) plaider pour son maintien au pouvoir... ou affirmer que la question n’est pas à l’ordre du jour. C’est d’ailleurs le procédé utilisé par tous les Présidents africains qui ont voulu se maintenir au pouvoir. Mais avec l’évolution que connaît l’affaire des «biens mal acquis», il se peut que Sassou-Nguesso ne réalisera jamais son fantasme de mourir sur son trône. C’est le début de sa chute. A. Z. 2/4 Avoirs des présidents africains en France : Début de la chute du «clan» Sassou-Nguesso Écrit par A. Z. Jeudi, 01 Octobre 2015 14:39 - Mis à jour Jeudi, 01 Octobre 2015 16:02 Source El Watan.com *** N.D.L.R. : Le 15 août, les juges Roger Le Loire et René Grouman ont ordonné la saisie pénale de deux biens immobiliers acquis puis entretenus à grands frais, avec des fonds qu’ils supposent issus du détournement de l’argent du pétrole. Le premier est un appartement luxueux à Courbevoie (Hauts-de-Seine), acquis en 2000 par le couple présidentiel et rénové pour 3 millions d’euros de travaux entre 2002 et 2005. Le second est une villa de 500 m2 au Vésinet (Yvelines), achetée en 1983 par feu le frère aîné du président congolais, et enjolivée par près de 4 millions d’euros de travaux. 3/4 Avoirs des présidents africains en France : Début de la chute du «clan» Sassou-Nguesso Écrit par A. Z. Jeudi, 01 Octobre 2015 14:39 - Mis à jour Jeudi, 01 Octobre 2015 16:02 *** Biens mal acquis : la justice cible « Willy » Nguesso, neveu du président congolais Après davantage pouvoir pétrolier. de troisième référendum trente en A mandat 1997 de Brazzaville, et fronts sur un au en ans une terme que 2016. à nouvelle dimanche la ne d’une tête l’aurait de Constitution guerre 27 l’Etat sans septembre, civile congolais, doute qui et souhaité gouvernant permettrait des Denis manifestants cet Sassou désormais homme au président Nguesso ont de protesté sans 72 de ans, voit partage briguer revenu s’ouvrir contre un son le au projet pays «des Sassouffit », clamaient les opposants. publics. En proches deux Nguesso immobilières France, pays. poursuit sont Comme la en justice soupçonnés France la qui investigations, famille via enquête d’avoir Obiang sociétés depuis dépensé au en risque Guinée écrans, 2007 des de sur millions pour refroidir les millions dissimuler d’euros les et relations d’euros la et des famille réalisé détournements dépensés diplomatiques Bongo des acquisitions au par Gabon, ses de entre fonds les Le biens du (Hauts-de-Seine), travaux en 15 détournement 1983 travaux. immobiliers août, entre par les feu 2002 juges le de acquis acquis frère et l’argent Roger 2005. aîné puis en Le 2000 du du entretenus Loire second pétrole. président par et le est René Le couple à congolais, une grands premier Grouman villa présidentiel frais, est de et 500 un enjolivée ont avec appartement ordonné m2 et des rénové au par fonds Vésinet la près pour saisie luxueux qu’ils de (Yvelines), 3par pénale 4 millions supposent millions àseuil Courbevoie de d’euros achetée d’euros deux issus Des circuits de financement «avoir sophistiqués » Ces luxembourgeois surnommé détenue lui pétrole pauvreté. qui deux récolte exporté à propriétés 45 « Willy % les du par qui millions », Congo, mènent l’Etat sont à la tête d’euros détenues congolais, pays à de un où la même de Société la par taxes et moitié de des homme la et congolaise sociétés de Société droits la :équatoriale Wilfrid population maritimes civiles de de gestion Nguesso, transports immobilières vit prélevés toujours des 49 services maritimes ans, sur sous (SCI) les neveu portuaires. le chargements de (Socotram), du droit président, de C’est de « C’est de l’ingérence pure et simple dans les affaires d’un Etat souverain » Derrière et » policiers juridique des s’effacerait autres fonds un ont destiné entités […] entrelacs retrouvé presque. provenant offshore àses opacifier des de Sauf sociétés de domiciliées que le taxes système lors écrans, é qui tcours. atiques d’une aux caractériseraient de Bahamas, SCI, blanchiment perquisition ayant comptes servi au à mis Luxembourg à jugés ce son la qu’ils en réalisation domicile, douteux place qualifient et [pour] à de au la Courbevoie, travaux Liechtenstein, banque d’« dissimuler habillage ». Belgolaise, les l’origine « Willy Selon l’ingérence de dire poursuivre qu’on Jean-Pierre considère pure de et présumés Versini-Campinchi, simple encore dans détournements le Congo les affaires comme avocat d’un de français une fonds Etat colonie. souverain. publics de la »justice République d’un Le Etat droit étranger. du français Congo, Ou ne « alors permet c’est ilfils de faut pas « sont l’origine masques sophistiqués juges de sont la ont plainte tombés. pris », du explique ayant » temps déclenché William car les moyens Bourdon, l’ouverture utilisés avocat de cette pour de Transparency procédure. masquer les « Maintenant, circuits International de financement les France, à« Un mode de financement atypique » LeLes biens Téodorin, qui frauduleuse 11 se mal août, comptent vice-président. acquis les lui ont magistrats en » valu portant centaines d’être Ses ont sur dépenses de mis décidé la famille millions en examen de du somptuaires clôturer d’euros président en le mars et volet dont en Obiang 2014. immobilier, équato-guinéen la et plus soupçonne voitures précisément de l’enquête et l’origine produits sur son dite de des luxe Quant 33 décoration, déposés d’acquérir enquêteurs. provenant Accrombessi financiers millions au par volet où des de d’euros Atelier La des son pourrait l’entourage biens gabonais, police hommes nom 74, les immobiliers. en tente depuis apparaît. sommes outre de iléléments de suit par l’actuel confiance sa son ailleurs ayant structure « Un à président transité apporter mode de de gabonaise, Le lever l’ancien de 25 entre Ali des l’opacité financement juin, Bongo. explications président 2000 la elle-même police qui Son et 2007 entoure atypique Omar directeur judiciaire sur alimentée par différents Bongo de une », de chiffrait nombreux avaient société cabinet dans montages des au le alors française Maixent but flux minimum espèces noté d’argent les de àde Depuis diplomatiques visite enquêtes lui français Direction directeur perquisition aussi officielle plus suivent un de générale en allié au de la cours. en entre police domicile cinq de incontournable France, de près Egalement ans, la judiciaire la France parisien sécurité ces ces le 14 dossiers multiples et parisienne médiateur septembre, de de ces extérieure la Willy Etats France diplomatico-judiciaires. fronts ». de d’alors, pétroliers Ali (DGSE) La la judiciaires dans Bongo demande crise Bernard la se d’Afrique centrafricaine, région. n’a renseignait empoisonnent restera pas Petit, A Le caché centrale. tel 30 sur vaine. point par janvier, Denis une son les téléphone que Lors éventuelle irritation Sassou relations un les de émissaire services sa à auprès Nguesso dernière l’égard « secrets de du des est la Par Simon Piel et Joan Tilouine Source Le mondeAfrique.fr {jcomments on} 4/4