gratuit - Murmures Magazine

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gratuit - Murmures Magazine
AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECHNOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CIN EMA M US IQUE SOCIETE
> Musique
Les festivals d’hiver
Food For Ya Soul : Interview
> Cinéma
De Niro dirige Matt Damon, the Good Shepherd
Will Smith à la recherche du bonheur
> DVD
Pirates des Caraïbes 2 : Un trésor d’édition collector
Le retour des Maîtres de l’Horreur
> Voyage
Bali et New York
> Technologies
Freeetv.com : De la télé gratuite ?
Mio A701 V.3 : Encore plus performant !
> Games
Découverte de la Wii, Zelda et Red Steel
Etes-vous plutôt PSP ou NDS ?
> BD
Gros plan sur des jeunes auteurs : Bill et Valp
> Manga
Judith Park, une étoile montante du manga européen
G R AT U I T
UNE PUBLICATION
DU COLLECTIF
N°19 FÉVRIER-MARS 2007
www.murmures.info
Le 15 avril
Préparez-vous à découvrir un tout
nouveau Murmures Magazine !!!
Entièrement relooké, Murmures saura vous séduire dès
le 15 avril en distribution gratuite chez nos partenaires
© Stéphane Rieder
Contenu >
> Chères Murmuriennes et chers Murmuriens !
L’hiver vient… On nous l’a longtemps annoncé, mais pendant
de longues semaines, j’y ai plus vu une allusion à la maxime
de la famille Stark (si vous ne connaissez pas la saga du ‘Trône
de Fer’ de G.R.R. Martin, c’est le moment de mettre à profit ces
longues soirées hivernales !) qu’une prévision météorologique.
Mais cette fois-ci ça y est, l’hiver est là ! Au moment où j’écris
ces lignes, le doute n’est plus permis : la température a chuté,
les premiers flocons sont tombés et les déclarations d’impôts
ont été déposées dans les boîtes aux lettres…
Pour accompagner vos moments de détente pré-, post- ou
en plein dans vos vacances, nos rédacteurs se sont évertués
à vous dénicher tout un panel d’activités pour se divertir au
chaud. Après tout, une séance de cinéma, un spectacle, voire
un peu de lecture avec une tasse de thé sont des façons tout
à fait acceptables pour s’occuper pendant la saison froide.
Alors faites votre choix ! Laissez-vous tenter par l’originalité du
cycle de ‘Lock’ et son univers imaginaire. Ou peut-être est-ce
l’affiche du prochain ‘Caprices Festival’ qui vous allèche au
> Murmures Magazine > Version 19
> Février / Mars 2007
Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique.
Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel.
Helvetic'Arts / Murmures
Case Postale 54
CH - 1211 Genève 28
Tel. : ++41 22 / 796 23 61
Fax : ++41 22 / 796 23 69
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www.murmures.info
www.helveticarts.com
Compte Postal : 17-614254-0
Impression > Atar / Vernier
Directeur de Publication > David Margraf
Rédactrice en Chef > Katia Margraf
Rédacteur en Chef adjoint > Carlos Mühlig
Responsable Publicité > David Margraf
Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch
Image Couverture > © David Margraf
Illustrations > One Day» © by Benjamin / Xiao Pan
Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari
Website > Ashtom ([email protected])
Distribution > Carlos Mühlig ([email protected])
> Nos Partenaires:
point d’avoir prévu d’y faire un tour ? A moins que les hautes
températures des derniers mois vous aient alarmés et que
vous soyez tentés par le livre de Nicolas Hulot, voire le projet
de société proposé par l’écologie sociale…
De son côté, et malgré le froid qui arrive, Murmures n’hiberne
pas pour autant. Bien que la neige vienne à peine d’arriver, notre
rédaction a déjà toutes ses pensées tournées vers le printemps !
Vous pouvez d’ores et déjà vous réjouir de la venue des beaux
jours, car avec leur arrivée, Murmures change sa garde-robe et
fait peau neuve ! Pour le prochain numéro, la formule complète
du magazine a été revue et transformée. Préparez-vous à être
surpris… Promis, on ne change que la forme, pas l’esprit. Notre
équipe compte bien continuer de vous murmurer de bonnes
choses pour de longues (et chaudes) années encore…
Profitez bien de ce numéro, et rendez-vous en avril pour un
nouveau départ.
Vincent Gerber
Contact Rubriques >
Société : Sandrine Bettinelli ([email protected])
Sortir : Viola Langhagen Zaki ([email protected])
Musique : Katia Margraf ([email protected])
CD : Katia Margraf ([email protected])
Cinéma : Yamine Guettari ([email protected])
Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected])
Voyage : Katia Margraf ([email protected])
Transport : Layla Ben Salem ([email protected])
Technologie : Carlos Mühlig ([email protected])
Jeux Vidéo : André Kurz ([email protected])
Bédé : Vincent Gerber ([email protected])
Livre : Katia Margraf ([email protected])
Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected])
Rédacteurs & Collaborateurs >
Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin,
Christian & Christel Hamm, Jonathan Henault, Bertrand
Cavaleri, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Ricardo Diges, Eliane
Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Jenifer Cross,
Boris Henry, Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet,
Josué Mendoza, Janie Mouthon, Chloé Dethurens,
Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis,
Myriam Genier, Philippe Lüthi, Benjamin d’Alguerre,
Christelle Genier, Oscar Diaz, Jeremy Haldemann,
Ali Azam, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh,
Rachid Guettari, Xavier Jacquet, Stéphanie Krieger,
> Société
> Le Vieux Diplodocus
> Sortir
> Abonnement
> Musique / Interviews & Articles
> Musique / Lives & Previews
> Musique / CD’s
> Cinéma / Interviews & Articles
> Cinéma / DVD’s
> Arts / Théâtre
> Voyage
> Transports
> Technologie
> Games
> Bédé
> Livres
> Manga
> Animé
2>7
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53 > 56
57 > 59
60 > 63
64
Greg Borel, Franck Potvin, Nicolas Guerin, Thierry Rod,
Dimitra Meintassis, Filipe Almeida, Mara Morariu,
Selsa Maadi, Séverine Gonzalez, Victor Theurer,
Natalia Aparicio, Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Nikki
Raeber, Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache, Joel Espi,
Sarah Layani, Max Menevault, Julien Suter, Marc Alberisio,
Mary Pellet, Sivan Altinakar, Pascal Widmer, Adrien
Wyssbrod, Mélanie Labbé, Cyril Bron, David Turchany,
Nestor Delpino, Monia Thoeni, Emmanuelle Agabu.
Remerciements >
A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique]
Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office,
Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films,
Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video.
[Jeux Vidéo] Allsoft, IFREC, ABC Software, Koch Media, Waldmeier, Sony
Computer, Ubi Games, Gametime, Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact
[Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika,
Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial,
Paquet. [Livre] Picquier, Pocket, Points, Calmann-Lévy, Presses de la Cité,
Albin Michel. [Transport] ASCAR AG. [Théâtre] Grand Théâtre, théâtre du
Poche. [Technologie] Dell, Pioneer, Toshiba, Samsung, JVC, Lenovo, Cowon,
Medion, Archos, Mio Technologie, Canon, Puma, Olympus, Pinnacle
Systems, TomTom, Epson, IBM, Microsoft. Et bien d’autres encore qui sont
trop nombreux pour tous les nommer ! Et une ola pour Services Concept!
Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les
personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine.
Merci!
SO C I E T E
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> L’écologie sociale, ou l’utopie réalisable
d’une société écologique
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ARTS
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Tandis que certains rêvent d’idéal, d’autres passent leur vie à
tenter de faire de leur idéal une (future) réalité. Décédé en juillet
dernier, Murray Bookchin, le théoricien de l’écologie sociale, fait
partie de ces intellectuels méconnus malgré l’apport et l’originalité
de leur pensée. En hommage à ce pionnier de l’écologie, Murmures
se propose de présenter ses idées.
L’écologie sociale, c’est avant tout le postulat suivant : les problèmes écologiques
sont, à l’origine, des problèmes sociaux. Ce n’est qu’en modifiant les relations
entre êtres humains, en les basant sur des principes plus coopératifs et moins
hiérarchiques, que l’homme peut espérer vivre dans une société accordée avec
la nature. Intégrant écologie, politique, philosophie et théories sociales, ce
mouvement nous montre ce que la société pourrait devenir en utilisant de
meilleure façon les moyens dont elle dispose. Elle n’entend plus se contenter de
ce qui est, mais cherche à obtenir ce qui pourrait être.
Selon Bookchin, pour être idéale, la société doit avant tout se libérer de toute
domination et hiérarchie, ainsi que de l’ensemble des discriminations (envers
les femmes, les étrangers, les homosexuels, etc.). Quant à devenir écologique,
elle ne le peut qu’en se décentralisant. Terminé les métropoles toujours plus
grandes, il faut, au contraire, retourner aux communautés de tailles réduites,
pour permettre à l’homme d’évoluer dans un milieu qu’il connaît et auquel il
puisse s’identifier. Parallèlement, le système étatique que nous connaissons
pourrait être avantageusement remplacé par une organisation en communes
confédérées, chacune administrée par une assemblée formée de l’ensemble
de ses habitants. L’organisation politique proposée n’est quelque part pas si
éloignée de notre système confédéral. La grande différence
est que la politique ne se verrait plus exercée uniquement
par des professionnels membres d’un parti. Elle serait
pratiquée directement par les citoyens, selon un système
de démocratie directe appelé le ‘municipalisme libertaire’.
Ce que recherche l’écologie sociale, c’est avant tout libérer
les hommes et les femmes du besoin, de la domination et de
la pression exercée sur eux par la société et les autorités. Ce
n’est qu’à cette condition que l’on pourra se sortir de la crise
psychologique et sociale subie aujourd’hui. Il est nécessaire de mettre fin au
sentiment de plus en plus répandu de détachement, d’isolement et d’impuissance
à changer l’état des choses. L’écologie sociale veut inciter les gens à faire
connaissance, à se rassembler, à coopérer. Revaloriser les liens sociaux peut
donner lieu à l’éclosion de relations constructives d’entraide et de solidarité
nécessaires à la vie en communauté. Il faut également amener l’homme à gérer
ce qui concerne sa propre vie, par une participation active et directe aux prises
de décisions. Une plus grande implication dans les questions de société
susciterait une prise de conscience de notre appartenance à une communauté et
à un environnement. Elle mettrait en avant nos responsabilités envers eux.
Il est impératif pour l’homme de se transformer, de devenir responsable et
d’agir de façon raisonnée. Une remise en question est nécessaire pour amener
de nouvelles valeurs éthiques et morales indispensables au bon déroulement
des relations économiques et sociales qui régulent notre existence. Il est
impératif pour l’humanité de retrouver des bases plus justes, plus libertaires
et écologiques. Les mettre en place demande une nouvelle économie, morale
celle-ci. Son but ne serait que de gérer les ressources de façon à permettre à
chacun d’obtenir le nécessaire pour assurer sa survie sans mettre en péril la
biosphère. En d’autres termes, l’humanité doit développer une conscience
écologique et adapter ses besoins au milieu dans lequel elle vit.
Bien entendu, une importante transformation des institutions existantes et
beaucoup de réformes seront nécessaires. Si la révolution culturelle et sociale
envisagée ne se fera pas du jour au lendemain, elle peut être mise en place
progressivement, par l’éducation principalement, ainsi que la diffusion et
l’explication de ces principes. L’écologie sociale cherche à faire réfléchir et
débattre, à faire participer les gens, les pousser à chercher des solutions et
prendre des initiatives. Les différentes mesures qu’elle propose sont trop
diverses et nombreuses pour être développées ici. Pour une vision d’ensemble,
il est recommandé de lire l’ouvrage ‘Une société à refaire’ de Bookchin. Ses
idées radicales, voire utopistes pour certains, se basent avant tout sur les
capacités humaines. Elle ne propose pas de miracles, plutôt des efforts et des
changements, mais ne demande rien d’impossible non plus. L’écologie sociale
se base sur notre potentiel actuel, mettant en avant ce qui a déjà été fait par le
passé et les possibilités technologiques de notre monde moderne.
Alors, joli rêve ou but à atteindre ?
Pour les écologistes sociaux, ce n’est
malheureusement pas un choix, ce
sera l’utopie… ou la fin du voyage.
Site internet de l’Institute
for Social Ecology :
www.social-ecology.org
[Vincent G.]
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> Les Hôpiclowns
Un séjour à l’hôpital est toujours un moment pénible pour un
enfant. C’est pourquoi, l’association Hôpiclowns de Genève
intervient auprès des jeunes patients pour apporter des instants
magiques, des ‘bulles de bonheur’. Le rôle des clowns est de
mettre un peu de baume au cœur et du rose sur les joues d’un
petit malade, des actions indispensables et efficaces pour
favoriser sa guérison et maintenir son moral. Leur présence a
aussi un effet bénéfique auprès des parents et sur l’ensemble du
personnel médical.
Votre activité proche des enfants vous amène à vivre avec eux des
moments de joie et de peine intenses. Comment faites-vous pour
faire la part des choses lors de ces instants délicats ?
> Le costume que nous mettons le matin nous protège, ainsi que le nez rouge.
Le travail en duo nous aide aussi beaucoup, il permet d’instaurer une
communication étroite. L’un peut rattraper l’autre si besoin. Et puis, lorsque
survient une émotion de tout type, on s’arrête à l’abri des regards, on rit
beaucoup aussi, on boit un verre d’eau, on discute et on repart ! Le moment à
la fin de la journée où l’on écrit dans le carnet de bord nous permet de coucher,
si besoin, nos états émotionnels, et nous bénéficions d’une supervision avec
un intervenant psychologue extérieur une fois toutes les six semaines.
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Y a-t-il un clown préféré des enfants parmi l’équipe ?
> Il se peut qu’un enfant préfère à un moment donné l’un d’entre nous, mais
pour un autre enfant, ce sera un autre clown. Il n’y a en général pas de
compétition entre nous. Nous sommes dix clowns différents, cela veut dire
dix personnalités différentes, donc plein de possibilités. On tisse des histoires
avec les enfants qu’on voit souvent, sur du long terme. Ils apprennent à nous
connaître et nous aussi.
Hélène Beausoleil, alias Docteur Berlingotte, vous êtes l’une des
clowns de l’association. Pouvez-vous nous raconter comment a
commencé cette belle aventure ?
> Tout a commencé en 1994, sous l’impulsion du personnel soignant de
l’hôpital qui avait entendu parler de l’association Le Rire Médecin à Paris. Ils
ont fait venir la directrice de cette association et par la suite, en 1996, une
équipe composée de quatre clowns, formée par le Rire Médecin s’est mise en
place. L’association Hôpiclowns compte actuellement dix clowns professionnels
et une marionnettiste. Nous bénéficions d’une formation spécifique et d’un
accompagnement pour notre travail à l’hôpital. Nous sommes par ailleurs
soumis au secret professionnel et suivons le code de déontologie du ‘Rire
Médecin’. Nous nous rendons en pédiatrie trois jours et demi par semaine,
dans les unités de médecine générale, de chirurgie, d’orthopédie, d’oncohématologie. Nous passons également aux urgences et dans les salles
d’attentes de policlinique ainsi qu’aux soins intensifs sur demande.
Comment se passe le quotidien des clowns auprès des enfants
malades ?
> Est-ce qu’il y a un quotidien ? Il y a un parcours rituel. Dès 9 heures, deux
partenaires clowns se retrouvent au ‘vestiaire’ (chambre de garde mise à leur
disposition) afin de se préparer. Ils se changent, s’habillent, se maquillent et
font quelques exercices d’échauffement vocaux et physiques. Puis ils
démarrent vers 10 heures en intervenant partout en improvisation et en duo.
Ils s’activent dans les couloirs, les chambres, les salles d’attente, les
ascenseurs. Le fait que les clowns se rendent dans les mêmes services cités
plus hauts et selon des jours fixes est une chose importante pour les enfants.
Cela constitue un rendez-vous entre eux et nous. Dans chaque service qu’ils
visitent, les clowns se retrouvent avec le personnel soignant dans leur bureau
pour la transmission d’informations concernant les enfants. Durant cette
collaboration professionnelle, ils s’informent sur le nombre d’enfants présents
dans le service, leurs prénoms, les âges. Ils s’enquièrent aussi sur leur état de
santé, sur l’éventuel équipement médical à mettre, sur leurs douleurs. Enfin,
ils les questionnent sur le désir des enfants à les rencontrer, de la présence
des parents etc. La journée se termine dans notre local où l’on effectue
plusieurs tâches comme le remplissage du carnet de bord, le feed-back de la
journée, des jeux faits, de ce qui a marché, pas marché, pourquoi, etc. On
repère sur quoi on veut travailler la prochaine fois. Le carnet de bord est un
outil essentiel pour l’équipe car il permet de laisser une trace écrite pour les
partenaires du lendemain, c’est une histoire à suivre.
Quels contacts avez-vous avec le personnel médical soignant ?
> Nous sommes très bien intégrés dans les services. Un bilan est fait
annuellement avec les équipes et ce moment de discussion permet de
réévaluer chaque année nos interventions. L’accueil est très positif et le
personnel est partie prenante du projet.
Quels sont les projets de l’association ?
> Plusieurs projets sont actuellement à l’étude. C’est trop tôt pour en parler…
Pour l’instant, nos points forts résident dans le fait que nous participons à un
réseau d’échange de bonnes pratiques et d’expériences avec le Rire médecin
(Paris), Vivre aux éclats (Lyon), Soleil Rouge (Grenoble), 123 Soleil (Valence)
et Mediclaun (Colombie).
www.hopiclowns.ch
[Valentine Pache]
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Murmures Magazine
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CINEMA
les p’tits Dinos
ARTS
Aujourd’hui un peu de nostalgie.
En 1966, j’avais 8 ans et ‘La poupée qui fait non’
est entrée dans mon existence. Depuis, il y a eu
‘Je suis un homme’, ‘Love me please love me’,
‘Dans la maison vide’, ‘Holidays’, ‘La mouche’,
‘Le bal des Lazes’… et plein d’autres perles
sonores qui se sont installées à vie dans mes
oreilles. Cela fait environ 40 ans que je rêvais
de voir en concert l’idole de mon enfance,
ce rêve va se réaliser le 3 mars à Paris.
Il passe aussi le 17 avril à Genève,
mais au moment de réserver mon billet
aucune date en Suisse n’était prévue.
Je vous souhaite plein de supers concerts
en 2007 et vive POLNAREFF !
SORT I R
Salut les p’tits Dinos,
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BD
LIVRES
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AN I M E
Le vieux Dicodoplus
VOYAG E
1211 Genève 28
Amitiés mélodiques.
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LIVRES
BD
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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> L’AMR
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Pour soutenir l’association, vous pouvez devenir membre comme plus d’un
millier de personnes. Vous recevrez ainsi le journal ‘Viva la musica’ qui
informe des différents concerts durant le mois, avec l’éditorial du sympathique
président actuel, Philippe Koller. Que vous aimiez ou non la musique, c’est un
endroit chaleureux à découvrir et à faire découvrir…
Programmation février 2007 :
Jeudi 15 à 20h : Les ateliers de l’AMR et de l’ETM en concert. Vendredi 16 : Le
Bocal, Diego Fano et Guillaume Perret, saxophones, etc. Samedi 17 : Moncef
Genoud Trio. Lundi 19, au jeudi 22 : Slide Quartet. Vendredi 23 : vendredi de
l’ethno : Canzoni Di Vento. Samedi 24 : deux concerts : 21h 30 : Ryr, 22h 45 :
Trio Acidulé
AMR, Association pour l’encouragement de la musique improvisée
10, rue des Alpes
1201 Genève
tél.: 022 716 56 30
[email protected]
www.amr-geneve.ch
ARTS
VOYAG E
Au niveau de l’organisation, l’AMR, comme toute association, est constituée
d’un comité d’une dizaine de personnes, pour la plupart des musiciens, qui
est renouvelé chaque année. Pour la coordination, quatre personnes salariées
à temps partiel en ont la responsabilité. Vous pourrez rencontrer les
permanents durant les heures de bureau, en venant boire un petit verre à la
cafétéria du rez-de-chaussée (nouvel aménagement suite aux rénovations de
novembre 2005).
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
L’AMR organise deux fois par année des festivals incontournables, surtout
celui des Cropettes au mois de juin, qui attire des amateurs de musiques
improvisées, mais aussi monsieur et madame tout le monde, venus pour
l’occasion avec leurs enfants pique-niquer sur l’herbe. Durant cinq jours,
vous pouvez écouter de la musique, voir de petits spectacles, acheter des
mets de différents pays et tout ça sans payer d’entrée. Le deuxième festival est
un peu moins connu du grand public, mais n’est pas néanmoins à négliger. Il
se déroule au printemps, généralement à l’Alhambra, qui se prête bien à des
concerts dont l’acoustique est très importante, pour une musique pointue et
de qualité. Pour ce festival, l’entrée est payante, avec différents prix. Au total,
l’AMR organise plus de 150 manifestations durant l’année, qui sont soutenues
par le département de l’instruction publique de l’Etat de Genève.
L’AMR est aussi un centre de formation où travaillent de nombreux enseignants.
Des ateliers pratiques sont proposés à tous. Une filière peut mener à un
diplôme professionnel organisé en collaboration avec le Conservatoire
Populaire de Musique.
GAM E S
L’AMR c’est donc à première vue un endroit où l’on peut écouter des concerts
plutôt orientés jazz. Voilà pour l’explication simpliste. C’est en 1973, grâce à
des musiciens, que l’AMR a vu le jour. La reconnaissance et le soutien des
autorités ne sont venus que huit ans plus tard, en donnant un bâtiment nommé
le ‘Sud des Alpes’. Pour les amateurs du courant jazz, ce lieu est devenu un
des pôles de la vie culturelle genevoise.
BD
Voilà des exemples de deux concerts qui m’ont marquée, car j’avais
l’impression de faire une découverte. L’un est un groupe de New York,
complètement déjanté, faisant une sorte de funk, dont le chanteur était
continuellement en mouvement dans le public et sifflait parfois avec ses
mains jointes. L’autre est un concert avec des musiciens accompagnés par un
dessinateur qui dessine au fur et à mesure que la musique avance, sur un
rétroprojecteur.
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
Vous habitez à Genève et vous n’avez jamais entendu parler de
l’AMR, appelé parfois Sud des Alpes ? Et bien ça ne m’étonne
pas… Vous habitez dans une autre ville de Suisse romande et
vous connaissez l’AMR ? Et bien ça ne m’étonne pas non plus…
Comme on dit, les cordonniers sont des fois les plus mal chaussés
et cette formulation peut aussi coller pour certains coins
magiques de Genève, dont les Genevois ne connaissent pas
l’existence ou que très peu. Bon, facile de critiquer, mais pour
être honnête, je n’ai découvert cet endroit plein de poésie il n’y a
que six ans, grâce à une copine.
M A N GA
AN I M E
Pour ce qui est de la programmation… oui bien sûr il y a du free jazz, qui peut
être difficile pour les oreilles des personnes non amatrices, mais il y a aussi
bien d’autres musiques comme le rock, le blues, la musique latine,
électronique, etc. Les mardis vous pouvez aller voir la Jam (CHF 5.–) au
premier étage et le mercredi je vous encourage à venir écouter la Jam à la cave
(l’entrée est gratuite), qui est un endroit enchanteur, et étant un petit lieu, on
fait souvent des rencontres. Car l’AMR est un endroit où les gens se parlent
sans avoir besoin de se connaître. Bien sûr, si l’on est musicien ou amateur de
musique on tient notre sujet de conversation, mais j’ai vu bien souvent des
gens rentrés par hasard dans l’AMR sans savoir où ils se trouvaient et bien
vite rentrer en conversation avec d’autres personnes. Au niveau culturel, c’est
un mélange constant de cultures qui se côtoient à l’AMR, il est fréquent
d’entendre parler en espagnol, anglais, italien, etc.
LIVRES
[Carole-lyne Klay]
SO C I E T E
> Le Milk
> No Comment
–
SORT I R
Ça y est, la neige est enfin arrivée sur nos monts quand le soleil
annonce un brillant éveil. En route pour les bouchons menant aux
stations ! Après une bonne journée de ski et une fondue au chalet,
rien de mieux que de se dégourdir
les pattes sur un dancefloor au
rythme des tubes actuels.
M US I Q U E
C’est ce que vous propose le Milk de
Morgins. Au cœur des Portes Du
Soleil, c’est dans une ambiance très
Milka que le club vous accueille. Bien
évidemment, il n’y aura pas de petite
marmotte mettant le chocolat dans l’emballage. Quoique, après quelques
verres, on ne sait jamais.
Après avoir géré le Bar du
Nord et le Chat Noir à Carouge
puis le Magneto aux Pâquis,
Million Tsegai eut envie de
créer un espace bar-lounge
avec une décoration sortant
de l’ordinaire. Il choisit
comme emplacement un
hangar qu’il fit rénover et
décorer par un artiste
genevois, David Pivoda, réputé pour son style design et épuré.
Ici, pas de fioriture. Le club est bien stylisé tout
en restant dans la sobriété. Le but principal étant
de vous emmener au bout de la nuit, l’ambiance
a été étudiée pour que vous continuiez à surfer
sur de la poudreuse musicale. Les prix n’ont rien
à voir avec les boîtes huppées lausannoises ou genevoises. Bien qu’en station,
le club reste très abordable. En gros, on peut facilement faire la fête avec une
quarantaine de francs. Bien évidemment, rien ne vous empêche de dépenser
plus pour les charmants sourires des barmaids ou barmans.
Le Milk est une boîte sympa sans prise de tête. Le programme des soirées à
thème est consultable sur le site internet.
BD
LIVRES
M A N GA
AN I M E
Composé d’un coin bar - restauration ainsi qu’un espace lounge plus intime à
l’étage supérieur, le No Comment ouvrit ses portes en octobre 2005.
L’ameublement est un subtil mélange de tables en bois rustique qui apporte
un côté épuré et contraste agréablement bien avec les chaises hautes blanches
et les canapés en cuir rouge style vintage. Le bar offre également la perspective
aux artistes locaux et régionaux d’exposer leurs œuvres et David Pivoda, dit
Blackmore, présente actuellement ses œuvres.
Le No Comment sert dans son coin restaurant trois plats du jour issus de
l’excellente cuisine internationale et créative du chef ainsi que des plats à la
carte le soir. L’ambiance musicale très agréable
varie entre le jazz swing, la funksoul et la house.
Le No Comment a lancé dès le 10 janvier des
soirées apéros-tapas les mercredis et jeudis
soirs entre 17 heures et 20 heures.
Hostellerie Bellevue, 1875 Morgins
www.milkclub.ch
21, rue Bourgogne, 1203 Genève
www.aboutnocomment.com
[Nestor]
[Valentine Pache]
> Usine à gaz de Nyon
Comment décidez-vous de la programmation ?
> Le mandat de l’Usine à Gaz est de mettre sur pied une saison de spectacles
et concerts touchant à une palette très large d’arts de la scène. C’est pourquoi,
depuis l’inauguration, le lieu propose un programme des plus éclectiques.
J’ai un ‘budget artistique’ à gérer et à tenir et, dans les limites de cette
enveloppe, je dispose d’une très grande liberté pour choisir les artistes qui
me plaisent et dont j’estime qu’ils méritent d’être proposés au public de la
région. Il en résulte une sorte de panachage entre ‘têtes d’affiche’ et
découvertes, une grande place étant réservée aux artistes suisses.
Avez-vous apporté des nouveautés dernièrement ?
> A ses débuts, l’Usine à Gaz était principalement un lieu d’accueil. Au fil des
années s’est développée une politique de soutien à la création, avec la grande
particularité qu’elle touche autant aux ‘spectacles’ (théâtre, danse, cabaret,
humour, enfants) qu’à la musique sous toutes ses formes. Dans tous ces
domaines, nous proposons des résidences, c’est-à-dire une mise à disposition
de nos infrastructures pour pouvoir y travailler leur prochain spectacle, les
lumières, le son, etc. Il s’avère que nous sommes un des (trop) rares lieux à
proposer également à des groupes de musiques actuelles ce type de
prestations.
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
08
Située entre Genève et Lausanne, l’Usine à Gaz est un endroit très
fréquenté et éclectique pour sortir. Nous avons rencontré PierreYves Schmidt, le responsable du lieu.
Pourriez-vous me raconter l’histoire de l’Usine à Gaz ?
> Il s’agit d’une véritable usine à gaz du XIXème siècle, désaffectée au début
du XXème et transformée par la ville en salle de spectacles au début des
années 90. Une association a été mandatée par la ville pour gérer le lieu.
Quatre personnes sont employées par l’association, auxquelles il faut rajouter
un poste de stage et deux stagiaires techniques. En outre, une cinquantaine de
bénévoles viennent à tour de rôle sur les soirées pour gérer la billetterie, le
bar et la cuisine.
Quelle est votre expérience la plus agréable ou impressionnante
dans ce métier ?
> Difficile de mettre en évidence un élément en bientôt douze ans d’activités !
Je dirais que c’est l’expérience humaine que l’on peut avoir dans ce métier qui
a été le plus enrichissant, tant au niveau des rencontres avec certains artistes
(celle avec le comédien français Jean-Louis Trintignant par exemple), que
dans la dynamique d’équipe qui s’est développée avec les personnes qui
travaillent avec moi ainsi qu’avec les membres de l’association.
rue César Soulié 1, 1260 Nyon
www.usineagaz.ch
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> CONCOURS ‘No Comment’
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–
> l’Intemporel Café
Au bout du canton de Genève rares sont les lieux qui invitent des
musiciens venus de partout qui montent, ou bien simplement qui
aiment rester dans l’ombre… Carouge ne serait pas Carouge si le
fameux Chat Noir n’y était pas, et le nom de ce lieu résonne partout
en Suisse romande, ainsi qu’en France voisine, et même en Suisse
alémanique. Roland le Blévennec, depuis de longues années
programmateur et promoteur du lieu, nous a donné quelques
indications sur ce lieu mythique.
Une photo noir-blanc de Georges
Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré,
rassemblés autour d’une table lors
d’une émission de radio de 1968,
trône sur les murs de ce bar
yverdonnois. La photographie donne
toute la dimension de l’endroit :
L’Intemporel Café.
M US I Q U E
10
> Le Chat Noir
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CINEMA
Un espace unique, situé dans la rue piétonne
du Lac de la cité thermale, à quelques
mètres de la place Pestalozzi. Inspiré d’un
bar nommé chez Temporel à Québec, le lieu
sent à plein nez l’atmosphère perdue des
vieux bars du nord de Paris. Un genre qui © Jean-Marie Michel
ressemble un peu au quartier de Montmartre des années 1960. Là où on refaisait
le monde durant les Trente Glorieuses autour d’un bon pinard.
Le Chat Noir est un des lieux les plus anciens pour les concerts en
Suisse romande, quelle est son évolution avec les années ?
> Le Chat Noir se remet en question depuis son origine pour rester attentif à
l’évolution des musiques actuelles et plus particulièrement des artistes en
émergence. Cela implique une prise de risque au niveau de la programmation
avec des succès et des erreurs. Mais avant tout, le club est aussi un outil de
travail pour les musiciens de notre région et la notion de ‘service public’ nous
a toujours habités.
Pour évoquer la nostalgie, quelles soirées vous ont marqués le plus
au Chat Noir ?
> Il est très difficile de plonger dans les souvenirs. Vingt et une années
années de concerts représentent environ 2500 groupes qui sont venus. Alors
médiatiquement ceux qui ont réussi comme Louise Attaque, Benabar, Anaïs
ou Pauline Croze sont bien sûr des moments de fierté mais avant tout ce qui
reste le plus fort ce sont les rencontres avec les musiciens et le partage des
émotions tout au long de ces années.
Est-ce qu’il y a eu des moments de doute quant à la continuation de
la salle parfois ?
> Nous n’avons pas encore vécu une seule année où nous ne nous sommes
pas posé la question d’arrêter. La situation financière a toujours été complexe
par sa précarité, ce qui est le lot de toutes les petites salles. Il faut se poser la
question à l’inverse : qu’est-ce qui nous a fait tenir bon ? Je crois que notre
passion a été la plus forte, la conviction aussi que les artistes avaient besoin
de notre énergie.
Votre formule d’aujourd’hui, que contient-elle ?
> Il n’y a pas de formule. Aujourd’hui, les soutiens publics, l’équilibre des
concerts et des soirées DJ permettent au lieu d’équilibrer son budget. Mais
peut-être demain serons-nous obligés de changer.
L’avenir du Chat est-il rose ?
> Nous avons toujours l’envie de faire ce travail. L’espoir d’une relève nous
traverse parfois l’esprit car sans le souhaiter vraiment, le temps nous rattrape.
Mais notre état d’esprit, notre cœur et notre enthousiasme sont intacts !
www.chatnoir.ch
Rue Vautier, 13
1227 Carouge
[Viola]
> CONCOURS ‘Chat Noir’
© Jean-Marie Michel
A l’Intemporel, si vous ne connaissez pas la musique, c’est normal. Elle ne
vous agressera pas les tympans, et vous ne l’entendrez nulle part ailleurs.
Vous ne boirez jamais votre boisson debout… Le Coca-Cola ou le pain au
chocolat n’auront pas le même goût. Loin de chez vous, vous vous retrouverez
à la maison. ‘Il y a un rapport de confiance et de respect entre le personnel et
la clientèle. Aussi entre les clients’, commente Vincent Guanzini. Le cadre
vieillot, profond et chaleureux vous poussera aux discussions et aux
confidences.
Associé à l’ambiance proposée,
vous y trouverez des produits de
haute gamme. L’entité du S’Quat à
Bières est spécialisée dans
l’importation et la distribution de
produits artisanaux de qualité. Elle
offre ses produits à l’Intemporel,
qui est devenu un véritable
laboratoire. Vous aurez donc la
possibilité de déguster près de
quarante produits, bières, cidres © Jean-Marie Michel
et alcools forts compris. Ainsi que
près de trente arômes de sirop provenant de toute l’Europe. Petite restauration,
expositions, soirées musicales et endroit non fumeur sont aussi proposés.
Rue du Lac 8, 1400 Yverdon-les-Bains
Gagne 2 entrées d’une valeur de CHF 20.– non remboursables
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Vous êtes attablés au bar et la
musique à plein tube vous
empêche de discuter avec votre
voisin ? Assez des bières
industrielles et du cadre bien
trop design ? Lassé de l’ambiance
d’Yverdon, Vincent Guanzini
l’était aussi il y a neuf ans. Après
© Jean-Marie Michel
une soirée sans nuls doutes bien
arrosée, l’idée qui trottait dans la tête de cet Yverdonnois est née : L’Intemporel
Café. ‘Le concept était risqué. La recette était simple : faire tout le contraire de
ce qui existait. Créer un lieu de rencontre viable et humain, avec des produits
de qualité’, explique Vincent Guanzini, le gérant de l’espace depuis sa création.
Au fil des ans, le vieux bar ne désemplit pas et a conquis une clientèle
multiculturelle et de plusieurs générations.
Merci au Chat Noir
[Nicolas Burnens]
M US I Q U E
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M US I Q U E
≤
du 7 au 11 mars 2007,
Crans-Montana
Les organisateurs du Caprices festival ont enfin dévoilé la
programmation des prochaines festivités qui se dérouleront du 7
au 11 mars prochains. Raccourci cette année à (seulement) cinq
jours, la programmation promet néanmoins d’être intense... et
beaucoup plus chaleureuse, puisque toutes les scènes seront
concentrées dans le village de Crans-Montana.
En effet, pour cette quatrième
édition, le Caprices, animé cette
année par sa mascotte Capricia,
frappe fort : des noms tels qu’Iggy
Pop, Joss Stone et Neneh Cherry
seront présents. Bien entendu, le
festival est également une vitrine
pour nos artistes helvétiques.
Vous pourrez donc également
voir et entendre Polar, Lovebugs,
Laurence Revey, etc. Comme
chaque année, la scène humoristique est une nouvelle fois bien représentée.
C’est ainsi que Jamel et son Jamel Comedy Club entameront la première journée
de fêtes du festival.
M A N GA
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CINEMA
12
> Le Caprices festival
Les amateurs de platines ne seront pas en reste, puisqu’une ribambelle de
DJs feront vibrer de plaisir les tympans friands de mix et remix : parmi les as
se trouvera le très parisien DJ Zebra, véritable pope des bootlegs, qui pourrait,
s’il le souhaitait, faire cohabiter Dalida et Rage Against the Machine en une
seule chanson ! DJ Cut Killer ou encore Ricardo Villalobos seront également
de la partie pour faire bouger nos caquelons à fondue. La scène rock/metal et
reggae/ragga sera également bien représentée par des groupes tels que
Samael, Dub Incorporation et bien d’autres encore.
Pour cette année, les organisateurs ont mis l’accent sur l’engagement que doit
avoir le festival sur le public. Du point de vue de la prévention, le Caprices
peut se vanter d’être le premier festival accrédité du label ‘Fiesta’. En effet, ce
dernier édite des normes pour une politique de prévention afin que les
festivaliers ne descendent pas de Montana les pieds en avant. La protection
de la jeunesse est également au programme : des bracelets de couleurs seront
distribués aux jeunes de moins de 16 ans d’une part et au public entre 16 et
18 ans d’autre part. Les barmen pourront dès lors savoir quelles personnes
ne peuvent légalement pas boire d’alcool.
Tant de choses sont encore à
découvrir sur cette quatrième
cuvée du Caprices Festival !
Pour un programme complet, le
site est à votre disposition. Les
impatients pourront toujours
prendre part à un ‘warm-up’
organisé autour du thème du
festival du 2 au 6 mars dans les
bars et clubs de Crans-Montana.
Donc, préparez vos skis et vos
bouteilles et que la descente soit
bonne !
> Festival
Médecins du Monde
les 16 et 17 mars 2007,
Case à Chocs, Neuchâtel
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Médecins du Monde est une organisation
non gouvernementale de solidarité
internationale née en 1980 en France. Sa
vocation est de soigner les populations
vulnérables, mais aussi de témoigner de
leur situation, et cela sur les cinq continents.
Pour sa part, Médecins du Monde Suisse,
fondée en 1993, est une association dont
le siège est à Neuchâtel. Fonctionnant
principalement grâce aux dons privés, elle
mène avant tout des missions de
développement pour mettre en œuvre des
solutions concrètes et durables dans le
domaine de la santé.
Afin de faire mieux connaître cette association
humanitaire auprès du public suisse, l’idée a
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germé dans la tête d’un groupe de bénévoles de
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mettre sur pied un festival de rock dont les recettes
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seraient intégralement reversées à Médecins du
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Monde Suisse. Le pari semblait fou, d’autant que
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l’idée était de travailler uniquement avec des
bénévoles et de ne pas offrir de cachet aux artistes
présents. Bien qu’apparemment utopique, ce
projet a vu le jour voilà neuf ans et connu un franc succès. Chaque année, le
festival attire les foules.
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Pour cette neuvième édition, les bénéfices
seront reversés à la mission népalaise. Il
s’agira de financer la formation du
personnel d’un hôpital situé sur la route
menant à l’Everest. Cette année, le festival
se déroulera sur deux jours, proposant
un programme varié laissant une large
place aux artistes suisses. Le festival
débutera le vendredi avec les Zougois de Redeem, dont le rock puissant et
énergique sait aussi se faire mélodique ; puis suivra Rhésus, un trio grenoblois
qui pratique un rock ébouriffant salué unanimement par la critique. C’est avec
la pop sensuelle de Polar que se terminera cette première soirée ; cet artiste
irlandais délivrera les titres de son dernier album, ‘Jour blanc’, dont la majorité
des textes ont été écrits par Miossec.
Le samedi, les Morphologues, duo bernois, diffuseront leurs mélodies triphop, tandis que Riké, chanteur de Sinsemilia, présentera son nouvel album
‘Vivons’ pour la première fois en Suisse romande. Ce sont les Suisses de
Melatonin qui cloront ce festival humanitaire avec leur rock alternatif français
influencé par Smashing Pumpkins, Noir Désir ou encore Pink Floyd.
A noter que pour l’occasion le Namasté de la Case se transformera en bar
lounge où l’on pourra entre autres admirer les clichés du photographe JeanMarie Jolidon pris au cours de ses voyages au Népal. Pas de doute, ça promet
de nous faire passer un bon week-end tout en contribuant à une noble cause.
www.festivalmdm.ch
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> CONCOURS ‘Festival Médecins du Monde’
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Gagne une invitation pour le festival Médecins du Monde
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du 23 au 31 mars 2007,
Cully
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Confrontation entre la musique classique
et le jazz avec le régional de l’étape,
Malcom Braff accompagné par l’Ensemble
Contrechamps de Genève ainsi qu’avec les
oeuvres de Mozart revisitées par le quintet
du pianiste Uri Caine. Métissage audacieux
entre le jazz et le rap en compagnie du Genevois Jonas et ses comparses
maliens du Taxi Brousse Orchestra, du rapeur français aux notes bleues
Oxmo Puccino et de Rocé, figure marquante du mouvement rap français. Il y
a aussi des rencontres improbables, Marianne Faithful, l’égérie des sixties
sera présente le jeudi pour un concert exceptionnel. A noter le même soir le
projet spécial ‘carte blanche à Stéphane Block’.
GAM E S
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LIVRES
M A N GA
25 mars 2007,
Kongresshaus, Zurich
Rencontre entre le jazz et l’Afrique. La
grande dame du jazz, Dee Dee Bridgewater
nous présentera son nouveau projet
fusionnant musique malienne et jazz.
Immersion dans l’univers sonore de
l’Afrique du Sud avec la voix magnétique et
troublante de Sibongile Khumalo et avec le
gardien vivant du remuant et carnavalesque
‘Cap jazz’, Robbie Jansen. A ne pas
manquer également, la fanfare béninoise
du Gangbé Brass Band.
Chasselas ? Nik Bärtsch ? Les deux ont été élevés sur le sol suisse, mais qui
connaît le deuxième ? Les jazzmans helvètes restent méconnus dans leur
patrie, une lacune que le Cully Jazz Festival tente de combler année après
année. Au programme, le remarqué et remarquable Nik Bärtsch et son groupe
Ronin, le jeune pianiste Colin Valon, accompagnera en ouverture le célèbre
batteur Manu Katché. Erika Stucky,
la diva provocante et décalée hautvalaisanne, nous présentera sa
vision du ‘heidiland’ avec son projet
‘Suicidal Yodels’.
Le Cully Jazz c’est aussi son festival
OFF. Pendant une semaine, les
caveaux et les cafés n’ont rien à
envier aux clubs de la New Orleans
ou des bars de Chicago, mis à part
le raisin qui a remplacé le pur malt :
jam sessions explosives, ambiance
surchauffée et esprit éthéré. L’hiver a
été doux, la cuvée s’annonce bonne.
www.cullyjazz.ch
AN I M E
> Loreena McKennitt
Les cépages en tressaillent d’avance, le Cully Jazz Festival est de
retour pour fêter un quart de siècle. Ce festival c’est d’abord un
cadre idyllique, bucolique, un village viticole niché sur les rives du
lac Léman. A un détail près, le jazz. Mais le Cully Jazz c’est surtout
une programmation singulière, ambitieuse et éclectique qui se
bonifie au fil des ans. Avec 25 concerts, cette nouvelle édition
propose une affiche essentiellement jazz qui ose les rencontres
sonores et les métissages. Aperçu partial et passionné des
nouveautés incontournables et des grosses pointures à découvrir.
CINEMA
14
> Cully Jazz Festival
[Fabrice]
La belle et talentueuse Loreena McKennitt est de retour. Presque
dix ans après ‘A Book Of Secret’, son dernier album studio, la plus
irlandaise des chanteuses canadiennes revient avec non seulement
un nouvel album mais également une tournée européenne ! Ses
nombreux fans en rêvaient, ils peuvent dès à présent sortir leur
agenda : un concert est prévu le 25 mars prochain à la Kongresshaus
de Zürich. Adeptes de musique celtique et médiévale, amoureux
des voix enchanteresses, voilà une occasion à ne pas rater car qui
sait quand la dame repassera dans nos contrées ?
En attendant le concert, penchons-nous un peu sur ce nouvel album. ‘An
Ancient Muse’ nous mène dans un long voyage. Après avoir visité la Jérusalem
des Croisades, il nous fait suivre un groupe de nomades, avant de nous déposer
devant les merveilles de la Grèce Antique. On s’éloigne géographiquement du
berceau de la civilisation celte et cela se ressent au niveau de la musique. Un
certain nombre de nouveaux instruments, turques et grecs principalement, sont
venus accompagner les sonorités et la voix si magnifique de la diva. On se sent
réellement voyager avec la musique, découvrant à travers les notes l’ambiance
et les paysages de ces contrées orientales.
D’une manière générale, l’album fait la part belle à la musique. Sur les neuf
morceaux, trois chansons ne mettent en scène que les instruments et
participent à la mise en place de l’ambiance générale de l’ensemble. Mais – et
sans vouloir retirer aucun mérite aux musiciens – c’est indéniablement quand
la voix de la chanteuse intervient que le frisson se fait sentir. D’ailleurs, les
chants se succèdent et laissent leur place aux parties instrumentales de façon
si naturelle qu’on parvient difficilement à discerner quand celles-ci ont
commencé et quand le chant s’est terminé. D’ailleurs, y a-t-il eu chant ou cette
voix douce et chaleureuse que l’on croit entendre n’est-elle que le souffle de
la musique elle-même ?
Comme c’est de coutume dans ses albums, Loreena a mis en chanson le
poème d’un auteur réputé. C’est ‘The English Ladye And the Knight’ de Sir
Walter Scott qui se retrouve chanté dans ‘An Ancient Muse’. Ce moment de
poésie succède d’ailleurs à ‘Caravanserai’, l’un des plus beaux titres de
l’album, s’il fallait vraiment s’abaisser à les juger.
Envoûtant comme une bouffée
d’encens, avec toute la magie et la
beauté qui va avec. Espérons que
les anciennes Muses continueront
encore longtemps d’inspirer cette
artiste pas comme les autres…
www.quinlanroad.com
[Vincent]
SO C I E T E
> La Résistance
SORT I R
Depuis octobre 2006, l’album du bilan, ‘Remise en question’, est
disponible dans les bacs et sur le site du groupe. Après une première
partie des Saïan Supa Crew, lors du festival Vernier sur rock, La
Résistance (Van-C et Dopha) est plus que jamais décidé à perdurer.
Ces deux amis ont accepté de répondre à quelques questions…
M US I Q U E
Pouvez-vous vous présenter ?
> Dopha : On se connait depuis 1998, en 9ème du cycle, on a fait notre premier
clip ensemble lors des journées décloisonnées. La Résistance, c’est pour
rappeler qu’on ne baisse pas les bras, qu’on a une ligne directrice.
> Van C : Nous sommes de Meyrin (GE), je suis le compositeur pour 95% de
nos morceaux.
> Dopha : Et je suis l’auteur pour les deux tiers de l’album.
≤
Vous êtes le premier groupe de rap à avoir fait un clip pour les
sourds, comment vous est venue cette idée ?
>Dopha : On voulait parler d’une phobie de musicien : être sourd, on voulait
creuser le thème. Un ami à nous était à l’ETI, il nous a aidés à interpréter en
langue des signes pour la construction du clip. On était content que les sourds
l’accueillent bien, il y a eu de bons échos du Canada.
ARTS
BD
[Emmanuelle Agabu]
LIVRES
Dans plusieurs morceaux, vous abordez des thèmes sérieux (le
respect, la paix, les jeunes étrangers nés en Suisse), est-ce que La
Résistance est un groupe engagé ?
> Dopha : A travers notre nom, nous nous opposons à quelque chose, nous
affichons nos convictions même si elles ne sont pas l’avis général. On
passe des messages de manière non conventionnelle, la forme est vraiment
différente.
> Van C : ‘Remise en question’, c’est plus une introspection, on n’aborde pas
trop de thèmes de société, si ce n’est ‘Melody!’ (chat sur le net), mais on parle
du sujet autrement : avec humour. En fait, ‘Aux âmes’, c’est le seul titre où l’on
parle d’autres choses, on milite pour le service civil (au lieu du service
militaire).
www.la-resistance.ch
M A N GA
Votre album ‘Remise en question’ est disponible sur votre site pour
seulement 20 CHF, ce n’est pas un peu trop généreux ?
> Van C : (Rires) C’est le premier album et on voulait mettre tout ce que l’on
avait, c’est peut-être un peu naïf, mais on voulait en mettre un max. L’album
aborde des thèmes très larges, il est un peu éparpillé et a beaucoup de styles
différents, mais il représente bien notre diversité. Le prochain album aura
quatorze-quinze titres et sera un peu plus cohérent, logique.
>Dopha : C’est vrai que notre album est plus dense comparé à ce qui se fait
sur le marché et c’est ça le petit plus, sans oublier le fait qu’il a demandé deux
ans.
Votre site internet est vraiment très bien fait, pourquoi autant le
développer ?
> Van C : C’était une obligation, on n’a pas beaucoup d’argent, donc c’est un bon
moyen de promotion et ce n’est pas cher, mais ça a pris du temps pour le créer.
En plus, c’est un bon moyen de communication avec le public. Aujourd’hui, avec
la facilité d’échange sur le net, il est important d’avoir un bel emballage et de faire
pro. C’est aussi un moyen de se distinguer, parce qu’il y a beaucoup moins de
gens qui vont choisir un CD dans les bacs, les jeunes vont sur le net.
> Dopha : En fait, c’est Van qui a fait tout le site lui-même, concernant l’album on
a aussi tout fait nous-mêmes (pochette, concert, passage à la radio), on n’aime
pas déléguer, les choses vont plus vite lorsqu’on les fait nous-mêmes.
> CONCOURS ‘La Résistance’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Remise en question’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au groupe
AN I M E
Même si vous dites dans la chanson ‘J’ai faim’ que pour vous le rap
n’est pas une source d’argent, pensez-vous que faire du rap en
Suisse et en vivre soit possible ?
> Van C : Notre réflexion est assez réaliste, parce que vivre de la musique en
général c’est compliqué et du rap ça l’est encore plus, surtout avec le marché
des USA et de France. Le marché suisse est petit et même Double Pact n’en vit
pas. Quoique, peut-être que le compositeur s’en sort, parce qu’il produit aussi
d’autres artistes…
> Dopha : En France et en Allemagne, il y a plus de structures (ex : chaîne
musicale spécialisée dans le rap) qu’en Suisse. C’est pour ça que nous devons
trouver tous les contacts et moyens financiers nous-mêmes.
> Van C : En plus, le marché français est complètement hermétique aux
artistes suisses.
VOYAG E
‘Mais qu’est-ce que tu brailles ?’, c’est un pied de nez à tous ceux qui
n’ont pas cru en vous ?
> Van C : J’envisageais ce thème plus largement que ce soit par rapport à la
musique ou à d’autres sujets.
> Dopha : On règle nos comptes par rapport aux ragots. On aborde le thème
avec humour, mais le fond est sérieux derrière. La forme pour aborder les
sujets est toujours différente.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Quels groupes vous ont inspirés ?
> Van C : Même si ça ne se voit pas trop, Timberland, Dr. Dré, les trucs qui
tournent souvent. Je n’écoute pas tellement le rap français, mais j’aimerais
bien être comparé à un Disiz la Peste ou à Ol’Kainry, il rap avec un ‘flow’, il a
des métaphores drôles et il aborde des thèmes sérieux, c’est le contraire du
rappeur français qui crie sa haine.
> Dopha : On aime beaucoup de rappeurs, mais ils ne nous influencent pas
forcément.
GAM E S
Après huit ans d’existence, quels sont vos projets, vos attentes ?
> Dopha : Faire les festivals d’été, continuer à être d’actualité par l’intermédiaire
de clips.
> Van C : Le prochain album est déjà en préparation.
CINEMA
15
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≤
Fernando Saunders est un nom qui
ne vous dit peut-être pas grandchose. Pourtant, c’est un bassiste
d’exception qui a enregistré et tourné
avec des pointures telles que John
McLaughlin / Mahavishnu Orchestra,
Jimmy Page, Eric Clapton, Joan
Baez, Steve Winwood, Jeff Beck…
La liste est très longue si on veut tous
les citer. Il a également collaboré, en
tant que co-auteur, producteur et
musicien, avec Lou Reed et Marianne
Faithfull entre autres. J’ai eu le
plaisir de rencontrer Fernando dans
un petit café lausannois pour la sortie
de son dernier album solo ‘I Will Break Your Fall’, un musicien hors
pair et un personnage voulant partager sa passion…
Est-ce qu’une vie de couple et de famille peut être compatible avec
de longues périodes d’enregistrement et des tournées de plusieurs
mois ?
> Oui, c’est possible d’avoir une vie familiale. Personnellement, je vis avec ma
compagne, et de nombreux musiciens autour de moi ont une famille et sont
toujours mariés. Il est toujours possible que ta compagne te suive dans une
tournée, de visiter ensemble les villes dans lesquelles on joue, de passer du
temps ensemble. Il nous arrive fréquemment de rentrer lors d’une pause de
quelques jours.
Fernando, tu as joué avec Lou Reed. Tu as notamment produit et coécrit certaines de ses chansons. Comment s’est passée la rencontre
avec l’ex-leader des Velvet Underground ?
> Je jouais à New York avec Jeff Beck et Steve Winwood. Le manager de Jeff
a appelé Lou Reed pour qu’il vienne à un concert. Lorsqu’il m’a entendu, il
était assez intéressé, et m’a proposé de travailler ensemble. Lou est quelqu’un
qui est très ouvert, et la suite s’est très bien passée.
Ce n’est pas difficile de se lancer dans une carrière solo, alors que tu
as passé plus de temps à être le bassiste de tel ou tel artiste ?
> C’est toujours drôle d’être présenté comme un nouvel artiste, alors que ça
fait vingt-cinq ans que je joue. Ce n’est pas si difficile, car j’ai pu me forger des
contacts que je n’aurais pas eus autrement, j’ai pu m’enrichir musicalement et
faire des rencontres très enrichissantes. J’ai joué partout de la musique, et j’ai
pu prendre et apprendre de partout également. Je pense que jouer avec tout
le monde, du moins avec beaucoup de musiciens différents, c’est la meilleure
école pour comprendre réellement la musique.
Comment en es-tu arrivé à jouer de la basse, qui reste un instrument
bien moins répandu que la guitare ou le piano ?
> En fait, j’ai commencé par jouer de la trompette. Ma famille gère deux églises
aux Etats-Unis, et je chantais tout le temps et jouais souvent de la guitare. Je
me suis mis à la basse grâce à mon voisin, qui avait une guitare électrique et
une basse. La musique est vraiment une affaire de famille chez moi.
Pour beaucoup de groupes, jouer aux Etats-Unis est l’Eldorado.
Mais avec le nombre de musiciens qu’il doit y avoir, n’est-ce pas trop
difficile de se faire une place ?
> En effet, c’est peut-être plus dur, car il y a peut-être plus de musiciens qui en
veulent. Il ne suffit pas d’avoir du talent, il faut croire en toi. Il y a bien évidemment
un facteur chance qui n’est pas à négliger, mais il faut savoir la provoquer
également. Certains très bons musiciens abandonnent, car ce n’est jamais facile
de débuter. Je pense que c’est encore plus dur maintenant, car il y a ce rêve de
plus en plus fréquent de devenir pas seulement un grand musicien, mais une
star, et faire partie du show-biz. C’est sûr qu’il n’est pas facile de voir de grosses
productions commerciales rafler tout sur leur passage, alors que tu es en train
de galérer. Mais il ne faut pas s’attarder là-dessus. Et il est très important
également, si ce n’est plus d’ailleurs, d’avoir de bonnes idées et d’être inventif.
Jouer la même chose que les autres n’est pas une bonne solution.
Quels sont les éléments qui te font avancer ?
> Lorsque je joue, j’essaie d’émettre une projection d’énergie. J’essaie de
prendre mon temps, afin de pouvoir donner le meilleur de moi-même. Je n’ai
pas de plans précis, mais beaucoup d’idées que j’essaie de réaliser. Je me fixe
des challenges, et je fais en sorte de les atteindre au mieux. Il ne faut jamais
dire jamais, mais chercher les solutions aux différents problèmes que tu
rencontres. Par contre, il faut rester humble dans tes envies, et ne pas avoir
des désirs surdimensionnés.
Tu as créé ton propre label pour ton dernier album. Pourquoi ce
choix ?
> Je ne voulais pas travailler avec des ‘majors’. Je voulais être libre et ne pas
avoir de comptes à rendre. J’ai eu l’impression, de par mes expériences, que
de travailler avec des grandes maisons de disques, ça avait des avantages,
mais ça créait une dépendance. C’est ce que je voulais éviter justement. Je
suis maître de mon travail, et je sais exactement ce qui se passe. C’est aussi
un pari que je me suis lancé.
Tu as fait la tournée des Fnac à travers la France et la Suisse. Que
t’ont apporté ces showcases ?
> Ça a été une expérience positive. J’ai pu voir l’impact que ma musique avait
sur les gens. C’est vraiment une bonne chose.
Pourra-t-on t’écouter bientôt en Suisse ?
> J’espère pouvoir venir jouer cet été, en tournée ou en festival.
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[Ghassan]
AN I M E
M A N GA
LIVRES
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
16
> Fernando Saunders
> CONCOURS ‘Oddrock’
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Une petite parenthèse, je trouve que certaines de vos compositions
sur votre dernier album pourraient être des musiques parfaites pour
des films.
> Jonas : Ce n’est pas la première fois qu’on nous dit ça… On aimerait
beaucoup faire de la musique de film.
> Guillaume : Une réalisatrice allemande a pris des morceaux de notre
troisième album pour un de ses films et un autre réalisateur en a utilisé
également.
> Jonas : Mais ces morceaux n’étaient pas une commande, ils n’ont pas été
créés exprès pour cet usage. Notre envie ça serait de bosser avec un
réalisateur.
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
> L’ironie du son
≤
18
ARTS
VOYAG E
Comment avez-vous trouvé le nom du groupe ?
> Guillaume : C’est Yanneck Salvo, notre ingénieur du son et ancien fondateur
du groupe, qui a trouvé le nom, après avoir lu un livre intitulé ‘L’ironie du sort’.
J’ai l’impression que plus le groupe avance, plus notre nom a du sens. C’est
une quête continuelle que nous faisons de la signification.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Comment se passent les compositions à quatre ?
> C’est le guitariste Nicolas Silvestrini qui amène des morceaux déjà tout faits
et ensuite on les joue ensemble. Le batteur commence à chercher un rythme,
moi je cherche une mélodie et en dernier ressort Jonas pose une voix. Après,
certains morceaux nous sont venus à quatre ou trois éventuellement.
> Jonas : On peut partir d’une histoire pour créer un univers. Le dernier disque
qu’on a fait, on pensait à une histoire avant la composition.
Etes-vous toujours d’accord sur l’orientation des morceaux, étant
donné que vous venez de différents univers musicaux ?
> Guillaume : On est quatre musiciens d’univers différents et au final il faut
qu’on trouve une entente.
> Jonas : On doit faire des compromis, mais le fait d’être de différents univers
musicaux fait que nous faisons des sons qu’aucun des quatre ne pourrait faire
seul. Tu ne sais jamais où on va arriver. Musicalement ce sont les thèmes qui
nous rapprochent, nous parlons beaucoup, cela fait aussi avancer notre
musique.
LIVRES
BD
Déjà douze ans que ce groupe genevois fait partager son univers.
Leur quatrième CD est sorti le 22 novembre 2006, il est le résultat
de plusieurs années de travail. Quel plaisir pour moi d’interviewer
un groupe dont j’apprécie énormément l’univers musical qui sort
des sentiers battus et dont le nom reflète à la perfection la
musique ! Guillaume Lagger (harmonica), arrivé il y a sept ans
dans le groupe, et Jonas Quasis (rappeur), arrivé il y a trois ans,
ont répondu à mes questions de manière détendue.
GAM E S
CINEMA
Quels sont vos prochaines dates de concerts ?
> Le 17 février au Le Barking (Neuchâtel), le 24 à la FNAC de Rive (Genève),
le 1er mars à Catalyse (Genève), le 23 à AMR / Sud des Alpes (Genève), le 14
avril aux Temps Modernes (Vevey/VD) et le 18 mai au Festival Harmonicas
sur Cher (St-Aignan, Loir-et-Cher/France).
Où allez-vous chercher des sons pareils ?
> Guillaume : On les cherche ailleurs, parfois très loin dans notre imagination,
ça vient plus naturellement au fil du temps. On est passé par des phases très
fun, très rock, très électro, petit à petit c’est devenu un son très personnel.
> Jonas : Tous nos sons viennent d’instruments de base, parfois il y a quelques
effets.
Quels sont les groupes qui influencent votre musique ?
> Guillaume : Je pense qu’on est de la famille de Pink Floyd, dans la démarche,
dans les envies… sans prétention.
> Jonas : Anuar Brahem, Baba mal, Brel, Oxmo Puccino. J’aime bien la
musique orientale, méditative, Camille, etc.
C’est quoi le slam pour vous ?
> Je dirais, tu es seul au micro, tu as cinq minutes, tu dois créer une ambiance.
Après, le tout, c’est de déclamer un texte. C’est une étiquette, chaque artiste
est influencé par le rap. Pour moi, c’est toujours du rap. C’est comme L’ironie
du son, comment tu nous définirais ?
Pas facile, vous être inclassables, vous avez votre propre son, avec
des sonorités jazzy, funk… Votre musique s’exporte-elle en dehors
de la Suisse ?
> Guillaume : Non, on n’est pas distribués en dehors de la Suisse. On aimerait
bien… Pour l’instant on a fait que des concerts en Suisse romande.
Cherchez-vous à apporter quelques chose au monde à travers votre
musique ?
> Quand on prend un thème, chacun d’entre nous a un regard dessus. On a un
regard pudique, on fait attention avec les mots. Dans les paroles de Jonas, il
n’y a jamais ‘fais ceci, fais cela, pense comme ça’. Il y a toujours des choses
assez imagées.
> Jonas : On peut bercer les gens, les mettre mal à l’aise, les faire danser, les
faire planer… Ce n’est pas de la musique pour faire pleurer, pour tomber
amoureux, ça peut être tout, à travers de ce que l’on peut vivre chacun.
> Guillaume : On n’a pas de message… nous vivons dans une des parties les
plus riches du monde, donc pas de leçon à donner. On revendique notre
musique, on reste prudents avec nos paroles. Quand on joue, on vise plus
l’individu que la masse. Si on peut remettre en question une personne, c’est
plus ce que l’on va chercher.
> Jonas : On n’est pas toujours d’accord entre nous, mais peut-être que le jour
où on est d’accord, on arrêtera de jouer ensemble.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
> Yes, une spéciale dédicace pour Ian Solo et Chewbacca… aahahahah !
www.lironieduson.ch
AN I M E
M A N GA
[Carole-lyne Klay]
> CONCOURS ‘L’ironie du son’
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Merci au groupe
Une petite présentation ?
> Oddrock : 29 piges, DJ et beatmaker (nda : producteur de sons), un des
fondateurs du label orformOrnorm.
> Boo : 26 ans, graffeur, sélectionneur de sons et architecte logistique pour
Food For Ya Soul, passionné de soul music et de hip hop.
> Chikano : 28 piges, DJ, collectionneur de vinyles soul et de hip hop.
> CONCOURS ‘Food For Ya Soul’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Food For Ya Soul’
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Merci à orformOrnorm
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
Comment êtes-vous tombés dans le milieu hip hop ?
> Oddrock : A la Obélix! (rires) J’ai commencé par le breakdance au collège en
1990, après en 1996 j’ai acheté mes premières platines et j’ai commencé à
mixer puis j’ai fait mes premières soirées. Après ça s’est enchaîné, beaucoup
d’animations sur des battles de breakdance en majorité en Suisse allemande,
puis j’ai produit ma première mixtape ‘Le calme après la tempête’ en 2001. En
2005, je crée avec SKILE le label orformOrnorm, on enregistre des projets
pour des artistes locaux, Mens Sana, Bub le Zombie (Megaton B-boys) et
Acousma4 pour commencer.
> Boo : Pour moi, à la Astérix ! (rires) Je suis tombé jeune dedans par le biais
du break à l’école, puis le graff découvert lors d’un séjour marquant en
Allemagne en 1995. Après je débarque à Lausanne en 1998, un an après je
fonde avec Dylan le label MH records, ce qui nous permet notamment de
sortir la première mixtape romande de freestyle (MH 23 Karats) ainsi que le
premier maxi d’Amnesty.
> Chikano : A la Idéfix évidemment ! (rires) Une date pour moi, 1989 ! Premier
album de De La Soul, j’ai trop kiffé ! A cette époque j’ai touché un peu à tout,
breakdance, graff… En 1993 ça a été le déclic, DJ Sebb (big up!) mixait sur
Couleur 3 dans l’émission ‘Downtown Boogie’, c’était une sorte d’âge d’or du
hip hop, tout ce qui sortait était top, alors j’ai commencé à collectionner des
albums de rap, surtout du ricain. En 1999 je choppe des platines, et là le virus
du vinyle me kidnappe, je collectionne des disques et récupère beaucoup
d’originaux qui ont été samplés par des rappeurs. La même année, nous
créons avec DJ Eagle et DJ Mad Kid le crew SWC.
Pourquoi faire un album avec des originaux de soul music ?
> Boo : On peut dire que je suis un peu le papa de Food For Ya Soul et à la base
c’est une idée purement égoïste afin de satisfaire mon plaisir personnel !
Pourtant bizarrement je n’étais pas trop à fond dans la soul initialement,
J’étais et reste un fan de rap et lorsque j’ai découvert les morceaux originaux
qui ont été samplés et utilisés par des pointures comme Premier, Jay-Z, Pete
Rock, ou RZA, j’ai kiffé et cherché à avoir et découvrir de plus en plus de sons
originaux. Faire cet album c’est retrouver les origines du rap et aussi un
moyen de faire découvrir ou redécouvrir de purs morceaux au public. Avec
ces morceaux, c’est une éternelle découverte…
M US I Q U E
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
[Rachid Guettari]
SORT I R
SO C I E T E
www.orformornorm.ch
www.myspace.com/foodforyasoul
19
AN I M E
DJ Oddrock, Boo, DJ Chikano, ce trio lausannois est devenu une
véritable référence en ce qui concerne le son pointu et de qualité.
Ils nous avaient déjà gâtés avec ‘Food For Ya Soul vol. 1’, véritable
pépite qui a retourné autant les accros de soul music que les fans
de hip hop. En outre, DJ Oddrock vient de sortir sa dernière
production : ‘Tripodd’, un mix CD original aux touches personnelles.
J’en ai donc profité pour leur rendre visite au studio orformOrnorm,
afin de mettre au grand jour ce trio prolifique…
Des projets ?
> Oddrock : On va surtout faire des soirées hip hop sur Lausanne et ses
alentours et certainement des premières parties de concert. On va aussi faire
une compil’ orformOrnorm avec tous les beatmakers, les mc’s du label et des
invités surprise, un gros gros mélange productif en perspective qui sera
bientôt disponible en téléchargement entier et gratuit.
> Chikano : Le projet du moment c’est la sortie prochaine de ‘Food For Ya Soul
vol 2’, courant mars 2007. Cette fois-ci c’est moi qui prends les commandes,
je mixe les sons et Boo fera le sélectionneur, on va encore déterrer des
morceaux puissants et pointus !
> Boo : Puis on souhaite encore plus développer l’aspect live. A côté de ça, on
continue le concept de soirées de la team Food For Ya Soul, qui est composée
de rappeurs (Amnesty, Shaka Zooloo et Nono) et bien sûr des DJs Obélix et
Idéfix ! (rires)
≤
CINEMA
Que pensez-vous de la scène lausannoise ?
> Oddrock : Il y a vraiment beaucoup de talents potentiels mais malheureusement
on est tous dans le même délire : peu d’infrastructures développées, beaucoup
d’énergie et de débrouille, mais on reste avec l’impression de ne pas percer. Le
public romand s’intéresse beaucoup plus à la zique US qu’au local. Et au niveau
des artistes locaux, malgré le fait qu’on se connaisse tous plus ou moins bien,
on travaille finalement peu ensemble, on ressent un manque d’unité…
> Chikano : Le potentiel est là, c’est sûr, mais on manque réellement de soutien
et de reconnaissance.
ARTS
> Oddrock : C’est uniquement par esprit artistique, le but n’est pas commercial
en se démarquant de la tendance actuelle, mais surtout centré sur le plaisir
que ces sons nous procurent et procureront aux gens qui les écouteront. En
plus on constate finalement que l’impact est beaucoup plus large et éclectique
que le rap : on touche dans notre public vraiment toutes les générations
VOYAG E
> Food For Ya Soul
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≤
Belle-sœur de Sean Penn, l’Américaine Aimee Mann a connu une
modeste heure de gloire avec la B.O. de ‘Magnolia’ dont presque
tous les morceaux sont tirés de l’incroyable ‘Bachelor No.2’. ‘One
More Drifter In The Snow’, arrivé comme par hasard juste avant
les fêtes, nous fait penser que les albums de Noël, très à la mode
sous-Atlantique, ne sont pas condamnés à n’être que de mièvres
comptines pour nostalgiques du blanc barbu chantées par Tino
Rossi. Petit coup de fil de Los Angeles.
Comment les avez-vous choisies ?
> Il y en a quelques-unes que je connaissais. Il y a un truc que je déteste ce
sont les nouvelles chansons de Noël. Je veux entendre des vieux classiques,
celles que j’ai toujours entendues. Les standards des années quarante ou
cinquante. Tout le monde veut retrouver le Noël de son enfance finalement.
Comment avez-vous fait pour ne pas le rendre ennuyeux comme
peuvent l’être certains ?
> Nous l’avons simplement rendu intéressant à nos yeux. Des arrangements
qui nous convenaient, avec même un peu d’humour. Tous les musiciens
s’entendaient bien ensemble. On a joué dans la même pièce de façon très live.
C’était presque comme un concert. Cela crée une atmosphère particulière
entre nous.
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
ARTS
Ces dernières années, tu as pas mal travaillé entre albums studio,
B.O. de film, DVD live. Est-ce que cet album de Noël était une sorte
de récréation pour toi ?
> A chaque Noël, on me demandait de faire des chansons de Noël pour
diverses associations. Ça me paraissait donc logique finalement d’en faire un
album entier. En fait, c’est quelqu’un d’autre qui a eu cette idée. Et au départ,
je me disais que ce n’était pas vraiment mon truc, mais je voulais faire des
chansons avec mon ami Paul Brian à la production. Ça fait longtemps que
nous jouons ensemble. Nous avons les mêmes approches de la musique et de
l’enregistrement. L’idée de bosser ensemble et de pouvoir faire quelque chose
de différent en matière d’album de Noël nous a finalement relativement excités.
Nous avons commencé à faire plusieurs morceaux en réalisant qu’il y avait
finalement pas mal de bonnes chansons de Noël.
VOYAG E
CINEMA
20
> Aimee Mann
En Europe, tu n’es pas forcément très connue. Peux-tu sentir la
différence de culture entre les deux continents ?
> J’ai une bonne réputation aux States c’est vrai, mais je trouve que chaque
fois que je viens en Europe, j’ai un public tout à fait correct et loyal. Je me suis
toujours sentie bien ici et le public est excellent. Je me sens connectée à eux
aussi bien en Europe.
Pour ton troisième album ‘Bachelor No2’, tu as dû créer ton propre
label (SuperEgo Records) car l’ancienne maison de disques a refusé
de le sortir. Comment as-tu vécu ces complications du music
business ?
> En fait, je me suis sentie presque plus heureuse (rires). Lorsque tu es sur
une major, tu n’as aucune option. Tu dois faire ce qu’ils veulent. Je ne me
souciais pas vraiment de ce qui allait se passer, je voulais juste m’enfuir de ce
système.
Penses-tu que parfois la musique peut être plus forte que le business ?
> C’est vraiment très étrange. La plupart du temps, ils ne pensent qu’à l’argent.
Mon problème était qu’ils voulaient que je sonne pareil que tous ces artistes
qui ont plus de succès. J’ai été très irritée par cette pression. Tu ne sais jamais
si ton album va sortir ou être promu. L’artiste est souvent coincé là au
milieu.
Comment fais-tu pour que ta musique reste intéressante et excitante
album après album ?
> J’essaie de suivre mon instinct. Les chansons que j’écris vont moduler
l’album et tu dois juste suivre ta volonté. C’est un truc dont je ne me soucie
pas. Je ne pense pas à ce que font les autres, ce qui marcherait le mieux.
Serais-tu d’accord d’avoir quelqu’un à tes côtés qui pourrait apporter
quelque chose de nouveau à ta musique ?
> Absolument ! Je m’intéresse à beaucoup de choses, mais je ne suis pas sûre
d’être forcément bonne dans ces choses-là.
Pas besoin de te demander si tu es plus Stones ou Beatles (elle a
repris maintes chansons des Fab Four sur la B.O. ‘Sam, I Am Sam’)
Que représentent-ils pour toi ?
> (rires) Je n’écoute plus trop les Beatles, je les ai tellement entendus. Je ne
veux pas m’en dégoûter. Je pense qu’il me faudra au moins vingt ans sans eux
pour pouvoir à nouveau les apprécier. Ils avaient de magnifiques mélodies, ils
étaient très créatifs et ils aimaient enregistrer des albums et expérimenter.
Tout ça me plaît beaucoup.
Pense-tu qu’à l’heure actuelle il y a un groupe qui se rapproche de ça ?
> Probablement, mais je n’ai pas écouté de musique depuis très longtemps.
Je ne suis plus très à la page, je dois avoir au moins cinq ans de retard.
Même pas ton mari ? (le songwriter Michael Penn)
> Il enregistre à la maison alors je n’ai pas trop le choix. Lorsqu’il ne travaille
pas, la dernière chose que nous voulons est écouter de la musique. On veut
juste se détendre. Je n’ai même pas de lecteur chez moi, ni dans ma voiture.
C’est vrai que c’est assez dur de rester branchée du coup (rires).
Tu as beaucoup écrit pour des films, est-ce une chose que tu
apprécies particulièrement ?
> Oui j’aime l’idée du visuel derrière la musique. Ça te fait décoller pendant un
moment. C’est beaucoup de plaisir pour moi.
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AN I M E
M A N GA
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[Anna K.]
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LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
22
> Boo, DJ Oddrock
Food For Ya Soul vol.1
> Incubus
Light Grenade
orformOrnorm
SonyBMG
On s’est tous demandé en écoutant les classiques du
rap US ‘mais d’où proviennent ces sons si
particuliers ?’ Cet album est la réponse. Boo nous
propose une sélection de morceaux originaux créés
par les talents de la soul music, samplés par les
pointures du rap US, le tout mixé avec brio par DJ
Oddrock. On a le privilège de savourer un florilège
de pépites qui ont fait les heures de gloire d’artistes
hip hop comme Gangstarr, Wu Tang Clan ou Kanye
West (pour ne citer qu’eux). On découvre ou
redécouvre des joyaux de la soul music des années
60-70 (The Supremes, Syl Johnson…), avec en
prime des J Chikano. Cet album est non limitatif et
s’adresse à tous ceux qui aiment la bonne musique
qui prend aux tripes. A écouter absolument donc.
[Rachid Guettari]
Nos Californiens reviennent avec un sixième album
studio, après deux longues années d’attente. Ils
s’étaient fait connaître lors de la vague néo-metal de
la fin des 90’s. La couleur est ici résolument rock,
mais ils savent toujours aussi bien jongler avec les
ambiances douces et rêveuses, comme sur ‘Paper
Shoes’, où la guitare est asymétrique et très
expressive. Le titre éponyme de l’album traite de
l’armement et prône l’intellect, le spirituel et l’art
pour résoudre les conflits au lieu de la violence, de
l’agressivité et de la destruction. Le chanteur était
peut-être hippie dans une autre vie… ‘Light Grenade’
ne se dévoile pas à la première écoute. Cet album
est une bonne combinaison de tout ce qu’ils ont pu
faire précédemment avec la fraîcheur en plus et le
talent comme toujours. [Ramaya]
www.orformornorm.ch
www.enjoyincubus.com
> La Résistance
Remise en question
> Laura Pausini
Io canto
Eclectik Music / RecRec
Warner Music
Issu du collectif C Carré, La Résistance est un
groupe de rap genevois qui, depuis 1999, a su se
démarquer et percer progressivement. Avec cet
album, Van C et Dopha ont voulu aborder des
thèmes variés tout en les traitant avec humour voire
autodérision. Ils réussissent le pari d’éviter les
clichés faciles et intéressent l’auditoire tout en
gardant une vision consciente et posée. Les textes
ont du sens, rimes et assonances sont travaillées.
Côté sons, c’est plutôt classique, mais parfois relevé
de teintes orientales, funk ou r’n’b. Pour compléter
le tout, ils ont su agrémenter l’album d’invités locaux
reconnus comme Anuar, Monsaï ou A’S. Leur
‘Remise en question’ sonne comme une bonne prise
de recul mature et ouverte, qui reflète bien leur
années d’expérience. A découvrir. [Rachid Guettari]
Laura Pausini, connue, entre autres passages à la
Star Academy, pour la puissance de sa voix (encore
une chanteuse qui crie, diront certaines mauvaises
langues…) en joue ici dans des registres agréablement
plus subtils, plus doux, plus variés. Un album réussi
et remarquable notamment par les duos, parfois dans
deux langues (italien et français ou espagnol) avec
Johnny Halliday mais surtout Tiziano Ferro et Juanes,
dont les voix chaudes se marient très bien à celle de
la belle Italienne et la mettent même en valeur. Le duo
avec Johnny est malheureusement moins convaincant.
Un album soigné qui plaira aux fans, qui y reconnaîtront
tout de même leur idole, mais aussi aux amateurs de
variété moins convaincus jusque-là. On peut en
écouter un extrait sur le site officiel.
[Sylvain Bettinelli]
www.la-resistance.ch
www.laurapausini.com
> Lynda Lemay
Ma signature
> Marcel et son orchestre
E=CM2
Warner Music
V2 Music / TBA
Voici le dixième album de la plus charmante
Québécoise que j’ai eu le bonheur d’entendre. Même
si l’album est très agréable à écouter tranquillement
chez soi, cette artiste vaut encore plus la peine de
voir en concert, elle a un contact magique avec le
public et l’a prouvé en passant sur la grande scène
du Paléo festival. ‘Ma signature’ est encore une fois
un album sincère, émouvant et parlant de sujets
simples de la vie. Les seize chansons sont un hymne
à la joie pour les enfants et ce que ressentent les
mères avec leur peur pour l’avenir de leurs petits…
Mélodies douces, mélancoliques, accompagnées
d’une guitare sèche, voilà un mélange simple, la
recette de longévité de Lynda Lemay. On ne s’en
lasse pas… et pour écouter à côté d’un feu durant
l’hiver c’est parfait. [Carole-lyne Klay]
Marcel est de retour accompagné par son orchestre
de garnements avec treize nouveaux titres dans son
cartable. Les amateurs d’humour potache sur fond
de rythmiques croisant le rock, la musette, le punk
d’obédience alternative, le ska ou le reggae peuvent
se réjouir : ils en auront pour leur argent. A l’image
de sa pochette, cette nouvelle production fait dans la
gaudriole puérile et ne cherche pas non plus à se
faire passer pour autre chose que pour du pur
divertissement d’adulescents ou un pied de nez aux
groupes à texte. C’est plutôt bien foutu d’ailleurs,
mais, à mon avis, ça devient assez vite lassant sur
disque d’entendre des inepties sur des thèmes aussi
importants que sont la fête des mères, les soirées
Ferrero et la famille Ingalls. [Christian Hamm]
www.marceletsonorchestre.com
www.lyndalemay.com
> CONCOURS ‘Laura Pausini’
> CONCOURS ‘Lynda Lemay’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Io canto’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Ma signature’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Music
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Music
Expliquer la musique japonaise moderne en quelques mots n’est
pas facile. Bien qu’il n’existe pas de différence majeure avec la
musique à laquelle nous sommes habitués, parfois nous pouvons
noter une fusion avec la culture nippone qui crée une atmosphère
vraiment unique.
Nous avons donc décidé de vous présenter deux tendances de la musique
japonaise. Les ‘idol’, jeunes gens actifs dans la publicité, les films, téléfilms,
émissions télévisées et radiophoniques, en plus de la musique pop.
Normalement leur carrière ne dure pas longtemps, puisqu’ils sont considérés
comme des produits jeunes pour les jeunes. Ils se divisent en deux
catégories : une partie masculine, dont les plus célèbres sont les garçons de
la compagnie Johnny’s, environ une centaine. Ils ont déclenché dans les
années 90 l’‘idol mania’. Vers la fin des années 90 apparaît la riposte féminine
avec le ‘Hello!Project’.
SO C I E T E
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23
Urgence Disk
Active dans le registre électronique depuis des
décennies, la formation du plat pays est de retour
sur la sympathique structure genevoise deux ans
après son album ‘Deeper’ avec dix nouveaux titres et
deux vidéos issues de précédents efforts. Très
abordable pour une production de cet univers, ce
CD oscille entre des titres ebm très dancefloor à
l’instar de la réussite ‘I’M Tight’ ou ‘Ice Cream Truck’
et des plages nettement plus tendres comme ‘Years
Of The Snake’ voire carrément ambient aux frontières
du chill out à l’image de l’apaisant ‘Who Killed Who’.
Ma préférence va nettement à ‘Shadow Diary’,
chanson où la voix chaude de Bruce Geduldig
s’insère avec volupté sur les nappes synthétiques
élaborées par son complice Jimmy Joe Snark.
[Christian Hamm]
Toujours plus d’occidentaux se
passionnent pour la musique
japonaise, toujours plus de
groupes s’exhibent en Europe et
en novembre dernier, nous avons
pu assister en Suisse au concert
d’un des groupes de Visual Kei
les plus en vogue du moment :
D’espairsRay. Actuellement, il
n’existe qu’un seul groupe d ‘idol’
masculin à être venu en Europe :
Tegomass. Ce duo fait partie d’un
des groupes les plus célèbres
au Japon : les NewS. Il a été créé
spécialement pour leur début en
Suède, où ils ont présenté leur premier single intitulé ‘Miso Soup’ chanté en
anglais. Le single a eu un timide succès en Suède et nous espérons le trouver
un jour dans nos magasins. Une interview de D’espairsRay et Tegomass lors
de leur venue respective en Europe est disponible sur notre site.
www.nipponproject.com
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
> The Weathermen
Embedded With
GAM E S
www.neilyoung.com
Phénomène opposé : le Visual Kei ; caractéristique de certains groupes de
rock, composés exclusivement d’artistes masculins, qui aiment s’exhiber
avec un look extravagant et provocateur, avec beaucoup de maquillage ce
qui leur donne souvent un aspect androgyne. Le Visual Kei est né dans les
années 70 et 80 et c’est la fusion entre les styles occidentaux du punk, glam,
gothique, dark et la culture japonaise des anime et le théâtre nippon
traditionnel, le kabuki. Il est difficile de cataloguer ce style, puisque la forme
adoptée est choisie par l’artiste ou le groupe. Par exemple, X Japan
introduisirent les crêtes colorées et Malice Mizer portaient des costumes qui
rappelaient vaguement le XVIIè siècle français. Actuellement de moins en
moins de groupes major utilisent ce style et les peu encore existants adoptent
un look moins extravagant.
BD
Depuis plus de quarante ans, cet auteur-compositeur
a largement influencé la musique rock. Il a inspiré de
nombreux artistes dont Kurt Cobain et Pearl Jam
(avec l’album ‘Mirror Ball’ dont il a signé toutes les
compositions). Pour ce disque on a ressorti les
vieux amplis à lampe au son chaud et saturé à
souhait, accompagnés de cuivres qui viennent
ponctuer certaines mélodies ; du rock folk des
années 70 très électrique. Les paroles sont, quant à
elles, plongées dans l’actualité et plutôt caustiques à
l’égard du gouvernement américain et de la guerre
en Irak. Un album de protestation contre l’injustice
et la corruption fait avec élégance. Sa colère est
aussi la nôtre, comme le dit le refrain du titre ‘The
Restless Consumer’ : ‘Nous n’avons pas besoin
d’encore plus de mensonges’. [Chris]
LIVRES
Warner Music
VOYAG E
ARTS
> Neil Young
Living With War
SORT I R
Presque un an après la fin de sa série de treize concerts
joués à guichets fermés avec près de 200’000
spectateurs à Bercy, Mylène Farmer sort enfin son
album ‘live’, composé de vingt et une chansons,
dont une instrumentale. Le récital est constitué
d’un subtil mélange de chansons nouvelles et
anciennes, rythmées et lentes. On peut y souligner
l’interprétation enjouée de ‘Déshabillez-moi’ et le
duo ‘Les mots’, magnifiquement interprété avec le
batteur Abraham Jr. Laboriel, à défaut du chanteur
Seal. Un premier tirage limité très beau de l’album,
comme à l’accoutumé, est actuellement en vente
avant la sortie de la version normale. A l’intérieur,
deux CD et un livret avec des photos du concert.
Bien sûr le DVD du concert est encore mieux, car
vous avez les images spectaculaires en plus !
[Oscar]
M US I Q U E
Polydor / Universal
> Les divers courants
de la musique
japonaise moderne
CINEMA
> Mylène Farmer
Avant que l’ombre… à Bercy
[Nippon Project]
> CONCOURS ‘The Weathermen’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Living With War’
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AN I M E
> CONCOURS ‘Neil Young’
M A N GA
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SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
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AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
24
> Bagad Kemper
Sud-Ar Su
> Cher
The Very Best Of
Keltia Musique
Warner Music
Le Bagad Kemper est l’un des ensembles
instrumentaux les plus prestigieux de Bretagne,
composé de quarante musiciens dont le répertoire
se base sur des airs bretons traditionnels. Il participe
chaque année aux grands rassemblements culturels
bretons en France et ailleurs. Enregistré durant le
Festival Interceltique de Lorient, le spectacle ‘SudAr Su’ démontre la volonté de la formation de s’ouvrir
aux autres cultures tout en gardant ses spécificités ;
on y trouve en effet des couleurs latines qui se
marient très bien à l’ensemble et qui lui donnent un
effet surprenant. C’est un réel plaisir que d’entendre
bombardes, cornemuses, percussions, trombones,
guitares s’unir pour créer des mélodies qui restent
dans la tête. Pour les amateurs de musique celtique,
ce DVD vaut le détour. [Katia Margraf]
Connue grâce au duo formé dans les années 60 avec
Sonny Bono pour jouer le titre ‘I Got You Babe’, Cher
s’impose dans le milieu avec des chansons qui ont plus
ou moins bien réussi dans sa longue carrière. C’est en
1998 qu’elle réussit à revenir sur la scène internationale
avec un album très dance, intitulé ‘Believe’. C’est ainsi
que des dizaines d’années musicales sont résumées
en seulement quinze vidéos. Hélas ! La sélection qui
a été faite pour ce DVD fait la part belle aux titres
récents qui ont bien marché. Malgré cela, nous
retrouvons avec plaisir ‘The Shoop Shoop Song’,
‘Half-Bread’ ou encore ‘Mermaids’ mais sans le
fameux clip ‘I Got You Babe’, erreur monumentale
pour un best of qui retrace toute une carrière, quatre
décennies pour être plus précis, de hits et des
modes insensés ! [Carlos Mühlig]
www.bagad-kemper.org
www.cher.com
> Good Charlotte
Fast Future Generation
> Louise Attaque
Y a-t-il quelqu’un ici ?
Epic / SonyBMG
Universal Music
Comme j’avais bien aimé le précédent DVD livré par
le jeune quatuor de punk rock bien propret et très en
vogue auprès des très jeunes occidentaux, je me
suis mis ce film retraçant les tribulations de ces
garnements au Pays du Soleil-Levant. Autant le dire
tout de suite, cette production pêche par le manque
de titres joués live, mais son intérêt est autre part.
Profitant de la tournée japonaise du groupe, l’équipe
de Marvin Scott Jarrett les a suivis durant celle-ci
afin de nous retranscrire de manière assez brute la vie
en tournée d’un groupe US dans un pays partagé
entre ses croyances ancestrales et sa débauche
de hautes technologies. Entièrement sous-titré en
français, ce document dépeint de manière assez fidèle
les coulisses d’un périple rock chez les Nippons.
[Christian Hamm]
Enregistré au Zénith de Paris, ce live, qu’on attendait,
immortalise en beauté la tournée qui a suivi la sortie
du troisième album du groupe, ‘A plus tard crocodile’.
On retrouve tous leurs tubes dont ‘J’t’emmène au
vent’, ‘Ton invitation’, ‘Tu dis rien’, ou encore ‘See
you later alligator’. Pendant plus de deux heures, les
Louise enchaînent pas moins de trente morceaux
avec beaucoup d’énergie et toujours un mot pour un
public conquis qui a droit à une belle surprise : en
effet, le groupe fait monter sur scène les Wampas et
les Dionysos pour des duos inédits ! Le DVD a été
mis en boîte avec le concours de David Carruthers,
qui a travaillé avec White Stripes, Portishead ou
Oasis, et le rendu est splendide. En bref, un objet
indispensable pour les fans du groupe.
[Katia Margraf]
www.goodcharlotte.com
www.louiseattaque.com
> Metallica
The Videos 1989-2004
> Patrick Bruel
…Voir(e) plus si affinités
Vertigo/Universal
SonyBMG
Débarqué assez tard dans le petit monde du clip
vidéo, le quatuor étasunien y a débuté sa carrière de
manière grandiose avec le fabuleux ‘One’ et ses
insertions de scène tirées de ‘Johnny Got His Gun’.
Quinze ans plus tard, l’énorme machine qu’est devenue
Metallica a déjà mis en image plus de vingt de ses
compositions et, même si la qualité n’a pas toujours
été au rendez-vous, cet objet saura trouver preneur au
sein des nombreux admirateurs que comptent
toujours les Four Horsemen. Ceci en dépit de l’énorme
disparité qualitative de cette compilation où le
beaucoup trop vu à la télé ‘Enter Sandman’ côtoie le
quelconque ‘The Unforgiven II’ et le génial ‘St.Anger’
ainsi que quelques oeuvres d’Anton Corbijn qui a
collaboré avec de nombreuses pointures du rock au
sens très large.[Christian Hamm]
‘Bouge !’, ‘Alors regarde’, ‘Tout s’efface’ sont quelquesuns des morceaux présents sur ce double DVD live de
monsieur Bruel. Mais c’est également en résumé le
sentiment qu’on a quand on arrive au bout des quatre
heures et demi d’images et de son. Filmé par plusieurs
caméras portées à l’épaule pour pouvoir mieux
capturer les plans de foule, le résultat est moyen pour
ne pas dire médiocre puisque la quasi-totalité des
images sont souvent floues nuisant à la qualité du
16/9. Puis, les couleurs pâles et délavées ne font que
donner une touche vieillotte qui finit par nous faire
mal aux yeux. Sachez tout de même que le concert,
entrecoupé par des interviews, est intéressant à voir
et à écouter, donnant à l’ensemble de l’enregistrement,
en fin compte, un air de live ! [Carlos Mühlig]
www.patrickbruel.com
www.metallica.com
> CONCOURS ‘Marcel et son orchestre’
> CONCOURS ‘Mylène Farmer’
Gagne un exemplaire de l’album ‘E=CM2’
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CINEMA
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JUSQU’AU 28/03/2007
LIVRAISON
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www.services-concept.ch
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
42, route de Satigny CH -1217 Meyrin / Genève Tél.: +41(0)22 930 07 70 Fax: +41(0)22 930 07 71 [email protected]
M US I Q U E
SO C I E T E
SORT I R
Le directeur de Base Court Lausanne, organisateur des Nuits du
Court, nous a reçus dans ses bureaux de Lausanne peu après
l’édition 2006. Une édition qui a permis à plus de trois mille
personnes de découvrir septante films suisses et internationaux
répartis en onze programmes. Des films pour la plupart inédits,
tant la visibilité du court est faible par rapport au long-métrage
traditionnel, en Suisse comme ailleurs. Voici tout ce que vous avez
toujours voulu savoir sur le court sans jamais oser le demander.
Comment êtes-vous arrivé à votre présente activité ?
> J’ai participé à la création de l’agence suisse du court-métrage, que j’ai
dirigée. Il s’agit d’une institution dont le but est la promotion et la diffusion du
court en Suisse et des productions suisses à l’étranger. Il s’agissait également
de mettre sur pied des événements tels que la Nuit du Court.
CINEMA
> Philippe Clivaz, cinéphile au long court
Quelle est la mission de Base Court ?
> Base court a été créée pour organiser les Nuits du Court, c’était sa vocation
première durant quelques années. Aujourd’hui les activités promotionnelles
de l’agence suisse du court sont menées par Swiss Films. Notre travail est
aujourd’hui axé sur la diffusion, sur internet, auprès des télévisions, la vente
de DVD et la mise sur pied de manifestations liées au court métrage. On
travaille principalement sur ce qui est ‘commercial’ ou événementiel.
∏
Vos impressions sur cette édition 2006 des Nuits du Court ?
> On a la chance d’avoir un bon groupe de programmation qui voit environ deux
mille cinq cents films par année, cela permet une programmation intéressante
pour le public. Nous avons décidé dès la cinquième édition de quitter la
cinémathèque et d’aller aux Galeries du cinéma, d’une part pour avoir plus de
place et d’autre part pour toucher un autre public, moins cinéphile. Nous
essayons d’adapter la sélection à ce public, en évitant les films trop difficiles
d’accès, ce qui est une part importante du court, car les gens ont moins de
contraintes et ils se laissent plus aller à l’expérimental. Nous sommes plus
tournés vers le public, tout en passant de la réflexion au coup de poing ou à
l’humour. Les retours sont plutôt positifs, c’est donc une réussite.
AN I M E
M A N GA
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BD
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VOYAG E
ARTS
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West Bank Story
Quels sont les moyens d’amener le CM auprès du grand public ?
> Les festivals sont une première option, l’autre moyen est de proposer un
court en avant-programme d’un long en salle. L’un des buts de Base Court est
d’assurer une présence de courts dans les lieux fréquentés par le grand
public. Pour placer un avant-programme, il faut respecter des règles
économiques : le film doit être suisse pour bénéficier d’un système de
remontées de recettes, et suffisamment court pour qu’on puisse le placer.
Le court-métrage suisse est relativement bien représenté à un niveau
international, mais il a une moyenne de quinze-vingt minutes. Au-dessus de
cinq minutes on ne peut le placer en avant-programme car on perd une séance
dans la journée. Une idée d’avenir est d’intervenir sur la production de courts
suisses formatés pour le passage en avant-programme, mais nous n’y
sommes pas encore. Sur ce sujet,
le projet ‘Prix de Court’ est un
événement réparti sur un ou deux
mois, proposant des courts en
avant-programme de projections
publiques. Le public de Suisse
romande évalue et note ce qu’il a
vu. Toute personne intéressée
peut s’inscrire à la newsletter sur
le site de Base Court.
Les prochains événements ?
> La dixième édition des Nuits du
Court aura lieu en novembre
2007. La neuvième édition des
Très Courts aura lieu du 4 au 6
mai 2007, à Lausanne, Genève,
Neuchâtel et Bex.
Plassmangel
Comment se passe la sélection des films ?
> Nous ne sommes pas un festival qui fonctionne sur inscription, nous allons
chercher les films. Je suis connu comme l’un des spécialistes du courtmétrage en Suisse, les gens qui s’adressent à nous nous connaissent dans le
milieu et cela nous ouvre l’accès à un maximum d’informations. Comme on
voit beaucoup de films sur une année, après le festival de Clermont-Ferrand
qui est la référence pour le court, un comité de cinq-six personnes se retrouve
et on discute ensemble. On a par exemple onze programmes à construire, on
se répartit la tâche, nous définissons des thèmes, comme l’humour, les
hôpitaux, l’Espagne, etc. Puis on tente de donner les titres des programmes à
ce moment-là. Pour ma part j’ai tendance à être frappé par un ou deux films et
je décide de créer un programme autour. J’aime bien faire un peu de provoc,
par exemple avec deux films antagonistes.
Quelle place pour le CM dans le cinéma suisse ?
> Le travail que nous faisons est international, confrontant le cinéma suisse et
étranger. Je crois qu’il faut sortir des ghettos. A l’image de sortir le court du
clan cinéphile, il faut sortir le cinéma suisse de manifestations autour du
cinéma suisse. Si on compare ce qui est comparable, la première semaine d’un
film suisse fait cinq cents spectateurs sur l’ensemble de la Suisse romande,
contre ux mille sept cents trente-quatre entrées en une semaine à Lausanne,
pour le dernier James Bond. En terme de spectateurs c’est pas mal, mais en
terme économique c’est carrément nul. En terme de recette par films c’est
encore moins pour les courts, pratiquement aucun ne rapporte d’argent.
[Pask]
www.base-court.ch
www.nuitducourt.ch
ARTS
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VOYAG E
> CONCOURS ‘The Good Shepherd’
Gagne des invitations pour ‘Blood Diamond’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des invitations pour ‘The Good Shepherd’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Ascot Elite Entertainment
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[Jenifer Cross]
> CONCOURS ‘Blood Diamond’
Merci à Warner Bros.
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BD
La prestation de Jolie est moins cohérente mais tout aussi épuisante. Elle
est présentée comme une jeune femme pleine de vie et qui rêve d’amour.
Ces attraits piègent rapidement Edward dans une vie qu’il n’a pas voulue.
En plus, le spectateur n’a jamais
complètement le sentiment que ce
mariage sans amour est ce dont
rêvait Margaret pour elle-même.
Comme elle a ruiné deux vies, le
spectateur ne s’identifie pas avec
elle non plus. Toutefois, les actions
et les sacrifices d’Edward sont
plus nobles et on est plus enclin à
se rallier à lui. Jolie joue le rôle de
l’épouse et la mère abandonnée. Elle comprend le style de vie de son mari car
elle a été élevée dans une famille de secrets mais au travers de son fils, on voit
ses peurs, ses regrets et ses envies d’un lien avec Edward. Chaque fois qu’elle
apparaît, sa prestation est plus distrayante qu’enrichissante pour la scène. Le
vrai cœur du film se trouve dans le personnage de Laura (Tammy Blanchard),
l’amour secret d’Edward. On imagine à travers leur relation ce qu’aurait pu être
une vie d’amour et de stabilité pour Edward. Un film intéressant mais trop
froid, trop académique, qui manque de
la passion qui doit sans aucun doute
accompagner une vie vécue pour les
autres.
[Jenifer Cross]
(réservé aux abonnés)
∏
AN I M E
‘Blood Diamond’ est un film épatant et bien équilibré qui traite des diamants à
la fin du vingtième siècle. On constate l’importance de l’exploitation et la vente
de diamants pour un petit pays comme la Sierra Leone, dont la contribution la
plus précieuse au monde est, pour son malheur, ces pierres de luxe. Zwick
emmène le spectateur rencontrer une famille éclatée et une journaliste qui est
bien déterminée à exposer le cercle vicieux de la contrebande de diamants.
Des personnages exposés à la tragédie
comme Solomon (Hounsou) qui doit
survivre à la perte de ses mains pour
devenir un mineur pour l’armée rebelle,
et qui voit son fils capturé et forcé de
prendre des drogues pour être un soldat.
Ou un homme seul (DiCaprio),
manipulant le système pour s’en sortir
dans un pays ravagé par la guerre. Et
enfin une journaliste (Connelly) essayant
d’éclaircir tout ça. La prestation des
acteurs est remarquable. Hounsou est
un père aimant poussant son fils à
étudier, mais il se transforme ensuite en
un guerrier qui se bat pour sa famille, sa
vie, son pays. Hounsou est le cœur
moral de ce film car il continue d’aimer
son pays mais se bat pour tenir la
promesse faite à son fils. DiCaprio dans
le rôle d’Archer est choquant par sa brutalité sauvage. C’est un homme qui
exploite la situation pour survivre et il est prêt à manipuler et séduire pour se
sortir des ennuis. Egoïste et solitaire, il rejoint tout de même Solomon parce
que leur quête peut servir ses propres intérêts et le faire quitter l’Afrique.
Connelly est celle qui apporte le
changement. Elle et Archer ont
beaucoup de points communs,
étonnamment : ils ont tous deux une
vision de leur avenir et ils sont prêts
à tout pour la réaliser. Leur relation de
chat et souris permet au spectateur
un peu de répit par rapport à la
tension dans le reste du film. Il y a des
moments durant lesquels ils s’ouvrent l’un à l’autre et on en vient à souhaiter
qu’ils puissent vivre dans un monde moins compliqué. La représentation des
deux mondes, l’Afrique rurale et la ville de Londres, se fait par le biais des
couleurs et des tons. Des tons chauds rendent tangibles la poussière de
l’Afrique et sa chaleur étouffante ; on y sent la vie et la
vitalité. Londres est à l’autre bout de l’échelle dans des
tons froids et durs qui donnent une impression de
solitude. Londres et ses trafiquants de diamants sont
isolés des pierres et des conflits africains. Le film
présente de manière brillante l’histoire de ces diamants
et le besoin de changement des personnages.
‘The Good Shepherd’ est le récit un peu romancé de la formation de la CIA.
Sacrifices, intrigues, trahisons et déceptions, tout ça est relaté du point de
vue d’un homme, un de ses premiers membres. En gros, c’est le film d’Edward
(Matt Damon). On l’aperçoit d’abord comme jeune homme avant de se faire
recruter par une organisation qui deviendra ensuite la CIA. Toutefois, ces
deux portraits avant/après ne se ressemblent pas. Le jeune Edward est un
acteur joueur, ignorant, plein de vie et avec le goût du risque. Plus vieux,
Edward est devenu sérieux, obsédé par son travail, et il ne sourit plus. Même
avant de se rendre pleinement compte de ce qu’il est en train de faire, Edward
semble ressentir le poids de son choix. La prestation de l’acteur est un peu
surprenante car on a l’habitude d’attendre plutôt un personnage humoristique
et charmant de la part de Matt Damon (‘Ocean’s 12’, ‘Frères Grimm’). Son
comportement austère met une barrière entre lui et le spectateur et ne permet
pas à ce dernier de s’identifier avec ses choix. Tout en étant cohérente, la
prestation de Damon est froide et sombre. Le spectateur soit se déconnecte
d’Edward ou s’identifie avec sa vie de sacrifices pour son pays. Quoi qu’il en
soit, c’est épuisant à regarder.
SO C I E T E
De Robert De Niro
Avec Matt Damon, Tammy Blanchard et Angelina Jolie
Ascot Elite Entertainment
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De Edward Zwick
Avec Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou et Jennifer Connelly
Warner Bros
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> The Good Shepherd
CINEMA
> Blood Diamond
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CINEMA
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Projet1
3.4.2006
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Page 1
Le meilleur du cinéma
13 salles avec écrans géants, son numérique,
un large choix de films, 3 bars et 3 restaurants.
Louez nos salles avec ou sans projection privée,
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pour les enfants.
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Ben Stiller joue le rôle de Larry Daley, un homme qui a vécu beaucoup d’échec
dans sa vie : carrière, mariage et peut-être paternité. Dans un dernier effort
pour prouver qu’on peut compter sur lui en tant que père, il prend un job de
gardien de nuit au musée d’histoire naturelle, où l’histoire prend vie.
Littéralement. Chaque jour, quand le soleil se couche, les squelettes de
dinosaures et les personnages en cire prennent vie et vivent leurs aventures,
à la grande surprise de Daley. C’est très drôle et absurde avec une petite leçon
de moralité qui rend ce film très agréable et éducatif, qui plus est. Le public
regarde Daley progresser en tant qu’homme, commençant comme un gamin
irresponsable qui ne tient compte que de ses propres désirs de succès et
avançant vers un homme qui prend la mesure de ses engagements. Chaque
nuit met au défi Daley de devenir plus paternel et d’assumer son rôle de figure
d’autorité face à ces expositions sauvages. Bien vite, Daley s’attache à Teddy
Roosevelt (Robin Williams) qui dirige ses expositions rebelles.
SO C I E T E
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De Shawn Levy
Avec Ben Stiller, Robin Williams et Carla Gugino
20th Century Fox
M US I Q U E
De Gabriele Muccino
Avec Will Smith, Jaden Smith et Thandie Newton
Buena Vista International
> La nuit au musée
CINEMA
> A la recherche
du bonheur
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Mais les personnages autour de Smith reprennent le flambeau à ce niveau-là.
Thandie Newton, qui interprète la femme de Gardner, rend bien la tension et
l’angoisse de travailler pour joindre les deux bouts et ne pas arriver à avancer.
Le public se rend compte du conflit de vivre une vie qui ne ressemble en rien
à ce dont elle avait rêvé et qui la rend amère. Toutefois, avec Smith, il n’y a pas
de profondeur dans le conflit.
Le spectateur ne voit jamais sa
déception face à ce qu’est
devenue sa vie. Ces sentiments
sont énoncés par une voix off qui
n’arrive pas à faire passer le poids
émotionnel et mental de l’échec.
Jaden Smith, qui joue le rôle du
fils de Gardner, est quant à lui
l’âme de ce film : il fait passer le rejet, l’espoir, l’amour, l’encouragement, le
côté joueur et le respect pour son père, véritable baromètre émotionnel du
film. Pour le spectateur, ‘A la recherche du bonheur’ est un film lourd, il n’est
pas évident de regarder une vie si pleine d’adversité et d’épreuves avec
seulement quelques brefs instants de répit. Et pourtant, Gardner n’est pas
dépeint comme un super héros, mais comme un
homme. Il fait des choix que tout homme pourrait faire
face à ces épreuves. Cette vie n’est pas facile à
regarder et les prestations des acteurs ne compensent
pas vraiment. Pour une histoire d’adversité avec un
peu plus d’espoir, je préfère plutôt ‘Les évadés’.
Tous les acteurs amènent leur propre humour et leur personnage : Owen
Wilson apparaît comme un cow-boy aventureux et plein de hargne territoriale,
en conflit direct avec Octavius (Steve Coogan) qui cherche sans arrêt à
étendre son empire romain ; Paul Rudd est un beau-père plein d’artefacts,
tandis que Dick Van Dyke, Bill Cobbs et Mickey Rooney sont des gardiens de
nuit à la retraite et que Carla Gugino est la doyenne sexy du musée. On trouve
dans ce film de l’aventure, du rire et du cœur,
mais on regrettera que la prestation de Stiller
manque d’âme. Ses yeux ne brillent pas de vie
et on a l’impression qu’il a tout simplement
signé pour un autre rôle typique à la Stiller.
Heureusement, il se passe tant de choses
autour de lui qu’on ne le remarque qu’à peine.
Des scènes comme la bataille entre le cowboy renégat et Octavius sont ce qui rend ce
film si drôle à regarder. Wilson à petites doses
est toujours marrant et il a l’air de s’amuser autant que le spectateur. On a
toujours plaisir à voir Van Dyke, Cobbs et Rooney à l’écran. Leurs gardiens de
nuit contredisent leurs rôles de gentils dans leurs carrières respectives : c’est
génial de voir Rooney cracher, Van Dyke doubler Stiller et Cobbs fureter et
piéger Stiller. Comme toujours, Gugino amène sa propre idée du personnage.
Sa doyenne est intelligente,
passionnée et déterminée, tout en
étant terriblement sexy. Un film parfait
pour un moment de rigolade, de
divertissement et d’aventure !
[Jenifer Cross]
LIVRES
Basé sur la véritable histoire de Chris Gardner, ‘A la recherche du bonheur’
raconte la vie d’un homme qui se bat pour subvenir aux besoins de son fils et
étudier pour passer l’examen de courtier tout en étant sans domicile fixe.
Chaque scène montre un autre combat, un autre coup du sort et un autre
obstacle à franchir, et chaque fois Gardner fait face à l’adversité, l’affronte avec
espoir et courage pour s’en sortir. Ce film a tout ce qu’il faut pour être un bon
moment qui montre au spectateur comment voir plus loin que les obstacles
de la vie et comprendre la valeur de l’espoir. Toutefois, Smith ne tient pas ses
promesses. Plutôt que de faire passer toutes les émotions inhérentes à la
situation de père célibataire sans emploi, accepter l’échec d’un mariage et
d’une carrière, trouver la force de l’optimisme nécessaire pour aller de l’avant
et croire au succès, Smith joue
chaque scène comme si elle pouvait
servir d’extrait pour la course aux
Oscars. L’acteur n’arrive pas à créer
un lien entre le public et cette
situation si difficile. C’est du bon
travail d’acteur mais sans le petit
supplément d’âme attendu.
ARTS
29
> CONCOURS ‘La nuit au musée’
Gagne des invitations pour ‘A la recherche du bonheur’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des invitations pour ‘La nuit au musée’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista International
(réservé aux abonnés)
Merci à 20th Century Fox
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> CONCOURS ‘A la recherche du bonheur’
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[Jenifer Cross]
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De Fernando Solanas
Trigon-film
> The Good German
CINEMA
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> La Dignidad
de los nadies
Juillet 1945, alors que la
seconde guerre mondiale est
sur le point de s’achever,
Berlin croule sous les ruines,
la misère et le marché noir.
C’est alors que le capitaine
Jake Geismer (Clooney),
correspondant de guerre, y
est mandaté afin de couvrir la
conférence de Potsdam. Il
profite de son retour pour tenter de retrouver Lena (Blanchett), une jeune
femme qu’il aima passionnément quelques années plus tôt, et avec qui il eut
une liaison alors qu’il dirigeait une agence de presse. Tristement, Jake
Geismer ne reconnaît ni la ville qu’il a connue, ni la femme qu’il a aimée
auparavant, car elle sort à présent avec le caporal Patrick Tully (Maguire), son
chauffeur, se vouant sans état d’âmes à divers petits trafics de contrebande. Il
tente par tous les moyens de reconquérir Lena et de comprendre sa froideur
vis-à-vis de lui et son indifférence face à son sort, même lorsqu’il apprend
qu’elle est mariée à Emil Brandt, un ingénieur allemand, déclaré disparu alors
qu’il travaillait sur les plans des fusées V-2. Alors qu’il essaie de retrouver la
trace d’Emil Brandt, Tully est retrouvé assassiné dans le secteur russe avec
100’000 marks dans ses poches. Bien que les armées américaine et russe
décident de classer l’affaire et de maquiller le meurtre en accident, Jake
Geismer décide d’élucider cette mort mystérieuse et met le doigt sur un réseau
de corruption à grande échelle au cœur du dispositif allié, un réseau où Lena
et son mari sont impliqués…
De Steven Soderbergh
Avec George Clooney, Cate Blanchett et Tobey Maguire
Warner Bros.
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VOYAG E
ARTS
30
Le cinéma du pauvre s’approchant de la pauvreté. Avec une mini caméra DV,
Fernando Solanas filme les victimes de la crise économique qui touche
l’Argentine depuis 2001. Ce format discret et léger permet au cinéaste de se
glisser discrètement sur les différents lieux de tournage. Ici, pas d’effets
visuels ou sonores, mais juste le travail d’un homme, son outil à la main
décrivant la solidarité qui règne parmi ceux qui n’ont plus que leur dignité
pour survivre.
Depuis 2001 et dans l’ordre chronologique des événements, différents
protagonistes se succèdent pour témoigner. ‘La Dignidad de los nadies’ est
divisé en différents chapitres. Chacun d’eux raconte une nouvelle histoire avec
d’autres personnages. Fernando Solanas a choisi de montrer différentes
actions solidaires d’un peuple uni contre un état corrompu. Ainsi, un enseignant
organise des cantines le week-end pour les enfants. Des manifestants se
regroupent afin de dévoiler la vérité à la presse sur des assassinats injustes de
policiers contre des citoyens.
Plusieurs terrains de paysans sont
mis en vente au détriment des
exploitants. Des groupes de femmes
s’unissent en chantant afin de
troubler les séances d’enchères.
Comme des bandes d’enfants,
ces fauteuses de troubles s’amusent
à semer la discorde parmi
des représentants de l’autorité
impuissants et ridiculisés.
Encore dans ‘La Dignidad de los
nadies’, le réalisateur utilise sa
caméra comme une arme qui
permettrait de dénoncer, de donner à
voir les travers d’une société déviante
contre laquelle la population doit
lutter. Il donne la parole aux
différents témoins qui peuvent
s’exprimer librement à propos des
injustices dont ils sont les victimes. La manière de filmer comme le montage
soulignent l’énergie et la vitalité du projet. A travers l’objet de prises de vues
tenu à bout de bras, le spectateur devine une respiration haletante trahissant
une urgence. Et chaque image, chaque voix s’assemblent pour former un
souffle nouveau, celui d’un monde où le peuple n’a pas dit son dernier mot.
Tiré du roman de Joseph Kanon, ‘The Good German’ est un film noir retraçant
avec brio et suspense les derniers mois de la seconde guerre mondiale et les
complots qui se sont déroulés. Steven Soderbergh (Erin Brockovich, Ocean
Eleven) l’a filmé en noir et blanc et n’a pas hésité à insérer des séquences
originales de films de l’époque afin d’apporter une vision réelle, historique et
personnelle de ce lendemain de guerre. Les acteurs sont saisissants, Cate
Blanchett joue à la perfection et beaucoup de grâce une femme blessée par
les méfaits de la guerre et
mystérieuse quant à ses actes
passés. Elle a travaillé son
accent allemand en s’inspirant
de Marlène Dietrich et d’Ingrid
Bergman, deux icônes du
cinéma dont elle s’est aussi
inspirée pour le style. George
Clooney tient avec beaucoup
de charisme le rôle de ce
reporter quelque peu naïf mais
pas idéaliste pour autant qui est
effaré de constater le cynisme
de certains hommes, n’hésitant
pas à tomber dans le mépris et
la violence pour se faire blanchir
de leurs crimes passés.
[Cyril]
[Valentine Pache]
En 1968, Fernando Solanas réalisait ‘L’heure des brasiers’, premier filmmanifeste appelant à une pris de conscience nationale, dénonçant le
néocolonialisme économique et prônant la libération populaire. Depuis, le
cinéaste oeuvre pour un cinéma anti-impérialiste qui vise à provoquer l’éveil
des consciences.
> CONCOURS ‘La Dignidad de Los Nadies’
> CONCOURS ‘The Good German’
Gagne des places pour ‘La Dignidad de Los Nadies’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne des places pour ‘The Good German’ en envoyant
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(réservé aux abonnés)
Merci à Trigon Films
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Bros.
> Nos voisins les hommes
De Tim Johnson
Dreamworks / Rainbow Entertainment
Tim Johnson plonge le spectateur dans l’univers des
petits animaux qui nous entourent. L’histoire suit les
aventures de RJ, un raton-laveur qui rencontre une
famille composée d’animaux divers, dont une tortue
savante et un écureuil surexcité. RJ va tenter de les
initier au monde des humains, afin d’en tirer le
meilleur parti. On retrouve tout l’humour dont est
capable le studio Dreamworks, et aussi la petite
pointe de dérision et de critique qui est devenue leur
marque de fabrique. On peut voir ce dessin animé à
deux niveaux, le premier ludique et distrayant, le
second montrant quelques travers de notre société
de consommation. Côté bonus, le DVD propose un
court-métrage, un jeu pour les enfants, et quelques
bande-annonces des futures sorties de Dreamworks.
[Farkas]
Cette suite fonctionne parfaitement, avec un Johnny
Deep qui cabotine comme un perdu, des morceaux
de bravoure impressionnants (entre autres un
combat au sabre à trois dans une roue à aubes en
mouvement) et un humour omniprésent (la coursepoursuite sur la plage pour récupérer le coffre vaut
son pesant de cacahuètes). Les effets spéciaux de
haut niveau permettent de créer un équipage du
Hollandais Volant parfaitement repoussant et un
Kraken effrayant de puissance. Quant aux nombreux
bonus, ils permettent avec deux documentaires très
longs et complets (un sur la pré production, et un
making of) de voir comment on met en branle une
suite quand on ne pensait pas en faire une. Avec
aussi bien sûr le bêtisier, un coup d’œil sur les effets
spéciaux du Kraken, le look de Jack, les infernaux
entraînements à l’épée des comédiens, etc. Hardi
moussaillons ! Ruez-vous sur ce DVD et pas de
quartier ! [Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Nos voisins les hommes’
> CONCOURS ‘Pirates des Caraïbes’
Gagne le DVD ‘Nos voisins les hommes’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le DVD de la suite des aventures de Jack Sparrow
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
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Merci à Rainbow Video
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista Home Entertainment
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Pas forcément la meilleure adaptation de cette
histoire (la version de Frank Lloyd avec Clark Gable
tient la corde), cette version de 1961 est sans doute
la plus connue. Offrant à Marlon Brando un de ses
très grands rôles, nous suivons le parcours de
l’équipage mutin du Bounty, mené par un second
bien décidé à tenir tête à un inflexible et odieux
capitaine. La restauration de la copie d’époque est
remarquable, offrant une image et un son dignes des
standards actuels. Les deux DVD nécessaires pour
transférer ce film de presque trois heures comportent
chacun des bonus dont en particulier un retour
sur le tour de force du tournage d’époque et la
reconstitution coûteuse du navire. Un classique du
film d’aventure à revisiter. [Yamine Guettari]
π
GAM E S
De Lewis Milestone
Avec Marlon Brando et Richard Harris
Warner Home Video
On prend les mêmes et on recommence dans ce
fracassant retour de nos pirates des Caraïbes avec
un cocktail d’aventures et d’humour toujours aussi
réjouissant. La luxueuse édition double DVD
collector offre un spectacle à la hauteur, avec un
transfert d’image absolument somptueux de l’univers
fantasmagorique des flibustiers, ainsi qu’une bandeson ronflante qui exploitera à merveille toutes les
possibilités de votre home cinéma. La piste DTS en
particulier, pour les heureux possesseurs d’un ampli
compatible, donne pleine satisfaction, ce qui permet
une immersion totale lors des redoutables attaques
du Kraken. Tout ceci rend justice au second volet des
aventures de Jack Sparrow, Will Turner et de sa
charmante Elisabeth, avec l’irruption d’un inquiétant
nouveau venu : le sinistre capitaine Davy Jones. En
effet, après avoir tant bien que mal échappé à la
malédiction du Black Pearl, Jack, en exil chez une
charmante tribu d’anthropophages, voit une vieille
promesse se rappeler à son bon souvenir. Le
capitaine Davy Jones, aux commandes de son maudit
Hollandais Volant, vient réclamer la dette qu’a
contractée Sparrow auprès de lui : rien de moins que
son âme ! Pour ainsi devenir un membre monstrueux
de l’équipage de son navire, condamné à une éternité
d’errance. Mais il y a une solution pour échapper à ce
funeste destin : récupérer le coffre de Davy qui
contient les âmes perdues… Ainsi Sparrow va
comme de coutume entraîner avec lui Will et Elisabeth
dans cette périlleuse aventure, mais l’opposition est
cette fois encore plus terrible…
BD
> Les révoltés du Bounty
De Gore Verbinski
Avec Johnny Deep, Orlando Bloom et Keira
Knightley
Buena Vista Home Entertainment
LIVRES
Ou comment l’Antéchrist peut subrepticement
s’inviter chez vous… Alors que la femme du
diplomate Robert Thorn accouche d’un enfant mortné, celui-ci se voit proposer par un étrange prêtre
d’adopter le bébé d’une mère décédée sans famille
connue pour le remplacer sans traumatiser son
épouse. Mais les évènements horribles se succèdent
autour de l’enfant : serait-il démoniaque ? Remake du
classique de Richard Donner, les producteurs et le
réalisateur ont choisi de rester fidèles à l’original,
tant dans l’enchaînement du scénario, que dans les
traits de caractère des personnages. Très soigné
mais inférieur à l’original, c’est une bonne passerelle
pour le découvrir. En bonus un intéressant
documentaire sur l’origine du 666.
[Yamine Guettari]
M A N GA
De John Moore
Avec Julia Stiles, Liev Schreiber et Mia Farrow
20th Century Fox / Videophon
> Pirates des Caraïbes :
Le secret du coffre
maudit
AN I M E
> 666, la malédiction
SO C I E T E
SORT I R
> Blade Runner
> Enfermés dehors
De Ridley Scott
Avec Harrison Ford et Rutger Hauer
Warner Home Video
De et avec Albert Dupontel
UGC / Dinifan
Si vous avez manqué ‘Enfermés dehors’ en salle,
précipitez-vous sur l’édition DVD. En digne héritier
de Buster Keaton, Dupontel nous offre une espèce
rare d’OFNI (objet filmique non identifié). Dans
l’actuel paysage cinématographique français,
sclérosé par d’éternelles ambitions, ce film est un
pavé dans la mare du conformisme. Vous en doutez
encore ? Son pitch finira peut-être par vous
convaincre. Un SDF (Dupontel himself) trouve un
uniforme de flic. Affamé, il aura tôt fait de l’endosser
pour manger dans les cantines de police, devenant
malgré lui, une sorte de (anti-)héros. Le reste est
un pur délire visuel doublé d’un humour subversif
réjouissant. Avec en outre des bonus de choix, tels
que le passionnant commentaire du sieur Dupontel.
Que du culte on vous dit, que du culte.
[Jean-Yves]
CINEMA
M US I Q U E
Dans un 2019 inquiétant, sinistré par l’urbanisation
galopante, la misère et la pollution, le progrès
technique a créé des androïdes génétiques
quasiment indifférenciables des humains, les
réplicants, utilisés comme main d’œuvre pour les
travaux dangereux ou dégradants. Quand certains
décident de se rebeller, ils sont impitoyablement
chassés par les Blade Runners, une unité spéciale
de la police, dont Rick Deckard (Harrison Ford dans
un de ses meilleurs rôles) est un des meilleurs.
Celui-ci va être chargé de poursuivre quatre d’entre
eux qui travaillaient sur une colonie spatiale et ont
piraté un vaisseau pour rentrer sur Terre et rencontrer
leur créateur, le tout puissant président de la Tyrell
Corporation. A leur tête Roy Batty, un leader qui se
pose des questions très humaines sur le sens de la
vie et son humanité, incarné par un Rutger Hauer
absolument incroyable de charisme et de profondeur.
Il veut que leur durée de vie, volontairement bloquée
à quatre ans pour éviter des problèmes aux humains,
soit prolongée. Deckard va se lancer à leur poursuite,
et, durant son enquête, va croiser un amour aussi
inattendu qu’impossible… Adapté d’une nouvelle de
Philip K. Dick, ce film assaille le spectateur de
questions existentielles tout en distillant une
ambiance paradoxale de film noir des années 40
dans sa partie enquête, et de nombreux plans
contemplatifs et rêveurs, qui laissent le temps de
s’imprégner de l’ambiance onirique et des décors SF
magnifiques pour mieux réfléchir aux questions que
se posent les personnages. C’est évidemment la
version du réalisateur qu’on nous propose (la seule
valable) et non celle qui sortit aux USA en 1982,
charcutée par les producteurs, affublée d’une voix
off chargée d’expliquer par le menu tout ce que le
spectateur (cet imbécile) n’aurait pas compris (un tic
très américain), et conclue par une fin toute
hollywoodienne.
π
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
32
> La colline a des yeux
De Alexandre Aja
Avec Aaron Stanford et Ted Levine
20th Century Fox / Videophon
Une famille en vacances décide de rejoindre la côte
ouest des Etats-Unis en empruntant les routes
secondaires. Au détour d’un désert, ils seront
confrontés à une ‘famille’ de dégénérés mutants
vivant sur un ancien site atomique. Le cauchemar
peut commencer. Sur la liste des remakes de films
d’horreur des eighties, celui de ‘La colline a des
yeux’ fait figure d’exception par excellence. Tout
d’abord le film d’Alexandre Aja est de loin supérieur
à l’original réalisé par Wes Craven, et d’autre part la
qualité cinématographique de l’œuvre, autant du
point de vue narratif que visuel, laissera le spectateur
le plus endurci sur les rotules. Cette édition DVD
nous propose un excellent making of, ainsi que deux
commentaires audio des plus instructifs.
[Jean-Yves]
> Renaissance
De Christian Volckman
Avec les voix de Patrick Floersheim et Laura Blanc
Pathé / Dinifan
Quel pari que la sortie en France d’un film d’animation
3D pour adulte, et en noir et blanc ! Une réussite à
saluer tant les décors de ce Paris futuriste ainsi que
l’animation sont exceptionnels. La Motion Capture
permet des mouvements ultra réalistes tandis que
de nouvelles techniques permettent de rendre les
expressions complexes des visages. Côté scénario
par contre c’est très convenu. En 2054 à Paris un
projet secret issu des labos d’une méga-corporation
met l’humanité en péril. Un flic têtu aidé par la sœur
d’une chercheuse du projet va tout faire pour le
mettre à jour… C’est prévisible mais la claque
graphique est telle qu’on s’en fiche un peu. Et les
bonus permettent de faire un très intéressant tour du
projet. Unique ! [Yamine Guettari]
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
Blade Runner est un monument de la science-fiction
au cinéma, et aussi un des premiers films à être
sortis en DVD. Il était temps de proposer un transfert
supérieur qui bénéficie des derniers progrès
techniques. Et le résultat est splendide : couleurs
plus vives et noirs plus profonds, plus de grain et de
fourmillement, cadre initial enfin respecté… Tout
cela permet de redécouvrir le film sous un nouveau
jour, en particulier dans l’éclairage, la composition
des scènes, et la précision des décors. Dommage
qu’il n’y ait pas de bonus ! Même si cela sera bientôt
réparé par la version ultimate 3 DVD qui sortira
bientôt. [Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Blade Runner’
> CONCOURS ‘La colline a des yeux’
Gagne le DVD ‘Blade Runner’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le DVD ‘La colline a des yeux’ en envoyant
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La vie de Beatrix Potter était
la plus charmante des fables.
M US I Q U E
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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LIVRES
BD
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SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
π
ARTS
34
> Masters Of Horror : le rêve éveillé
A la vision des treize mini-films de la série ‘Masters Of Horror’
(MoH pour les intimes), l’adolescent boutonneux des années 80
qui sommeille en nous aura la formidable impression de vivre un
rêve éveillé longtemps fantasmé.
Cette anthologie pas comme les autres, nous la devons à un seul homme :
Mike Garris. En producteur courageux, l’homme ira jusqu’au bout de son rêve
de réunir une brochette de réalisateurs de renom oeuvrant dans le genre
hautement jouissif du film d’horreur. Et quand ces noms sont lentement
égrainés, le fan ultime, comme le novice ayant découvert récemment un
‘Halloween’ ou autre ‘Piranhas’, verra son pouls s’accélérer dangereusement.
Excusez du peu : John Carpenter, Stuart Gordon, Takashi Miike, Mike Garris
(et oui, même le producteur), Joe Dante, Dario Argento, John Landis, Tobe
Hooper, Larry Cohen, Lucky McKee, Don Coscarelli, William Malone, John
McNaughton… vous êtes toujours parmi nous ?
Lors d’un dîner organisé par Garris, son idée déjà bien en tête, le bonhomme
lance son concept irrationnel sur la table : chaque réalisateur aura une heure
à disposition pour porter à l’écran un scénario de son choix. Et par miracle,
l’œil brillant, nos vieux briscards du gore, nos chantres de l’horreur old
school, nostalgiques d’une époque qu’ils pensaient révolue, vont répondre
présents dans la totalité ou presque (Romero pour cause de résurrection de
morts-vivants ne sera malheureusement pas de la partie). Il produira
néanmoins le segment de son ami John McNaugthon, ‘Les amants d’outretombe’, figurant parmi les tout bons de la série. Adapté d’une nouvelle
gothique de Clive Barker, McNaughton réussit une sulfureuse histoire d’amour
nécrophile avec un final qui restera dans les annales.
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
Les amants d’outre-tombe
Passons maintenant aux incontournables. A
commencer par les ultras efficaces métrages
de Stuart Gordon et Takashi Miike. Le
premier, dans une énième mais toujours
aussi bonne, adaptation de H.P. Lovecraft,
réussit à mettre en images les cauchemars
éveillés de l’auteur mieux que jamais. Takashi
Miike, heureux de traverser l’océan pour
sévir directement au cœur du tube cathodique
ricain, se lâche sévère, ‘Miike style’. Ames
sensibles s’abstenir.
Mais les MoH, c’est aussi le moyen de faire
de la politique. Enfin plutôt de défaire de la
politique. Joe Dante livre avec ‘Vote ou Serial auto-stoppeur
crève’ un pamphlet acide sur l’Amérique de
Bush, quand des soldats tués en Irak reviennent d’entre les morts pour voter
et ainsi faire basculer l’élection
présidentielle. De son côté, Larry
Cohen frappe également très fort.
Dans son ‘Serial auto-stoppeur’,
deux tueurs en série de profils
différents s’affrontent, tels des
prédateurs, sur une même proie.
Pour Dario Argento, son segment
totalement irrévérencieux, signe sa
résurrection artistique longtemps
attendue par les fans. Un flic sauve
de la mort une femme au corps de
déesse mais au faciès hideux. Grave
erreur. Sexe, violence, meurtres,
Argento is back.
Terminons par le maître ultime qui, à
lui tout seul, justifie ces ‘Masters’, j’ai
nommé John Carpenter, ou Big John
Jenifer
pour les intimes. ‘La fin absolue du
monde’ et son privé d’un autre genre enquêtant sur un film maudit, permet au
réalisateur une fable sombre dont il a le secret sur la création cinématographique.
Quand un réalisateur aussi essentiel que Carpenter retrouve sa hargne
d’antan, l’aficionado ne peut que se réjouir.
La fin absolue du monde
Scénarios originaux, adaptations de nouvelles, idées personnelles, tout y
passe. Et autant le dire tout de suite, le bon côtoie le moins bon, mais aucun
des treize segments n’est vraiment mauvais. Pour les épisodes mineurs,
commençons par l’instigateur du projet. Certainement plus occupé à
coordonner ses pairs, Garris nous livre une histoire un peu faiblarde, mais
néanmoins regardable. Un homme fraîchement divorcé ressent d’étranges
sensations appartenant à une femme fatale vénéneuse dont il tombera
amoureux. ‘La belle est la bête’ de
John Landis est une sympathique
comédie horrifico-dérisoire dans la
plus pure veine du monsieur. Une
femme biche donne du fil à retordre à
un inspecteur de police sur le retour
en multipliant les cadavres piétinés.
Rien que pour son actrice, le segment
mérite largement le détour… mortel !
Relevons également le plus qu’honnête
opus de Tobe Hooper, ‘La danse des
morts’, adapté d’une nouvelle de
Richard Matheson. Dans un futur
post-apocalyptique, des morts sont
réanimés pour être exploités en
attraction dans les boîtes de nuit. Don
Coscarelli avec ‘La survivante’ et son
serial killer sauvage trouvant une
La survivante
proie à sa (dé)mesure. William
Malone donne lui dans le huit clos suffocant. ‘La cave’ vaut surtout pour les
scènes du monstre, effrayantes à souhait, ainsi que pour la prestation de la
trop rare Lori Petty. Ou encore le jouissif épisode de Lucky McKee, ‘Liaison
bestiale’, un savant mélange d’horreur organique et d’humour aussi corrosif
que décalé. Une love story lesbienne finissant dans le gore le plus craspec.
Cette anthologie, d’une qualité technique et aux packaging irréprochables,
comblera les fans les plus endurcis avec une cargaison de bonus plus
intéressants les uns que les autres (interviews, commentaires, portraits,
making of, etc.). Instantanément culte.
[Jean-Yves]
> CONCOURS ‘Masters Of Horror’
Gagne l’horrifiant épisode des Masters Of Horror ‘Jenifer’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Disques Office
SO C I E T E
> MacGyver saison 1 à 3
La première saison d’une des meilleures séries
d’espionnage sort enfin ! Il était temps que ce
monument connu dans le monde entier ait droit aux
honneurs d’un coffret DVD complet. Celui-ci
propose les 28 épisodes de la première saison, dans
l’ordre original de diffusion. Mais attention à ceux
qui s’attendent à voir Peter Graves incarner le
charismatique Jim Phelps : celui-ci n’apparaîtra que
dans la seconde saison. Pour l’instant le boss de
l’IMF c’est Dan Briggs (Steven Hill), un fin stratège
qui monte les coups tordus afin de récupérer des
armes nucléaires égarées, renverser un odieux
dictateur, rapatrier un agent en détresse, ou piéger
des criminels internationaux. Ces aventures aux
scénarios très intelligents et fort bien construits
sont le reflet de toute une époque de Guerre Froide.
Chaque personnage a son rôle (la tête, les muscles,
l’expert en technique, le maître du déguisement, la
vamp) et chaque interprète est impeccable. Côté
qualité d’image et de son, ce n’est pas mal, même si
on sent bien que cela date d’il y a plus de quarante
ans. Mais ne boudons pas notre plaisir, dès l’écoute
de l’immortel générique de Lalo Schifrin, on est
embarqués !
Dans le vaste océan de séries télévisées dont nous
sommes inondés ces temps, Prison Break se
démarque par un scénario vraiment original et des
épisodes absolument captivants. La première saison
raconte comment Michael Scofield se fait
volontairement arrêter pour être incarcéré dans la
prison d’état de Fox River où séjourne son frère,
condamné à mort pour un meurtre qu’il affirme ne pas
avoir commis. Michael, qui s’est fait tatouer les plans
de la prison sur le corps, va mettre au point un plan
d’évasion pour lui et son frère, avec l’aide d’autres
détenus qui vont devoir être mis dans le secret par la
force des choses. Chaque épisode, d’une durée de 45
minutes, contient un rebondissement dans la mise en
œuvre du plan. D’un rythme très soutenu, la saison se
regarderait d’une traite, tant c’est passionnant ! Les
acteurs sont vraiment convaincants et la réalisation
est remarquable. Au niveau des bonus, on trouve les
habituels commentaires audio, making of et scènes
coupées. ‘Prison Break’ est incontestablement la
meilleure série de l’année ! On attend avec impatience
la suite, d’autant qu’on nous laisse vraiment en plein
suspense à la fin de cette première saison !
[Yamine Guettari]
M US I Q U E
De Paul Scheuring
Avec Wentworth Miller et Dominic Purcell
20th Century Fox / Videophon
CINEMA
De Bruce Geller
Avec Steven Hill, Greg Morris et Martin Landau
Paramount / Rainbow Video
ARTS
> Prison Break saison 1
VOYAG E
> Mission impossible saison 1
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
[Carlos Mühlig]
35
GAM E S
[Yamine Guettari]
π
BD
Angus MacGyver, interprété par le talentueux
acteur américain Richard Dean Anderson, que l’on
connaît beaucoup plus aujourd’hui par son rôle
dans la série de science-fiction Stargate, refait
parler de lui dans le monde des séries télévisées
grâce aux sorties de toutes les saisons en DVD de
la fameuse série MacGyver. Lutter contre des
groupes terroristes, défendre la cause des Indiens
ou encore libérer des gens emprisonnés à tort,
MacGyver parvient toujours à résoudre les crises
et à trouver le moyen de se sortir des pièges, de
manière toujours spectaculaire, et grâce notamment
à son couteau suisse ! Et ce toujours sans aucun
mort chez les méchants ni armes à feu… La
troisième saison, dite saison de maturité, est
toujours captivante à regarder malgré la qualité
visuelle de certains épisodes. En effet, l’image
souffre un peu du poids des ans, laissant apparaître
des poussières et quelques rayures. Mais la
définition demeure tout de même très acceptable
ainsi que les pistes stéréo d’origine qui demeurent
fidèles au souvenir que l’on avait lors des diffusions
à la télévision. Près de 300 minutes de bonheur qui
font presque oublier l’absence totale de bonus
(quel dommage !).
LIVRES
Je ne peux m’empêcher d’écraser une larme, voici la
dernière saison de cette énorme série issue du plus
pur style redneck (péquenot en français). Elle se
moquait gentiment du Sud et on avait une galerie de
personnages très attachants : l’ignoble Boss Hogg
(méchant en carton qui passe son temps à
s’empiffrer), son âme damnée Rosco P. Coltrane et
son chien Flash (le shérif le plus incompétent des
USA), nos deux héros, les cousins Duke (Bo le
beau blond et Luke le brun ténébreux), leur
splendide cousine Daisy (et ses shorts en jean ultra
courts, wouhou !) et bien sûr le bolide des héros, le
Général Lee (une Dodge Charger de 1969) ! Dans
ces 17 derniers épisodes on va en voir de belles :
l’anniversaire du Général, une course de voiture
dans le comté de Hazzard avec un champion Nascar,
un débarquement d’E.T., Boss Hogg qui devient
gentil (!!) et Daisy qui se marie (avec qui ?! Lâchezmoi je vais le tuer !). Ces jeunes Robins des Bois au
grand cœur qui aiment bien faire le coup de poing et
crisser les pneus ont bercé mon enfance et rien que
pour ça, ça vaut le coup d’investir dans ce joli
coffret. L’image est bonne, le son aussi (ah, le
plaisir de la VO !), donc foncez !
SORT I R
De Lee David Zlotoff
Avec Richard Dean Anderson
Paramount / Rainbow Video
De Gy Waldron
Avec Tom Wopat et Catherine Bach
Warner Home Video
[Katia Margraf]
> CONCOURS ‘Shérif fais-moi peur’
> CONCOURS ‘666, la malédiction’
Gagne la 7e et dernière saison de ‘Shérif fais-moi peur’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le DVD ‘666, la malédiction’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Home Video
(réservé aux abonnés)
Merci à Videophon
M A N GA
saison 7
AN I M E
> Shérif fais-moi peur
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
Æ
VOYAG E
36
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Avec le soutien de la République
et canton de Genève
30% de rabais sur votre billet de train
et transfert gratuit de Sierre à Crans-Montana!
AN I M E
Programme complet: www.caprices.ch
Envoie START CAPRICES par SMS au 939 (50ct/SMS) et
reçois les infos du festival sur ton mobile.
[Katia Margraf]
[N. Naromov]
Théâtre du Poche, Genève
du 5 mars au 1er avril 2007
On le sait, les Suisses sont de
gros mangeurs de chocolat. En
2005, ils étaient d’ailleurs les
champions du monde avec une
consommation de 11,6 kilos
par individus, devant les
Belges et les Américains !
Combien de plaques cela
représente-il ?
Pas étonnant donc que l’on s’attache
aux personnages de Philippe
Blasband dans ‘Les mangeuses de
© Iuncker
chocolat’ et que l’on comprenne si
bien leur drame personnel. En effet, la pièce, mise en scène par Georges
Guerreiro, raconte la thérapie de groupe de trois jeunes femmes qui tentent de
comprendre et soigner leur dépendance à ce pécher mignon si délicieux. A
l’heure où les psychothérapies de groupe sont de plus en plus à la mode, il est
bon aussi d’en rire, et ici on en rira aux éclats, d’autant qu’elle échoue
lamentablement pour les trois ‘chocolatomaniaques’. Comment arrêter le
chocolat ? Mais au-delà la comédie légère et désopilante, le propos de la pièce
traite aussi de la solitude, de l’enfance, des culpabilités qui sont à l’origine des
dépendances, etc. Mais sans se prendre la tête. Le spectateur risque bien de
rentrer chez lui le sourire aux lèvres et avec une folle envie de chocolat !
> Face à la mère
Théâtre Vidy, Lausanne
du 21 au 29 mars 2007
‘Une femme, Annette Duncan Lemoine, ma mère a été assassinée
en Haïti dans la nuit du 11 au 12 juillet 2002. Pas d’enquête, pas de
procès. Il est compréhensible que la mort des parents hante la vie
d’un sujet, mais lorsque cette mort est aussi violente, lorsqu’elle le
précipite dans la barbarie, lorsqu’elle le relie à ce que l’humain a de
plus monstrueux, alors elle devient
obsédante.’
Lorsque ce fils apprend la mort violente
de sa mère en Haïti, son pays d’origine
où elle était retournée après vingt années
d’exil, il se rend compte qu’il a encore
beaucoup de choses à lui dire. Il regrette
de ne pas lui avoir assez dit qu’il l’aimait.
Il choisit alors de la convoquer par-delà
la mort pour lui parler comme il n’a
jamais su le faire. Remontant le cours de
sa vie d’exilé, ce fils raconte, une heure
trente durant, une histoire bouleversante.
La voix est grave, triste, mais au fil du
récit elle prend de l’ampleur, de l’énergie.
Elle happe le spectateur qui ne pourra
plus détacher ses yeux du comédien seul sur scène, sans fioritures, sans
décorum, sans pathos. Ecrit, mis en scène et interprété par Jean-René
Lemoine, ‘Face à la mère’ est un texte sincère, profond, sensible et riche en
émotions.
> CONCOURS ‘Les mangeuses de chocolat’
> CONCOURS ‘Ruzante’
Gagne deux invitations pour ‘Les mangeuses de chocolat’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne deux invitations pour ‘Ruzante’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Merci au Théâtre du Poche
(réservé aux abonnés)
Merci au Théâtre Vidy-Lausanne
SO C I E T E
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M US I Q U E
CINEMA
ARTS
AN I M E
[Katia Margraf]
[Katia Margraf]
M A N GA
www.vidy.ch
www.lepoche.ch
(réservé aux abonnés)
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www.tbb-yverdon.ch
www.geneveopera.ch
> Les mangeuses
de chocolat
Æ
VOYAG E
Cette œuvre demande de nombreux efforts aux opéras qui la mettent à leur
programme, de par son caractère particulier, à la croisée des époques. Car,
malgré une réception artistique favorable lors de sa création en 1934,
Chostakovitch a été confronté aux remous politiques de son temps qui laissent
leur empreinte sur les mises en scène contemporaines. Gageons que le Grand
Théâtre saura relever le défi, comme il a déjà su le montrer par le passé.
Celui-ci vit une vie bien remplie, côtoyant aussi bien l’élite intellectuelle et les
aristocrates que les putains, les meurtriers et les débauchés en tout genre.
Pourvu d’une libido qu’il ne peut assouvir, l’artiste accumule les conquêtes.
Plusieurs intrigues se superposent : le modèle du peintre, Sarah, à la veille de
son exécution pour meurtre, décide de récupérer à tout prix le portrait que
Hogarth a fait d’elle, tandis que la
femme de ce dernier découvre des
dessins érotiques la représentant,
et pour couronner le tout sa putain
attitrée le jette dehors ! Au-delà
des réflexions sur les rapports
entre hommes et femmes et la
fidélité, la pièce aborde les thèmes
de la création artistique, la censure,
le droit d’auteur entre autres. Une
pièce résolument moderne avec en
toile de fond des faits historiques.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
La belle héroïne, Katerina, s’ennuie aux bras de son marchand de mari qui reste
inféodé de son père qui a toute autorité sur le domaine de la famille. Cette
‘princesse’ champêtre n’a rien à envier aux égéries d’aujourd’hui, tant elle est
volage. Séduite par un serviteur, elle va plonger son existence et son entourage
dans une descente aux enfers meurtrière. Loin de conspuer la lady
shakespearienne, la Katerina prolétaire s’inscrit dans sa lignée en restant un des
rôles féminins parmi les plus complexes à interpréter.
Théâtre et histoire de l’art se rencontrent le temps de deux soirées
au théâtre Benno Besson. ‘L’art du succès’, écrit par Nick Dear en
1986, présente un portrait joyeux, coquin, étonnant de la vie à
Londres au dix-huitième siècle, en nous faisant vivre quelques
heures de la vie mouvementée du peintre William Hogarth.
GAM E S
Si opéra rime pour vous avec
robes à crinoline et fastes
baroques, allez assister à
Lady Macbeth de Mzensk !
Cet opéra du compositeur
russe Chostakovitch s’inscrit
bien dans l’Histoire, mais du
20ème siècle.
Théâtre Benno Besson, Yverdon
8 et 9 mars 2007
BD
Grand Théâtre de Genève
du 8 au 16 mars 2007
> L’art du succès
LIVRES
> Lady Macbeth
de Mzensk
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
≠
> Da Vidy Code –
Chiard, t’oses pas !
Le musée d’ethnographie de Genève
nous propose de nous plonger en
ce début d’année dans la collection
de photographies d’un aventurier
genevois, Alfred Bertrand.
Le Musée Romain de LausanneVidy propose au visiteur un
parcours de dix espaces, fermés
par des codes, pour découvrir
les grandes peurs humaines. Et
oui, l’homme a beau être un
animal super civilisé qui ne vit
plus dans le monde hostile de la
nature sauvage, il n’en reste pas
moins qu’il a peur de tout !
Musée d’ethnographie de Genève
du 9 février au 28 octobre 2007
Avide de découvertes et ardent défenseur
des missions protestantes, il a effectué de
nombreux voyages aux quatre coins du
monde, et notamment deux tours du monde
en 1878 et 1907. De ses périples, il a
ramené quantité d’albums de tirages
photographiques, regroupant avant tout
des vues des sites et des curiosités des
pays radicalement différents pour lui. Il
s’est aussi beaucoup intéressé aux
différents types humains, en photographiant
notamment les BaRotse, une tribu des
plaines de Zambie), qui ont d’ailleurs vite
compris que c’était tout dans leur intérêt de donner une image positive d’euxmêmes à un public avide d’exotisme. Dans ce contexte, on peut se demander si
la photographie ne serait pas bien souvent une mise en scène et non pas une
retranscription incontestable de la réalité. L’exposition présente un aperçu des
albums du Genevois légués au MEG et se pose des questions sur la photographie
et ses enjeux dès la fin du 19ème siècle jusqu’à notre époque de médias
électroniques et de tourisme de masse.
BD
LIVRES
M A N GA
Peur du noir, de la mort, de l’avenir, de la souffrance, de l’inconnu… A la
base, l’homme est un animal plutôt vulnérable, il n’a pas de crocs ni de griffes,
ses sens ne sont pas très développés, il ne se déplace pas vite ; une proie
idéale. Mais il a su compenser sa faiblesse naturelle par une grande
intelligence qui lui a permis de s’abriter des dangers : il est armé, équipé, son
logement est aménagé, il fait des provisions. Il est d’ailleurs devenu le
prédateur suprême qui met en péril sa
propre existence : avec les armes il
fait la guerre, par ses aménagements,
il cause des catastrophes écologiques,
par sa manie d’accumuler, il crée des
inégalités, etc. Mais bizarrement ces
menaces-là ne lui font pas peur…
C’est ça qui fait le plus peur en fait !
Une exposition passionnante !
www.lausanne.ch/mrv
[Katia Margraf]
[Katia Margraf]
> La Renaissance
italienne
> Wanted Paris
Fondation Martin Bodmer, Genève
Jusqu’au 1er avril 2007
La Renaissance est une période de l’histoire
largement connue, tant par les bouleversements
politiques qu’elle a drainés que par l’explosion
artistique, littéraire et scientifique qui l’a
accompagnée. C’est en hommage à cette
période que la Fondation Bodmer a monté cette
exposition.
Cette manifestation a lieu en marge de l’exposition
permanente des œuvres majeures de la Collection. Y
sont présentés les exemplaires les plus rares des œuvres
fondamentales de cette période : Dante, Pétrarque,
Boccace, Francesco Colonna, Pietro Bembo ou le Tasse, ainsi que plusieurs pièces
autographes, dont une lettre manuscrite du fameux Machiavel. Au total une soixantaine
d’œuvres, dont onze dessins et trois peintures, appartenant à des grandes collections
genevoises privées. Noémie Etienne, historienne de l’art, considère que ‘cette
exposition ne veut pas seulement mettre en lumière les textes fondateurs : elle cherche
aussi à donner une image de la richesse et de la multiplicité des liens existants entre
les différents milieux humanistes’. Une visite guidée avec des commentaires de
professionnels vous procurera sans aucun doute un plaisir supplémentaire.
www.fondationbodmer.org
AN I M E
Musée Romain de Lausanne-Vidy
jusqu’au 29 avril 2007
www.ville-ge.ch/meg
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
38
> Un Genevois
autour du monde
[Lancelot]
> CONCOURS ‘Da Vidy Code’
Gagne une invitation pour l’exposition ‘Da Vidy Code’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au Musée Romain
Plus qu’une galerie, un concept :
faire de l’art photographique
quelque chose qui ne serait pas
simplement réservé au milieu
des collectionneurs, mais qui
serait accessible à tous non
seulement, en augmentant le
nombre de tirages par œuvre
(ce qui diminue le prix sans
aucun impact sur la qualité) © Homesick
mais également en faisant de
ces 450m2 d’usine, reconvertis en une galerie au design sobre, un
lieu de rencontres. Là s’organisent des conférences qui lancent des
débats sur l’actualité ou l’histoire de la photographie en présence de
personnalités du milieu.
Mais Wanted c’est surtout une web-galerie. Se
définissant eux-mêmes comme des passeurs
d’images, Laurent de Sailly et Tristan de Terves,
créateurs de ce concept en France, mettent en ligne
une sélection rigoureuse de photographes. On peut
donc découvrir les quelques quarante-trois artistes
représentés directement derrière nos claviers et
passer des commandes en deux clics de souris !
Pouvant se féliciter de posséder des pièces de
géants de la photo tels que Nan Goldin, René Burri,
Elliott Erwitt ou encore Les Krims, Wanted favorise également de jeunes
noms très prometteurs tels que Cédric Delsaux, Victor Bergen-Henegouwen
ou encore Lucia Zegada rendant une diffusion accessible aux jeunes
artistes.
© Patrick Messina
www.wantedparis.com
[Sarah Layani]
AN I M E
M A N GA
LIVRES
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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SO C I E T E
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ARTS
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LIVRES
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
40
Bienvenue à New York !
New York a toujours eu un
statut particulier, aussi bien
en Amérique que dans le reste
du monde. Encore plus depuis
un certain 11 septembre.
Convoitée pour sa situation
géographique stratégique, la
ville a connu des hauts et des
bas et a même frôlé la faillite
en 1975. Située sur les bords
de l’Atlantique, elle possède cette image d’ouverture sur le monde
et on se plaît à dire que New York, ce ne sont pas vraiment les
Etats-Unis. Une population ultra cosmopolite ne fait que
confirmer ‘l’effet-aimant’ que possède la Grande Pomme.
Séparée en plusieurs quartiers dont Manhattan est le centre
économique et touristique, la mégapole est quadrillée par des
avenues et des rues dans lesquelles il est relativement facile de
se repérer. Broadway, l’artère principale, traverse la presqu’île
dans toute sa longueur et croise son chemin avec Time Square, le
Centre du centre. Tapissé d’enseignes publicitaires lumineuses
énormissimes, Time Square regroupe toutes les comédies
musicales possibles et imaginables. Plus au sud se trouve Wall
Street, centre financier mondial, pas loin du désormais inévitable
Ground Zero.
Suivant notre route vers le sud de
l’île, on arrive gentiment au bord de
l’océan, avec au large, la lointaine
Statue de la Liberté qui paraît
minuscule jusqu’au moment où on se
retrouve à ses pieds, le visage
rafraîchi par quelques vents marins
plutôt fréquents dans la région.
Derrière nous, la vision des buildings
ou du plus long pont suspendu de
monde reste impressionnante.
En remontant sur Broadway, on peut
se rendre compte à quel point le quartier est fait pour que les
touristes dépensent un maximum d’argent dans des boutiques surclimatisées. Magasin après magasin vendant toujours les mêmes
bibelots, le commun des mortels se laissera forcément séduire à
un moment ou à un autre, le shopping étant le hobby le plus
répandu et le plus adulé du coin. Sur le chemin, nous nous
cassons le nez sur l’Empire State Building redevenu le plus haut
depuis le 11 septembre. Dès les premières heures de visites, l’ESB
est pris d’assaut par des hordes de touristes et ne désemplit pas
de la journée. La vue de Manhattan qu’on peut y trouver au
sommet est imprenable et tout simplement fantastique et chacun
y va de sa bousculade pour prendre le cliché du siècle.
Plus au nord, arrivée vers le tant attendu Central Park, véritable
poumon de New York. Les habitants viennent souvent s’y
prélasser. Rien de tel qu’un petit jogging autour du lac artificiel,
un bouquin sous un arbre fréquemment dérangé par la multitude
d’écureuils qui squattent l’endroit, tout heureux d’avoir une
parcelle de verdure (et de noisettes) à se mettre sous la dent. Le
contraste entre la hauteur des buildings et ce carré géant de
forêt est plutôt sympathique.
Côté culture, comptant plus de 150 musées, New York possède un
patrimoine assez énorme ne serait-ce qu’avec le MET et le
MOMA de renommée mondiale. Plus discret, le Frick (la collection
d’un particulier dans sa propre demeure) ravira les amateurs de
Vermeer et autre Goya. Pas loin de Soho, Little Italy,
littéralement dévorée par Chinatown, s’est quelque peu exilée et
la petite Chine fourmille de gens, de touristes, de boutiques. Tout
est en plus grande quantité et forcément moins cher qu’ailleurs.
Histoire de s’éloigner un peu du
circuit touristique, rien de tel que
de se perdre dans un ghetto de
Brooklyn pour arriver
accidentellement sur le mythique
Duff’s, sorte de cage à lapin de
motards ou le sympathique quartier
du Queens dans lequel se trouve le
musée Of Cinema And Moving
Image dans lequel vous pouvez à
choix doubler un film, rencontrer
Maître Yoda et Elephant Man ou
encore revisiter la B.O. d’un film.
Pour les Européens, le Bronx est encore synonyme de pauvreté et
insécurité. Et pourtant, il faut bien prendre son courage à deux
mains pour aller visiter le plus grand zoo du monde. Gigantesque,
ce lieu a été construit pour que les animaux se sentent le plus à
l’aise possible dans leurs différents milieux naturels, reproduits à
l’identique. De plus, tout est fait pour que les visiteurs puissent
s’approcher un maximum des animaux pour le plus grand plaisir
des petits et des grands.
La vie nocturne est des plus animées et si vous renoncez au film
ou à la comédie musicale, il vous restera les innombrables salles
de concerts dont le mythique squat CBGB qui a dû fermer ses
portes le 15 octobre dernier pour cause de revente. Ayant
accueilli les plus grands (Springsteen, Ramones, Rolling Stones), ce
lieu était empreint de
rock’n’roll jusque dans ses
toilettes qui ont dû voir pas
mal de trucs plutôt punk.
Dans le genre plus classe,
appelons à la barre le
Roseland Ballroom (pour les
groupes confirmés mais
modestes), Madison Square
Garden (grosses légumes du shobizz) et Carnegie Hall (jazzeux),
sans oublier le Blue Note, club de jazz légendaire. Pour une
bonne cuite par trop cher, le McSorley’s Pub, le plus ancien pub
encore en activité possède les reliques de ses piliers de bar,
fièrement accrochées au mur
Impossible en quelques lignes de faire le tour de cette ville
palpitante, dont les rues sont fréquemment réquisitionnées par les
tournages. L’idéal ? De bonnes chaussures et un cou très souple.
www.nycvisit.com
[Anna K.]
AN I M E
> CONCOURS ‘New York’
Gagne un guide Petit Futé ‘New York’ en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au Petit Futé
AN I M E
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CINEMA
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42
Bali
Bali, vous avez déjà entendu parler ? Savez-vous que cette île se
situe en Indonésie ? Ile touristique, mais aussi île magique. Les
Balinais aiment leur île, elle est un peu différente du reste de
l’Indonésie, de par la religion qui prime sur les autres,
l’hindouisme. Voici quelques chiffres : la population est composée
de 3,1 millions de personnes, mais il faut ajouter à cela les
touristes (131’707 pour 2004) et toutes les personnes qui
viennent habiter à Bali pour quelques mois dans le but de faire du
business. Les salaires moyens tournent autour de 50 à 150$ dans
le secteur du tourisme, un secteur qui fait vivre de nombreuses
personnes. La superficie de l’île est de 5’620 Km2 (140 Km sur 80
Km). L’île est composée de 8 districts, 51 sous-districts, 600
villages et 3500 bajan (sortes de division de village).
Ayant habité chez un
expatrié, nourrie et logée
contre mon travail, j’ai ainsi
découvert le monde des
expatriés, qui vivent là sans
s’intéresser réellement aux
Balinais, restant
malheureusement dans leur
tour d’ivoire. J’ai eu la chance
par contre de faire des supers rencontres, notamment avec le
responsable de ‘Bali autrement’, Gregory Delforge. Cette agence
peut vous concocter des vacances selon vos désirs, en vous faisant
réellement découvrir l’île avec en sus le confort. Etre en voiture
avec un guide qui parle français permet de découvrir beaucoup
plus vite et mieux, avec moins de fatigue. J’ai appris qu’à Bali il y
a quatre castes et trois niveaux de langues, qui dépendent de la
personne à qui l’on s’adresse. Environ 30$ par mois sont dépensés
pour l’achat des offrandes par famille. L’enfant hérite de la caste
de son père. Niveau agriculture, la
riziculture est très importante, la
récolte pour le riz brun est faite cinq
fois par année, pour le riz noir et
blanc, trois fois.
Au niveau des visites, nous sommes
allés voir les magnifiques rizières de
Jati Luwih, de nombreux temples
dont Tanah Lot (de la terre à la
mer), des monkey forest (méfiezvous des singes, ce sont des
chapardeurs, j’en ai fait
l’expérience… et ce qui est très désagréable, c’est
qu’un Balinais récupère votre objet et vous demande de l’argent).
Au nord de l’île, vous pourrez vous promener autour de lacs et
manger avec les villageois. Deux volcans peuvent être escaladés,
dont le plus souvent le mont Batur, mais sachez qu’arrivé sur
place vous êtes obligé de prendre un guide local, même si vous ne
voulez pas, qui vous coûtera la coquette somme de CHF 42.-. Je
suis plutôt allée voir la lave, sur des chemins aux alentours.
Il y a également de belles chutes d’eau, que vous découvrirez dans
les montagnes, où l’air est plus frais. Je vous conseille d’aller aux
alentours d’Ubud découvrir les villages, qui produisent l’artisanat
de Bali. A Ubud, allez voir les musées et assister à un spectacle de
danse. Pour la détente, je vous conseille les spas, j’ai eu le droit à
deux masseuses me massant en même temps, un régal.
Pour vous déplacer à Bali, vous
pouvez aussi louer un véhicule. Pour
les villes, ce qui est le plus pratique
c’est un scooter. Attention tout de
même, mis à part le fait de conduire
à gauche, les règles de bases ne
sont pas les mêmes que chez nous
et vous devrez faire attention aux
obstacles sur la route, tels que
travaux, trous, chiens (surtout le
soir), etc. Une petite anecdote, le
port du casque est obligatoire, mais
pas pour les jeunes enfants ni pour
les personnes en habits de
cérémonies, qui vont prier au temple, déconcertant, non ?
Niveau sport à Bali, vous aurez de nombreux choix, surf, plongée
avec notamment le club Atlantis (www.balidiveaction.com) et
Skubaskool (www.skubaskool.com). J’ai fait une excursion très
sportive en vélo autour du Batur avec Régis et Stéphanie
d’Archipel Adventure. Avec ces accompagnateurs très
sympathiques, vous pourrez découvrir de petits sentiers et de
magnifiques paysages. Après l’effort, le réconfort en arrivant dans
un hôtel pour manger un repas réparateur. Je vous conseille
vivement d’essayer.
J’ai fait aussi deux excursions avec Waka, une journée sur un
super catamaran, qui vous amènera sur Nusa Lembongan (petite
île) pour la journée. Vous découvrirez un village où les gens
vivent essentiellement de la récolte d’algues. Le snorkling est
aussi recommandé. L’autre
journée fut la découverte
du centre de l’île dans une
superbe land cruise, avec à
la clé un repas succulent au
milieu de la forêt.
Je ne m’étendrais pas trop
sur le monde de la fête, qui
existe certes à Bali, mais que
je n’ai eu qu’une fois l’occasion d’expérimenter. A Seminyak, vous
aurez un large choix de bars, boîtes de nuit (avec des DJ parfois
mondialement connus) et de restaurants. Outre la cuisine
indonésienne qui est succulente, j’ai découvert un restaurant
marocain, le Khaïma (www.khaimabali.com) qui est un endroit
charmant. Le vendredi et samedi vous pourrez y voir des danseuses.
Il y aurait encore tellement à dire sur Bali… mais le mieux est
d’aller découvrir par soi-même.
Qantas Airways
Australia & Asia Travel Centre
13, rue Chantepoulet
1207 Genève
www.qantas.com
www.baliautrement.com
www.archipelago-adventure.com
www.wakaexperience.com
[Carole-lyne Klay]
AN I M E
> CONCOURS ‘Indonésie’
Gagne un guide Petit Futé ‘Indonésie’ en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au Petit Futé
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
BD
Skubaskool
Tel: +62 (0) 361 733845
[email protected]
www.skubaskool.com
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NEOS voyage, Genève
+41 (0)22 320 66 35
LIVRES
[Carole-lyne Klay]
M A N GA
Nous sommes restés trois
nuits à Pemuteran dans
un hôtel très agréable,
avec piscine et vue sur
la mer. Un soir on m’a proposé un spectacle de danse par des
jeunes du village. Ensuite j’ai passé deux nuits à Tulamben, au
pied du Volcan Agung. J’ai eu l’occasion de découvrir une
épave, où de nombreux poissons se donnent rendez-vous. Avec
les rayons du soleil qui tombent dans l’eau c’est un plaisir pour
les yeux. C’est à Amed que j’ai fait ma première plongée de
J’aimerais dire un grand merci à Anne Sophie et Arnaud, qui
m’ont donné la possibilité de vivre cette expérience, m’ont
redonné envie de faire de la plongée en sentant cet l’amour
qu’ils ont pour ce sport.
j
Destinations proches ou lointaines,
touristiques ou peu connues,
la collection Cap sur vous offre
un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde.
[email protected]
AN I M E
Le safari plongée, ça veut dire en simple, dormir à un endroit
(une à trois nuits), faire quelques plongées (jusqu’à trois par
jour) et ensuite aller à un autre endroit, en se déplaçant avec
un super minibus équipé d’une télé permettant de voir des DVD
des fonds marins. Voici comment se déroule le safari : J’ai été
prise en charge depuis mon arrivée à l’aéroport et, après une
bonne nuit dans un hôtel confortable de Seminyak, on m’a
emmenée à Menjangan, petite île aux tombants vertigineux.
Durant ces premières plongées, j’étais impressionnée par la
chaleur de l’eau ; pour quelqu’un comme moi, qui n’a pas plongé
depuis longtemps, c’est un plus pour se sentir à l’aise. Le
groupe peut aller jusqu’à vingt participants, mais cette fois il
n’y avait qu’un plongeur, Arnaud et moi–même. J’ai été tout de
suite émerveillée devant la beauté et la diversité de la faune
et de la flore. J’ai calculé une fois en mettant mes mains
devant moi, pour délimiter un espace de 30 cm, j’ai pu voir dix
sortes de petits poissons
différents. Quand on voit
ça, on se demande ce
qu’il peut y avoir de plus
beau.
Pour ma part, j’ai passé sept
jours inoubliables : des
instructeurs super sympa
avec qui on mange et à qui
on peut poser nos questions
à tout moment, des beaux
hôtels, un moyen de
transport agréable, avec un
super chauffeur, des spots
de plongée magnifiques, une eau entre 19 et 26°,
la possibilité de visiter des temples sur le chemin, le plaisir
d’être pris en charge, sans se soucier de rien… le panard.
Alors qu’est-ce que vous attendez pour essayer ?
CINEMA
Quelques informations importantes : pour tout ce qui est prix,
contactez-les directement, ils se feront un plaisir de vous faire
des propositions. Il est possible de partir avec votre conjoint(e)
qui ne plonge pas, car des visites lui seront proposées. Pour les
enfants il est possible qu’ils fassent leur baptême de plongée
(à partir de 8-10 ans). Si vous souhaitez passer votre brevet,
c’est également possible.
ARTS
Il est important de savoir
que les fonds marins aux
environs de Bali font partie des zones les plus riches au monde
au niveau de la biodiversité marine. On peut y voir du gros,
comme des requins, raies mantha, perroquets à bosses,
barracuda, etc. On peut également y voir des poissons rares,
tels que des poissons crapauds, des octopusminisk, des
hippocampes, des seiches, poulpes. Enfin au niveau de la flore,
des éponges, anémones, entre autres.
VOYAG E
nuit, un souvenir qui ne cesse de revenir depuis que je l’ai
vécu. Les amateurs de plongée rigoleront peut-être, mais pour
moi partir en pleine pénombre, entrer dans l’eau et être dans
le noir complet en éteignant sa lampe de poche, c’est flippant.
Durant cette plongée, nous avons vu des poissons Pierre (qui
sont mortels), des poissons fantômes et bien d’autres sortes
dont je serais incapable de vous dire les noms. A un moment
donné, nous avons éteint nos lampes de poche et nous avons
fait bouger nos mains : des points fluorescents se sont comme
qui dirait envolés, c’est un spectacle magnifique que je ne suis
pas prête d’oublier. En sortant de l’eau, j’ai appris que c’était
du plancton. Cette plongée, je ne voulais pas qu’elle prenne
fin, il y avait un sentiment encore plus intense que durant la
journée. La suite du programme, que je n’ai pas faite, va être
modifiée en 2007. En gros on pourra aller plonger à
Lembongan (petite île), ensuite visiter la ville culturelle de Bali,
Ubud et dormir à Candidasa, au milieu des rizières, durant
trois nuits.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Aviez-vous déjà entendu parlé d’un safari plongée ? Moi, jamais
avant d’aller à Bali. C’est en rencontrant ces deux charmants
instructeurs, qui sont Anne Sophie Lejeune et Arnaud Thery,
que j’ai entendu pour la première fois parler de ce concept. Un
petit portrait de nos deux instructeurs s’impose. Anne Sophie
Lejeune a fondé le club en 2002, elle est PADI Master
Instructeur avec de nombreuses années d’expérience en
plongée et enseignement à travers le monde. Originaire de
France, où elle a passé son BEES 1, (monitorat CMAS et
CEDIP), elle plonge depuis quatorze ans et compte plus de
2000 plongées. Arnaud Thery l’a rejointe plus tard, il est
BEES 1, (moniteur CMAS et
CEDIP), et instructeur PADI.
Il a vingt ans de plongée et
quelques 3000 immersions.
Avec eux travaille une petite
équipe, selon les besoins et
le nombre des groupes.
GAM E S
Safari plongée à Bali
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
Nouveau TomTom GO 910. Définit automatiquement
des itinéraires bis pour contourner les bouchons.
Parce que vous avez certainement mieux à faire
que de passer votre journée à Embouteillageland.
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AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
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Le GPS portable TomTom GO 910 est le n°1 mondial pour 5 raisons : il possède un écran tactile 4 pouces extra
large, offre les cartes d’Europe, des USA et du Canada facilement mises à jour, se lance en un clin d’oeil, inclut la
signalisation des radars et redéfinit automatiquement votre trajet en cas de bouchons. En fait, il y a plus de 5
raisons. Pour les découvrir, rendez-vous sur www.tomtom.com
TomTom. Find your way the easy way.
SO C I E T E
> Daihatsu Sirion
POINTS FORTS :
- le rapport encombrement/habitabilité
- l’offre 4x4
- la faible consommation
- la modularité
POINTS À AMÉLIORER :
- le bruit perçu
- la boîte à vitesses
- les finitions
www.daihatsu.ch
> CONCOURS ‘Daihatsu’
Gagne un sac à dos, un T-Shirt ou une casquette Daihatsu
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à ASCAR AG
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
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BD
FICHE SIGNALÉTIQUE
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
é
GAM E S
[Layla]
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Pour conclure, on peut donc dire que cette Sirion remplit son cahier des
charges de citadine tout en gardant l’option des terrains moins sûrs grâce au
4x4. Si elle correspond à votre profil, il vous en coûtera 21’490.– pour un
véhicule équivalent au modèle testé, et un peu moins pour une version plus
soft. Un prix tout à fait correct incluant une garantie de 3 ans ou 100’000 km.
5/5
3630 / 1665 / 1540 mm
9.4 m
38 l
1080 kg
225–630 l
4 cylindres, 16 soupapes
1298 cm3
87 ch à 6000 t/min
120 Nm à 3200 t/min
8.0 l / 100 km
5.3 l / 100 km
6.3 l / 100 km
148 g / km
C
LIVRES
La version testée, Sirion S 1.3 eco-4WD de son nom, est équipée d’un moteur
en ligne transversal de 1.3 l. La majorité du temps, la puissance est transmise
aux deux roues avant, faisant du véhicule une traction. Cependant, lorsque
les conditions deviennent plus difficiles, que les roues avant patinent, le
visco-coupleur entraîne les roues arrières transformant la Sirion en 4x4. Par
Japan made oblige, la Sirion est de base bien équipée. Pour la sécurité, on
peut par exemple citer le lot d’airbags, l’ABS avec EBD, les ancrages ISOFIX.
En outre, un système à capteurs de chocs gère automatiquement la coupure
d’arrivée d’essence et le déverrouillage des portières en cas de besoin, de
quoi rassurer les paranos du verrouillage centralisé lors de la conduite. Le
modèle d’essai disposait aussi du pack S (pour sport ?) qui comprend
l’intégration d’antibrouillards dans le pare-chocs avant, les poignées
extérieures couleur carrosserie et un petit spoiler de toit.
M A N GA
Si petite qu’elle puisse
paraître de l’extérieur, cette
Sirion offre à ses occupants
un espace pour le moins
généreux. On peine à y
croire, mais quatre adultes
pourront prendre place à
son bord sans risquer un
tour de reins et sans se
râper les genoux. Peu
courant sur les véhicules
de cette catégorie, le
dossier de la banquette arrière fractionnée est à inclinaison variable afin que
chacun puisse se mettre à son aise. Au niveau des sièges avant, on peut
regretter leur forme qui n’épouse pas très bien le corps et si on s’avise de
poser son sac à main sur le siège passager, il risque bien de se retrouver sur
le plancher au premier freinage. Heureusement, pour pallier à ceci, de
nombreux rangements sont présents un peu partout et le volume du coffre n’a
pas eu à pâtir de la compacité du véhicule. En cas de besoins accrus de
volume de transport, la banquette arrière se rabat pour laisser place à une
surface complètement plane, bien pratique. Le tableau de bord est clair et
lisible, mais le compte-tours déporté n’est pas des plus pratiques pour
ceux qui utilisent cette indication pour les changements de rapports. La
console centrale qui abrite les
commandes de la climatisation
et de l’autoradio dispose à
cet effet d’énormes boutons.
L’agencement est bien pensé et
facile d’utilisation. Maintenant
que l’on a bien exploré la Sirion
en mode statique, voyons ce
qu’elle a à nous révéler en
mouvement.
rapport à un système 4x4 permanent, l’eco-4WD a l’avantage de rendre un
véhicule moins gourmand en carburant. La clef tournée, on peut se lancer
allégrement à l’assaut du trafic urbain. La Sirion se manœuvre facilement et ne
peine pas à suivre ses concurrentes. En revanche, une fois sur l’autoroute, on
comprend vite que la Sirion a clairement une vocation de citadine car elle
rechigne un peu lors des dépassements et on n’a pas trop envie de dépasser
les limitations de vitesse vu le bruit perçu dans l’habitacle à 120 km/h déjà !
Les trajets longues distances ne feront donc pas le bonheur des passagers.
Autre bémol, la boîte cinq vitesses : elle manque cruellement de précision et
on risque souvent d’engager un rapport non désiré. Malgré un centre de
gravité assez élevé, le comportement routier est plutôt rassurant, on n’a pas
peur de se mettre au tas à chaque virage !
AN I M E
La philosophie de la marque est de construire de petits modèles pour éviter
de trop encombrer les villes dont la population ne cesse de croître. La gamme
Daihatsu compte donc cinq modèles tous compacts et au design original.
Extérieurement la Sirion donne l’impression d’un petit gabarit sous ses airs
plutôt carrés. Avant ramassé, toit haut, arrière coupé quasiment à la verticale,
l’ambition du gain de place sur l’occupation routière est clairement affichée.
Sans être un bijou du design automobile, la Sirion n’est pas vilaine mais les
acheteurs potentiels ne se trouveront pas dans la catégorie m’as-tu vu.
SORT I R
Si, il y a encore quelques années, à l’entente du nom Daihatsu,
on faisait répéter notre interlocuteur une, deux fois avant d’avouer
son inculture, aujourd’hui la petite marque s’est fait sa place sur
la marché. Sous la tutelle de Toyota, Daihatsu a d’ailleurs repris
le châssis de la Yaris pour sa Sirion.
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
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> Magix Video Deluxe
2007 & Magix Video
Deluxe 2007 Plus
Video Deluxe 2007 est la dernière-née des solutions de montage
vidéo des studios Magix et offre toutes les fonctionnalités
nécessaires pour lire, traiter et graver des enregistrements
vidéo. Les deux versions sont similaires à ceci près que la version
‘Plus’ gère la Haute Définition (HD), l’importation/exportation
depuis et vers des caméscopes HDV et la gravure de disques HD
en plus de quelques options supplémentaires par rapport à la
version de base.
Magix Video Deluxe vous permet non seulement de gérer et retravailler vos
vidéos mais également vos photos et sons, et ceci à partir des sources les
plus diverses. C’est ainsi qu’autour du programme de base gérant le montage
vidéo, gravitent encore d’autres programmes comme Magix Music Manager
et Magix Photo Manager qui vous permettent de gérer respectivement vos
contenus audios et images qui viendront agrémenter vos vidéos. Notons
encore la présence de Magix TV/Magnétoscope qui est un magnétoscope
numérique qui vous permettra d’enregistrer la télévision si vous possédez
déjà un tuner TV sur votre ordinateur.
Grâce à Video Deluxe, il devient possible même pour un néophyte de découper
de longs films en différents chapitres ou d’intégrer automatiquement des
séquences à un film. En mode story board, tous les plans sont représentés
sous forme de vignettes sur la piste de montage. Vous pouvez modifier leur
ordre par simple déplacement à l’aide de la souris, y ajouter des textes, des
titres, des effets, des transitions ou une nouvelle piste sonore. Le mode
Timeline permet d’effectuer des modifications plus détaillées. Dans ce cas,
tous les éléments sont affichés comme des objets sur différentes pistes et
leur mise en place se fait par glisser-déposer depuis le Médiapool. Ces objets
peuvent aussi bien être des vidéos, des photos, des sons, que des fichiers
texte ou des commentaires. A noter que Video Deluxe possède une large
gamme de sons libres de droit dans lesquels on peut aisément piocher pour
agrémenter ses œuvres.
Une fois notre montage terminé, il ne reste plus qu’à le visionner sur un
caméscope, le stocker sur un CD-ROM ou le graver sur DVD dans les
nombreux formats gérés par Vidéo Deluxe. Pour arriver à un résultat final
satisfaisant, comptez non seulement sur votre talent mais également sur une
machine relativement puissante. Quoi qu’il en soit, étant donné les différents
modes qu’il gère, Vidéo Deluxe s’adresse aussi bien au néophyte qu’à
l’utilisateur averti et tout ceci pour un prix somme toute relativement modique
vu ses capacités.
www.magix.com
[Selsa]
> NEO et Universal Music
Chez les Français, il se passe des choses intéressantes et
accessibles à tous. L’une des jeunes marques qui fait parler d’elle
en ce moment c’est NEO.
Créée en 2004, NEO est une marque de MCA Technology qui connaît son
premier succès commercial avec le lecteur MP3 Simply Key. Son but principal
est d’innover et de démocratiser l’accès aux produits électroniques grand
public en proposant une gamme de périphériques fiables au rapport qualité/
prix adapté. Aujourd’hui, NEO revient sur le marché avec un nouveau
partenaire qui est ni plus ni moins le grand Universal Music, le premier
producteur de musique dans le monde. Ce lecteur MP3 MPEG4 de NEO
possède des formes douces et harmonieuses grâce à ses dimensions de 95 x
31 x 22mm et son poids de 35g ; il trouve sa place dans la poche du pantalon
ou dans un sac à main. Il permet non seulement de visionner les films MPEG4,
d’écouter des fichiers MP3, de partager les photos, mais aussi de jouer à des
jeux. En plus de sa compatibilité avec les différents formats existant, NEO
vous propose pour tout achat du baladeur à un prix plus qu’intéressant,
l’accès pendant six mois à la plateforme de téléchargements Buzzmusic.fr
contenant plus de 50’000 titres du catalogue Universal Music.
www.mca-technology.fr
[Carlos Mühlig]
> Dr. DAC
La firme de Taïwan, ESI, est spécialisée dans l’audio de qualité
accessible à tous les passionnés. Elle fabrique tous les éléments
d’une chaîne audio numérique pour home-studistes et musiciens
amateurs, depuis les cartes son pour ordinateur jusqu’aux
enceintes de monitoring. Nous avons pu tester, grâce à STG
Distribution, distributeur exclusif de la marque chez nous, un
petit boîtier fort intéressant, une clinique sonore : Dr. DAC.
Il s’agit d’un petit amplificateur pour casque stéréo avec une entrée et une
sortie stéréo analogique (prise cinch) et une entrée numérique 24bits/192Khz
avec convertisseur pro. Ces prises sont en face arrière. A l’avant, on trouve
deux prises casques, trois petits commutateurs et un contrôle de volume pour
les sorties casques. Ce petit bijou offre un son assez incroyable au regard de
sa taille. Le signal d’une carte son standard prend une belle ampleur, les
fichiers MP3 lus depuis une clé USB semblent provenir d’un autre lecteur.
Quant à l’utilisation en home-studio elle est formidable. La différence entre
l’écoute avec des enceintes de monitoring est minime… Tout utilisateur de
logiciel musical forcé de bosser le soir chez lui trouvera là l’arme absolue :
gros son et pas de soucis avec l’entourage !
AN I M E
M A N GA
LIVRES
www.stdg.ch
www.esi-pro.com
[Etienne K]
> CONCOURS ‘Magix’
Gagne un ‘Video Deluxe 2007 Plus’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Magix
Le boîtier tient dans la poche et permet d’enregistrer plusieurs signaux
provenant de sources variées. Outre les prises Cinch et Jack il dispose d’une
interface USB qui ouvre l’appareil vers le monde informatique. Le support
choisi est la carte SD fiable, économique et contenant jusqu’à un gigabyte de
données (soit jusqu’à cinq heures d’enregistrement). Destiné avant tout au
musicien amateur, l’appareil propose en plus des kits internes de sons et de
batteries, des fonctions de mixage et d’export au format Wave ou au format
MP3. Bref, on trouve là de quoi finaliser une maquette de qualité très
acceptable. Fini le temps des improvisations géniales perdues, vous voilà
paré à immortaliser en un clin d’œil n’importe quel concert (avec autorisation
bien sûr) !
Le manuel est très clair et en français. On trouvera vite d’autres usages pour
ce petit appareil bien pratique… Il trouvera certainement sa place chez le
journaliste, le sound designer ou encore toute personne cherchant de quoi
enregistrer quelques pistes en vitesse n’importe où.
SO C I E T E
En acquérant la marque Boss, spécialisée dans l’audio, le célèbre
fabricant d’instruments électroniques japonais agrandit son
offre. Et pour débuter, il nous propose un enregistreur numérique
4 pistes très versatile.
SORT I R
Il existait depuis quelques temps déjà des sites référençant les
WebTV sur l’Internet. La référence même en la matière s’appelle
www.itv.com. Freeetv.com arrive sur la toile en novembre 2006
et tente de se distinguer dès le départ en proposant aux internautes
du monde entier les télévisions qui diffusent des programmes 24
heures sur 24. Réalisé par un Webmaster lausannois, ce site
francophone offre quelque 518 chaînes dont 45 en français. L’un
de ses objectifs est d’offrir d’ici un mois ou deux plus de 800
chaînes.
M US I Q U E
> Micro-BR Boss
CINEMA
> FreeeTV
ARTS
www.roland.ch
www.freeetv.com
[Valentine Pache]
Si l’autonomie, d’environ deux jours en mode téléphone et quatre à cinq
heures en GPS, n’est pas le point fort de ce genre d’appareils, le A701 se
remarque des autres par le fait que vous pourrez recharger la batterie du PDA
en le branchant sur un PC lorsque vous n’aurez pas assez de prises électriques
ou lors des voyages en Europe
(MioMap V3 inclus) avec un PC
portable.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
GAM E S
47
BD
Mio continue à nous surprendre avec son premier PDA
Phone, sous Windows Mobile 2005, avec GPS SiRF star III
intégré avec module TMC en option. Ce PDA entend
concurrencer l’actuel HP iPAQ hw6515 (testé précédemment
dans un autre numéro) et à vrai dire, il ne s’en sort
pas trop mal. Si actuellement la concurrence bascule
progressivement vers le format miniSD, Mio, lui, semble
faire de la résistance en conservant le classique port SD. Il
propose aussi un capteur de 1.3 Mpixels pour son appareil photo
intégré avec zoom numérique x8, qui ne garantit pas des excellentes images
mais qui se doit d’être présent dans ce genre d’appareil !
¡
LIVRES
Pour conclure, on peut dire qu’avec un Webmaster soucieux de mettre à
disposition de tous un site actualisé en permanence, un contenu et des
fonctionnalités de qualité, Freeetv.com ne peut que devenir très rapidement
un incontournable dans le monde de la WebTV.
L’apparence ergonomique du A701 ainsi que les
caractéristiques techniques de cet appareil
semblent idéales : Processeur Intel PXA270
cadencé à 520MHz, un poids raisonnable de 148g,
GPS, écran tactile TFT LCD 2,7 pouces 260’000
couleurs et de résolution 320x240 pixels (QVGA).
www.mio-tech.be
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Mio Technology’
Gagne un ‘Mio A701 avec MioMap v2’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Mio Technology et IFREC
M A N GA
Malgré un départ en force, le site rencontre toutefois depuis son lancement
quelques petits problèmes techniques quant à la connexion pour certaines
chaînes. En effet, certains utilisateurs de Mac n’auront peut-être accès qu’à la
moitié des chaînes de TV. La plupart de ces problèmes ont pu être résolus
cependant grâce aux interventions du Webmaster et des internautes qui
interagissent dans le forum. En constante évolution, FreeeTV bénéficiera
bientôt de nouvelles spécificités comme entre autres une fonction de
recherche par catégories, un support avec de nouveaux types de Streams ou
encore un système d’identification du type de Player nécessaire pour chaque
chaîne. Enfin le logiciel PragmaMX ayant servi à la fabrication de FreeeTV a
été mis à jour dernièrement. Il est doté à présent d’un système amélioré de
cache qui affiche les pages plus rapidement.
> Mio A701
AN I M E
Par ailleurs, Freeetv se différencie déjà par l’introduction d’un forum
permettant notamment aux usagers de donner leur avis, de voter vis-à-vis
des différentes chaînes de télévision, de proposer des articles. Cet outil
attractif apporte au site un côté dynamique et social, un réel plus au niveau de
l’attractivité. Par ailleurs, l’utilisation de FreeeTV est, comme son nom
l’indique, entièrement gratuite. Pour utiliser ses fonctionnalités, la procédure
est simple : vous vous enregistrez sur le site, puis installez le logiciel Windows
Media Player (qui s’utilise pour 85% des chaînes) et Real Player si ce n’est
pas déjà fait. Ensuite, il est nécessaire d’accepter l’installation des différents
Plugins dont les programmes vont vous permettre de visionner en Streaming
les chaînes de télévision depuis votre navigateur Internet. Vous aurez d’ailleurs
le choix sur le site entre Internet Explorer et Mozilla.
VOYAG E
[Etienne K]
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CINEMA
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En conclusion, les performances
de la PSP ont bien évidemment
un prix, elle coûte donc plus
cher que la DS. Ces deux
consoles se complètent selon
votre utilisation, sachant que
la PSP a été pensée multimédia
tandis que la DS uniquement
jeux dans l’attente de la sortie
d’un lecteur multimédia MP3
et MPEG4 à venir.
[Monia Thoeni]
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
De nombreuses missions sont
disponibles
dans
Shinobido
garantissant des longues soirées si
ce n’est pas des journées entières
pour les Ninjas débutants. Des
missions par la plupart simples
à comprendre mais d’un niveau
moyen pour les réussir. Le gameplay
joue sur le plaisir de la maîtrise et du fait de voir sans être vu. Shinobido se voit
pourtant un peu gêné à cause d’une gestion minimale de la caméra lorsqu’on
saute de toits en toits sous un clair de lune avec vélocité afin de surprendre en
puissance la gorge déployée d’un ennemi. Pourtant, avec un peu d’habitude ce
défaut s’améliore. Puis, les systèmes du cabanon ou des missions dites ‘libres’
sont des idées très intéressantes qui rendent le jeu
encore plus attrayant et surtout agréable. En fin de
compte, si la trame n’est pas vraiment originale, la
façon dont elle est traitée est très intéressante. Ceux
qui pensent que seule la série Tenchu valait le coup
dans le monde des Ninjas vont revenir sur leurs
certitudes car tout simplement Shinobido est un
concurrent de poids grâce aux bonnes idées de
scénario et cela malgré ces satanés problèmes de
caméra qui viennent gâcher quelque peu le jeu !
GENRE : Infiltration
ÉDITEUR : Spike Co. Ltd.
DÉVELOPPEUR : Acquire
TESTÉ SUR : PSP
VOYAG E
> Shinobido,
Tales of the Ninja
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
[Ashtom]
GAM E S
Parlons un peu design : d’un point de vue personnel, la PSP en jette. Noire
de geai et brillante, sobre et épurée elle parait, je l’accorde, moins solide
que la DS qui arbore un design plus robuste, grossier et, disons-le, plus
jouet. Si l’on était tatillon, si si c’est possible, on pourrait reprocher le noir
brillant de la PSP, une trace de doigt et vous êtes de corvée pour un
nettoyage intensif. Quant à l’interface, la PSP est nettement supérieure, elle
met à notre disposition un petit système d’exploitation accessible à tout
moment. Nous avons la possibilité avec les deux consoles de les éteindre
et de reprendre là où on en était. Seule différence venant de la DS qui se met
en veille dès qu’on referme le clapet.
www.mariohoops.com
ƒ
49
BD
Au niveau de l’autonomie, la performance
ayant un prix, la PSP est plus gourmande,
sa durée de vie n’excède pas 4h00 contre
6h30 pour la DS (rétro éclairage activé). Concernant la prise en main de ces
deux consoles, l’écran tactile de la DS permet une nouvelle approche du jeu,
une petite période d’adaptation sera peut-être nécessaire avant de vous
éclater pleinement. La PSP quant à elle possède un joystick numérique et
analogique, cependant le numérique se trouvant sur la partie basse de la
console, les personnes pourvues de grandes mains pourraient s’exposer à de
fulgurantes crampes de pouce.
GENRE : Sport
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : Square-Enix
TESTÉ SUR : Nintendo DS
LIVRES
Pour commencer, l’une des
différences majeures entre ces
deux consoles : les écrans. La
PSP est équipée d’un écran LCD
format 16:9 d’une résolution
de 480 x 272 et de 16 millions
de couleurs. La DS pour sa part
possède un écran LCD + un
écran tactile qui proposent tous
deux une résolution de 256 x 192 et 260 000 couleurs. Globalement, il en
ressort que l’écran de la PSP est supérieur et bien plus agréable que celui
de la DS. D’autre part, la PSP étant plus puissante, les jeux sont de meilleure
qualité et le rendu plus fluide. D’après
mon expérience personnelle, le son
de la PSP est de meilleure facture
uniquement avec des écouteurs. En effet
la sonorité de la DS sature moins vite et
est divisée en trois modes distincts
(casque, speaker, surround) ce que la
PSP ne propose pas.
Voici un bon jeu de basket qui
bastonne à la sauce Nintendo ! Sauf
que pour l’occasion, c’est Square-Enix
qui s’y colle et ce n’est pas pour nous
déplaire. Ce Mario Slam Basketball
tout en 3D est de très bonne facture
tant au niveau du gameplay tactile que
des graphismes sans faille. Pour le
reste c’est simple : constituez une
équipe de trois joueurs parmi les stars de Nintendo et partez à l’assaut des
trois différentes coupes. Le maniement de la balle au stylet est bien pensé.
Entre le dribble, la passe ou encore le dunk, aucun mouvement n’a été oublié
et il est même possible de placer des attaques spéciales en dessinant un
certain symbole selon le personnage. D’ailleurs le choix est grand car en plus
des persos Nintendo, il est possible de débloquer ceux de Square-Enix mais
pour cela il faut gagner la dernière coupe et c’est là qu’il y a un problème : la
difficulté. Alors que le niveau augmente progressivement, le dernier match
est juste trop dur. Le bond de difficulté est une mauvaise blague plutôt
frustrante qu’on ne peut digérer qu’au prix d’un certain effort. Mis à part ce
bémol, Mario Slam Basketball est un bon jeu dans la tradition arcade, bourrin
à souhait.
www.shinobido.com
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Shinobido, Tales of the Ninja’
Gagne des jeux ‘Shinobido, Tales of the Ninja’ sur PSP
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Sony
M A N GA
Les deux dernières consoles portables s’affrontent pour le titre.
Qui sortira vainqueur du challenge, la polyvalente PSP ou sa
rivale tactile DS ?
> Mario Slam Basketball
AN I M E
> PSP - NDS :
the winner is..?
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
GAM E S
ƒ
50
> Découverte
de la Nintendo Wii
> The Legend Of Zelda:
Twilight Princess
Après tant d’attente, elle est enfin arrivée à la rédaction, la
nouvelle console de Nintendo et c’est dans la plus grande
impatience que je la sors de son emballage.
Tout le monde l’attendait. Le dernier Zelda
est arrivé comme le messie pour certains et
comme un excellent jeu pour les autres. Le
mythe de l’adolescent au destin légendaire
est de retour et dans Twilight Princess, il est
incarné par un fermier à l’existence paisible.
Un jour où il doit se rendre au château
d’Hyrule, le pouvoir des ombres s’abat sur le royaume. L’enfant devient héros et
se retrouve transformé en loup avec pour mission de ramener la lumière dans le
pays. Sa quête n’est plus une succession de donjons ce qui rend le jeu plus
varié. Quasi irréprochable graphiquement, Twilight Princess est de toute beauté.
Côté musique, on retrouve les mélodies tant connues qui donnent ce cachet
authentique à Twilight Princess, l’inscrivant parfaitement dans la célèbre saga.
La jouabilité rendue possible par la Wii est très intéressante notamment par la
Wiimote qui fait office d’épée durant l’épopée.
Nintendo a longtemps entretenu le mystère autour
du jeu. Le résultat est là, excellent, mais entretemps une nouvelle console est sortie. Alors, bien
que ce soit un chef d’œuvre pour la Gamecube, ce
n’est juste qu’une mise-en-bouche pour la Wii.
Alors que ses concurrentes ont pris du poids par rapport à leur précédente
version, la Wii s’est aminci et se trouve être bien moins encombrante que sa
grande sœur, la Gamecube. Le branchement et la configuration sont
relativement aisés à part la connexion sans-fil pour accéder à Internet qui
s’avère quelque peu laborieuse mais nécessaire pour mettre à jour la console.
Car en effet, la Wii grâce à
son système de chaînes
(représentant chacune une
fonction de la console) est
une machine évolutive. Voilà
au moins un point qui nous
rappelle qu’elle fait partie de
ce que les connaisseurs
nomment les consoles nextgen. L’autre aspect très
révolutionnaire de la Wii se dévoile rapidement lorsqu’on constate qu’il faut
pointer la télécommande (la Wiimote) vers l’écran pour naviguer de chaîne en
chaîne. Justement revenons-en à ces fameuses chaînes Wii. Au lancement de
la console il y en avait 4 : la chaîne Jeu pour lancer un titre Wii ou Gamecube
(la console est rétrocompatible avec toute la ludothèque GC), la chaîne Mii
avec laquelle on peut se créer un profil de
jeu sous la forme d’un personnage (plus ou
moins ressemblant), la chaîne Photo qui
par l’intermédiaire d’un slot SD permet de
regarder ses images prises depuis un
appareil photo numérique ou un téléphone
portable. Enfin la boutique Wii donne accès
au service en ligne de Nintendo où on peut acheter de nouvelles chaînes
(quand celles-ci seront disponibles) ainsi que les titres Virtual Console,
librairie grandissante d’anciens jeux disponibles à l’époque sur NES, SNES,
Master System et j’en passe. Récemment, deux nouvelles chaînes ont fait leur
apparition. Il y a d’abord la chaîne météo où l’on peut voir quel temps il fait
dans n’importe quelle grande ville sur un globe terrestre 3D, et la chaîne
Internet dans sa version beta pour surfer sur le web à sa guise (à noter qu’il
s’agit du navigateur Opera et qu’il supporte
les applications Flash). En plus de ses
chaînes, la Wii intègre aussi un système de
messagerie qui permet d’envoyer des
messages aux autres joueurs avec lesquels
on aura au préalable échangé son code ami
Wii, mais aussi d’envoyer des e-mails.
Cette dernière fonctionnalité peut être également utilisée pour transmettre les
images visionnées sur la chaîne Photo. La Wii est une machine résolument
orientée multimédia ce qui constitue un peu une première pour une console
estampillée Nintendo.
www.wii.com
LIVRES
BD
[Ashtom]
GENRE : Aventure
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : Nintendo
TESTÉ SUR : Wii
EXISTE AUSSI SUR : Gamecube
zelda.nintendo.fr
[Ashtom]
> Red Steel
Premier FPS sur Wii, Red Steel essuie les plâtres
des nouvelles possibilités que peut procurer cette
console aux titres du même genre. Le scénario est
relativement simple. Vous êtes Scott Monroe, un
ancien garde du corps venu demander la main de
sa fille à un chef de la mafia japonaise. L’action
débute dans un hôtel où
un clan ennemi prend en embuscade votre futur
beau-père et enlève votre promise. Flingue dans
une main et katana dans l’autre, vous partez alors à
la poursuite de ces yakuzas sans honneur. Les
décors ne sont pas de la qualité qu’on pourrait
attendre de la Wii mais suffisent à recréer une
ambiance crédible. Mention spéciale toutefois aux effets de lumières qui
apportent un grain supplémentaire de réalisme. La bande son n’a pas été
négligée et les musiques punchy parviennent
parfaitement à rehausser la tension lors de
phases de jeu critiques. Ubisoft a eu la présence
d’esprit d’ajouter un système de ralentissement
du temps (pour mieux viser ses ennemis) qui
donne cette petite touche personnelle au jeu en
plus des combats au katana très prenants. De
Los Angeles à Tokyo, Red Steel vous embarque
dans une vendetta simple mais efficace. Un jeu
agréable mais pas transcendental.
GENRE : FPS
ÉDITEUR : Ubisoft
DÉVELOPPEUR : Ubisoft
TESTÉ SUR : Wii
AN I M E
M A N GA
redsteelgame.fr.ubi.com
[Ashtom]
> CONCOURS ‘Red Steel’
Gagne des bokken et des petits jardins zen
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Ubisoft
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
ƒ
GAM E S
51
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
GAM E S
ƒ
> Ghost Recon
Un jeu ensorcelant qui s’annonce
intéressant parmi les sorties
prévues pour le mois de mars
malgré les quelques défauts
flagrants qu’on peut déjà apprécier
en avant-première. L’un des points
négatifs,
perceptibles
par
n’importe quel néophyte, est les
décors qui, techniquement parlant, ne sont pas à la hauteur du scénario
général. Toutefois, il est vrai que l’ensemble de ce titre possède un certain
charme, notamment le fait que le jeu varie les ambiances en utilisant au mieux
les couleurs offertes par le cycle jour et nuit, qui fait oublier par la même
occasion la qualité graphique inégale. Le jeu se remarque aussi par l’aspect
original de son scénario. Dans Bullet Witch, l’héroïne s’appelle Alicia, une
sorcière aux pouvoirs impressionnants, comme celui de la télékinésie pour
soulever des choses, et des armes comme celle de la ‘Lance de rose’ ou
encore le ‘boomerang de la mort’. Elle est sur terre pour s’amuser à assaillir
les créatures démoniaques à l’origine de
l’extinction de l’humanité. Une mission à haut
risque puisqu’elle devra affronter l’homme le
plus intelligent du monde ! Un titre qui s’avère
attrayant à jouer et qui mérite qu’on y jette un
œil attentif à sa sortie.
www.bulletwitch.com
Bonne nouvelle pour les plus impatients d’entre vous, la sortie du deuxième
chapitre de GRAW est prévue pour le mois qui suit celle du magazine que vous
avez entre les mains. Dans ce second volet, l’action se situe toujours à Mexico City
et la guerre est plus que jamais technologique. Vous allez devoir faire évoluer vos
GHOSTs, forces spéciales de l’armée américaine, dans un environnement très
réaliste et usé par les marques des
combats qui s’y déroulent. Mais
n’ayez crainte, vu l’équipement mis à
disposition, vous n’aurez aucune
peine, ou presque, à franchir les
lignes ennemies. Il est constitué
d’un peu plus d’une dizaine d’armes
de point améliorées grâce à diverses
technologies et de trois supports aériens. Un des points positifs de ce jeu est le
sentiment d’urgence déjà présent dans le premier volet et accentué dans celui-ci.
Vous disposez de 72 heures pour atteindre vos
objectifs sous peine de voir l’attaque sur sol
américain se réaliser. Autant dire qu’avec le scénario
proposé et la qualité des graphismes obtenue, le jeu
a tout pour immerger ses fans habituels, et pourquoi
pas aussi de futurs initiés.
www.ghostrecon.com
[Carlos Mühlig]
[Andrek]
> Lost Planet : Extreme Condition
> Test Drive Unlimited
Lorsqu’une bande de pirates des
neiges vous retrouve coincé dans
votre unité de survie sous la
glace et que vous êtes devenu
amnésique, autant dire que ça
commence bien. Dans Lost Planet,
vous incarnez Wayne Holden, un
homme à la recherche de son
passé sur une planète au climat glacial qui regorge de robots redoutables. Ce
jeu de tir à la troisième personne vous plonge dans un environnement visuel
de qualité, au milieu des tempêtes de neige et des vents arctiques. Vous
devrez affronter des monstres, appelés les Akrids, qui ne font pas dans la
dentelle. Autant dire que vous allez pouvoir vous en donner à cœur joie.
Surtout que deux modes de déplacements sont possibles, soit à pied pour
rester discret, soit à l’aide d’un véhicule bipède armé en conséquence pour
tout détruire sur son passage.
Enfin, le voilà, Test Drive Unlimited
débarque à plein régime sur les
consoles et apporte un nouveau
style pour les jeux de courses. La
découverte des premières images
perturbe. D’un côté les bolides sont
tout simplement magnifiques et le
soin apporté aux détails exceptionnel.
De l’autre, les textures sont très moyennes et les décors trop répétitifs. Par la
suite, le gameplay un peu trop basé sur un style arcade diminue le plaisir à
piloter les superbes voitures et motos disponibles. A cela s’ajoutent les collisions
à rebondissement qui n’en finissent pas et le manque d’impression de vitesse.
Au niveau de la jouabilité, la prise en main se fait
sans problèmes, mais le point faible de Capcom
reste les dialogues et le scénario. Autant le
commencement est très alléchant, autant le côté
science-fiction aurait pu être plus développé. Ce
n’est pas pour autant que ce titre n’est pas
prenant, la qualité des graphismes remonte
largement le niveau.
GENRE : Action
ÉDITEUR : Capcom
DÉVELOPPEUR : Capcom
TESTÉ SUR : Xbox 360
GENRE : Course
ÉDITEUR : Atari
DÉVELOPPEUR : Eden Game
TESTÉ SUR : Xbox360, PC et PSP
M A N GA
[Andrek]
www.testdriverunlimited.com
[Farkas]
> CONCOURS ‘Lost Planet’
Gagne des bonnets et des figurines du jeu ‘Lost Planet’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
La partie sonore du jeu est très bonne, les doublages sont réussis, les
sonorités des véhicules convaincantes, et la voix féminine du GPS calme et
apaisante. C’est un jeu quasiment sans fin,
plusieurs dizaines d’heures de jeu pour voir
afficher les 100% entre les diverses courses,
défis, plus quelques petits bonus.
Au final, un jeu agréable et plaisant qui allie
avec panache la liberté de déplacement et
d’achat d’un GTA, ainsi que le plaisir du tunning
d’un NFS. Quelques détails ne sont pas parfaits,
mais cela ne gâche en rien le plaisir de jouer.
www.lostplanet-thegame.com
AN I M E
Advanced Warfighter 2
GENRE : Tactique
ÉDITEUR : Ubisoft
DÉVELOPPEUR : Red Storm Entertainment
TESTÉ SUR : PC
EXISTE AUSSI SUR : Xbox, PS2 et Xbox 360
GENRE : Action
ÉDITEUR : Atari (Infogrames)
DÉVELOPPEUR : Cavia
TESTÉ SUR : Xbox 360
LIVRES
BD
52
> Bullet Witch
Merci à Capcom
> CONCOURS ‘Ghost Recon 2’
Gagne des faceplates du jeu ‘Ghost Recon 2’ pour Xbox 360
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Ubisoft
Combien de temps te prend en moyenne la réalisation d’un album
complet ?
> C’est assez long. Une année et demie en moyenne.
J’ai lu sur ton site que tu avais commencé à réaliser ton premier
album aux Arts décoratifs, est-ce exact ?
> Oui, en effet. Aux Arts décoratifs, les élèves pouvaient faire ce qu’ils
voulaient pendant les heures d’atelier. J’ai ainsi élaboré les premières versions
des cinq premiers story-boards.
Savais-tu donc exactement à ce moment-là quelles seraient toutes
les informations que tu glisserais dans chaque épisode ?
> Quand j’ai eu mon contrat avec les éditions Paquet, j’ai fait le premier tome
en restant relativement fidèle au story-board d’origine. Après la publication
de l’album, j’ai retravaillé l’histoire, je l’ai étoffée et je l’ai orientée vers une
direction différente que celle que j’avais prévue au départ.
Qu’est-ce qui nous attend dans ce quatrième volume de
‘Lock’ ?
> Les personnages vont se retrouver dans une ville extrêmement
étrange dans laquelle se tient une espèce de grande foire très sombre.
Ils vont en apprendre plus sur la quête de base, sur l’histoire principale.
Certains vont retrouver de vieux amis avec lesquels ils vont avoir des
comptes à régler.
La sortie d’un nouvel album est toujours accompagnée de
promo. Comment vis-tu la rencontre avec ton public ?
> C’est toujours très encourageant de savoir qu’il y a des gens qui vous
suivent, qui aiment bien ce que vous faites et qui attendent la suite.
C’est une sacrée récompense pour un auteur.
Comment est née ta passion pour le dessin ? Fais-tu partie de ces
dessinateurs qui, à l’image d’E.P. Jacobs, noircissaient toutes les
marges de leurs cahiers par d’innombrables croquis ?
> Oui, je crois que c’est à peu près pareil pour tous les dessinateurs. C’est quelque
chose qui nous vient tout seul et naturellement. J’ai toujours dessiné, depuis toute
petite. Tous les enfants dessinent… mais moi j’ai continué ! (rires)
Envisages-tu déjà l’après ‘Lock’ ? As-tu déjà d’autres projets en
chantier ?
> Oui, j’ai une autre bande dessinée de prévue mais je préfère ne pas trop en
parler pour le moment.
Comment décrirais-tu l’univers de ‘Lock’ en quelques mots ?
> (Silence) Imprévisible j’espère. Assez sauvage, tribale et sombre.
[Thomas Bourquin]
M US I Q U E
CINEMA
GAM E S
BD
(
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M A N GA
Je me souviens qu’à la publication du premier volume de la série,
certaines critiques comparaient ton style de dessin à celui
du dessin animé ‘Atlantis’ produit par Disney. Est-ce que
cette comparaison t’a posé un problème à l’époque ?
> Il y avait un personnage de la BD qui ressemblait à un des
personnages du film. Quand j’ai découvert la bande-annonce
de ‘Atlantis’, le premier tome de
‘Lock’ devait bientôt sortir.
Je me suis dit que ça allait
être l’horreur et ça a en effet
été l’horreur. (rires) On m’a
effectivement reproché ces
similitudes mais je n’y étais
pour rien. C’était simplement
un manque de bol. Quoi qu’il
en soit, j’avais prévu dès le
départ que ce personnage
disparaîtrait à la fin du deuxième
tome. Maintenant qu’il est mort,
les critiques n’abordent plus cette
question. (rires)
www.lock-world.com
SORT I R
SO C I E T E
A la lecture de trois premiers épisodes de ‘Lock’, on sent bien que tu
privilégies différentes techniques de coloriage. Quelles sont-elles ?
> Pour le premier tome de la saga, j’avais essayé un mélange de plusieurs
choses : l’acrylique, l’écoline… Finalement, j’ai privilégié le travail à la
gouache. Sur le cinquième et dernier tome, je pense que je vais travailler à
l’aquarelle et à l’ordinateur.
ARTS
Et dans le domaine de la BD, quels sont tes maîtres à penser ?
> Il y a beaucoup de gens admirables dans le monde de la bande dessinée.
Comme ça, au débotté, c’est un peu difficile d’effectuer un choix objectif.
(Silence) Frezatto est un dessinateur incroyable. Jeff Smith également. Je
pourrais également citer Michel Plessix qui est l’auteur du ‘Vent dans les
saules’ et que j’aime tout particulièrement.
VOYAG E
Quelles ont été tes inspirations pour la
création du monde de ‘Lock’ ?
> Les grands films d’animation m’inspirent
évidemment ; les ambiances sont parfois
saisissantes et les cadrages très soignés.
Mais je crois que ce qui m’a poussée à
développer cette histoire, c’était surtout
une envie de créer un univers très étrange,
inspiré tout autant par la science-fiction
que le fantastique et d’y ajouter des éléments mythologiques. De plus, j’ai
toujours beaucoup aimé les grandes sagas avec des personnages qui ont
tous quelques petites choses à révéler sur leur passé.
> CONCOURS ‘Lock’
Gagne un exemplaire du tome 4 de ‘Lock’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à
AN I M E
Rassurez-vous, il ne s’agit pas de l’adaptation en bande dessinée
des aventures d’un certain quinquagénaire chauve et baroudeur
survivant au crash d’un avion sur une île mystérieuse. Non… non…
‘Lock’, véritable opéra graphique en cinq volumes, raconte plutôt
les tribulations mouvementées de deux terriens, Eve et Noé, égarés
malgré eux dans un monde inconnu, hostile et clos dont ils essaient
de s’échapper. L’auteur, la jeune et talentueuse genevoise Valentine
Pasche, assume entièrement seule l’écriture du scénario, les
dessins et la mise en couleur des planches. Rencontre avec elle à
l’occasion de la sortie de ‘Abrasombra’ (éd. Paquet), quatrième et
avant-dernier tome de la série.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
> Lock : un opéra graphique !
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CINEMA
ARTS
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
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BD
(
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LIVRES
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> Bill et ses Zblucops
Jeune talent plein d’avenir et qui ne sait pas encore que la BD est
un monde impitoyable qui broie les plus beaux idéaux, Bill cache
derrière les bésicles dont il ne se sépare jamais un regard
pétillant, reflet du torrent d’idées et de projets qui l’assaille en
permanence. Accompagné de son inséparable double Gobi (bien
qu’exceptionnellement absent pour l’interview), il s’est fait
connaître par l’hilarante série Zblucops, apparue dans ‘Tchô, le
mégazine’, qui reprend un cocktail détonant de graphisme manga
à la sauce Toriyama et d’humour tantôt fin, tantôt visuel, tantôt
pipi-caca, mais qui fait toujours mouche. Bill nous parle de ses
influences, de son mode de travail, et de son nouveau projet au
pays de Santo : ‘Lucha Libre’.
Tout d’abord, es-tu d’accord pour me dévoiler ton identité secrète
ainsi que celle de ton complice ?
> Je suis Bill alias Benoît Boucher. Quant à Gobi, le fisc le connaît sous le nom
de Baptiste Gaubert. Nous avons tous les deux 25 ans et toutes nos dents.
Quel a été votre parcours dans le monde impitoyable du 9ème art ?
> On s’est rencontré dans un lycée de Nîmes, alors qu’on préparait tous deux
notre Bac Arts Appliqués. Ensuite on a poursuivi ensemble nos études à
Strasbourg, à l’Ecole des Arts Décoratifs. Grâce à notre court-métrage de fin
d’étude qui a bien plu, ‘Catfish Hôtel’, nous avons obtenu le diplôme. Puis,
grâce aux bons offices de l’immense Boulet, nous sommes rentrés dans Tchô
pour dessiner d’abord de petits strips. Six à sept mois plus tard, la première
BD complète des Zblucops sortait, après être passés par les gags en une
page. Le responsable de ‘Tchô, la collec’, Jean-Claude Camano, est très
ouvert pour les essais, ce qui est formidable pour les dessinateurs
débutants.
Quel est le mode de travail avec ton alter ego ?
> On fait tout moitié-moitié, autant sur les dessins que sur le scénario. En
général, il y en a un qui propose l’idée et l’autre la dessine avec son accord.
C’est un échange permanent. Parfois ce n’était pas facile lorsque l’un était
encore à Strasbourg et l’autre a Nîmes. Et puis, il faut aussi être capable
d’avoir des styles de dessin suffisamment proches afin de ne pas désarçonner
le lecteur entre deux planches.
Tu as aussi un nouveau projet, assez pointu et plus personnel, chez
les Humanoïdes Associés ?
> Oui, il s’appelle ‘Lucha Libre’ et il se base sur l’univers du catch mexicain et
des légendaires lutteurs masqués comme Santo. C’est tout un pan de la
culture sud américaine peu connu du grand public mais qui est très intéressant
et potentiellement assez marrant. C’est sous la forme d’une espèce de
magazine de 48 pages, divisé en sections selon les séries, avec des petits
interludes et des illustrations entre chaque épisode. La série phare, c’est les
Luchadores 5, scénarisé par Jerry Frissen et dessiné par mes soins, mais on
trouve aussi Tequila, dessiné par Gobi avec toujours Frissen au scénar’, les
interludes du Profesor Furia (de Vargas et Witko), les Luchadoritos (de
Tanquerelle et encore Frissen)… Le graphisme est plus adulte mais on
retrouve le même genre d’humour que dans Zblucops. C’est un concept assez
novateur, on espère tous qu’il va marcher !
www.luchalibre.fr
[Yamine Guettari]
Ton style est influencé par Akira Toriyama, et son Dr Slump en
particulier, me trompe-je ?
> Pas du tout, on assume à fond la parenté avec Dr Slump et les autres travaux
de Toriyama (Cowa et les premiers tomes de Dragon Ball en particulier).
Quelles sont tes autres influences (cinéma, BD, manga, etc.) ?
> Au niveau humour ça tournerait du côté des Monthy Python, de Desproges,
South Park et Goossens (nda : dessinateur officiant entre autres à Fluide
Glacial). Pour le dessin j’aime bien Mignola, Kôji Morimoto (illustrateur
japonais, membre fondateur du Studio 4°C, principalement actif dans
l’animation), Taiyou Matsumoto (mangaka, connu en France pour sa série
Ping-Pong). Gobi lui aime bien s’inspirer du design des jeux vidéo Capcom.
On continue de toute façon à suivre ce qui se passe en ciné et manga.
J’ai remarqué l’utilisation de quelques effets informatiques (flou,
vitesse), comment utilisez-vous cet outil ?
> On aime bien la déformation des personnages pour l’effet comique.
L’informatique peut servir à créer ces effets, en reprenant les codes de
l’animation. Mais on s’en sert assez peu finalement.
Au niveau, des gags, tu préfères les gags graphiques ou ceux basés
sur les dialogues (vu que les deux sont largement utilisés dans tes
travaux) ? Et quel personnage te fait le plus marrer ?
> Je n’ai pas de préférences, j’aime bien les deux. En tout cas on ne réfléchit
pas sur des gags de chute, on part plutôt sur une situation qui nous amuse et
on brode dessus. Mes petits chouchous dans Zblucops c’est le duo PleymoTistouille, et puis Valentine aussi.
Et comment vois-tu la suite de Zblucops ?
> Pour le tome trois, on va passer en histoire complète sur tout le volume
(donc dans Tchô on aura des histoires à suivre). Si tout va bien ça durera au
moins six-sept tomes, ce sera un scénario centré sur Jubeï et Omar, on suivra
le changement du samouraï que l’on connaît et ses conséquences. Ce sera
plus orienté aventure.
> CONCOURS ‘Lucha Libre’
Gagne un exemplaire du tome 2 de ‘Lucha Libre’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
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SO C I E T E
> Arthur, une épopée
celtique, T.9:
Medrawt le traître
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ARTS
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Reynès / Brrémaud / Toulon
Bamboo
Chauvel / Lereculey
Delcourt
(
AN I M E
> Les informaticiens, T.1:
Droit au bug
Alors qu’il est parti en expédition sur les terres de
Llydaw avec ses plus vaillants chevaliers, Arthur
apprend une terrible nouvelle. Son neveu Medrawt l’a
trahi et soulève le pays contre lui. Il faut revenir au plus
vite et mettre fin aux agissements du félon. L’histoire
d’Arthur et de sa fin tragique est connue de tous.
Seulement, l’adaptation des légendes arthuriennes de
David Chauvel est suffisamment originale pour nous
amener à redécouvrir le mythe. Cette volonté de retour
aux sources de l’histoire est très réussie. Un véritable
effort scénaristique, admirablement mis en valeur par
le dessin, a caractérisé depuis le début cette série qui
s’achève avec ce neuvième volet. A recommander à
tous les fans de légendes celtiques et du cycle
arthurien. [Vincent]
Nouveaux venus dans la collection humour job de
Bamboo : les informaticiens. Tout un programme !
Dans ce premier tome, on fait la connaissance de
l’équipe haute en couleur de l’entreprise Bousier.
Entre Phil qui passe son temps à manger et martyrise
son ordinateur au moindre bug, Michaël, génial
inventeur et spécialiste du téléchargement de films
en chinois non sous-titrés, Jean-Pierre, le meilleur
employé du mois expert en fayotage, et Kevin, le
stagiaire qui connaît le vrai sens de l’expression
‘système d’exploitation’, on se demande comme la
société fait pour ne pas se planter. En plein boom
des nouvelles technologies, voici la bande dessinée
pour ne pas rester sur la touche : les informaticiens
contribuent à la sauvegarde de votre bonne humeur.
[Alexandra]
> Matière Fantôme, T.2:
Bêta
> Morgana, T.4:
La voix des Eons
Douay / Fléchard
Empreinte(s) Dupuis
Alberti / Enoch
Les Humanoïdes Associés
Silenzio3 a pour charge de traquer les procréateurs,
ces rebelles qui cherchent à se reproduire par l’acte
sexuel plutôt qu’avec l’assistance du VaisseauMonde. Le Grand-Prêtre lui a assigné une mission
particulière, mais des signes avant-coureurs de
changement remplissent de doutes son esprit. Quels
sont donc les desseins poursuivis par le Vaisseau ?
Cette épopée SF continue de surprendre, et de
surprendre en bien ! Le scénario, aussi complexe
qu’intrigant, suit bien son cours et nous emmène là
où on ne l’attend pas. Ce nouveau tome, centré sur
le thème de l’enfantement, nous offre une belle
philosophie de la vie et de l’amour. Personnages
attachants, dessin plus accrocheur encore que lors
du premier tome, cette série qui sort des clichés du
genre a tout pour plaire. [Vincent]
L’Objet a été recomposé. Les jumeaux doivent se
rassembler pour subir le Choix et permettre au
grand cycle de recommencer. Tandis que Morgana
et le Krritt Rosso dérivent dans les étoiles, leur
vaisseau est capturé par des pirates de l’espace : les
éboueurs. Suivant la volonté de leur énigmatique
maître, ceux-ci vont les retenir prisonniers et se
servir d’eux. Mélangez science-fiction, philosophie
et religion, vous obtiendrez soit ‘Dune’, soit cette
fabuleuse série. Il est rare en BD de rencontrer un
scénario aussi abouti. Riche en détails, le dessin est
saisissant et reflète comme il se doit l’ambiance de
cet univers. Les quelques cases grands formats de
cet album sont vraiment magnifiques et laissent
pantois. Une série qui ravira tout fan de SF qui se
respecte. [Vincent]
> Rapaces, Hors série :
Je reviendrai
> Thorgal, T.29:
Le sacrifice
Dufaux / Marini
Dargaud
Rosinski / Van Hamme
Le Lombard
Alors que l’on croyait la saga des ‘Rapaces’
définitivement achevée, la sortie de ce volume hors
série nous plonge à nouveau dans cet univers sanglant
et envoûtant. Au travers de textes inédits signés
Dufaux, nous assistons à la confession des principaux
protagonistes de l’histoire (Drago de Molina et sa
sœur Camilla ; Vicky Lenore…). Chaque personnage
nous dévoile ses pensées intimes, ses troublants
secrets et sa fascinante évolution. En parallèle, les
dessins somptueux de Marini, qu’ils soient sous forme
d’esquisses ou de peintures flamboyantes, viennent
compléter le tableau et nous permettent d’apprécier
tout le talent du dessinateur suisse. Un ouvrage que
l’on peut qualifier de complémentaire aux quatre
volumes précédents que compte actuellement cette
étonnante série. [Mélanie]
Depuis quelques temps, il semblait que Van Hamme
avait épuisé le filon en plongeant ‘Thorgal’ dans un
passage à vide. Après 28 tomes, il devenait plus
qu’urgent d’insuffler un second souffle à la série.
Mission accomplie : Cet opus se présente comme
une plaque tournante de cette fabuleuse saga en
mettant un terme au périple de son héros. Le
prochain cycle (scénarisé par Yves Sente) sera ainsi
consacré à Jolan qui semble destiné à prendre le
relais de son père en affrontant les épreuves à sa
place. Pour marquer ce changement, Rosinski a
modifié quelque peu son style : moins de détails
mais un renforcement du jeu d’ombre et de lumière.
Le trait réaliste du dessinateur reste sublime. Les
aventures de Thorgal sont probablement achevées,
mais celles de Jolan ne font que débuter !
[Mélanie]
> CONCOURS ‘Les informaticiens’
> CONCOURS ‘Matière Fantôme’
Gagne un exemplaire des ‘Informaticiens’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du tome 2 de ‘Matière Fantôme’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à
(réservé aux abonnés)
Merci à
SO C I E T E
> Jean-Marc Ligny
M US I Q U E
SORT I R
Se trouver aux Utopiales de Nantes,
c’est la chance, parmi tant d’autres, de
rencontrer des auteurs en chair et en
os plutôt que par l’intermédiaire de
leurs écrits. Cette année, parmi les
nombreux invités se trouvait JeanMarc Ligny qui y présentait son roman
‘Aqua™’, encore tout chaud sorti des
presses. Une belle occasion de faire
sa connaissance et de l’interroger au
sujet de ce dernier-né.
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
GAM E S
BD
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57
[Vincent G.]
AN I M E
Problèmes écologiques, guerre économique et militaire, on retrouve
un bon nombre de sujets d’actualité. Le livre est-il un moyen alternatif
pour toucher l’opinion publique ?
> Ce n’est pas forcément la motivation principale. Ma motivation à moi, c’est
toujours de m’inspirer des sujets qui m’intéressent pour écrire des histoires,
que j’espère passionnantes, en tout cas qui m’interpellent. Seulement, le
problème du réchauffement climatique devient incontournable. Ecrire une
œuvre de fiction sans l’aborder, c’est un peu comme écrire de la sciencefiction sans tenir compte de l’existence de l’informatique. Au départ, je ne l’ai
pas écrit dans un but, genre ‘je vais délivrer un message à l’humanité, je vais
faire une mise en garde’. Mais c’est inclus dedans, forcément, parce que ce
n’est pas une histoire d’amour à l’eau de rose. C’est un sujet sensible, donc je
sais que je délivre un message. En fait, je ne dirais pas vraiment un ‘message’,
plutôt une tentative d’explication du monde.
Tu as fait beaucoup de choses différentes : de la SF, du fantastique,
un peu de fantasy aussi, des anthologies et même des livres pour
enfants. On voit que tu détestes la routine, alors quel est le prochain
projet ?
> C’est vrai que je n’aime pas me répéter ou avoir l’impression de récrire sans
cesse la même histoire. C’est un peu le danger de la routine, elle amène à la
répétition. Je vois trop souvent des écrivains qui refont des tas de fois la
même histoire ou des groupes qui refont sans cesse le même disque, qui ont
eu une idée au départ et qui ne sortent pas de l’ornière qu’ils ont creusée. Moi
je veux toujours sortir de l’ornière. Je préfère aller droit dans les champs que
suivre l’autoroute ! (rires) Là je suis parti dans une phase de littérature
jeunesse que j’avais laissé tomber depuis l’écriture de ‘Aqua™’ et de Nemo. La
prochaine parution va être la réédition de ce que j’appelais la trilogie des
Zapmen (‘Slum City’, ‘Le chasseur lent’ et ‘Les guerriers du réel’), chez
Hachette. Ensuite, j’ai prévu une petite virée dans le polar – et d’autres choses
en germe dont je parlerai quand elles seront plus avancées.
LIVRES
Ces dernières années, on a pu t’entendre à la
radio sur Couleur3 et la RSR. Tu cites les Young
Gods en préface d’un de tes livres. Aurais-tu une
affinité particulière avec la Suisse ?
> J’ai une affinité particulière avec les Young Gods (rires).
C’est un groupe que j’adore. C’est un de mes groupes
suisses préférés, avec Yello. Il s’avère que je connais assez bien leur manager,
avec qui j’ai des échanges culturels. Ils reçoivent mes bouquins et je reçois
leurs disques, c’est très sympa ! Sinon, une de mes toutes premières nouvelles
a été publiée en Suisse, aux éditions Kesselring. Cela devait être en 79.
A l’époque, j’étais un tout jeune auteur qui débutait et à qui Kesselring a
quelque part donné sa chance.
M A N GA
La série ‘Monsieur Nemo et l’éternité’ a été interrompue alors que le
troisième tome avait déjà été écrit. Est-ce qu’une solution a été
trouvée pour sa parution ?
> Je ne suis plus du tout impliqué dans le périple du sous-marin de Cothias,
que je laisse flotter ou couler à sa guise (rires). Bien sûr, ça m’aurait plu de
pouvoir continuer, c’était une histoire palpitante, mais je ne veux plus du tout
participer à cette affaire. Cothias maintenant s’autoédite, donc si ce volume
est publié, ce sera du fait de Cothias seul, ou du moins
avec son nouvel équipage. Sincèrement, j’espère qu’il
va réussir à s’arranger avec Fleuve Noir et à continuer
cette série, pour les lecteurs qui ont accroché à
ce début. Mais ça va être une petite guerre juridicoéditoriale, c’est certain.
VOYAG E
ARTS
CINEMA
Peux-tu nous présenter ton nouveau roman ?
> C’est l’histoire d’un petit pays d’Afrique, le Burkina Faso pour ne pas le nommer,
qui est victime de la sécheresse. On est en 2030, c’est réchauffement climatique
plein pot, bataille ardue pour la survie et, justement, pour cette ressource vitale
qu’est l’eau. Les conflits qui soulèvent les peuples, les nations et les gouvernements,
ce n’est plus le pétrole mais bien l’eau potable. Grâce à une image satellite piratée,
ce petit pays découvre qu’il existe une importante nappe phréatique dans son
sous-sol. Il sollicite alors une association humanitaire afin d’obtenir du matériel de
forage pour pouvoir l’exploiter. Or, le satellite qui a pris cette image appartient à un
consortium international, lequel revendique la possession de cette nappe
phréatique sous prétexte que c’est son satellite qui l’a découvert. Il va s’en suivre
une guerre économique, politique, juridique et militaire. Les deux héros de
l’histoire, ou les deux personnages principaux plutôt car ce ne sont pas vraiment
des héros, sont chargés de convoyer ce matériel de forage jusqu’au Burkina et vont
se retrouver entraînés dans ce conflit.
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SORT I R
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CINEMA
ARTS
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TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
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LIVRES
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M A N GA
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> A l’école du Grand Nord
> C’est la cata !
Mike Horn / éd. XO
Pierre Bénard / éd. du Seuil
Après avoir été le conquérant de l’impossible, dans
son livre éponyme, Mike Horn reprend du service
comme correspondant arctique. Mais cette aventure
n’a rien de semblable au précédentes, car c’est
accompagné de ses deux filles de onze et douze ans,
ainsi que de sa femme que l’aventurier nous fait
partager la traversée des îles entre le Canada et
le Groenland. Une inconscience supplémentaire ?
Certainement pas, compte tenu de la préparation et
de la pédagogie mises en œuvre par cet Helvète
d’adoption. C’est même l’intérêt de ce récit qui nous
dévoile un père soucieux, un mari attentionné et un
amoureux inconditionnel de l’Arctique. Un coin du
voile se lève et permet au lecteur de comprendre
comment de tels exploits sont à la portée de
l’homme… bien préparé ! A lire blotti sous une
couverture ! [N. Naromov]
Pierre Bénard nous propose dans ce livre, soustitré ‘Petit manuel du français maltraité’, de
(re)découvrir ses chroniques parues dans la
rubrique du Figaro ‘Le bon français’. Entre mauvaise
utilisation d’un mot, dyslexie orthographique,
abréviations, termes à la mode et autres accents
mal mis, l’auteur se plaît à ronchonner avec cynisme
sur ce néofrançais critiquable. Les fautes, de plus
en plus fréquentes, donnent des maux de tête
passant de l’accord incorrect jusqu’au pur massacre
de mots. Et ce n’est pas le langage SMS qui pourra
remédier à cette dérive infligée à la langue de
Molière, dirais-je ! Cet ouvrage s’adresse surtout à
ceux qui aiment le français et qui ont remarqué sa
dégradation. Et la liste est loin d’être exhaustive…
c’est encore plus effrayant. [Oxana]
> Le guide du shopping
éthique 2007
> Happy Hours
NiceFuture
Ce guide vous offre une alternative à tout ce que l’on
vous présente dans les magazines de mode. En effet,
en parcourant les pages de ce livret, vous découvrirez
une multitude d’adresses en Suisse romande où vous
pourrez faire vos achats de manière éthique, et pas
uniquement des commerces tels ‘Les magasins du
monde’. Le guide vous propose également des
adresses de charmants restaurants, des bons plans et
tant d’autres choses. Editée par la société lausannoise
NiceFuture, le but principal de cette publication est
d’inciter la clientèle à consommer différemment en
tenant compte de notions telles que le développement
durable sans forcément tomber dans de l’écologie
‘birkenstock’. Le guide utilise le chic pour vendre de
l’éthique. Pour le commander, rendez-vous sur www.
nicefuture.com. [Léo Simon]
Sortir à deux et payer pour un est maintenant
possible grâce à un petit guide de poche qui contient
plus de 50 bons à faire profiter à votre accompagnant
et bien entendu, à votre porte-monnaie ! Les plus
intéressés seront les jeunes âgés de 18 à 30 ans qui
verront là la possibilité d’économiser beaucoup
d’argent pour l’achat de juste un petit carnet qui
propose de découvrir à deux tous les lieux bien
attrayants pour faire la fête, comme le Chat Noir ou
encore le Mad de Genève. Happy Hours propose
aussi la possibilité d’aller au théâtre, aux musées et
même aux bowlings de Genève, et vous permettra
d’avoir une deuxième partie gratuite pour tout
possesseur du bon adéquat. En somme, une
initiative intéressante qui a pour but de dynamiser
les sorties des jeunes sur Genève ! Plus d’infos sur
www.happy-hours.ch. [Carlos Mühlig]
> Pour un pacte écologique
> Le rêve du village des Ding
Nicolas Hulot / éd. Calmann-lévy
Yan Lianke / éd. Picquier
On le connaissait par ses émissions de TV, on le
redécouvre en homme politique ! Homme surprise
de la campagne présidentielle française, Nicolas
Hulot expose dans ce livre comment il entend
réformer la société française. Après une (longue)
lettre ouverte au futur président de la République,
l’écologiste propose des objectifs à long terme
dans les dix domaines principaux de nos sociétés,
ainsi que d’importantes mesures concrètes à
instaurer au plus tôt. Parmi ses maîtres mots se
trouvent l’adoption d’une taxe carbone et la mise en
place d’un vice-Premier ministre de l’environnement.
Un peu répétitif, ce livre très politique a le mérite
de traiter avec justesse les problèmes écologiques
actuels. Un bel effort pour mettre en avant et en action
le concept de développement durable. [Vincent]
Dans les années 1990, la province du Henan, en
Chine, vit dans la pauvreté et ses habitants se
laissent facilement convaincre de vendre leur sang
pour compléter leurs revenus. Mais quelques
années plus tard, les effets se font ressentir quand
des milliers de personnes, contaminées par le virus
du sida, meurent sans soin ni aide. Le lecteur est
emmené dans un petit village qui subit cette épidémie
de ‘fièvre’ de plein fouet. Le vieux Ding, dont le fils
s’est enrichi en collectant le sang des paysans du
village, est rongé de remords… Si le village des
Ding est imaginaire, le scandale du sang contaminé
lui est bien réel et Yan Lianke va subir les foudres de
la censure chinoise pour avoir exposé cette vérité
cachée. Un roman bouleversant aujourd’hui interdit
en Chine. [Katia Margraf]
Frédéric Mudry
> CONCOURS ‘Guide Happy Hours’
> CONCOURS ‘Le rêve du village des Ding’
Gagne un exemplaire du Guide ‘Happy Hours’
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Gagne un exemplaire du livre ‘Le rêve du village des Ding’
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(réservé aux abonnés)
Merci à Happy Hours
(réservé aux abonnés)
Merci à Picquier
> La Malerune 3
Thomas Harris / éd. Albin Michel
Dans ce troisième volet de ‘La Malerune’, Zétide et
ses compagnons vont devoir affronter bien des
dangers pour retrouver les dernières runes de la
belle Arcane, en passant par l’aiguille de Feu dans
les Hautes Terres et l’île de glace au pays des nains.
Traqués de toutes parts, trahis, ils ont appris à se
méfier de tout. Ariale voit son pouvoir de guérison
se développer tandis que Zétide perd ses pouvoirs.
Enfin la belle Arcane est complète. Mais il reste un
petit détail majeur pour annuler la Malerune, ils n’ont
d’autre choix que d’entrer dans le Mâune, pays des
orques gobelins et monstres sans compter son
terrible maître Shaddak-Llogo’th. Qui vont leur
réserver une belle surprise que je vous laisse
découvrir dans cette fin surprenante. En bonus il y a
deux entretiens avec les auteurs. [Janie]
Martha Grimes / éd. Presses de la Cité
C’est Noël à Ankh-Morpock. Les enfants ont déposé
leurs chaussons devant la cheminée et vont se
coucher en attendant la venue du père Porcher.
Heureusement qu’ils dorment d’ailleurs, car cette
année, l’homme à la robe rouge et au traîneau est
squelettique, porte une faux et fait ‘HO HO HO’.
Quand Suzanne, la petite fille de la Mort, découvre la
nouvelle activité de celui-ci, elle se met à enquêter
sur ce qui a bien pu arriver au véritable père Porcher.
De leur côté, les mages préparent leur réveillon mais
ont de la peine à se concentrer à cause de l’arrivée
inopinée de dieux de toutes sortes qui mangent
les crayons et volent les chaussettes. Il y aurait de
la perturbation dans les croyances que ça ne les
étonnerait pas ! Un roman aussi délirant que jouissif,
du Pratchett tout simplement. [Vincent]
L’inspecteur Jury enquête sur le meurtre d’une fillette
de quatre ans. Très vite, il fait le lien avec un cercle
de pédophiles, mais les preuves manquent pour
obtenir un mandat. L’affaire se corse quand il
apprend que Viktor Baumann, qui serait à la tête de
cet immonde trafic de fillettes, est aussi l’ex-mari
d’une femme dont la fille, Flora, avait mystérieusement
disparu trois ans plus tôt. Par ailleurs, un cadavre
non identifié est retrouvé dans la propriété du beaupère de Flora… Tout ceci serait donc lié ? Bien
qu’américaine, Martha Grimes a le chic pour écrire
des romans policiers très british pleins d’humour et
aux personnages attachants. Bien ficelée, cette
nouvelle enquête de Richard Jury et de son ami
l’aristocrate Plant ne se lâche plus une fois qu’on a
commencé ! [Katia Margraf]
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
Terry Pratchett / éd. Pocket
GAM E S
> Le sang des innocents
BD
> Le père Porcher
VOYAG E
Michel Robert & Pierre Grimbert / éd. Points
LIVRES
Pour fuir les Nazis, les Lecter se réfugient dans un
relais de chasse. Là, le destin du petit Hannibal se
scella à jamais dans le sang. Le jeune orphelin sera
élevé à Paris par sa tante, la belle Lady Murasaki, lui
redonnant goût à la vie. Mais le mal est là, prêt à
surgir. Le brillant étudiant en médecine entame alors
son inéluctable mue vers le mal absolu. Thomas
Harris utilise un style froid dans la première partie
du roman, surprenant le lecteur, pour mieux
l’amener, avec une écriture plus classique, vers ce
malstrom de violence engendrée par la vengeance
d’Hannibal. Moins définitif que ‘Le silence des
agneaux’, le nouvel opus de la saga sanglante du
cannibale s’avère néanmoins passionnant. Le
monstre est né… L’adaptation cinéma sera dans les
salles en début février. [Jean-Yves]
SO C I E T E
> Hannibal Lecter,
les origines du mal
SORT I R
Avec les dix nouvelles que renferme son ‘Antre
des esprits’, Olivier Bidchiren nous fait aller au-delà
d’un imaginaire que nous n’aurions jamais
soupçonné. Mêlant avec brio spiritualité, ésotérisme,
métaphysique et philosophie, les textes analysent
avec une poésie teintée tantôt de douceur, tantôt de
dérision, les éléments qui font nos croyances, nos
vices, notre société. Olivier Bidchiren possède sa
propre verve littéraire qui fait de lui un des auteurs
incontournables du récit fantastique. Si le lecteur
pourra ressentir quelques pointes de Buzzati
ou d’Asimov parsemées çà et là, c’est bel et bien
dans un univers ‘bidchirenien’ que nous sommes
immergés. Ce sixième recueil de nouvelles est à
découvrir pour les amateurs du genre. Un seul point
noir : il est trop rapidement lu. [Léo Simon]
M US I Q U E
Dans une histoire policière dénuée de suspense, le
lecteur suit les pérégrinations de Mario Conde,
inspecteur de La Havane. Celui-ci, sur le point de
démissionner, est appelé d’urgence par son
supérieur afin de résoudre une ultime affaire de
crime. Un ancien homme politique de Cuba a été
retrouvé assassiné. Mario Conde est contraint
d’accepter cette enquête. Sur le fil de l’intrigue,
Leonardo Padura tisse un amas d’histoires passées
qui s’entrecroisent entre les différents protagonistes.
Ces récits évoquent en filigrane l’état d’un monde
moderne en décrépitude, dans l’attente de sa fin
toute proche. Malheureusement, l’auteur utilise à
plusieurs reprises certains clichés d’une littérature
policière et classique dont il s’inspire. Le style
parfois laborieux freine la lecture. [Cyril]
CINEMA
Olivier Bidchiren / éd.Nuit d’avril
ARTS
Leonardo Padura / éd. Points
®
59
> CONCOURS ‘Le sang des innocents’
> CONCOURS ‘Dans l’antre des esprits’
Gagne un exemplaire du livre ‘Le sang des innocents’
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Merci aux Presses de la Cité
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Merci à Nuit d’Avril
M A N GA
> Dans l’antre des esprits
AN I M E
> Un automne à Cuba
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
GAM E S
Publiée en Allemagne chez
Carlsen après avoir évincé 359
concurrents lors d’un concours,
Judith Park est enfin disponible
en français par l’intermédiaire
de Pika. Une occasion rêvée
pour obtenir une interview de
cette mangaka qui fera sans
doute beaucoup parler d’elle !
Peux-tu te présenter brièvement
à nos lecteurs ?
> Mon nom est Judith Park, j’ai 22
ans et je vis en Allemagne. Je suis
née et j’ai grandi en Allemagne mais
je suis originaire de Corée du sud.
J’ai pensé à dessiner de la bande
dessinée depuis que je suis toute
petite, je suis donc très heureuse de pouvoir aujourd’hui travailler comme une
mangaka professionnelle depuis maintenant trois ans. Mes mangas sont tous
pré-publiés dans Daisuki (un magazine allemand sur les mangas) puis sont
publiés comme ‘Tokobon’ (une suite de prépublications reliées). Même si
mes rêves sont devenus réalité, je pense toujours avoir (et je veux bien sûr) à
apprendre beaucoup et améliorer mon dessin. J’espère que vous apprécierez
mes histoires, cela me rendrait très heureuse !
Certains mangas ou auteurs t’ont-ils particulièrement inspirés ?
> Ma première inspiration fut sans doute l’anime ‘Sailor Moon’. Quand j’étais
petite, j’ai regardé cet anime pour la première fois, et depuis, je n’ai pas pu
m’arrêter de dessiner des mangas. Bien sûr, j’ai été inspirée par beaucoup
d’autres auteurs ces dernières années. J’adore le travail de Hyung-Tae Kim,
Jamie Hewlett, Frank Miller et Alessandro Barbucci. J’aime aussi les images
et les couleurs de Michael Bay (producteur) et la manière dont Steven
Spielberg raconte les histoires.
Comment définirais-tu ton style ?
> Comme tu l’as déjà peut-être remarqué en regardant mes illustrations,
j’adore la mode ! Et j’aime concevoir la mode. Je définirais mon style comme
moderne, et je veux que mon style devienne plus personnel. C’est la chose la
plus importante pour moi et je travaille dur pour.
C’était un rêve pour toi de devenir auteur de bande dessinée ?
> Oui, et je ne m’imaginerais absolument pas faire quelque chose de différent
que de dessiner. Dessiner et écrire des bandes dessinées, c’est ma vie !
Penses-tu qu’il y aura de plus en plus de
mangakas européens comme toi ?
> Je l’espère bien ! En Allemagne, il y a déjà
beaucoup de bons artistes qui sont soutenus
par des éditeurs. Je pense qu’il y a beaucoup
d’autres talents dans d’autres pays et qu’ils
auront cette chance, eux aussi.
Comment t’es venue l’idée du script de
‘Dystopia’ ?
> L’histoire de Dystopia m’est venue pendant un
cours d’anglais. Nous discutions des avantages
et des désavantages du clonage. C’était très
intéressant et j’ai voulu écrire une histoire sur ce
sujet. Dans un autre cours d’anglais, nous avons
parlé de Utopia et de Dystopia, le titre de l’histoire est ainsi né !
Qu’as-tu préféré ? Travailler sur un scénario plus ‘dramatique’ comme
‘Dystopia’, ou plutôt sur un titre plus humoristique comme ‘Y-square’ ?
> J’adore les drames et je préférerais travailler sur des scénarios dramatiques
si j’étais plus professionnelle dans ma façon de raconter les histoires. Ecrire
de bons et excitants drames est très difficile et requiert une grande maîtrise.
Quand j’ai fini ‘Dystopia’, j’ai compris qu’il fallait vraiment que j’apprenne les
bases en matière de narration des histoires. C’est pour cette raison que j’ai
travaillé sur un titre plus humoristique pour acquérir un peu plus d’expérience
mais j’ai aussi beaucoup apprécié cela.
Sais-tu ce que pensent tes lecteurs de tes oeuvres ?
> Oui, j’ai souvent des retours de la part de mes lecteurs via internet ou lors
de conventions. J’apprécie toujours les retours positifs ou les critiques utiles.
Parfois je reçois aussi des commentaires stupides. Il y a quelques années
cela m’a beaucoup blessée mais maintenant j’en ris plus qu’autre chose.
Peux-tu nous parler rapidement de tes projets futurs ?
> Pour le moment, je travaille toujours sur le ‘Chibi-Manga’ ‘LUXUS’, un projet
assez court. Après je finirais ‘Y square plus’ et puis après, on verra ! Mais j’ai
déjà quelques idées...
Un grand merci à Judith Park d’avoir répondu à ces quelques questions et aux
éditions Pika !
[Jeoffrey Rambinintsoa]
Quelle est ta manière de travailler ?
> Les idées pour mes histoires me viennent souvent d’un seul coup. Je ne
peux pas le contrôler. Et une fois que j’ai une nouvelle idée, j’ai besoin de
l’écrire immédiatement, sinon je l’oublie quelques heures plus tard. Cela
m’arrive souvent, et c’est vraiment ennuyeux. Si mon éditeur apprécie aussi
l’histoire, je pense au contenu, aux actions, et à la manière de mettre en place
le suspense pour chaque chapitre. Quand tout est en ordre, je commence à
faire des croquis pour l’ensemble du manga. Les croquis sont vraiment
horribles et sales, mais cette étape est l’étape la plus importante ! Ensuite mon
éditeur doit connaître les différentes cases et les dialogues afin de m’indiquer
s’il y a des erreurs ou si certaines scènes pourraient être mal comprises par
le lecteur. Si tout va bien, je commence à dessiner et je passe à l’encre sur les
feuilles. Concernant ma gestion du temps, je travaille de 9 à 16 heures par
jour, généralement de 14h jusqu’au petit matin.
M A N GA
LIVRES
BD
> Judith Park, une étoile montant du manga ‘Made in Germany’
AN I M E
60
> CONCOURS ‘Dystopia’
Gagne le manga de Judith Park, ‘Dystopia’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Pika
AN I M E
M A N GA
®
LIVRES
61
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
> Death Note
> Evil Heart vol.1 et 2
Takeshi Obata / Ôba Tsugumi
Kana
Tomo Taketomi
Big Kana
L’équipe de Murmures ne pouvait passer à côté du
titre qui s’avérera sans doute être LE titre de l’année :
Death Note. L’histoire remet en avant les ‘Shinigami’,
littéralement traduit par dieux de la mort, que l’on
trouvait dans le manga ‘Bleach’. Mais cette fois-ci,
les Shinigami ont un look plus proche de monstres
que d’êtres humains. Un de ces shinigamis, Ryuuk,
perd malencontreusement sur terre l’un de ses
précieux livres lui permettant de faire son travail de
dieu de la mort, à savoir la ‘death note’. Raito, un
jeune lycéen, charmeur, surdoué dans les études et
mentalement assez génial, récupère ce livre. A la
lecture de la death note, il se rend compte que ce
livre permet de tuer toute personne de son choix dès
lors que l’on entre en possession de son nom et que
l’on visualise son visage en écrivant son nom dans
le carnet. De plus, il est possible de contrôler les
derniers instants de la vie de la personne condamnée
en écrivant les circonstances de la mort dans le
livre.
Si Evil Heart m’est apparu comme un shônen comme
tant d’autres, sa lecture m’a vite fait changer d’avis.
Ume est un garçon colérique, en proie à des excès
de violence répétés. Toute sa vie n’a été que violence,
son père battant sa mère et son grand frère ayant
suivi les traces de son père. Il vit avec sa sœur, bien
décidé à protéger sa mère et elle de son frère. Sa
vision de la vie va changer lors de sa rencontre avec
un de ses professeurs maîtrisant l’aïkido. Il lui
apprendra la raison d’être de cet art martial et à
modifier sa façon de voir la vie, jusqu’à présent
basée sur la violence. Si le dessin n’est pas d’une
beauté renversante, les visages n’en demeurent pas
moins expressifs, et l’action assez fluide. Voici une
courte série (en trois volumes) pleine d’humanité.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
> Le roi venu d’ailleurs vol.1 et 2
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
Raito y voit l’occasion de changer le monde en
assassinant tous les ‘meurtriers et malfrats’ de la
terre, et ce, toujours de la même façon pour que l’on
se rende bien compte que la mort de ces personnes
n’est pas le fruit du hasard. Il pense qu’en agissant
de la sorte, le monde, sachant qu’il existe un dieu
sans pitié pour les meurtriers, deviendra plus
pacifique. De même, il souhaite devenir lui-même
une sorte de dieu. Mais il rencontrera sur son
chemin, un autre lycéen du nom de L. Ce lycéen est
l’opposé physique de Raito. Mal habillé, dépravé et
au comportement étrange, L est un être mystérieux,
détective qui traquait les meurtriers jusqu’au jour où
il se voit confronté à Raito. Une lutte sans merci de
psychologie, de stratégie s’ouvre entre ces deux
ennemis qui n’auront plus qu’un seul objectif en
tête : gagner et éliminer leur adversaire.
Moyamu Fujino
Kabuto
Le prince Valmu tente de devenir le nouveau roi du
royaume de Tiltu après la mort de son père. Mais
pour se faire, il doit conclure des pactes avec
l’ensemble des esprits de son royaume. Après
chaque pacte, la marque du royaume se forme un
peu plus sur sa main. Sa quête le mènera dans notre
monde où il rencontrera la jeune Matsuri ou Yutaka.
Mais Valmu apprendra que sa quête s’avérera loin
d’être simple, les esprits se laissant difficilement
attraper et souhaitant se lier à certains êtres humains
comme Yutaka. Voila un titre sympathique plutôt
orienté pour les plus jeunes dont l’univers n’est pas
si éloigné d’un Card captor sakura et certains esprits
proches de personnages de Hoshin. Un manga plein
de poésie et de douceur, avec des graphismes
agréables. Charmant ! [Jeoffrey Rambinintsoa]
GAM E S
A mi-chemin entre le fantastique et le policier, Death
Note s’annonce comme l’un des grands mangas de
l’année 2007. Avec des dessins de première qualité
du mangaka de Hikaru no go, la scénariste (quand
l’on dit que les meilleurs scénaristes sont très
largement les femmes, Death Note en est la preuve)
mène un scénario complexe, plein de suspense, de
rebondissements et d’intérêt. Les duels successifs
entre Raito et L rappellent d’ailleurs les combats qui
nous avaient fait tant vibrer entre Hikaru et Akira
dans Hikaru no go. Concernant l’adaptation anime,
celle-ci est sortie dernièrement au Japon. De même,
la série a été adaptée en ‘live action’ (film). Vraiment
superbe !
> Orange
Benjamin
Xiao Pan
‘C’est moi, Orange. Je suis une enfant supervaniteuse, super-déséquilibrée, super-attachante,
super-déprimée et super-sensible.’ Cette citation
pourrait résumer à elle seule l’histoire, celle d’une
adolescente en crise à la quête de repères. Le texte
magnifique et prenant est combiné ici avec une
technique de dessin très particulière, tout en
mouvement et en dynamisme. On se croirait dans un
rêve psychédélique – mais un rêve on ne peut plus
réel. Poignant, dur, brut, cet album ne peut laisser
indifférent. Réflexion trop vraie sur la vie, sur le
passage difficile de la jeunesse, Orange est un récit
bien plus sombre que sa couverture et son titre ne le
laisse présager. Après ‘Remember’, Benjamin nous
montre une fois de plus l’étendue de son immense
talent. Un chef d’œuvre d’art et de poésie moderne.
[Vincent]
M A N GA
LIVRES
BD
[Jeoffrey Rambinintsoa]
AN I M E
62
LA NOUVEAUTÉ DU MOIS
> CONCOURS ‘Death Note’
> CONCOURS ‘Le roi venu d’ailleurs’
Gagne le volume 1 de ‘Death Note’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le volume 1 du ‘Roi venu d’ailleurs’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à
(réservé aux abonnés)
Merci à
> Dream
> Tough vol.39
Liu Feng
Xiao Pan
Tetsuya Saruwatari
Tonkam
Non, je ne dirai rien de l’histoire. Pourquoi ? Parce
qu’un rêve ne se raconte pas. Il se comprend par
l’image, par les sentiments et les couleurs. Sachez
seulement que ce rêve est celui d’un jeune homme,
accompagné d’un cochon pas comme les autres. On
suit avec plaisir leurs péripéties dans ce monde
onirique qui ne cesse de surprendre. Cette BD n’a
besoin d’aucune parole. Peut-être est-ce pour cela
qu’elle laisse sans voix. On a le sentiment de se
trouver devant un film d’animation muet. D’ailleurs,
bien regarder le dessin vous en apprendra plus qu’il
n’est besoin d’exprimer par les mots. La part belle
est donc faite au dessin. De son héros aux traits
attachants à cet univers si époustouflant, c’est un
régal pour les yeux. Les illustrations en fin de
volume finiront de nous convaincre du talent de
l’artiste. [Ceridan]
Ce volume est cette fois-ci entièrement tourné sur le
passé de la famille Miyazawa, et on apprend surtout
comment et pourquoi Kiryu est complètement sans
cœur. Mis à part les problèmes de la famille avec les
yakuzas, on suit tout particulièrement le déroulement
d’une coutume ancestrale, la célébration de l’esprit
viril. Pendant celle-ci, le grand frère Taka devra
atteindre un temps en combattant une foule
d’hommes violents parmi lesquels des yakuzas qui
vont blesser gravement Kiryu. Ce dernier se verra
offrir un rein par Taka. Suite à cette opération, Kiryu
ne supporte plus d’être redevable et devient violent.
Il lance alors un défi à Taka et le tue en duel de
manière peu orthodoxe. De retour au présent, on
voit arriver un sombre personnage, prêt à tout pour
tuer Kiichi… [Blairioch]
SO C I E T E
Souvent considéré comme le ‘père’ du manga
moderne, Tezuka nous livre ici une œuvre pleine de
réflexion sur notre avenir. A travers une série de
courtes histoires, nous découvrons la fin du règne
de l’être humain au profit de volatiles au cerveau
surdéveloppé. En effet, les oiseaux, devenus plus
intelligents, sont parvenus à éliminer les hommes et
à les domestiquer. Mais ils connaissent rapidement
les mêmes déboires que notre civilisation comme
les inégalités, les luttes, ou encore la pauvreté.
Tezuka nous présente donc l’évolution puis la
chute d’une dynastie dont les traits caractéristiques
sont proches de la nôtre. Si l’œuvre demeure
graphiquement vieillotte, le style de Tezuka reste
clair et agréable. Le scénario est quant à lui des plus
réfléchis et pertinent. A lire !
[Jeoffrey Rambinintsoa]
SORT I R
Claymore nous emmène dans un univers heroic
fantasy noir proche de Berserk. Dans des temps
anciens, pour faire face aux démons pouvant revêtir
une apparence humaine, une nouvelle ‘race’ de jeune
fille mi-homme mi-démon appelée Claymore voit le
jour. Notre héroïne, ‘Claire’ fait partie de cette classe
de guerrières aux facultés physiques exceptionnelles.
Nous poursuivons donc dans ce premier tome
quelques-unes de ses missions, la première où elle
fera la rencontre d’un garçon qui la suivra par la
suite, ou encore une mission où elle devra mettre fin
aux jours d’une Claymore devenue démon. Avec son
style clair, épuré et ses personnages charismatiques
(surtout Claire, une ‘Jeanne d’Arc’ froide et sans
pitié), Claymore séduit. Voila un autre excellent titre
de ce début d’année. [Jeoffrey Rambinintsoa]
M US I Q U E
Osamu Tezuka
Delcourt
CINEMA
Norihiro Yagi
Glénat
ARTS
> Demain les oiseaux
VOYAG E
> Claymore vol.1
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
L’auteur de Lodoss nous livre ici un travail
malheureusement inachevé alors que l’intrigue
disposait d’un fort potentiel. Une renarde à l’apparence
humaine fait sombrer bon nombre de dynasties à
l’aide de ses pouvoirs maléfiques. Durant la période
du Japon féodal, la renarde prend le corps de la
femme aimée du héros, Oniômaru. Nous poursuivons
donc les aventures de Oniômaru et la conquête du
pouvoir de cette renarde dans un univers heroic
fantasy. Cette œuvre particulière nous propose un
style graphique original, assez chargé mais précis et
fouillé. Chaque personnage est travaillé et intéressant.
Néammoins, il règne une certaine confusion rendant
le scénario difficile à suivre et la fin se révèle
décevante. Une petite déception pour ce titre qui
aurait pu être une réussite.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
GAM E S
Air Gear démontre encore une fois que le manga
peut toucher tous les sujets, le thème étant cette
fois-ci le roller ! Ikki est un jeune garçon leader d’une
bande du nom de Higachu dominant le quartier.
Jusqu’au jour où sa bande et lui-même se font
ridiculiser par la bande des ‘Skull sader’. Cette
bande utilise les Air treck pour semer la terreur. Ikki,
déprimé, apprend alors que ses quatre sœurs
possèdent un gang de Air treck légendaire, les
spleeping forest. Dès lors, il apprendra à utiliser les
Air treck pour vaincre ses ennemis et découvrira un
nouvel univers. Disposant d’un graphisme énergique
et assez beau, Air Gear utilise l’humour et l’action
pour nous proposer un bon shônen. Pika nous offre
en bonus une interview de Taïg Khris, référence en
roller, et des esquisses des personnages.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
BD
Akihiro Yamada
Kami
LIVRES
Oh !Great
Pika Edition
M A N GA
> Beast Of East vol.1 et 2
LE MANGA DU MOIS
> CONCOURS ‘Claymore’
> CONCOURS ‘Air Gear’
Gagne le volume 1 de ‘Claymore’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le volume 1 de ‘Air Gear’ en envoyant
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(réservé aux abonnés)
Merci à
(réservé aux abonnés)
63
Merci à Pika
AN I M E
> Air Gear vol.1
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
GAM E S
> L’odyssée de Kino coffret 1
Takashi Nakamura
Beez
Ryutaro Nakamura / Sadayuki Murai
Kaze
Fantastic Children est un anime surprenant à fort
potentiel ! Sans dévoiler trop l’histoire, celle-ci nous
plonge à travers les époques alors qu’un groupe
d’enfants, ‘les enfants de Béfort’, semble à la recherche
d’une jeune fille. Des années plus tard, un jeune
garçon, Thomas va tenter de sauver Helga d’un centre
qui la détient prisonnière. Un mystère lie apparemment
‘les enfants de Béfort’, Helga, une pierre noire et la
réincarnation. Si le design des personnages risque de
rebuter certains, les décors sont magnifiques (la
marque d’un ancien collaborateur de Miyazaki) et
desservent extrêmement bien l’ambiance de l’anime.
L’intrigue, quant à elle, est menée avec brio et le
suspense demeure tout au long de ces dix premiers
épisodes. Un anime original à voir sans hésitation.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
Cette série se démarque du tout-venant par un parti
pris introspectif et un peu rêveur. Rien d’étonnant
puisque c’est Ryutaro Nakamura (talentueux
réalisateur de ‘Serial Experiments Lain’) qui a adapté
l’œuvre de Keiichi Sugisawa. Derrière un design
désuet et naïf se cache un voyage avec des
questionnements très adultes sur la nature humaine.
Car Kino, notre héroïne, a décidé de parcourir le
monde sur sa moto parlante Hermès, décidant de
rester trois jours à chaque fois pour visiter chaque
contrée : une odyssée dans les sociétés humaines et
leurs contradictions, voire leur absurdité, qui reprend
tous les défauts des nôtres. Dialogues profonds,
paysages pleins de poésie, rythme lent, le tout dans
un superbe digipack : tout pour inciter à monter en
selle à votre tour. [Yamine Guettari]
> Karas coffret 1
> My Santa
Tatsunoko
Dybex
Ken Akamatsu
Kaze
Karas nous plonge dans un Tokyo moderne, où
règnent les peuples des humains et des Yokai, des
esprits que les humains ne peuvent voir et qui
appartiennent à une autre dimension temporelle.
Les OAV débutent par un combat titanesque entre un
Yokai du nom de Lord Ekou et Karas. Lord Ekou
pulvérise littéralement ce Karas, censé être le
protecteur de la ville. On apprend qu’il fut un temps
où Lord Ekou était lui aussi Karas. Suite à sa victoire
sur Karas, plusieurs Yokai, les ‘Mikuras’, se joignent
à Lord Ekou pour régner sur la ville et se nourrir du
sang des êtres humains. Mais pour faire face à Ekou
et sa bande, un nouveau Karas est désigné. De
même, Nue, un Yokai ne désirant plus faire de mal
aux êtres humains, décide de faire face à Ekou. Enfin,
à côté de ce monde ‘parallèle’ vivent les hommes, et
une section de la police mène l’enquête sur
d’étranges meurtres, ce qui les mène peu à peu à
Nue et aux Yokai.
Cet anime raconte l’histoire de Santa né un jour de
Noël qu’il n’a jamais fêté, ses parents étant toujours
absents. Un soir de Noël, il rencontre Mai, une
apprentie mère Noël. Elle essaiera par tous les
moyens de le rendre heureux. My Santa ressemble
graphiquement aux anime du genre de Sailer Moon.
On retrouve d’ailleurs le même genre d’animation
lorsque Mai se transforme en mère Noël, avec au
final une demoiselle bien plus plantureuse. L’histoire
est simple et a un côté très candide, voire un peu
trop enfantin. Un petit plus réside, cependant, dans
des situations comiques récurrentes entre les deux
épisodes. Au niveau sonore, il est possible de le voir
en japonais ou en français. La version japonaise est
agréable, à part les cris hystériques de Mai. Il est par
contre décevant que ce DVD ne contienne pas de
bonus.[Farkas]
Niveau graphisme et animation, rien à dire. La 3D
est sublime et parfaitement intégrée. Les effets de
lumière, de fumée sont magnifiques. Les Mikuras et
Karas disposent d’un superbe design. L’univers,
assez sombre, est lui aussi travaillé. Mais côté
scénario, Karas aurait pu être à mon sens beaucoup
mieux. Malgré le rythme effréné des combats, assez
paradoxalement, le spectateur s’ennuie un peu. Le
trop grand nombre de scènes d’action, la confusion
régnant au niveau du scénario et un manque de
suspense cassent un peu l’intrigue. Dans tous les
cas, Karas mérite d’être vu ! Notons enfin que Dybex
propose un coffret collector de qualité.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
> Robot Carnival
Kazufumi Nomura
Asian Star
Cet anime regroupe la crème de l’animation japonaise
autour du thème des robots, on y retrouve entre
autres Hidetoshi Omori, Yasuomi Umetsu, ou encore
Mao Lamdao. Le thème des robots se trouver décliné
de huit manières différentes, chaque auteur ayant sa
propre vision de cet univers particulier. On passe
allégrement du robot fait de bric-à-brac au robot
high-tech capable de se donner une apparence
humaine, de la création du professeur Frankenstein
à des robots tout en rondeur, du cinéma muet à des
animations qu’on croirait échappées du Louvre, etc.
Au final, un anime qui surprend et ne peut laisser
indifférent tellement les styles sont variés. Il est clair
que sur les huit, certains animes plairont plus que
d’autres, mais c’est bien l’ensemble qui laisse un
sentiment de sublime à la fin. [Farkas]
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
> Fantastic Children vol.1 et 2
64
L’ANIME DU MOIS
LE COUP DE CŒUR MURMURES
> CONCOURS ‘Karas’
> CONCOURS ‘Fantastic Children’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
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(réservé aux abonnés)
Merci à Dybex
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W
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La Toyota Yaris TS: 133 ch, emballés avec beaucoup de goût.
La fougue de 133 ch que le tout nouveau moteur à essence Dual-VVT-i
puise dans son 1,8 l de cylindrée. Le design attractif avec sa calandre
marquante, ses pare-chocs élégants, le spoiler avant et le béquet arrière
sportifs, les jantes en alliage 17" et tant d’autres éléments. L’équipement
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sportif, ouïes d’aération, poignées de portes et levier de vitesse chromés.
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avec le maximum de 5 étoiles: la nouvelle Yaris TS n’est-elle pas véritablement prédestinée pour un essai sur route? D’autant plus que vous
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