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AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECHNOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CIN EMA M US IQUE SOCIETE > Musique Les festivals d’hiver Food For Ya Soul : Interview > Cinéma De Niro dirige Matt Damon, the Good Shepherd Will Smith à la recherche du bonheur > DVD Pirates des Caraïbes 2 : Un trésor d’édition collector Le retour des Maîtres de l’Horreur > Voyage Bali et New York > Technologies Freeetv.com : De la télé gratuite ? Mio A701 V.3 : Encore plus performant ! > Games Découverte de la Wii, Zelda et Red Steel Etes-vous plutôt PSP ou NDS ? > BD Gros plan sur des jeunes auteurs : Bill et Valp > Manga Judith Park, une étoile montante du manga européen G R AT U I T UNE PUBLICATION DU COLLECTIF N°19 FÉVRIER-MARS 2007 www.murmures.info Le 15 avril Préparez-vous à découvrir un tout nouveau Murmures Magazine !!! Entièrement relooké, Murmures saura vous séduire dès le 15 avril en distribution gratuite chez nos partenaires © Stéphane Rieder Contenu > > Chères Murmuriennes et chers Murmuriens ! L’hiver vient… On nous l’a longtemps annoncé, mais pendant de longues semaines, j’y ai plus vu une allusion à la maxime de la famille Stark (si vous ne connaissez pas la saga du ‘Trône de Fer’ de G.R.R. Martin, c’est le moment de mettre à profit ces longues soirées hivernales !) qu’une prévision météorologique. Mais cette fois-ci ça y est, l’hiver est là ! Au moment où j’écris ces lignes, le doute n’est plus permis : la température a chuté, les premiers flocons sont tombés et les déclarations d’impôts ont été déposées dans les boîtes aux lettres… Pour accompagner vos moments de détente pré-, post- ou en plein dans vos vacances, nos rédacteurs se sont évertués à vous dénicher tout un panel d’activités pour se divertir au chaud. Après tout, une séance de cinéma, un spectacle, voire un peu de lecture avec une tasse de thé sont des façons tout à fait acceptables pour s’occuper pendant la saison froide. Alors faites votre choix ! Laissez-vous tenter par l’originalité du cycle de ‘Lock’ et son univers imaginaire. Ou peut-être est-ce l’affiche du prochain ‘Caprices Festival’ qui vous allèche au > Murmures Magazine > Version 19 > Février / Mars 2007 Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique. Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel. Helvetic'Arts / Murmures Case Postale 54 CH - 1211 Genève 28 Tel. : ++41 22 / 796 23 61 Fax : ++41 22 / 796 23 69 [email protected] www.murmures.info www.helveticarts.com Compte Postal : 17-614254-0 Impression > Atar / Vernier Directeur de Publication > David Margraf Rédactrice en Chef > Katia Margraf Rédacteur en Chef adjoint > Carlos Mühlig Responsable Publicité > David Margraf Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch Image Couverture > © David Margraf Illustrations > One Day» © by Benjamin / Xiao Pan Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari Website > Ashtom ([email protected]) Distribution > Carlos Mühlig ([email protected]) > Nos Partenaires: point d’avoir prévu d’y faire un tour ? A moins que les hautes températures des derniers mois vous aient alarmés et que vous soyez tentés par le livre de Nicolas Hulot, voire le projet de société proposé par l’écologie sociale… De son côté, et malgré le froid qui arrive, Murmures n’hiberne pas pour autant. Bien que la neige vienne à peine d’arriver, notre rédaction a déjà toutes ses pensées tournées vers le printemps ! Vous pouvez d’ores et déjà vous réjouir de la venue des beaux jours, car avec leur arrivée, Murmures change sa garde-robe et fait peau neuve ! Pour le prochain numéro, la formule complète du magazine a été revue et transformée. Préparez-vous à être surpris… Promis, on ne change que la forme, pas l’esprit. Notre équipe compte bien continuer de vous murmurer de bonnes choses pour de longues (et chaudes) années encore… Profitez bien de ce numéro, et rendez-vous en avril pour un nouveau départ. Vincent Gerber Contact Rubriques > Société : Sandrine Bettinelli ([email protected]) Sortir : Viola Langhagen Zaki ([email protected]) Musique : Katia Margraf ([email protected]) CD : Katia Margraf ([email protected]) Cinéma : Yamine Guettari ([email protected]) Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected]) Voyage : Katia Margraf ([email protected]) Transport : Layla Ben Salem ([email protected]) Technologie : Carlos Mühlig ([email protected]) Jeux Vidéo : André Kurz ([email protected]) Bédé : Vincent Gerber ([email protected]) Livre : Katia Margraf ([email protected]) Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected]) Rédacteurs & Collaborateurs > Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin, Christian & Christel Hamm, Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Ricardo Diges, Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Jenifer Cross, Boris Henry, Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza, Janie Mouthon, Chloé Dethurens, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Philippe Lüthi, Benjamin d’Alguerre, Christelle Genier, Oscar Diaz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid Guettari, Xavier Jacquet, Stéphanie Krieger, > Société > Le Vieux Diplodocus > Sortir > Abonnement > Musique / Interviews & Articles > Musique / Lives & Previews > Musique / CD’s > Cinéma / Interviews & Articles > Cinéma / DVD’s > Arts / Théâtre > Voyage > Transports > Technologie > Games > Bédé > Livres > Manga > Animé 2>7 5 8 > 10 9 12 > 20 12 > 14 22 > 24 26 > 30 31 > 35 37 > 38 40 > 43 45 46 > 47 50 > 52 53 > 56 57 > 59 60 > 63 64 Greg Borel, Franck Potvin, Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Filipe Almeida, Mara Morariu, Selsa Maadi, Séverine Gonzalez, Victor Theurer, Natalia Aparicio, Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Nikki Raeber, Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache, Joel Espi, Sarah Layani, Max Menevault, Julien Suter, Marc Alberisio, Mary Pellet, Sivan Altinakar, Pascal Widmer, Adrien Wyssbrod, Mélanie Labbé, Cyril Bron, David Turchany, Nestor Delpino, Monia Thoeni, Emmanuelle Agabu. Remerciements > A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office, Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] Allsoft, IFREC, ABC Software, Koch Media, Waldmeier, Sony Computer, Ubi Games, Gametime, Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre] Picquier, Pocket, Points, Calmann-Lévy, Presses de la Cité, Albin Michel. [Transport] ASCAR AG. [Théâtre] Grand Théâtre, théâtre du Poche. [Technologie] Dell, Pioneer, Toshiba, Samsung, JVC, Lenovo, Cowon, Medion, Archos, Mio Technologie, Canon, Puma, Olympus, Pinnacle Systems, TomTom, Epson, IBM, Microsoft. Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer ! Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine. Merci! SO C I E T E î > L’écologie sociale, ou l’utopie réalisable d’une société écologique AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R 02 Tandis que certains rêvent d’idéal, d’autres passent leur vie à tenter de faire de leur idéal une (future) réalité. Décédé en juillet dernier, Murray Bookchin, le théoricien de l’écologie sociale, fait partie de ces intellectuels méconnus malgré l’apport et l’originalité de leur pensée. En hommage à ce pionnier de l’écologie, Murmures se propose de présenter ses idées. L’écologie sociale, c’est avant tout le postulat suivant : les problèmes écologiques sont, à l’origine, des problèmes sociaux. Ce n’est qu’en modifiant les relations entre êtres humains, en les basant sur des principes plus coopératifs et moins hiérarchiques, que l’homme peut espérer vivre dans une société accordée avec la nature. Intégrant écologie, politique, philosophie et théories sociales, ce mouvement nous montre ce que la société pourrait devenir en utilisant de meilleure façon les moyens dont elle dispose. Elle n’entend plus se contenter de ce qui est, mais cherche à obtenir ce qui pourrait être. Selon Bookchin, pour être idéale, la société doit avant tout se libérer de toute domination et hiérarchie, ainsi que de l’ensemble des discriminations (envers les femmes, les étrangers, les homosexuels, etc.). Quant à devenir écologique, elle ne le peut qu’en se décentralisant. Terminé les métropoles toujours plus grandes, il faut, au contraire, retourner aux communautés de tailles réduites, pour permettre à l’homme d’évoluer dans un milieu qu’il connaît et auquel il puisse s’identifier. Parallèlement, le système étatique que nous connaissons pourrait être avantageusement remplacé par une organisation en communes confédérées, chacune administrée par une assemblée formée de l’ensemble de ses habitants. L’organisation politique proposée n’est quelque part pas si éloignée de notre système confédéral. La grande différence est que la politique ne se verrait plus exercée uniquement par des professionnels membres d’un parti. Elle serait pratiquée directement par les citoyens, selon un système de démocratie directe appelé le ‘municipalisme libertaire’. Ce que recherche l’écologie sociale, c’est avant tout libérer les hommes et les femmes du besoin, de la domination et de la pression exercée sur eux par la société et les autorités. Ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra se sortir de la crise psychologique et sociale subie aujourd’hui. Il est nécessaire de mettre fin au sentiment de plus en plus répandu de détachement, d’isolement et d’impuissance à changer l’état des choses. L’écologie sociale veut inciter les gens à faire connaissance, à se rassembler, à coopérer. Revaloriser les liens sociaux peut donner lieu à l’éclosion de relations constructives d’entraide et de solidarité nécessaires à la vie en communauté. Il faut également amener l’homme à gérer ce qui concerne sa propre vie, par une participation active et directe aux prises de décisions. Une plus grande implication dans les questions de société susciterait une prise de conscience de notre appartenance à une communauté et à un environnement. Elle mettrait en avant nos responsabilités envers eux. Il est impératif pour l’homme de se transformer, de devenir responsable et d’agir de façon raisonnée. Une remise en question est nécessaire pour amener de nouvelles valeurs éthiques et morales indispensables au bon déroulement des relations économiques et sociales qui régulent notre existence. Il est impératif pour l’humanité de retrouver des bases plus justes, plus libertaires et écologiques. Les mettre en place demande une nouvelle économie, morale celle-ci. Son but ne serait que de gérer les ressources de façon à permettre à chacun d’obtenir le nécessaire pour assurer sa survie sans mettre en péril la biosphère. En d’autres termes, l’humanité doit développer une conscience écologique et adapter ses besoins au milieu dans lequel elle vit. Bien entendu, une importante transformation des institutions existantes et beaucoup de réformes seront nécessaires. Si la révolution culturelle et sociale envisagée ne se fera pas du jour au lendemain, elle peut être mise en place progressivement, par l’éducation principalement, ainsi que la diffusion et l’explication de ces principes. L’écologie sociale cherche à faire réfléchir et débattre, à faire participer les gens, les pousser à chercher des solutions et prendre des initiatives. Les différentes mesures qu’elle propose sont trop diverses et nombreuses pour être développées ici. Pour une vision d’ensemble, il est recommandé de lire l’ouvrage ‘Une société à refaire’ de Bookchin. Ses idées radicales, voire utopistes pour certains, se basent avant tout sur les capacités humaines. Elle ne propose pas de miracles, plutôt des efforts et des changements, mais ne demande rien d’impossible non plus. L’écologie sociale se base sur notre potentiel actuel, mettant en avant ce qui a déjà été fait par le passé et les possibilités technologiques de notre monde moderne. Alors, joli rêve ou but à atteindre ? Pour les écologistes sociaux, ce n’est malheureusement pas un choix, ce sera l’utopie… ou la fin du voyage. Site internet de l’Institute for Social Ecology : www.social-ecology.org [Vincent G.] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E î > Les Hôpiclowns Un séjour à l’hôpital est toujours un moment pénible pour un enfant. C’est pourquoi, l’association Hôpiclowns de Genève intervient auprès des jeunes patients pour apporter des instants magiques, des ‘bulles de bonheur’. Le rôle des clowns est de mettre un peu de baume au cœur et du rose sur les joues d’un petit malade, des actions indispensables et efficaces pour favoriser sa guérison et maintenir son moral. Leur présence a aussi un effet bénéfique auprès des parents et sur l’ensemble du personnel médical. Votre activité proche des enfants vous amène à vivre avec eux des moments de joie et de peine intenses. Comment faites-vous pour faire la part des choses lors de ces instants délicats ? > Le costume que nous mettons le matin nous protège, ainsi que le nez rouge. Le travail en duo nous aide aussi beaucoup, il permet d’instaurer une communication étroite. L’un peut rattraper l’autre si besoin. Et puis, lorsque survient une émotion de tout type, on s’arrête à l’abri des regards, on rit beaucoup aussi, on boit un verre d’eau, on discute et on repart ! Le moment à la fin de la journée où l’on écrit dans le carnet de bord nous permet de coucher, si besoin, nos états émotionnels, et nous bénéficions d’une supervision avec un intervenant psychologue extérieur une fois toutes les six semaines. CINEMA M US I Q U E SORT I R 04 AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS Y a-t-il un clown préféré des enfants parmi l’équipe ? > Il se peut qu’un enfant préfère à un moment donné l’un d’entre nous, mais pour un autre enfant, ce sera un autre clown. Il n’y a en général pas de compétition entre nous. Nous sommes dix clowns différents, cela veut dire dix personnalités différentes, donc plein de possibilités. On tisse des histoires avec les enfants qu’on voit souvent, sur du long terme. Ils apprennent à nous connaître et nous aussi. Hélène Beausoleil, alias Docteur Berlingotte, vous êtes l’une des clowns de l’association. Pouvez-vous nous raconter comment a commencé cette belle aventure ? > Tout a commencé en 1994, sous l’impulsion du personnel soignant de l’hôpital qui avait entendu parler de l’association Le Rire Médecin à Paris. Ils ont fait venir la directrice de cette association et par la suite, en 1996, une équipe composée de quatre clowns, formée par le Rire Médecin s’est mise en place. L’association Hôpiclowns compte actuellement dix clowns professionnels et une marionnettiste. Nous bénéficions d’une formation spécifique et d’un accompagnement pour notre travail à l’hôpital. Nous sommes par ailleurs soumis au secret professionnel et suivons le code de déontologie du ‘Rire Médecin’. Nous nous rendons en pédiatrie trois jours et demi par semaine, dans les unités de médecine générale, de chirurgie, d’orthopédie, d’oncohématologie. Nous passons également aux urgences et dans les salles d’attentes de policlinique ainsi qu’aux soins intensifs sur demande. Comment se passe le quotidien des clowns auprès des enfants malades ? > Est-ce qu’il y a un quotidien ? Il y a un parcours rituel. Dès 9 heures, deux partenaires clowns se retrouvent au ‘vestiaire’ (chambre de garde mise à leur disposition) afin de se préparer. Ils se changent, s’habillent, se maquillent et font quelques exercices d’échauffement vocaux et physiques. Puis ils démarrent vers 10 heures en intervenant partout en improvisation et en duo. Ils s’activent dans les couloirs, les chambres, les salles d’attente, les ascenseurs. Le fait que les clowns se rendent dans les mêmes services cités plus hauts et selon des jours fixes est une chose importante pour les enfants. Cela constitue un rendez-vous entre eux et nous. Dans chaque service qu’ils visitent, les clowns se retrouvent avec le personnel soignant dans leur bureau pour la transmission d’informations concernant les enfants. Durant cette collaboration professionnelle, ils s’informent sur le nombre d’enfants présents dans le service, leurs prénoms, les âges. Ils s’enquièrent aussi sur leur état de santé, sur l’éventuel équipement médical à mettre, sur leurs douleurs. Enfin, ils les questionnent sur le désir des enfants à les rencontrer, de la présence des parents etc. La journée se termine dans notre local où l’on effectue plusieurs tâches comme le remplissage du carnet de bord, le feed-back de la journée, des jeux faits, de ce qui a marché, pas marché, pourquoi, etc. On repère sur quoi on veut travailler la prochaine fois. Le carnet de bord est un outil essentiel pour l’équipe car il permet de laisser une trace écrite pour les partenaires du lendemain, c’est une histoire à suivre. Quels contacts avez-vous avec le personnel médical soignant ? > Nous sommes très bien intégrés dans les services. Un bilan est fait annuellement avec les équipes et ce moment de discussion permet de réévaluer chaque année nos interventions. L’accueil est très positif et le personnel est partie prenante du projet. Quels sont les projets de l’association ? > Plusieurs projets sont actuellement à l’étude. C’est trop tôt pour en parler… Pour l’instant, nos points forts résident dans le fait que nous participons à un réseau d’échange de bonnes pratiques et d’expériences avec le Rire médecin (Paris), Vivre aux éclats (Lyon), Soleil Rouge (Grenoble), 123 Soleil (Valence) et Mediclaun (Colombie). www.hopiclowns.ch [Valentine Pache] SO C I E T E î 07 M US I Q U E Murmures Magazine Case postale 54 CINEMA les p’tits Dinos ARTS Aujourd’hui un peu de nostalgie. En 1966, j’avais 8 ans et ‘La poupée qui fait non’ est entrée dans mon existence. Depuis, il y a eu ‘Je suis un homme’, ‘Love me please love me’, ‘Dans la maison vide’, ‘Holidays’, ‘La mouche’, ‘Le bal des Lazes’… et plein d’autres perles sonores qui se sont installées à vie dans mes oreilles. Cela fait environ 40 ans que je rêvais de voir en concert l’idole de mon enfance, ce rêve va se réaliser le 3 mars à Paris. Il passe aussi le 17 avril à Genève, mais au moment de réserver mon billet aucune date en Suisse n’était prévue. Je vous souhaite plein de supers concerts en 2007 et vive POLNAREFF ! SORT I R Salut les p’tits Dinos, TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S BD LIVRES M A N GA AN I M E Le vieux Dicodoplus VOYAG E 1211 Genève 28 Amitiés mélodiques. AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E î > L’AMR 07 Pour soutenir l’association, vous pouvez devenir membre comme plus d’un millier de personnes. Vous recevrez ainsi le journal ‘Viva la musica’ qui informe des différents concerts durant le mois, avec l’éditorial du sympathique président actuel, Philippe Koller. Que vous aimiez ou non la musique, c’est un endroit chaleureux à découvrir et à faire découvrir… Programmation février 2007 : Jeudi 15 à 20h : Les ateliers de l’AMR et de l’ETM en concert. Vendredi 16 : Le Bocal, Diego Fano et Guillaume Perret, saxophones, etc. Samedi 17 : Moncef Genoud Trio. Lundi 19, au jeudi 22 : Slide Quartet. Vendredi 23 : vendredi de l’ethno : Canzoni Di Vento. Samedi 24 : deux concerts : 21h 30 : Ryr, 22h 45 : Trio Acidulé AMR, Association pour l’encouragement de la musique improvisée 10, rue des Alpes 1201 Genève tél.: 022 716 56 30 [email protected] www.amr-geneve.ch ARTS VOYAG E Au niveau de l’organisation, l’AMR, comme toute association, est constituée d’un comité d’une dizaine de personnes, pour la plupart des musiciens, qui est renouvelé chaque année. Pour la coordination, quatre personnes salariées à temps partiel en ont la responsabilité. Vous pourrez rencontrer les permanents durant les heures de bureau, en venant boire un petit verre à la cafétéria du rez-de-chaussée (nouvel aménagement suite aux rénovations de novembre 2005). TECHNOLOGIE TR A N S P O RT L’AMR organise deux fois par année des festivals incontournables, surtout celui des Cropettes au mois de juin, qui attire des amateurs de musiques improvisées, mais aussi monsieur et madame tout le monde, venus pour l’occasion avec leurs enfants pique-niquer sur l’herbe. Durant cinq jours, vous pouvez écouter de la musique, voir de petits spectacles, acheter des mets de différents pays et tout ça sans payer d’entrée. Le deuxième festival est un peu moins connu du grand public, mais n’est pas néanmoins à négliger. Il se déroule au printemps, généralement à l’Alhambra, qui se prête bien à des concerts dont l’acoustique est très importante, pour une musique pointue et de qualité. Pour ce festival, l’entrée est payante, avec différents prix. Au total, l’AMR organise plus de 150 manifestations durant l’année, qui sont soutenues par le département de l’instruction publique de l’Etat de Genève. L’AMR est aussi un centre de formation où travaillent de nombreux enseignants. Des ateliers pratiques sont proposés à tous. Une filière peut mener à un diplôme professionnel organisé en collaboration avec le Conservatoire Populaire de Musique. GAM E S L’AMR c’est donc à première vue un endroit où l’on peut écouter des concerts plutôt orientés jazz. Voilà pour l’explication simpliste. C’est en 1973, grâce à des musiciens, que l’AMR a vu le jour. La reconnaissance et le soutien des autorités ne sont venus que huit ans plus tard, en donnant un bâtiment nommé le ‘Sud des Alpes’. Pour les amateurs du courant jazz, ce lieu est devenu un des pôles de la vie culturelle genevoise. BD Voilà des exemples de deux concerts qui m’ont marquée, car j’avais l’impression de faire une découverte. L’un est un groupe de New York, complètement déjanté, faisant une sorte de funk, dont le chanteur était continuellement en mouvement dans le public et sifflait parfois avec ses mains jointes. L’autre est un concert avec des musiciens accompagnés par un dessinateur qui dessine au fur et à mesure que la musique avance, sur un rétroprojecteur. CINEMA M US I Q U E SORT I R Vous habitez à Genève et vous n’avez jamais entendu parler de l’AMR, appelé parfois Sud des Alpes ? Et bien ça ne m’étonne pas… Vous habitez dans une autre ville de Suisse romande et vous connaissez l’AMR ? Et bien ça ne m’étonne pas non plus… Comme on dit, les cordonniers sont des fois les plus mal chaussés et cette formulation peut aussi coller pour certains coins magiques de Genève, dont les Genevois ne connaissent pas l’existence ou que très peu. Bon, facile de critiquer, mais pour être honnête, je n’ai découvert cet endroit plein de poésie il n’y a que six ans, grâce à une copine. M A N GA AN I M E Pour ce qui est de la programmation… oui bien sûr il y a du free jazz, qui peut être difficile pour les oreilles des personnes non amatrices, mais il y a aussi bien d’autres musiques comme le rock, le blues, la musique latine, électronique, etc. Les mardis vous pouvez aller voir la Jam (CHF 5.–) au premier étage et le mercredi je vous encourage à venir écouter la Jam à la cave (l’entrée est gratuite), qui est un endroit enchanteur, et étant un petit lieu, on fait souvent des rencontres. Car l’AMR est un endroit où les gens se parlent sans avoir besoin de se connaître. Bien sûr, si l’on est musicien ou amateur de musique on tient notre sujet de conversation, mais j’ai vu bien souvent des gens rentrés par hasard dans l’AMR sans savoir où ils se trouvaient et bien vite rentrer en conversation avec d’autres personnes. Au niveau culturel, c’est un mélange constant de cultures qui se côtoient à l’AMR, il est fréquent d’entendre parler en espagnol, anglais, italien, etc. LIVRES [Carole-lyne Klay] SO C I E T E > Le Milk > No Comment – SORT I R Ça y est, la neige est enfin arrivée sur nos monts quand le soleil annonce un brillant éveil. En route pour les bouchons menant aux stations ! Après une bonne journée de ski et une fondue au chalet, rien de mieux que de se dégourdir les pattes sur un dancefloor au rythme des tubes actuels. M US I Q U E C’est ce que vous propose le Milk de Morgins. Au cœur des Portes Du Soleil, c’est dans une ambiance très Milka que le club vous accueille. Bien évidemment, il n’y aura pas de petite marmotte mettant le chocolat dans l’emballage. Quoique, après quelques verres, on ne sait jamais. Après avoir géré le Bar du Nord et le Chat Noir à Carouge puis le Magneto aux Pâquis, Million Tsegai eut envie de créer un espace bar-lounge avec une décoration sortant de l’ordinaire. Il choisit comme emplacement un hangar qu’il fit rénover et décorer par un artiste genevois, David Pivoda, réputé pour son style design et épuré. Ici, pas de fioriture. Le club est bien stylisé tout en restant dans la sobriété. Le but principal étant de vous emmener au bout de la nuit, l’ambiance a été étudiée pour que vous continuiez à surfer sur de la poudreuse musicale. Les prix n’ont rien à voir avec les boîtes huppées lausannoises ou genevoises. Bien qu’en station, le club reste très abordable. En gros, on peut facilement faire la fête avec une quarantaine de francs. Bien évidemment, rien ne vous empêche de dépenser plus pour les charmants sourires des barmaids ou barmans. Le Milk est une boîte sympa sans prise de tête. Le programme des soirées à thème est consultable sur le site internet. BD LIVRES M A N GA AN I M E Composé d’un coin bar - restauration ainsi qu’un espace lounge plus intime à l’étage supérieur, le No Comment ouvrit ses portes en octobre 2005. L’ameublement est un subtil mélange de tables en bois rustique qui apporte un côté épuré et contraste agréablement bien avec les chaises hautes blanches et les canapés en cuir rouge style vintage. Le bar offre également la perspective aux artistes locaux et régionaux d’exposer leurs œuvres et David Pivoda, dit Blackmore, présente actuellement ses œuvres. Le No Comment sert dans son coin restaurant trois plats du jour issus de l’excellente cuisine internationale et créative du chef ainsi que des plats à la carte le soir. L’ambiance musicale très agréable varie entre le jazz swing, la funksoul et la house. Le No Comment a lancé dès le 10 janvier des soirées apéros-tapas les mercredis et jeudis soirs entre 17 heures et 20 heures. Hostellerie Bellevue, 1875 Morgins www.milkclub.ch 21, rue Bourgogne, 1203 Genève www.aboutnocomment.com [Nestor] [Valentine Pache] > Usine à gaz de Nyon Comment décidez-vous de la programmation ? > Le mandat de l’Usine à Gaz est de mettre sur pied une saison de spectacles et concerts touchant à une palette très large d’arts de la scène. C’est pourquoi, depuis l’inauguration, le lieu propose un programme des plus éclectiques. J’ai un ‘budget artistique’ à gérer et à tenir et, dans les limites de cette enveloppe, je dispose d’une très grande liberté pour choisir les artistes qui me plaisent et dont j’estime qu’ils méritent d’être proposés au public de la région. Il en résulte une sorte de panachage entre ‘têtes d’affiche’ et découvertes, une grande place étant réservée aux artistes suisses. Avez-vous apporté des nouveautés dernièrement ? > A ses débuts, l’Usine à Gaz était principalement un lieu d’accueil. Au fil des années s’est développée une politique de soutien à la création, avec la grande particularité qu’elle touche autant aux ‘spectacles’ (théâtre, danse, cabaret, humour, enfants) qu’à la musique sous toutes ses formes. Dans tous ces domaines, nous proposons des résidences, c’est-à-dire une mise à disposition de nos infrastructures pour pouvoir y travailler leur prochain spectacle, les lumières, le son, etc. Il s’avère que nous sommes un des (trop) rares lieux à proposer également à des groupes de musiques actuelles ce type de prestations. GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 08 Située entre Genève et Lausanne, l’Usine à Gaz est un endroit très fréquenté et éclectique pour sortir. Nous avons rencontré PierreYves Schmidt, le responsable du lieu. Pourriez-vous me raconter l’histoire de l’Usine à Gaz ? > Il s’agit d’une véritable usine à gaz du XIXème siècle, désaffectée au début du XXème et transformée par la ville en salle de spectacles au début des années 90. Une association a été mandatée par la ville pour gérer le lieu. Quatre personnes sont employées par l’association, auxquelles il faut rajouter un poste de stage et deux stagiaires techniques. En outre, une cinquantaine de bénévoles viennent à tour de rôle sur les soirées pour gérer la billetterie, le bar et la cuisine. Quelle est votre expérience la plus agréable ou impressionnante dans ce métier ? > Difficile de mettre en évidence un élément en bientôt douze ans d’activités ! Je dirais que c’est l’expérience humaine que l’on peut avoir dans ce métier qui a été le plus enrichissant, tant au niveau des rencontres avec certains artistes (celle avec le comédien français Jean-Louis Trintignant par exemple), que dans la dynamique d’équipe qui s’est développée avec les personnes qui travaillent avec moi ainsi qu’avec les membres de l’association. rue César Soulié 1, 1260 Nyon www.usineagaz.ch [Viola] > CONCOURS ‘No Comment’ Gagne 2 bons de repas pour 2 personnes au No Comment en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au No Comment CHF 25.– CHF 35.– CHF 60.– CHF 100.– / / / / 16 E 25 E 40 E 65 E 6 numéros 6 numéros + 1 cadeau 12 numéros + 2 cadeaux 12 numéros + 5 cadeaux SO C I E T E ARTS A B C D SORT I R et choisissez votre offre ci-dessous! M US I Q U E Murmures Magazine CINEMA Abonnez-vous à 7 6 8 NPA-Lieu E-mail Téléphone cA Comment avez-vous découvert Murmures ? © S. Gonzalez Signature cB Indiquez dans l’ordre vos cadeaux choisis pour l’abonnement: Helvetic’Arts Murmures Magazine CP 54 – 1211 Genève 28 Tél. +41 22 796 23 61 Fax +41 22 796 23 69 www.murmures.info CCP 17-614254-0 cC / / cD / / / / Nom et prénom du parrain: / / / TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Pour la France Contactez-nous par e-mail [email protected] ou sur notre site internet. AN I M E Adresse Pour la Suisse M A N GA UNE PUBLICATION DU COLLECTIF Date de naissance LIVRES r puis nous renvoyer ! Nom et prénom Formule désirée GAM E S 4 DVD - Little Manhattan PMB Music «Summer Hits 2006» 5 The Good, The Bad and the Queen 3 DVD - Devil's Reject 2 Redeem «Eleven» 1 c o up e lir, dé p m A re Nick Lachey «What's left of me» The Fray «How to save a life» Dreamgirls «Soundtrack» Plus de cadeaux en vous abonnant sur www.murmures.info/abo BD Ils vous seront envoyés dans la limite des stocks disponibles. VOYAG E Choisissez vos cadeaux par ordre de préférence! SO C I E T E SORT I R – > l’Intemporel Café Au bout du canton de Genève rares sont les lieux qui invitent des musiciens venus de partout qui montent, ou bien simplement qui aiment rester dans l’ombre… Carouge ne serait pas Carouge si le fameux Chat Noir n’y était pas, et le nom de ce lieu résonne partout en Suisse romande, ainsi qu’en France voisine, et même en Suisse alémanique. Roland le Blévennec, depuis de longues années programmateur et promoteur du lieu, nous a donné quelques indications sur ce lieu mythique. Une photo noir-blanc de Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré, rassemblés autour d’une table lors d’une émission de radio de 1968, trône sur les murs de ce bar yverdonnois. La photographie donne toute la dimension de l’endroit : L’Intemporel Café. M US I Q U E 10 > Le Chat Noir AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA Un espace unique, situé dans la rue piétonne du Lac de la cité thermale, à quelques mètres de la place Pestalozzi. Inspiré d’un bar nommé chez Temporel à Québec, le lieu sent à plein nez l’atmosphère perdue des vieux bars du nord de Paris. Un genre qui © Jean-Marie Michel ressemble un peu au quartier de Montmartre des années 1960. Là où on refaisait le monde durant les Trente Glorieuses autour d’un bon pinard. Le Chat Noir est un des lieux les plus anciens pour les concerts en Suisse romande, quelle est son évolution avec les années ? > Le Chat Noir se remet en question depuis son origine pour rester attentif à l’évolution des musiques actuelles et plus particulièrement des artistes en émergence. Cela implique une prise de risque au niveau de la programmation avec des succès et des erreurs. Mais avant tout, le club est aussi un outil de travail pour les musiciens de notre région et la notion de ‘service public’ nous a toujours habités. Pour évoquer la nostalgie, quelles soirées vous ont marqués le plus au Chat Noir ? > Il est très difficile de plonger dans les souvenirs. Vingt et une années années de concerts représentent environ 2500 groupes qui sont venus. Alors médiatiquement ceux qui ont réussi comme Louise Attaque, Benabar, Anaïs ou Pauline Croze sont bien sûr des moments de fierté mais avant tout ce qui reste le plus fort ce sont les rencontres avec les musiciens et le partage des émotions tout au long de ces années. Est-ce qu’il y a eu des moments de doute quant à la continuation de la salle parfois ? > Nous n’avons pas encore vécu une seule année où nous ne nous sommes pas posé la question d’arrêter. La situation financière a toujours été complexe par sa précarité, ce qui est le lot de toutes les petites salles. Il faut se poser la question à l’inverse : qu’est-ce qui nous a fait tenir bon ? Je crois que notre passion a été la plus forte, la conviction aussi que les artistes avaient besoin de notre énergie. Votre formule d’aujourd’hui, que contient-elle ? > Il n’y a pas de formule. Aujourd’hui, les soutiens publics, l’équilibre des concerts et des soirées DJ permettent au lieu d’équilibrer son budget. Mais peut-être demain serons-nous obligés de changer. L’avenir du Chat est-il rose ? > Nous avons toujours l’envie de faire ce travail. L’espoir d’une relève nous traverse parfois l’esprit car sans le souhaiter vraiment, le temps nous rattrape. Mais notre état d’esprit, notre cœur et notre enthousiasme sont intacts ! www.chatnoir.ch Rue Vautier, 13 1227 Carouge [Viola] > CONCOURS ‘Chat Noir’ © Jean-Marie Michel A l’Intemporel, si vous ne connaissez pas la musique, c’est normal. Elle ne vous agressera pas les tympans, et vous ne l’entendrez nulle part ailleurs. Vous ne boirez jamais votre boisson debout… Le Coca-Cola ou le pain au chocolat n’auront pas le même goût. Loin de chez vous, vous vous retrouverez à la maison. ‘Il y a un rapport de confiance et de respect entre le personnel et la clientèle. Aussi entre les clients’, commente Vincent Guanzini. Le cadre vieillot, profond et chaleureux vous poussera aux discussions et aux confidences. Associé à l’ambiance proposée, vous y trouverez des produits de haute gamme. L’entité du S’Quat à Bières est spécialisée dans l’importation et la distribution de produits artisanaux de qualité. Elle offre ses produits à l’Intemporel, qui est devenu un véritable laboratoire. Vous aurez donc la possibilité de déguster près de quarante produits, bières, cidres © Jean-Marie Michel et alcools forts compris. Ainsi que près de trente arômes de sirop provenant de toute l’Europe. Petite restauration, expositions, soirées musicales et endroit non fumeur sont aussi proposés. Rue du Lac 8, 1400 Yverdon-les-Bains Gagne 2 entrées d’une valeur de CHF 20.– non remboursables en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Vous êtes attablés au bar et la musique à plein tube vous empêche de discuter avec votre voisin ? Assez des bières industrielles et du cadre bien trop design ? Lassé de l’ambiance d’Yverdon, Vincent Guanzini l’était aussi il y a neuf ans. Après © Jean-Marie Michel une soirée sans nuls doutes bien arrosée, l’idée qui trottait dans la tête de cet Yverdonnois est née : L’Intemporel Café. ‘Le concept était risqué. La recette était simple : faire tout le contraire de ce qui existait. Créer un lieu de rencontre viable et humain, avec des produits de qualité’, explique Vincent Guanzini, le gérant de l’espace depuis sa création. Au fil des ans, le vieux bar ne désemplit pas et a conquis une clientèle multiculturelle et de plusieurs générations. Merci au Chat Noir [Nicolas Burnens] M US I Q U E SORT I R SO C I E T E LE BON CHOIX POUR REUSSIR VOTRE CARRIERE UNIVERSITE IFM Institut de Finance et Management " Choisir une université n'est pas une chose facile. Ce choix dépend de vos de vos buts personnels et professionnels. Soyez sûr que dès votre entrée à l'IFM, votre carrière commencera." VOYAG E - accréditation internationale - section francophone et anglophone - un cadre moderne et prestigieux à Genève - excellent équilibre entre théorie et pratique - études de cas et travaux de groupe - présentations et visites d'entreprise - etudiants et professeurs internationaux - 3 entrées par an : octobre, janvier, avril ARTS BACHELOR (3 ans) : BBA, BBF , BA Gestion d'entreprise, Finance, Communication, Marketing, Relations internationales. CINEMA MBA MASTER OF BUSINESS ADMINISTRATION (1 an) AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Tel: 022 322 25 80 - site: www.ifm.ch 35 rue des Bains 1205 Genève, Suisse SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ du 7 au 11 mars 2007, Crans-Montana Les organisateurs du Caprices festival ont enfin dévoilé la programmation des prochaines festivités qui se dérouleront du 7 au 11 mars prochains. Raccourci cette année à (seulement) cinq jours, la programmation promet néanmoins d’être intense... et beaucoup plus chaleureuse, puisque toutes les scènes seront concentrées dans le village de Crans-Montana. En effet, pour cette quatrième édition, le Caprices, animé cette année par sa mascotte Capricia, frappe fort : des noms tels qu’Iggy Pop, Joss Stone et Neneh Cherry seront présents. Bien entendu, le festival est également une vitrine pour nos artistes helvétiques. Vous pourrez donc également voir et entendre Polar, Lovebugs, Laurence Revey, etc. Comme chaque année, la scène humoristique est une nouvelle fois bien représentée. C’est ainsi que Jamel et son Jamel Comedy Club entameront la première journée de fêtes du festival. M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 12 > Le Caprices festival Les amateurs de platines ne seront pas en reste, puisqu’une ribambelle de DJs feront vibrer de plaisir les tympans friands de mix et remix : parmi les as se trouvera le très parisien DJ Zebra, véritable pope des bootlegs, qui pourrait, s’il le souhaitait, faire cohabiter Dalida et Rage Against the Machine en une seule chanson ! DJ Cut Killer ou encore Ricardo Villalobos seront également de la partie pour faire bouger nos caquelons à fondue. La scène rock/metal et reggae/ragga sera également bien représentée par des groupes tels que Samael, Dub Incorporation et bien d’autres encore. Pour cette année, les organisateurs ont mis l’accent sur l’engagement que doit avoir le festival sur le public. Du point de vue de la prévention, le Caprices peut se vanter d’être le premier festival accrédité du label ‘Fiesta’. En effet, ce dernier édite des normes pour une politique de prévention afin que les festivaliers ne descendent pas de Montana les pieds en avant. La protection de la jeunesse est également au programme : des bracelets de couleurs seront distribués aux jeunes de moins de 16 ans d’une part et au public entre 16 et 18 ans d’autre part. Les barmen pourront dès lors savoir quelles personnes ne peuvent légalement pas boire d’alcool. Tant de choses sont encore à découvrir sur cette quatrième cuvée du Caprices Festival ! Pour un programme complet, le site est à votre disposition. Les impatients pourront toujours prendre part à un ‘warm-up’ organisé autour du thème du festival du 2 au 6 mars dans les bars et clubs de Crans-Montana. Donc, préparez vos skis et vos bouteilles et que la descente soit bonne ! > Festival Médecins du Monde les 16 et 17 mars 2007, Case à Chocs, Neuchâtel WWWFESTIVALMDM CH %3 2%$%30/24 /56%245 ( -%$) CH LMDM $)%43! 6%.$2% WWWFESTIVA IONSSUR !23 0RÏLOCAT $)6%.$2%%NTRÏE&R ION&RAIS 0RÏLOCAT FR -!23 3!-%$) ÏE&R %NTR &R ION 0RÏLOCAT FRAIS S&R ENTSOIR !BONNEM IONSOIRS&R FRAIS 0RÏLOCAT 3 )-!2 6%.%-$2#(%$ Médecins du Monde est une organisation non gouvernementale de solidarité internationale née en 1980 en France. Sa vocation est de soigner les populations vulnérables, mais aussi de témoigner de leur situation, et cela sur les cinq continents. Pour sa part, Médecins du Monde Suisse, fondée en 1993, est une association dont le siège est à Neuchâtel. Fonctionnant principalement grâce aux dons privés, elle mène avant tout des missions de développement pour mettre en œuvre des solutions concrètes et durables dans le domaine de la santé. Afin de faire mieux connaître cette association humanitaire auprès du public suisse, l’idée a !23 germé dans la tête d’un groupe de bénévoles de % ) $ #( % 3 /'5 mettre sur pied un festival de rock dont les recettes 3!,)!& ) 0(/, 2 / % 3 4(%- %3). seraient intégralement reversées à Médecins du $ ( ³ # + 2) ,!4/.). Monde Suisse. Le pari semblait fou, d’autant que -% l’idée était de travailler uniquement avec des bénévoles et de ne pas offrir de cachet aux artistes présents. Bien qu’apparemment utopique, ce projet a vu le jour voilà neuf ans et connu un franc succès. Chaque année, le festival attire les foules. 2%$% & 2(³353 ()2& ,!2# 0/ Pour cette neuvième édition, les bénéfices seront reversés à la mission népalaise. Il s’agira de financer la formation du personnel d’un hôpital situé sur la route menant à l’Everest. Cette année, le festival se déroulera sur deux jours, proposant un programme varié laissant une large place aux artistes suisses. Le festival débutera le vendredi avec les Zougois de Redeem, dont le rock puissant et énergique sait aussi se faire mélodique ; puis suivra Rhésus, un trio grenoblois qui pratique un rock ébouriffant salué unanimement par la critique. C’est avec la pop sensuelle de Polar que se terminera cette première soirée ; cet artiste irlandais délivrera les titres de son dernier album, ‘Jour blanc’, dont la majorité des textes ont été écrits par Miossec. Le samedi, les Morphologues, duo bernois, diffuseront leurs mélodies triphop, tandis que Riké, chanteur de Sinsemilia, présentera son nouvel album ‘Vivons’ pour la première fois en Suisse romande. Ce sont les Suisses de Melatonin qui cloront ce festival humanitaire avec leur rock alternatif français influencé par Smashing Pumpkins, Noir Désir ou encore Pink Floyd. A noter que pour l’occasion le Namasté de la Case se transformera en bar lounge où l’on pourra entre autres admirer les clichés du photographe JeanMarie Jolidon pris au cours de ses voyages au Népal. Pas de doute, ça promet de nous faire passer un bon week-end tout en contribuant à une noble cause. www.festivalmdm.ch WWW [Katia Margraf] /56%2452%$% 30/24%3 6%.$2%$)%43!-%$)( 0RÏLOCATIONSSURWWWFESTIVALMDMCH > CONCOURS ‘Festival Médecins du Monde’ 6%.$2%$)-!23 %NTRÏE&R 0RÏLOCATION&R FRAIS 3!-%$)-!23 %NTRÏE&R 0RÏLOCATION&R FRAIS !BONNEMENTSOIRS&R 0RÏLOCATIONSOIRS&R FRAIS 6%.$2%$)-!23 2%$%%-#( 2(³353& 0/,!2#()2& 3!-%$)-!23 #( 4(%-/20(/,/'5%3 -%,!4/.) AN I M E www.caprices.ch [Léo Simon] ),)!& 3).3%2)+³$%.#( Gagne une invitation pour le festival Médecins du Monde en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au festival FESTIVA LMDM CH 3x Crackdown ou Viva Piñata SO C I E T E 3x Z22 ou Tungsten E2 www.palm.com MM CODE 01 13 www.dybex.com MM CODE 03 3x Coffrets DVD Gilmore Girls Saison 1 1. Tapez MM CODE suivi de l’offre de votre choix (exemple : MM CODE 01) 2. Envoyez le message au numéro 900 Par Téléphone (CHF 1.00/appel) : 1. Appelez le 0901 900 176 2. Tapez le code de l’offre choisie 3. Tapez votre no de téléphone suivi de la touche # Par courrier : Envoyez une carte postale, en indiquant l’offre choisie, avec vos nom, prénom, adresse et téléphone à l’adresse suivante : Helveticarts Murmures Magazine Case postale 54 1211 Genève 28 Conditions de participation : Les gagnants seront avertis personnellement. Toute correspondance et tout recours juridique sont exclus. Seuls les envois affranchis seront pris en considération. M A N GA Par SMS (CHF 1.00/SMS) : AN I M E Pour tenter de gagner ces cadeaux: dernier délai au 10 avril 2007 LIVRES BD www.warnerbros.ch MM CODE 04 TECHNOLOGIE TR A N S P O RT www.genius.com MM CODE 05 1x Coffret DVD "Trigun" GAM E S 3x TWebCam Look 320S ou Wireless TwinTouch LuxeMate VOYAG E ARTS CINEMA www.microsoft.com MM CODE 02 – M US I Q U E Participez à notre concours et remportez de somptueux cadeaux ! SORT I R > Tentez votre chance ! SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ du 23 au 31 mars 2007, Cully ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Confrontation entre la musique classique et le jazz avec le régional de l’étape, Malcom Braff accompagné par l’Ensemble Contrechamps de Genève ainsi qu’avec les oeuvres de Mozart revisitées par le quintet du pianiste Uri Caine. Métissage audacieux entre le jazz et le rap en compagnie du Genevois Jonas et ses comparses maliens du Taxi Brousse Orchestra, du rapeur français aux notes bleues Oxmo Puccino et de Rocé, figure marquante du mouvement rap français. Il y a aussi des rencontres improbables, Marianne Faithful, l’égérie des sixties sera présente le jeudi pour un concert exceptionnel. A noter le même soir le projet spécial ‘carte blanche à Stéphane Block’. GAM E S BD LIVRES M A N GA 25 mars 2007, Kongresshaus, Zurich Rencontre entre le jazz et l’Afrique. La grande dame du jazz, Dee Dee Bridgewater nous présentera son nouveau projet fusionnant musique malienne et jazz. Immersion dans l’univers sonore de l’Afrique du Sud avec la voix magnétique et troublante de Sibongile Khumalo et avec le gardien vivant du remuant et carnavalesque ‘Cap jazz’, Robbie Jansen. A ne pas manquer également, la fanfare béninoise du Gangbé Brass Band. Chasselas ? Nik Bärtsch ? Les deux ont été élevés sur le sol suisse, mais qui connaît le deuxième ? Les jazzmans helvètes restent méconnus dans leur patrie, une lacune que le Cully Jazz Festival tente de combler année après année. Au programme, le remarqué et remarquable Nik Bärtsch et son groupe Ronin, le jeune pianiste Colin Valon, accompagnera en ouverture le célèbre batteur Manu Katché. Erika Stucky, la diva provocante et décalée hautvalaisanne, nous présentera sa vision du ‘heidiland’ avec son projet ‘Suicidal Yodels’. Le Cully Jazz c’est aussi son festival OFF. Pendant une semaine, les caveaux et les cafés n’ont rien à envier aux clubs de la New Orleans ou des bars de Chicago, mis à part le raisin qui a remplacé le pur malt : jam sessions explosives, ambiance surchauffée et esprit éthéré. L’hiver a été doux, la cuvée s’annonce bonne. www.cullyjazz.ch AN I M E > Loreena McKennitt Les cépages en tressaillent d’avance, le Cully Jazz Festival est de retour pour fêter un quart de siècle. Ce festival c’est d’abord un cadre idyllique, bucolique, un village viticole niché sur les rives du lac Léman. A un détail près, le jazz. Mais le Cully Jazz c’est surtout une programmation singulière, ambitieuse et éclectique qui se bonifie au fil des ans. Avec 25 concerts, cette nouvelle édition propose une affiche essentiellement jazz qui ose les rencontres sonores et les métissages. Aperçu partial et passionné des nouveautés incontournables et des grosses pointures à découvrir. CINEMA 14 > Cully Jazz Festival [Fabrice] La belle et talentueuse Loreena McKennitt est de retour. Presque dix ans après ‘A Book Of Secret’, son dernier album studio, la plus irlandaise des chanteuses canadiennes revient avec non seulement un nouvel album mais également une tournée européenne ! Ses nombreux fans en rêvaient, ils peuvent dès à présent sortir leur agenda : un concert est prévu le 25 mars prochain à la Kongresshaus de Zürich. Adeptes de musique celtique et médiévale, amoureux des voix enchanteresses, voilà une occasion à ne pas rater car qui sait quand la dame repassera dans nos contrées ? En attendant le concert, penchons-nous un peu sur ce nouvel album. ‘An Ancient Muse’ nous mène dans un long voyage. Après avoir visité la Jérusalem des Croisades, il nous fait suivre un groupe de nomades, avant de nous déposer devant les merveilles de la Grèce Antique. On s’éloigne géographiquement du berceau de la civilisation celte et cela se ressent au niveau de la musique. Un certain nombre de nouveaux instruments, turques et grecs principalement, sont venus accompagner les sonorités et la voix si magnifique de la diva. On se sent réellement voyager avec la musique, découvrant à travers les notes l’ambiance et les paysages de ces contrées orientales. D’une manière générale, l’album fait la part belle à la musique. Sur les neuf morceaux, trois chansons ne mettent en scène que les instruments et participent à la mise en place de l’ambiance générale de l’ensemble. Mais – et sans vouloir retirer aucun mérite aux musiciens – c’est indéniablement quand la voix de la chanteuse intervient que le frisson se fait sentir. D’ailleurs, les chants se succèdent et laissent leur place aux parties instrumentales de façon si naturelle qu’on parvient difficilement à discerner quand celles-ci ont commencé et quand le chant s’est terminé. D’ailleurs, y a-t-il eu chant ou cette voix douce et chaleureuse que l’on croit entendre n’est-elle que le souffle de la musique elle-même ? Comme c’est de coutume dans ses albums, Loreena a mis en chanson le poème d’un auteur réputé. C’est ‘The English Ladye And the Knight’ de Sir Walter Scott qui se retrouve chanté dans ‘An Ancient Muse’. Ce moment de poésie succède d’ailleurs à ‘Caravanserai’, l’un des plus beaux titres de l’album, s’il fallait vraiment s’abaisser à les juger. Envoûtant comme une bouffée d’encens, avec toute la magie et la beauté qui va avec. Espérons que les anciennes Muses continueront encore longtemps d’inspirer cette artiste pas comme les autres… www.quinlanroad.com [Vincent] SO C I E T E > La Résistance SORT I R Depuis octobre 2006, l’album du bilan, ‘Remise en question’, est disponible dans les bacs et sur le site du groupe. Après une première partie des Saïan Supa Crew, lors du festival Vernier sur rock, La Résistance (Van-C et Dopha) est plus que jamais décidé à perdurer. Ces deux amis ont accepté de répondre à quelques questions… M US I Q U E Pouvez-vous vous présenter ? > Dopha : On se connait depuis 1998, en 9ème du cycle, on a fait notre premier clip ensemble lors des journées décloisonnées. La Résistance, c’est pour rappeler qu’on ne baisse pas les bras, qu’on a une ligne directrice. > Van C : Nous sommes de Meyrin (GE), je suis le compositeur pour 95% de nos morceaux. > Dopha : Et je suis l’auteur pour les deux tiers de l’album. ≤ Vous êtes le premier groupe de rap à avoir fait un clip pour les sourds, comment vous est venue cette idée ? >Dopha : On voulait parler d’une phobie de musicien : être sourd, on voulait creuser le thème. Un ami à nous était à l’ETI, il nous a aidés à interpréter en langue des signes pour la construction du clip. On était content que les sourds l’accueillent bien, il y a eu de bons échos du Canada. ARTS BD [Emmanuelle Agabu] LIVRES Dans plusieurs morceaux, vous abordez des thèmes sérieux (le respect, la paix, les jeunes étrangers nés en Suisse), est-ce que La Résistance est un groupe engagé ? > Dopha : A travers notre nom, nous nous opposons à quelque chose, nous affichons nos convictions même si elles ne sont pas l’avis général. On passe des messages de manière non conventionnelle, la forme est vraiment différente. > Van C : ‘Remise en question’, c’est plus une introspection, on n’aborde pas trop de thèmes de société, si ce n’est ‘Melody!’ (chat sur le net), mais on parle du sujet autrement : avec humour. En fait, ‘Aux âmes’, c’est le seul titre où l’on parle d’autres choses, on milite pour le service civil (au lieu du service militaire). www.la-resistance.ch M A N GA Votre album ‘Remise en question’ est disponible sur votre site pour seulement 20 CHF, ce n’est pas un peu trop généreux ? > Van C : (Rires) C’est le premier album et on voulait mettre tout ce que l’on avait, c’est peut-être un peu naïf, mais on voulait en mettre un max. L’album aborde des thèmes très larges, il est un peu éparpillé et a beaucoup de styles différents, mais il représente bien notre diversité. Le prochain album aura quatorze-quinze titres et sera un peu plus cohérent, logique. >Dopha : C’est vrai que notre album est plus dense comparé à ce qui se fait sur le marché et c’est ça le petit plus, sans oublier le fait qu’il a demandé deux ans. Votre site internet est vraiment très bien fait, pourquoi autant le développer ? > Van C : C’était une obligation, on n’a pas beaucoup d’argent, donc c’est un bon moyen de promotion et ce n’est pas cher, mais ça a pris du temps pour le créer. En plus, c’est un bon moyen de communication avec le public. Aujourd’hui, avec la facilité d’échange sur le net, il est important d’avoir un bel emballage et de faire pro. C’est aussi un moyen de se distinguer, parce qu’il y a beaucoup moins de gens qui vont choisir un CD dans les bacs, les jeunes vont sur le net. > Dopha : En fait, c’est Van qui a fait tout le site lui-même, concernant l’album on a aussi tout fait nous-mêmes (pochette, concert, passage à la radio), on n’aime pas déléguer, les choses vont plus vite lorsqu’on les fait nous-mêmes. > CONCOURS ‘La Résistance’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Remise en question’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au groupe AN I M E Même si vous dites dans la chanson ‘J’ai faim’ que pour vous le rap n’est pas une source d’argent, pensez-vous que faire du rap en Suisse et en vivre soit possible ? > Van C : Notre réflexion est assez réaliste, parce que vivre de la musique en général c’est compliqué et du rap ça l’est encore plus, surtout avec le marché des USA et de France. Le marché suisse est petit et même Double Pact n’en vit pas. Quoique, peut-être que le compositeur s’en sort, parce qu’il produit aussi d’autres artistes… > Dopha : En France et en Allemagne, il y a plus de structures (ex : chaîne musicale spécialisée dans le rap) qu’en Suisse. C’est pour ça que nous devons trouver tous les contacts et moyens financiers nous-mêmes. > Van C : En plus, le marché français est complètement hermétique aux artistes suisses. VOYAG E ‘Mais qu’est-ce que tu brailles ?’, c’est un pied de nez à tous ceux qui n’ont pas cru en vous ? > Van C : J’envisageais ce thème plus largement que ce soit par rapport à la musique ou à d’autres sujets. > Dopha : On règle nos comptes par rapport aux ragots. On aborde le thème avec humour, mais le fond est sérieux derrière. La forme pour aborder les sujets est toujours différente. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Quels groupes vous ont inspirés ? > Van C : Même si ça ne se voit pas trop, Timberland, Dr. Dré, les trucs qui tournent souvent. Je n’écoute pas tellement le rap français, mais j’aimerais bien être comparé à un Disiz la Peste ou à Ol’Kainry, il rap avec un ‘flow’, il a des métaphores drôles et il aborde des thèmes sérieux, c’est le contraire du rappeur français qui crie sa haine. > Dopha : On aime beaucoup de rappeurs, mais ils ne nous influencent pas forcément. GAM E S Après huit ans d’existence, quels sont vos projets, vos attentes ? > Dopha : Faire les festivals d’été, continuer à être d’actualité par l’intermédiaire de clips. > Van C : Le prochain album est déjà en préparation. CINEMA 15 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ Fernando Saunders est un nom qui ne vous dit peut-être pas grandchose. Pourtant, c’est un bassiste d’exception qui a enregistré et tourné avec des pointures telles que John McLaughlin / Mahavishnu Orchestra, Jimmy Page, Eric Clapton, Joan Baez, Steve Winwood, Jeff Beck… La liste est très longue si on veut tous les citer. Il a également collaboré, en tant que co-auteur, producteur et musicien, avec Lou Reed et Marianne Faithfull entre autres. J’ai eu le plaisir de rencontrer Fernando dans un petit café lausannois pour la sortie de son dernier album solo ‘I Will Break Your Fall’, un musicien hors pair et un personnage voulant partager sa passion… Est-ce qu’une vie de couple et de famille peut être compatible avec de longues périodes d’enregistrement et des tournées de plusieurs mois ? > Oui, c’est possible d’avoir une vie familiale. Personnellement, je vis avec ma compagne, et de nombreux musiciens autour de moi ont une famille et sont toujours mariés. Il est toujours possible que ta compagne te suive dans une tournée, de visiter ensemble les villes dans lesquelles on joue, de passer du temps ensemble. Il nous arrive fréquemment de rentrer lors d’une pause de quelques jours. Fernando, tu as joué avec Lou Reed. Tu as notamment produit et coécrit certaines de ses chansons. Comment s’est passée la rencontre avec l’ex-leader des Velvet Underground ? > Je jouais à New York avec Jeff Beck et Steve Winwood. Le manager de Jeff a appelé Lou Reed pour qu’il vienne à un concert. Lorsqu’il m’a entendu, il était assez intéressé, et m’a proposé de travailler ensemble. Lou est quelqu’un qui est très ouvert, et la suite s’est très bien passée. Ce n’est pas difficile de se lancer dans une carrière solo, alors que tu as passé plus de temps à être le bassiste de tel ou tel artiste ? > C’est toujours drôle d’être présenté comme un nouvel artiste, alors que ça fait vingt-cinq ans que je joue. Ce n’est pas si difficile, car j’ai pu me forger des contacts que je n’aurais pas eus autrement, j’ai pu m’enrichir musicalement et faire des rencontres très enrichissantes. J’ai joué partout de la musique, et j’ai pu prendre et apprendre de partout également. Je pense que jouer avec tout le monde, du moins avec beaucoup de musiciens différents, c’est la meilleure école pour comprendre réellement la musique. Comment en es-tu arrivé à jouer de la basse, qui reste un instrument bien moins répandu que la guitare ou le piano ? > En fait, j’ai commencé par jouer de la trompette. Ma famille gère deux églises aux Etats-Unis, et je chantais tout le temps et jouais souvent de la guitare. Je me suis mis à la basse grâce à mon voisin, qui avait une guitare électrique et une basse. La musique est vraiment une affaire de famille chez moi. Pour beaucoup de groupes, jouer aux Etats-Unis est l’Eldorado. Mais avec le nombre de musiciens qu’il doit y avoir, n’est-ce pas trop difficile de se faire une place ? > En effet, c’est peut-être plus dur, car il y a peut-être plus de musiciens qui en veulent. Il ne suffit pas d’avoir du talent, il faut croire en toi. Il y a bien évidemment un facteur chance qui n’est pas à négliger, mais il faut savoir la provoquer également. Certains très bons musiciens abandonnent, car ce n’est jamais facile de débuter. Je pense que c’est encore plus dur maintenant, car il y a ce rêve de plus en plus fréquent de devenir pas seulement un grand musicien, mais une star, et faire partie du show-biz. C’est sûr qu’il n’est pas facile de voir de grosses productions commerciales rafler tout sur leur passage, alors que tu es en train de galérer. Mais il ne faut pas s’attarder là-dessus. Et il est très important également, si ce n’est plus d’ailleurs, d’avoir de bonnes idées et d’être inventif. Jouer la même chose que les autres n’est pas une bonne solution. Quels sont les éléments qui te font avancer ? > Lorsque je joue, j’essaie d’émettre une projection d’énergie. J’essaie de prendre mon temps, afin de pouvoir donner le meilleur de moi-même. Je n’ai pas de plans précis, mais beaucoup d’idées que j’essaie de réaliser. Je me fixe des challenges, et je fais en sorte de les atteindre au mieux. Il ne faut jamais dire jamais, mais chercher les solutions aux différents problèmes que tu rencontres. Par contre, il faut rester humble dans tes envies, et ne pas avoir des désirs surdimensionnés. Tu as créé ton propre label pour ton dernier album. Pourquoi ce choix ? > Je ne voulais pas travailler avec des ‘majors’. Je voulais être libre et ne pas avoir de comptes à rendre. J’ai eu l’impression, de par mes expériences, que de travailler avec des grandes maisons de disques, ça avait des avantages, mais ça créait une dépendance. C’est ce que je voulais éviter justement. Je suis maître de mon travail, et je sais exactement ce qui se passe. C’est aussi un pari que je me suis lancé. Tu as fait la tournée des Fnac à travers la France et la Suisse. Que t’ont apporté ces showcases ? > Ça a été une expérience positive. J’ai pu voir l’impact que ma musique avait sur les gens. C’est vraiment une bonne chose. Pourra-t-on t’écouter bientôt en Suisse ? > J’espère pouvoir venir jouer cet été, en tournée ou en festival. www.fernandosauders.com [Ghassan] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 16 > Fernando Saunders > CONCOURS ‘Oddrock’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Tripodd’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à orformOrnorm le livre 11.10 9.40* MIGROS partenaire de Polymanga 7-8 avril 2007 Beaulieu, Lausanne Pour les adolescents le livre 11.40* Points CUMULUS CINEMA Pour les enfants le livre 14.60 ≤ 17 Points CUMULUS le livre SO C I E T E 13.10 M US I Q U E Pour les filles SORT I R Développez votre curiosité. 11.90 10.–* Points CUMULUS Points CUMULUS le livre 11.90 10.–* ARTS 11.90* VOYAG E Points CUMULUS le livre 10.90 8.90* TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Points CUMULUS le coffret DVD GAM E S 49.90 39.90* Points CUMULUS 19.90* Points CUMULUS le coffret DVD 56.– le DVD 46.–* 24.90 Points CUMULUS LIVRES Offre CUMULUS Coupon rabais de 6.par tranche de 29.–• M A N GA Points CUMULUS BD Le DVD En vente dans les m-electronics et la plupart des magasins Migros. •Offre Cumulus valable sur tout l’assortiment de film DVD jusqu’au 31.3.2007 www.melectronics.ch Découvertes garanties. AN I M E *Action valable jusqu’au 16.4.2007 Une petite parenthèse, je trouve que certaines de vos compositions sur votre dernier album pourraient être des musiques parfaites pour des films. > Jonas : Ce n’est pas la première fois qu’on nous dit ça… On aimerait beaucoup faire de la musique de film. > Guillaume : Une réalisatrice allemande a pris des morceaux de notre troisième album pour un de ses films et un autre réalisateur en a utilisé également. > Jonas : Mais ces morceaux n’étaient pas une commande, ils n’ont pas été créés exprès pour cet usage. Notre envie ça serait de bosser avec un réalisateur. M US I Q U E SORT I R SO C I E T E > L’ironie du son ≤ 18 ARTS VOYAG E Comment avez-vous trouvé le nom du groupe ? > Guillaume : C’est Yanneck Salvo, notre ingénieur du son et ancien fondateur du groupe, qui a trouvé le nom, après avoir lu un livre intitulé ‘L’ironie du sort’. J’ai l’impression que plus le groupe avance, plus notre nom a du sens. C’est une quête continuelle que nous faisons de la signification. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Comment se passent les compositions à quatre ? > C’est le guitariste Nicolas Silvestrini qui amène des morceaux déjà tout faits et ensuite on les joue ensemble. Le batteur commence à chercher un rythme, moi je cherche une mélodie et en dernier ressort Jonas pose une voix. Après, certains morceaux nous sont venus à quatre ou trois éventuellement. > Jonas : On peut partir d’une histoire pour créer un univers. Le dernier disque qu’on a fait, on pensait à une histoire avant la composition. Etes-vous toujours d’accord sur l’orientation des morceaux, étant donné que vous venez de différents univers musicaux ? > Guillaume : On est quatre musiciens d’univers différents et au final il faut qu’on trouve une entente. > Jonas : On doit faire des compromis, mais le fait d’être de différents univers musicaux fait que nous faisons des sons qu’aucun des quatre ne pourrait faire seul. Tu ne sais jamais où on va arriver. Musicalement ce sont les thèmes qui nous rapprochent, nous parlons beaucoup, cela fait aussi avancer notre musique. LIVRES BD Déjà douze ans que ce groupe genevois fait partager son univers. Leur quatrième CD est sorti le 22 novembre 2006, il est le résultat de plusieurs années de travail. Quel plaisir pour moi d’interviewer un groupe dont j’apprécie énormément l’univers musical qui sort des sentiers battus et dont le nom reflète à la perfection la musique ! Guillaume Lagger (harmonica), arrivé il y a sept ans dans le groupe, et Jonas Quasis (rappeur), arrivé il y a trois ans, ont répondu à mes questions de manière détendue. GAM E S CINEMA Quels sont vos prochaines dates de concerts ? > Le 17 février au Le Barking (Neuchâtel), le 24 à la FNAC de Rive (Genève), le 1er mars à Catalyse (Genève), le 23 à AMR / Sud des Alpes (Genève), le 14 avril aux Temps Modernes (Vevey/VD) et le 18 mai au Festival Harmonicas sur Cher (St-Aignan, Loir-et-Cher/France). Où allez-vous chercher des sons pareils ? > Guillaume : On les cherche ailleurs, parfois très loin dans notre imagination, ça vient plus naturellement au fil du temps. On est passé par des phases très fun, très rock, très électro, petit à petit c’est devenu un son très personnel. > Jonas : Tous nos sons viennent d’instruments de base, parfois il y a quelques effets. Quels sont les groupes qui influencent votre musique ? > Guillaume : Je pense qu’on est de la famille de Pink Floyd, dans la démarche, dans les envies… sans prétention. > Jonas : Anuar Brahem, Baba mal, Brel, Oxmo Puccino. J’aime bien la musique orientale, méditative, Camille, etc. C’est quoi le slam pour vous ? > Je dirais, tu es seul au micro, tu as cinq minutes, tu dois créer une ambiance. Après, le tout, c’est de déclamer un texte. C’est une étiquette, chaque artiste est influencé par le rap. Pour moi, c’est toujours du rap. C’est comme L’ironie du son, comment tu nous définirais ? Pas facile, vous être inclassables, vous avez votre propre son, avec des sonorités jazzy, funk… Votre musique s’exporte-elle en dehors de la Suisse ? > Guillaume : Non, on n’est pas distribués en dehors de la Suisse. On aimerait bien… Pour l’instant on a fait que des concerts en Suisse romande. Cherchez-vous à apporter quelques chose au monde à travers votre musique ? > Quand on prend un thème, chacun d’entre nous a un regard dessus. On a un regard pudique, on fait attention avec les mots. Dans les paroles de Jonas, il n’y a jamais ‘fais ceci, fais cela, pense comme ça’. Il y a toujours des choses assez imagées. > Jonas : On peut bercer les gens, les mettre mal à l’aise, les faire danser, les faire planer… Ce n’est pas de la musique pour faire pleurer, pour tomber amoureux, ça peut être tout, à travers de ce que l’on peut vivre chacun. > Guillaume : On n’a pas de message… nous vivons dans une des parties les plus riches du monde, donc pas de leçon à donner. On revendique notre musique, on reste prudents avec nos paroles. Quand on joue, on vise plus l’individu que la masse. Si on peut remettre en question une personne, c’est plus ce que l’on va chercher. > Jonas : On n’est pas toujours d’accord entre nous, mais peut-être que le jour où on est d’accord, on arrêtera de jouer ensemble. Un dernier mot pour nos lecteurs ? > Yes, une spéciale dédicace pour Ian Solo et Chewbacca… aahahahah ! www.lironieduson.ch AN I M E M A N GA [Carole-lyne Klay] > CONCOURS ‘L’ironie du son’ Gagne un exemplaire de l’album ‘La sorcière et les étoiles’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au groupe Une petite présentation ? > Oddrock : 29 piges, DJ et beatmaker (nda : producteur de sons), un des fondateurs du label orformOrnorm. > Boo : 26 ans, graffeur, sélectionneur de sons et architecte logistique pour Food For Ya Soul, passionné de soul music et de hip hop. > Chikano : 28 piges, DJ, collectionneur de vinyles soul et de hip hop. > CONCOURS ‘Food For Ya Soul’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Food For Ya Soul’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à orformOrnorm M A N GA LIVRES BD GAM E S Comment êtes-vous tombés dans le milieu hip hop ? > Oddrock : A la Obélix! (rires) J’ai commencé par le breakdance au collège en 1990, après en 1996 j’ai acheté mes premières platines et j’ai commencé à mixer puis j’ai fait mes premières soirées. Après ça s’est enchaîné, beaucoup d’animations sur des battles de breakdance en majorité en Suisse allemande, puis j’ai produit ma première mixtape ‘Le calme après la tempête’ en 2001. En 2005, je crée avec SKILE le label orformOrnorm, on enregistre des projets pour des artistes locaux, Mens Sana, Bub le Zombie (Megaton B-boys) et Acousma4 pour commencer. > Boo : Pour moi, à la Astérix ! (rires) Je suis tombé jeune dedans par le biais du break à l’école, puis le graff découvert lors d’un séjour marquant en Allemagne en 1995. Après je débarque à Lausanne en 1998, un an après je fonde avec Dylan le label MH records, ce qui nous permet notamment de sortir la première mixtape romande de freestyle (MH 23 Karats) ainsi que le premier maxi d’Amnesty. > Chikano : A la Idéfix évidemment ! (rires) Une date pour moi, 1989 ! Premier album de De La Soul, j’ai trop kiffé ! A cette époque j’ai touché un peu à tout, breakdance, graff… En 1993 ça a été le déclic, DJ Sebb (big up!) mixait sur Couleur 3 dans l’émission ‘Downtown Boogie’, c’était une sorte d’âge d’or du hip hop, tout ce qui sortait était top, alors j’ai commencé à collectionner des albums de rap, surtout du ricain. En 1999 je choppe des platines, et là le virus du vinyle me kidnappe, je collectionne des disques et récupère beaucoup d’originaux qui ont été samplés par des rappeurs. La même année, nous créons avec DJ Eagle et DJ Mad Kid le crew SWC. Pourquoi faire un album avec des originaux de soul music ? > Boo : On peut dire que je suis un peu le papa de Food For Ya Soul et à la base c’est une idée purement égoïste afin de satisfaire mon plaisir personnel ! Pourtant bizarrement je n’étais pas trop à fond dans la soul initialement, J’étais et reste un fan de rap et lorsque j’ai découvert les morceaux originaux qui ont été samplés et utilisés par des pointures comme Premier, Jay-Z, Pete Rock, ou RZA, j’ai kiffé et cherché à avoir et découvrir de plus en plus de sons originaux. Faire cet album c’est retrouver les origines du rap et aussi un moyen de faire découvrir ou redécouvrir de purs morceaux au public. Avec ces morceaux, c’est une éternelle découverte… M US I Q U E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT [Rachid Guettari] SORT I R SO C I E T E www.orformornorm.ch www.myspace.com/foodforyasoul 19 AN I M E DJ Oddrock, Boo, DJ Chikano, ce trio lausannois est devenu une véritable référence en ce qui concerne le son pointu et de qualité. Ils nous avaient déjà gâtés avec ‘Food For Ya Soul vol. 1’, véritable pépite qui a retourné autant les accros de soul music que les fans de hip hop. En outre, DJ Oddrock vient de sortir sa dernière production : ‘Tripodd’, un mix CD original aux touches personnelles. J’en ai donc profité pour leur rendre visite au studio orformOrnorm, afin de mettre au grand jour ce trio prolifique… Des projets ? > Oddrock : On va surtout faire des soirées hip hop sur Lausanne et ses alentours et certainement des premières parties de concert. On va aussi faire une compil’ orformOrnorm avec tous les beatmakers, les mc’s du label et des invités surprise, un gros gros mélange productif en perspective qui sera bientôt disponible en téléchargement entier et gratuit. > Chikano : Le projet du moment c’est la sortie prochaine de ‘Food For Ya Soul vol 2’, courant mars 2007. Cette fois-ci c’est moi qui prends les commandes, je mixe les sons et Boo fera le sélectionneur, on va encore déterrer des morceaux puissants et pointus ! > Boo : Puis on souhaite encore plus développer l’aspect live. A côté de ça, on continue le concept de soirées de la team Food For Ya Soul, qui est composée de rappeurs (Amnesty, Shaka Zooloo et Nono) et bien sûr des DJs Obélix et Idéfix ! (rires) ≤ CINEMA Que pensez-vous de la scène lausannoise ? > Oddrock : Il y a vraiment beaucoup de talents potentiels mais malheureusement on est tous dans le même délire : peu d’infrastructures développées, beaucoup d’énergie et de débrouille, mais on reste avec l’impression de ne pas percer. Le public romand s’intéresse beaucoup plus à la zique US qu’au local. Et au niveau des artistes locaux, malgré le fait qu’on se connaisse tous plus ou moins bien, on travaille finalement peu ensemble, on ressent un manque d’unité… > Chikano : Le potentiel est là, c’est sûr, mais on manque réellement de soutien et de reconnaissance. ARTS > Oddrock : C’est uniquement par esprit artistique, le but n’est pas commercial en se démarquant de la tendance actuelle, mais surtout centré sur le plaisir que ces sons nous procurent et procureront aux gens qui les écouteront. En plus on constate finalement que l’impact est beaucoup plus large et éclectique que le rap : on touche dans notre public vraiment toutes les générations VOYAG E > Food For Ya Soul SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ Belle-sœur de Sean Penn, l’Américaine Aimee Mann a connu une modeste heure de gloire avec la B.O. de ‘Magnolia’ dont presque tous les morceaux sont tirés de l’incroyable ‘Bachelor No.2’. ‘One More Drifter In The Snow’, arrivé comme par hasard juste avant les fêtes, nous fait penser que les albums de Noël, très à la mode sous-Atlantique, ne sont pas condamnés à n’être que de mièvres comptines pour nostalgiques du blanc barbu chantées par Tino Rossi. Petit coup de fil de Los Angeles. Comment les avez-vous choisies ? > Il y en a quelques-unes que je connaissais. Il y a un truc que je déteste ce sont les nouvelles chansons de Noël. Je veux entendre des vieux classiques, celles que j’ai toujours entendues. Les standards des années quarante ou cinquante. Tout le monde veut retrouver le Noël de son enfance finalement. Comment avez-vous fait pour ne pas le rendre ennuyeux comme peuvent l’être certains ? > Nous l’avons simplement rendu intéressant à nos yeux. Des arrangements qui nous convenaient, avec même un peu d’humour. Tous les musiciens s’entendaient bien ensemble. On a joué dans la même pièce de façon très live. C’était presque comme un concert. Cela crée une atmosphère particulière entre nous. BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT ARTS Ces dernières années, tu as pas mal travaillé entre albums studio, B.O. de film, DVD live. Est-ce que cet album de Noël était une sorte de récréation pour toi ? > A chaque Noël, on me demandait de faire des chansons de Noël pour diverses associations. Ça me paraissait donc logique finalement d’en faire un album entier. En fait, c’est quelqu’un d’autre qui a eu cette idée. Et au départ, je me disais que ce n’était pas vraiment mon truc, mais je voulais faire des chansons avec mon ami Paul Brian à la production. Ça fait longtemps que nous jouons ensemble. Nous avons les mêmes approches de la musique et de l’enregistrement. L’idée de bosser ensemble et de pouvoir faire quelque chose de différent en matière d’album de Noël nous a finalement relativement excités. Nous avons commencé à faire plusieurs morceaux en réalisant qu’il y avait finalement pas mal de bonnes chansons de Noël. VOYAG E CINEMA 20 > Aimee Mann En Europe, tu n’es pas forcément très connue. Peux-tu sentir la différence de culture entre les deux continents ? > J’ai une bonne réputation aux States c’est vrai, mais je trouve que chaque fois que je viens en Europe, j’ai un public tout à fait correct et loyal. Je me suis toujours sentie bien ici et le public est excellent. Je me sens connectée à eux aussi bien en Europe. Pour ton troisième album ‘Bachelor No2’, tu as dû créer ton propre label (SuperEgo Records) car l’ancienne maison de disques a refusé de le sortir. Comment as-tu vécu ces complications du music business ? > En fait, je me suis sentie presque plus heureuse (rires). Lorsque tu es sur une major, tu n’as aucune option. Tu dois faire ce qu’ils veulent. Je ne me souciais pas vraiment de ce qui allait se passer, je voulais juste m’enfuir de ce système. Penses-tu que parfois la musique peut être plus forte que le business ? > C’est vraiment très étrange. La plupart du temps, ils ne pensent qu’à l’argent. Mon problème était qu’ils voulaient que je sonne pareil que tous ces artistes qui ont plus de succès. J’ai été très irritée par cette pression. Tu ne sais jamais si ton album va sortir ou être promu. L’artiste est souvent coincé là au milieu. Comment fais-tu pour que ta musique reste intéressante et excitante album après album ? > J’essaie de suivre mon instinct. Les chansons que j’écris vont moduler l’album et tu dois juste suivre ta volonté. C’est un truc dont je ne me soucie pas. Je ne pense pas à ce que font les autres, ce qui marcherait le mieux. Serais-tu d’accord d’avoir quelqu’un à tes côtés qui pourrait apporter quelque chose de nouveau à ta musique ? > Absolument ! Je m’intéresse à beaucoup de choses, mais je ne suis pas sûre d’être forcément bonne dans ces choses-là. Pas besoin de te demander si tu es plus Stones ou Beatles (elle a repris maintes chansons des Fab Four sur la B.O. ‘Sam, I Am Sam’) Que représentent-ils pour toi ? > (rires) Je n’écoute plus trop les Beatles, je les ai tellement entendus. Je ne veux pas m’en dégoûter. Je pense qu’il me faudra au moins vingt ans sans eux pour pouvoir à nouveau les apprécier. Ils avaient de magnifiques mélodies, ils étaient très créatifs et ils aimaient enregistrer des albums et expérimenter. Tout ça me plaît beaucoup. Pense-tu qu’à l’heure actuelle il y a un groupe qui se rapproche de ça ? > Probablement, mais je n’ai pas écouté de musique depuis très longtemps. Je ne suis plus très à la page, je dois avoir au moins cinq ans de retard. Même pas ton mari ? (le songwriter Michael Penn) > Il enregistre à la maison alors je n’ai pas trop le choix. Lorsqu’il ne travaille pas, la dernière chose que nous voulons est écouter de la musique. On veut juste se détendre. Je n’ai même pas de lecteur chez moi, ni dans ma voiture. C’est vrai que c’est assez dur de rester branchée du coup (rires). Tu as beaucoup écrit pour des films, est-ce une chose que tu apprécies particulièrement ? > Oui j’aime l’idée du visuel derrière la musique. Ça te fait décoller pendant un moment. C’est beaucoup de plaisir pour moi. www.aimeemann.com AN I M E M A N GA LIVRES [Anna K.] > CONCOURS ‘Aimee Mann’ Gagne un exemplaire du nouvel album d’Aimee Mann en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à TBA SO C I E T E / ISP Solutions SA - c/o IXEurope - 6, rue de la Confédération - 1204 Genève, Suisse - tél: +41 22 533 04 50 - www. isp-solutions.net '&45*7"-70*9%&'&5& .&3$3&%*."34 ,E+IOSQUE H !TELIERDÏCRITURESLAM%CO%4!02%3 #HAT.OIR H 3LAMTAPLANÒTEAVECLA3ECTION,YONNAISEDES!MASSEURSDE-OTS ?????????????????????????????????????????????????????????????????? +&6%*."34 ,E+IOSQUE H 3AND #ASINO4HÏÊTRE H "ABX2%.!.,5#%%MILY,OIZEAU ?????????????????????????????????????????????????????????????????? 7&/%3&%*."34 %NSEMBLE6IDE $OBACARACOLEDDYLAGOOYATSH !.)3-OSQUITO #HAT.OIR H "ERTRANDAVEC$ #HÊTEAU2OUGE H 'RAND(UIT!LLAIN,EPREST 4HÙNEX H 'ILLES6IGNEAULT ,5SINE042 H 3OIRÏEROCKÏLECTROSUISSE ?????????????????????????????????????????????????????????????????? ,E+IOSQUE #ASINO4HÏÊTRE H 02²,/#!4)/.3 VOYAG E Fiabilité électrique Réseau multi-fournisseurs Sécurité physique machines et données TECHNOLOGIE TR A N S P O RT SÉCURITÉ H 4".&%*."34 !02¶3-)$)$%#/56%24%3 %*."/$)&."34 ,!&´4%°3!2#,/ GAM E S INFOGÉRANCE y.c. 2Mb/s de bande passante 3ERVICECULTUREL-IGROS'ENÒVE 2UEDU0RINCE 3TAND)NFO"ALEXERT -IGROS.YON,A#OMBE ,ORAINE&ELIX2OBERT3ANDOZ*OANE,ES)NDÏCIS 2OBERT3ANDOZ*OANE,ES)NDÏCIS H 3TEPHANE"LOK,ÏON&RANCIOLI+-ARTIN2EWKI 3TEPHANE"LOK,ÏON&RANCIOLI+ + -ARTIN2EWKI + "RICO*ARDIN"AZARDE.UIT #HAT.OIR H -AC:DE#ARPATE ????????????????????????????????????????????????????????????????? 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A écouter absolument donc. [Rachid Guettari] Nos Californiens reviennent avec un sixième album studio, après deux longues années d’attente. Ils s’étaient fait connaître lors de la vague néo-metal de la fin des 90’s. La couleur est ici résolument rock, mais ils savent toujours aussi bien jongler avec les ambiances douces et rêveuses, comme sur ‘Paper Shoes’, où la guitare est asymétrique et très expressive. Le titre éponyme de l’album traite de l’armement et prône l’intellect, le spirituel et l’art pour résoudre les conflits au lieu de la violence, de l’agressivité et de la destruction. Le chanteur était peut-être hippie dans une autre vie… ‘Light Grenade’ ne se dévoile pas à la première écoute. Cet album est une bonne combinaison de tout ce qu’ils ont pu faire précédemment avec la fraîcheur en plus et le talent comme toujours. [Ramaya] www.orformornorm.ch www.enjoyincubus.com > La Résistance Remise en question > Laura Pausini Io canto Eclectik Music / RecRec Warner Music Issu du collectif C Carré, La Résistance est un groupe de rap genevois qui, depuis 1999, a su se démarquer et percer progressivement. Avec cet album, Van C et Dopha ont voulu aborder des thèmes variés tout en les traitant avec humour voire autodérision. Ils réussissent le pari d’éviter les clichés faciles et intéressent l’auditoire tout en gardant une vision consciente et posée. Les textes ont du sens, rimes et assonances sont travaillées. Côté sons, c’est plutôt classique, mais parfois relevé de teintes orientales, funk ou r’n’b. Pour compléter le tout, ils ont su agrémenter l’album d’invités locaux reconnus comme Anuar, Monsaï ou A’S. Leur ‘Remise en question’ sonne comme une bonne prise de recul mature et ouverte, qui reflète bien leur années d’expérience. A découvrir. [Rachid Guettari] Laura Pausini, connue, entre autres passages à la Star Academy, pour la puissance de sa voix (encore une chanteuse qui crie, diront certaines mauvaises langues…) en joue ici dans des registres agréablement plus subtils, plus doux, plus variés. Un album réussi et remarquable notamment par les duos, parfois dans deux langues (italien et français ou espagnol) avec Johnny Halliday mais surtout Tiziano Ferro et Juanes, dont les voix chaudes se marient très bien à celle de la belle Italienne et la mettent même en valeur. Le duo avec Johnny est malheureusement moins convaincant. Un album soigné qui plaira aux fans, qui y reconnaîtront tout de même leur idole, mais aussi aux amateurs de variété moins convaincus jusque-là. On peut en écouter un extrait sur le site officiel. [Sylvain Bettinelli] www.la-resistance.ch www.laurapausini.com > Lynda Lemay Ma signature > Marcel et son orchestre E=CM2 Warner Music V2 Music / TBA Voici le dixième album de la plus charmante Québécoise que j’ai eu le bonheur d’entendre. Même si l’album est très agréable à écouter tranquillement chez soi, cette artiste vaut encore plus la peine de voir en concert, elle a un contact magique avec le public et l’a prouvé en passant sur la grande scène du Paléo festival. ‘Ma signature’ est encore une fois un album sincère, émouvant et parlant de sujets simples de la vie. Les seize chansons sont un hymne à la joie pour les enfants et ce que ressentent les mères avec leur peur pour l’avenir de leurs petits… Mélodies douces, mélancoliques, accompagnées d’une guitare sèche, voilà un mélange simple, la recette de longévité de Lynda Lemay. On ne s’en lasse pas… et pour écouter à côté d’un feu durant l’hiver c’est parfait. [Carole-lyne Klay] Marcel est de retour accompagné par son orchestre de garnements avec treize nouveaux titres dans son cartable. Les amateurs d’humour potache sur fond de rythmiques croisant le rock, la musette, le punk d’obédience alternative, le ska ou le reggae peuvent se réjouir : ils en auront pour leur argent. A l’image de sa pochette, cette nouvelle production fait dans la gaudriole puérile et ne cherche pas non plus à se faire passer pour autre chose que pour du pur divertissement d’adulescents ou un pied de nez aux groupes à texte. C’est plutôt bien foutu d’ailleurs, mais, à mon avis, ça devient assez vite lassant sur disque d’entendre des inepties sur des thèmes aussi importants que sont la fête des mères, les soirées Ferrero et la famille Ingalls. [Christian Hamm] www.marceletsonorchestre.com www.lyndalemay.com > CONCOURS ‘Laura Pausini’ > CONCOURS ‘Lynda Lemay’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Io canto’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Ma signature’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Warner Music (réservé aux abonnés) Merci à Warner Music Expliquer la musique japonaise moderne en quelques mots n’est pas facile. Bien qu’il n’existe pas de différence majeure avec la musique à laquelle nous sommes habitués, parfois nous pouvons noter une fusion avec la culture nippone qui crée une atmosphère vraiment unique. Nous avons donc décidé de vous présenter deux tendances de la musique japonaise. Les ‘idol’, jeunes gens actifs dans la publicité, les films, téléfilms, émissions télévisées et radiophoniques, en plus de la musique pop. Normalement leur carrière ne dure pas longtemps, puisqu’ils sont considérés comme des produits jeunes pour les jeunes. Ils se divisent en deux catégories : une partie masculine, dont les plus célèbres sont les garçons de la compagnie Johnny’s, environ une centaine. Ils ont déclenché dans les années 90 l’‘idol mania’. Vers la fin des années 90 apparaît la riposte féminine avec le ‘Hello!Project’. SO C I E T E ≥ 23 Urgence Disk Active dans le registre électronique depuis des décennies, la formation du plat pays est de retour sur la sympathique structure genevoise deux ans après son album ‘Deeper’ avec dix nouveaux titres et deux vidéos issues de précédents efforts. Très abordable pour une production de cet univers, ce CD oscille entre des titres ebm très dancefloor à l’instar de la réussite ‘I’M Tight’ ou ‘Ice Cream Truck’ et des plages nettement plus tendres comme ‘Years Of The Snake’ voire carrément ambient aux frontières du chill out à l’image de l’apaisant ‘Who Killed Who’. Ma préférence va nettement à ‘Shadow Diary’, chanson où la voix chaude de Bruce Geduldig s’insère avec volupté sur les nappes synthétiques élaborées par son complice Jimmy Joe Snark. [Christian Hamm] Toujours plus d’occidentaux se passionnent pour la musique japonaise, toujours plus de groupes s’exhibent en Europe et en novembre dernier, nous avons pu assister en Suisse au concert d’un des groupes de Visual Kei les plus en vogue du moment : D’espairsRay. Actuellement, il n’existe qu’un seul groupe d ‘idol’ masculin à être venu en Europe : Tegomass. Ce duo fait partie d’un des groupes les plus célèbres au Japon : les NewS. Il a été créé spécialement pour leur début en Suède, où ils ont présenté leur premier single intitulé ‘Miso Soup’ chanté en anglais. Le single a eu un timide succès en Suède et nous espérons le trouver un jour dans nos magasins. Une interview de D’espairsRay et Tegomass lors de leur venue respective en Europe est disponible sur notre site. www.nipponproject.com TECHNOLOGIE TR A N S P O RT > The Weathermen Embedded With GAM E S www.neilyoung.com Phénomène opposé : le Visual Kei ; caractéristique de certains groupes de rock, composés exclusivement d’artistes masculins, qui aiment s’exhiber avec un look extravagant et provocateur, avec beaucoup de maquillage ce qui leur donne souvent un aspect androgyne. Le Visual Kei est né dans les années 70 et 80 et c’est la fusion entre les styles occidentaux du punk, glam, gothique, dark et la culture japonaise des anime et le théâtre nippon traditionnel, le kabuki. Il est difficile de cataloguer ce style, puisque la forme adoptée est choisie par l’artiste ou le groupe. Par exemple, X Japan introduisirent les crêtes colorées et Malice Mizer portaient des costumes qui rappelaient vaguement le XVIIè siècle français. Actuellement de moins en moins de groupes major utilisent ce style et les peu encore existants adoptent un look moins extravagant. BD Depuis plus de quarante ans, cet auteur-compositeur a largement influencé la musique rock. Il a inspiré de nombreux artistes dont Kurt Cobain et Pearl Jam (avec l’album ‘Mirror Ball’ dont il a signé toutes les compositions). Pour ce disque on a ressorti les vieux amplis à lampe au son chaud et saturé à souhait, accompagnés de cuivres qui viennent ponctuer certaines mélodies ; du rock folk des années 70 très électrique. Les paroles sont, quant à elles, plongées dans l’actualité et plutôt caustiques à l’égard du gouvernement américain et de la guerre en Irak. Un album de protestation contre l’injustice et la corruption fait avec élégance. Sa colère est aussi la nôtre, comme le dit le refrain du titre ‘The Restless Consumer’ : ‘Nous n’avons pas besoin d’encore plus de mensonges’. [Chris] LIVRES Warner Music VOYAG E ARTS > Neil Young Living With War SORT I R Presque un an après la fin de sa série de treize concerts joués à guichets fermés avec près de 200’000 spectateurs à Bercy, Mylène Farmer sort enfin son album ‘live’, composé de vingt et une chansons, dont une instrumentale. Le récital est constitué d’un subtil mélange de chansons nouvelles et anciennes, rythmées et lentes. On peut y souligner l’interprétation enjouée de ‘Déshabillez-moi’ et le duo ‘Les mots’, magnifiquement interprété avec le batteur Abraham Jr. Laboriel, à défaut du chanteur Seal. Un premier tirage limité très beau de l’album, comme à l’accoutumé, est actuellement en vente avant la sortie de la version normale. A l’intérieur, deux CD et un livret avec des photos du concert. Bien sûr le DVD du concert est encore mieux, car vous avez les images spectaculaires en plus ! [Oscar] M US I Q U E Polydor / Universal > Les divers courants de la musique japonaise moderne CINEMA > Mylène Farmer Avant que l’ombre… à Bercy [Nippon Project] > CONCOURS ‘The Weathermen’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Living With War’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Embedded With’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Warner Music (réservé aux abonnés) Merci à Urgence Disk AN I M E > CONCOURS ‘Neil Young’ M A N GA www.theweathermen.net SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 24 > Bagad Kemper Sud-Ar Su > Cher The Very Best Of Keltia Musique Warner Music Le Bagad Kemper est l’un des ensembles instrumentaux les plus prestigieux de Bretagne, composé de quarante musiciens dont le répertoire se base sur des airs bretons traditionnels. Il participe chaque année aux grands rassemblements culturels bretons en France et ailleurs. Enregistré durant le Festival Interceltique de Lorient, le spectacle ‘SudAr Su’ démontre la volonté de la formation de s’ouvrir aux autres cultures tout en gardant ses spécificités ; on y trouve en effet des couleurs latines qui se marient très bien à l’ensemble et qui lui donnent un effet surprenant. C’est un réel plaisir que d’entendre bombardes, cornemuses, percussions, trombones, guitares s’unir pour créer des mélodies qui restent dans la tête. Pour les amateurs de musique celtique, ce DVD vaut le détour. [Katia Margraf] Connue grâce au duo formé dans les années 60 avec Sonny Bono pour jouer le titre ‘I Got You Babe’, Cher s’impose dans le milieu avec des chansons qui ont plus ou moins bien réussi dans sa longue carrière. C’est en 1998 qu’elle réussit à revenir sur la scène internationale avec un album très dance, intitulé ‘Believe’. C’est ainsi que des dizaines d’années musicales sont résumées en seulement quinze vidéos. Hélas ! La sélection qui a été faite pour ce DVD fait la part belle aux titres récents qui ont bien marché. Malgré cela, nous retrouvons avec plaisir ‘The Shoop Shoop Song’, ‘Half-Bread’ ou encore ‘Mermaids’ mais sans le fameux clip ‘I Got You Babe’, erreur monumentale pour un best of qui retrace toute une carrière, quatre décennies pour être plus précis, de hits et des modes insensés ! [Carlos Mühlig] www.bagad-kemper.org www.cher.com > Good Charlotte Fast Future Generation > Louise Attaque Y a-t-il quelqu’un ici ? Epic / SonyBMG Universal Music Comme j’avais bien aimé le précédent DVD livré par le jeune quatuor de punk rock bien propret et très en vogue auprès des très jeunes occidentaux, je me suis mis ce film retraçant les tribulations de ces garnements au Pays du Soleil-Levant. Autant le dire tout de suite, cette production pêche par le manque de titres joués live, mais son intérêt est autre part. Profitant de la tournée japonaise du groupe, l’équipe de Marvin Scott Jarrett les a suivis durant celle-ci afin de nous retranscrire de manière assez brute la vie en tournée d’un groupe US dans un pays partagé entre ses croyances ancestrales et sa débauche de hautes technologies. Entièrement sous-titré en français, ce document dépeint de manière assez fidèle les coulisses d’un périple rock chez les Nippons. [Christian Hamm] Enregistré au Zénith de Paris, ce live, qu’on attendait, immortalise en beauté la tournée qui a suivi la sortie du troisième album du groupe, ‘A plus tard crocodile’. On retrouve tous leurs tubes dont ‘J’t’emmène au vent’, ‘Ton invitation’, ‘Tu dis rien’, ou encore ‘See you later alligator’. Pendant plus de deux heures, les Louise enchaînent pas moins de trente morceaux avec beaucoup d’énergie et toujours un mot pour un public conquis qui a droit à une belle surprise : en effet, le groupe fait monter sur scène les Wampas et les Dionysos pour des duos inédits ! Le DVD a été mis en boîte avec le concours de David Carruthers, qui a travaillé avec White Stripes, Portishead ou Oasis, et le rendu est splendide. En bref, un objet indispensable pour les fans du groupe. [Katia Margraf] www.goodcharlotte.com www.louiseattaque.com > Metallica The Videos 1989-2004 > Patrick Bruel …Voir(e) plus si affinités Vertigo/Universal SonyBMG Débarqué assez tard dans le petit monde du clip vidéo, le quatuor étasunien y a débuté sa carrière de manière grandiose avec le fabuleux ‘One’ et ses insertions de scène tirées de ‘Johnny Got His Gun’. Quinze ans plus tard, l’énorme machine qu’est devenue Metallica a déjà mis en image plus de vingt de ses compositions et, même si la qualité n’a pas toujours été au rendez-vous, cet objet saura trouver preneur au sein des nombreux admirateurs que comptent toujours les Four Horsemen. Ceci en dépit de l’énorme disparité qualitative de cette compilation où le beaucoup trop vu à la télé ‘Enter Sandman’ côtoie le quelconque ‘The Unforgiven II’ et le génial ‘St.Anger’ ainsi que quelques oeuvres d’Anton Corbijn qui a collaboré avec de nombreuses pointures du rock au sens très large.[Christian Hamm] ‘Bouge !’, ‘Alors regarde’, ‘Tout s’efface’ sont quelquesuns des morceaux présents sur ce double DVD live de monsieur Bruel. Mais c’est également en résumé le sentiment qu’on a quand on arrive au bout des quatre heures et demi d’images et de son. Filmé par plusieurs caméras portées à l’épaule pour pouvoir mieux capturer les plans de foule, le résultat est moyen pour ne pas dire médiocre puisque la quasi-totalité des images sont souvent floues nuisant à la qualité du 16/9. Puis, les couleurs pâles et délavées ne font que donner une touche vieillotte qui finit par nous faire mal aux yeux. Sachez tout de même que le concert, entrecoupé par des interviews, est intéressant à voir et à écouter, donnant à l’ensemble de l’enregistrement, en fin compte, un air de live ! [Carlos Mühlig] www.patrickbruel.com www.metallica.com > CONCOURS ‘Marcel et son orchestre’ > CONCOURS ‘Mylène Farmer’ Gagne un exemplaire de l’album ‘E=CM2’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Avant que l’ombre…’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à TBA (réservé aux abonnés) Merci à Universal SO C I E T E SORT I R N M US I Q U E CRÉATION RÉALISATION O )) * PUBLICATIONS © PRESSE 25 CINEMA ® VOYAG E ≥ MULTIMEDIA ARTS )) µ IMAGERIE SERVICES CONCEPT DELL™ RECOMMANDE WINDOWS VISTA™ ÉDITION FAMILIALE PREMIUM. A VOTRE GUISE! PERSONNALISEZ VOTRE PC EN LIGNE SELON VOS BESOINS! 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Microsoft, Windows, Windows Vista et le logo Windows Vista sont des marques déposées ou des marques commerciales de Microsoft Corporation aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Les graveurs de DVD+/-RW pourraient ne pas être compatibles avec certains médias. Les autres noms et désignations peuvent être revendiqués comme marques par des tiers. Les INSPIRON ET DIMENSION COMMANDER. UTILISER. PAYER. DANS CET ORDRE 2 ÉCRAN LARGE 15.4” WXGA • Technologie Mobile Intel® Centrino® Duo avec Processeur Intel® Core™ Duo T2060 (1.60GHz, 2Mo L2 Cache, 533MHz FSB) • Windows Vista™ Édition Familiale Basique authentique • 512Mo DDR2 533MHz • Disque dur 80Go SATA, 5400 tpm • Intel® GMA 950 intégré jusqu’à 224Mo • Graveur DVD+/-RW • 1 an de service (enlèvement-retour) LIVRAISON GRATUITE SUR INTERNET! 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Le temps de réaction indiqué est approximatif et peut varier en cas de circonstances particulières. Il dépend notamment de l‘approvisionnement de pièces de rechange. 1Le montant total des intérêts pour un financement de CHF 2’500.- au taux d’intérêt annuel effectif de 14,99% sur 36 mois s’élève à CHF 578.-, ou CHF 16.06 par mois. Le prix total est de CHF 3’078.- (36 x 85.50). L’octroi d’un crédit est interdit s’il a pour conséquence le surendettement de la consommatrice ou du consommateur. 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Des films pour la plupart inédits, tant la visibilité du court est faible par rapport au long-métrage traditionnel, en Suisse comme ailleurs. Voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le court sans jamais oser le demander. Comment êtes-vous arrivé à votre présente activité ? > J’ai participé à la création de l’agence suisse du court-métrage, que j’ai dirigée. Il s’agit d’une institution dont le but est la promotion et la diffusion du court en Suisse et des productions suisses à l’étranger. Il s’agissait également de mettre sur pied des événements tels que la Nuit du Court. CINEMA > Philippe Clivaz, cinéphile au long court Quelle est la mission de Base Court ? > Base court a été créée pour organiser les Nuits du Court, c’était sa vocation première durant quelques années. Aujourd’hui les activités promotionnelles de l’agence suisse du court sont menées par Swiss Films. Notre travail est aujourd’hui axé sur la diffusion, sur internet, auprès des télévisions, la vente de DVD et la mise sur pied de manifestations liées au court métrage. On travaille principalement sur ce qui est ‘commercial’ ou événementiel. ∏ Vos impressions sur cette édition 2006 des Nuits du Court ? > On a la chance d’avoir un bon groupe de programmation qui voit environ deux mille cinq cents films par année, cela permet une programmation intéressante pour le public. Nous avons décidé dès la cinquième édition de quitter la cinémathèque et d’aller aux Galeries du cinéma, d’une part pour avoir plus de place et d’autre part pour toucher un autre public, moins cinéphile. Nous essayons d’adapter la sélection à ce public, en évitant les films trop difficiles d’accès, ce qui est une part importante du court, car les gens ont moins de contraintes et ils se laissent plus aller à l’expérimental. Nous sommes plus tournés vers le public, tout en passant de la réflexion au coup de poing ou à l’humour. Les retours sont plutôt positifs, c’est donc une réussite. AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS 26 West Bank Story Quels sont les moyens d’amener le CM auprès du grand public ? > Les festivals sont une première option, l’autre moyen est de proposer un court en avant-programme d’un long en salle. L’un des buts de Base Court est d’assurer une présence de courts dans les lieux fréquentés par le grand public. Pour placer un avant-programme, il faut respecter des règles économiques : le film doit être suisse pour bénéficier d’un système de remontées de recettes, et suffisamment court pour qu’on puisse le placer. Le court-métrage suisse est relativement bien représenté à un niveau international, mais il a une moyenne de quinze-vingt minutes. Au-dessus de cinq minutes on ne peut le placer en avant-programme car on perd une séance dans la journée. Une idée d’avenir est d’intervenir sur la production de courts suisses formatés pour le passage en avant-programme, mais nous n’y sommes pas encore. Sur ce sujet, le projet ‘Prix de Court’ est un événement réparti sur un ou deux mois, proposant des courts en avant-programme de projections publiques. Le public de Suisse romande évalue et note ce qu’il a vu. Toute personne intéressée peut s’inscrire à la newsletter sur le site de Base Court. Les prochains événements ? > La dixième édition des Nuits du Court aura lieu en novembre 2007. La neuvième édition des Très Courts aura lieu du 4 au 6 mai 2007, à Lausanne, Genève, Neuchâtel et Bex. Plassmangel Comment se passe la sélection des films ? > Nous ne sommes pas un festival qui fonctionne sur inscription, nous allons chercher les films. Je suis connu comme l’un des spécialistes du courtmétrage en Suisse, les gens qui s’adressent à nous nous connaissent dans le milieu et cela nous ouvre l’accès à un maximum d’informations. Comme on voit beaucoup de films sur une année, après le festival de Clermont-Ferrand qui est la référence pour le court, un comité de cinq-six personnes se retrouve et on discute ensemble. On a par exemple onze programmes à construire, on se répartit la tâche, nous définissons des thèmes, comme l’humour, les hôpitaux, l’Espagne, etc. Puis on tente de donner les titres des programmes à ce moment-là. Pour ma part j’ai tendance à être frappé par un ou deux films et je décide de créer un programme autour. J’aime bien faire un peu de provoc, par exemple avec deux films antagonistes. Quelle place pour le CM dans le cinéma suisse ? > Le travail que nous faisons est international, confrontant le cinéma suisse et étranger. Je crois qu’il faut sortir des ghettos. A l’image de sortir le court du clan cinéphile, il faut sortir le cinéma suisse de manifestations autour du cinéma suisse. Si on compare ce qui est comparable, la première semaine d’un film suisse fait cinq cents spectateurs sur l’ensemble de la Suisse romande, contre ux mille sept cents trente-quatre entrées en une semaine à Lausanne, pour le dernier James Bond. En terme de spectateurs c’est pas mal, mais en terme économique c’est carrément nul. En terme de recette par films c’est encore moins pour les courts, pratiquement aucun ne rapporte d’argent. [Pask] www.base-court.ch www.nuitducourt.ch ARTS GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E > CONCOURS ‘The Good Shepherd’ Gagne des invitations pour ‘Blood Diamond’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des invitations pour ‘The Good Shepherd’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Ascot Elite Entertainment M A N GA LIVRES [Jenifer Cross] > CONCOURS ‘Blood Diamond’ Merci à Warner Bros. 27 BD La prestation de Jolie est moins cohérente mais tout aussi épuisante. Elle est présentée comme une jeune femme pleine de vie et qui rêve d’amour. Ces attraits piègent rapidement Edward dans une vie qu’il n’a pas voulue. En plus, le spectateur n’a jamais complètement le sentiment que ce mariage sans amour est ce dont rêvait Margaret pour elle-même. Comme elle a ruiné deux vies, le spectateur ne s’identifie pas avec elle non plus. Toutefois, les actions et les sacrifices d’Edward sont plus nobles et on est plus enclin à se rallier à lui. Jolie joue le rôle de l’épouse et la mère abandonnée. Elle comprend le style de vie de son mari car elle a été élevée dans une famille de secrets mais au travers de son fils, on voit ses peurs, ses regrets et ses envies d’un lien avec Edward. Chaque fois qu’elle apparaît, sa prestation est plus distrayante qu’enrichissante pour la scène. Le vrai cœur du film se trouve dans le personnage de Laura (Tammy Blanchard), l’amour secret d’Edward. On imagine à travers leur relation ce qu’aurait pu être une vie d’amour et de stabilité pour Edward. Un film intéressant mais trop froid, trop académique, qui manque de la passion qui doit sans aucun doute accompagner une vie vécue pour les autres. [Jenifer Cross] (réservé aux abonnés) ∏ AN I M E ‘Blood Diamond’ est un film épatant et bien équilibré qui traite des diamants à la fin du vingtième siècle. On constate l’importance de l’exploitation et la vente de diamants pour un petit pays comme la Sierra Leone, dont la contribution la plus précieuse au monde est, pour son malheur, ces pierres de luxe. Zwick emmène le spectateur rencontrer une famille éclatée et une journaliste qui est bien déterminée à exposer le cercle vicieux de la contrebande de diamants. Des personnages exposés à la tragédie comme Solomon (Hounsou) qui doit survivre à la perte de ses mains pour devenir un mineur pour l’armée rebelle, et qui voit son fils capturé et forcé de prendre des drogues pour être un soldat. Ou un homme seul (DiCaprio), manipulant le système pour s’en sortir dans un pays ravagé par la guerre. Et enfin une journaliste (Connelly) essayant d’éclaircir tout ça. La prestation des acteurs est remarquable. Hounsou est un père aimant poussant son fils à étudier, mais il se transforme ensuite en un guerrier qui se bat pour sa famille, sa vie, son pays. Hounsou est le cœur moral de ce film car il continue d’aimer son pays mais se bat pour tenir la promesse faite à son fils. DiCaprio dans le rôle d’Archer est choquant par sa brutalité sauvage. C’est un homme qui exploite la situation pour survivre et il est prêt à manipuler et séduire pour se sortir des ennuis. Egoïste et solitaire, il rejoint tout de même Solomon parce que leur quête peut servir ses propres intérêts et le faire quitter l’Afrique. Connelly est celle qui apporte le changement. Elle et Archer ont beaucoup de points communs, étonnamment : ils ont tous deux une vision de leur avenir et ils sont prêts à tout pour la réaliser. Leur relation de chat et souris permet au spectateur un peu de répit par rapport à la tension dans le reste du film. Il y a des moments durant lesquels ils s’ouvrent l’un à l’autre et on en vient à souhaiter qu’ils puissent vivre dans un monde moins compliqué. La représentation des deux mondes, l’Afrique rurale et la ville de Londres, se fait par le biais des couleurs et des tons. Des tons chauds rendent tangibles la poussière de l’Afrique et sa chaleur étouffante ; on y sent la vie et la vitalité. Londres est à l’autre bout de l’échelle dans des tons froids et durs qui donnent une impression de solitude. Londres et ses trafiquants de diamants sont isolés des pierres et des conflits africains. Le film présente de manière brillante l’histoire de ces diamants et le besoin de changement des personnages. ‘The Good Shepherd’ est le récit un peu romancé de la formation de la CIA. Sacrifices, intrigues, trahisons et déceptions, tout ça est relaté du point de vue d’un homme, un de ses premiers membres. En gros, c’est le film d’Edward (Matt Damon). On l’aperçoit d’abord comme jeune homme avant de se faire recruter par une organisation qui deviendra ensuite la CIA. Toutefois, ces deux portraits avant/après ne se ressemblent pas. Le jeune Edward est un acteur joueur, ignorant, plein de vie et avec le goût du risque. Plus vieux, Edward est devenu sérieux, obsédé par son travail, et il ne sourit plus. Même avant de se rendre pleinement compte de ce qu’il est en train de faire, Edward semble ressentir le poids de son choix. La prestation de l’acteur est un peu surprenante car on a l’habitude d’attendre plutôt un personnage humoristique et charmant de la part de Matt Damon (‘Ocean’s 12’, ‘Frères Grimm’). Son comportement austère met une barrière entre lui et le spectateur et ne permet pas à ce dernier de s’identifier avec ses choix. Tout en étant cohérente, la prestation de Damon est froide et sombre. Le spectateur soit se déconnecte d’Edward ou s’identifie avec sa vie de sacrifices pour son pays. Quoi qu’il en soit, c’est épuisant à regarder. SO C I E T E De Robert De Niro Avec Matt Damon, Tammy Blanchard et Angelina Jolie Ascot Elite Entertainment SORT I R De Edward Zwick Avec Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou et Jennifer Connelly Warner Bros M US I Q U E > The Good Shepherd CINEMA > Blood Diamond SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S Projet1 3.4.2006 15:16 Page 1 Le meilleur du cinéma 13 salles avec écrans géants, son numérique, un large choix de films, 3 bars et 3 restaurants. Louez nos salles avec ou sans projection privée, pour conventions ou conférences. Formule anniversaire pour les enfants. PATHÉ BALEXERT 27, AVENUE LOUIS CASAÏ - GENÈVE - WWW.PATHE.CH Ben Stiller joue le rôle de Larry Daley, un homme qui a vécu beaucoup d’échec dans sa vie : carrière, mariage et peut-être paternité. Dans un dernier effort pour prouver qu’on peut compter sur lui en tant que père, il prend un job de gardien de nuit au musée d’histoire naturelle, où l’histoire prend vie. Littéralement. Chaque jour, quand le soleil se couche, les squelettes de dinosaures et les personnages en cire prennent vie et vivent leurs aventures, à la grande surprise de Daley. C’est très drôle et absurde avec une petite leçon de moralité qui rend ce film très agréable et éducatif, qui plus est. Le public regarde Daley progresser en tant qu’homme, commençant comme un gamin irresponsable qui ne tient compte que de ses propres désirs de succès et avançant vers un homme qui prend la mesure de ses engagements. Chaque nuit met au défi Daley de devenir plus paternel et d’assumer son rôle de figure d’autorité face à ces expositions sauvages. Bien vite, Daley s’attache à Teddy Roosevelt (Robin Williams) qui dirige ses expositions rebelles. SO C I E T E SORT I R De Shawn Levy Avec Ben Stiller, Robin Williams et Carla Gugino 20th Century Fox M US I Q U E De Gabriele Muccino Avec Will Smith, Jaden Smith et Thandie Newton Buena Vista International > La nuit au musée CINEMA > A la recherche du bonheur ∏ VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S BD Mais les personnages autour de Smith reprennent le flambeau à ce niveau-là. Thandie Newton, qui interprète la femme de Gardner, rend bien la tension et l’angoisse de travailler pour joindre les deux bouts et ne pas arriver à avancer. Le public se rend compte du conflit de vivre une vie qui ne ressemble en rien à ce dont elle avait rêvé et qui la rend amère. Toutefois, avec Smith, il n’y a pas de profondeur dans le conflit. Le spectateur ne voit jamais sa déception face à ce qu’est devenue sa vie. Ces sentiments sont énoncés par une voix off qui n’arrive pas à faire passer le poids émotionnel et mental de l’échec. Jaden Smith, qui joue le rôle du fils de Gardner, est quant à lui l’âme de ce film : il fait passer le rejet, l’espoir, l’amour, l’encouragement, le côté joueur et le respect pour son père, véritable baromètre émotionnel du film. Pour le spectateur, ‘A la recherche du bonheur’ est un film lourd, il n’est pas évident de regarder une vie si pleine d’adversité et d’épreuves avec seulement quelques brefs instants de répit. Et pourtant, Gardner n’est pas dépeint comme un super héros, mais comme un homme. Il fait des choix que tout homme pourrait faire face à ces épreuves. Cette vie n’est pas facile à regarder et les prestations des acteurs ne compensent pas vraiment. Pour une histoire d’adversité avec un peu plus d’espoir, je préfère plutôt ‘Les évadés’. Tous les acteurs amènent leur propre humour et leur personnage : Owen Wilson apparaît comme un cow-boy aventureux et plein de hargne territoriale, en conflit direct avec Octavius (Steve Coogan) qui cherche sans arrêt à étendre son empire romain ; Paul Rudd est un beau-père plein d’artefacts, tandis que Dick Van Dyke, Bill Cobbs et Mickey Rooney sont des gardiens de nuit à la retraite et que Carla Gugino est la doyenne sexy du musée. On trouve dans ce film de l’aventure, du rire et du cœur, mais on regrettera que la prestation de Stiller manque d’âme. Ses yeux ne brillent pas de vie et on a l’impression qu’il a tout simplement signé pour un autre rôle typique à la Stiller. Heureusement, il se passe tant de choses autour de lui qu’on ne le remarque qu’à peine. Des scènes comme la bataille entre le cowboy renégat et Octavius sont ce qui rend ce film si drôle à regarder. Wilson à petites doses est toujours marrant et il a l’air de s’amuser autant que le spectateur. On a toujours plaisir à voir Van Dyke, Cobbs et Rooney à l’écran. Leurs gardiens de nuit contredisent leurs rôles de gentils dans leurs carrières respectives : c’est génial de voir Rooney cracher, Van Dyke doubler Stiller et Cobbs fureter et piéger Stiller. Comme toujours, Gugino amène sa propre idée du personnage. Sa doyenne est intelligente, passionnée et déterminée, tout en étant terriblement sexy. Un film parfait pour un moment de rigolade, de divertissement et d’aventure ! [Jenifer Cross] LIVRES Basé sur la véritable histoire de Chris Gardner, ‘A la recherche du bonheur’ raconte la vie d’un homme qui se bat pour subvenir aux besoins de son fils et étudier pour passer l’examen de courtier tout en étant sans domicile fixe. Chaque scène montre un autre combat, un autre coup du sort et un autre obstacle à franchir, et chaque fois Gardner fait face à l’adversité, l’affronte avec espoir et courage pour s’en sortir. Ce film a tout ce qu’il faut pour être un bon moment qui montre au spectateur comment voir plus loin que les obstacles de la vie et comprendre la valeur de l’espoir. Toutefois, Smith ne tient pas ses promesses. Plutôt que de faire passer toutes les émotions inhérentes à la situation de père célibataire sans emploi, accepter l’échec d’un mariage et d’une carrière, trouver la force de l’optimisme nécessaire pour aller de l’avant et croire au succès, Smith joue chaque scène comme si elle pouvait servir d’extrait pour la course aux Oscars. L’acteur n’arrive pas à créer un lien entre le public et cette situation si difficile. C’est du bon travail d’acteur mais sans le petit supplément d’âme attendu. ARTS 29 > CONCOURS ‘La nuit au musée’ Gagne des invitations pour ‘A la recherche du bonheur’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des invitations pour ‘La nuit au musée’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International (réservé aux abonnés) Merci à 20th Century Fox AN I M E > CONCOURS ‘A la recherche du bonheur’ M A N GA [Jenifer Cross] SO C I E T E M US I Q U E De Fernando Solanas Trigon-film > The Good German CINEMA SORT I R > La Dignidad de los nadies Juillet 1945, alors que la seconde guerre mondiale est sur le point de s’achever, Berlin croule sous les ruines, la misère et le marché noir. C’est alors que le capitaine Jake Geismer (Clooney), correspondant de guerre, y est mandaté afin de couvrir la conférence de Potsdam. Il profite de son retour pour tenter de retrouver Lena (Blanchett), une jeune femme qu’il aima passionnément quelques années plus tôt, et avec qui il eut une liaison alors qu’il dirigeait une agence de presse. Tristement, Jake Geismer ne reconnaît ni la ville qu’il a connue, ni la femme qu’il a aimée auparavant, car elle sort à présent avec le caporal Patrick Tully (Maguire), son chauffeur, se vouant sans état d’âmes à divers petits trafics de contrebande. Il tente par tous les moyens de reconquérir Lena et de comprendre sa froideur vis-à-vis de lui et son indifférence face à son sort, même lorsqu’il apprend qu’elle est mariée à Emil Brandt, un ingénieur allemand, déclaré disparu alors qu’il travaillait sur les plans des fusées V-2. Alors qu’il essaie de retrouver la trace d’Emil Brandt, Tully est retrouvé assassiné dans le secteur russe avec 100’000 marks dans ses poches. Bien que les armées américaine et russe décident de classer l’affaire et de maquiller le meurtre en accident, Jake Geismer décide d’élucider cette mort mystérieuse et met le doigt sur un réseau de corruption à grande échelle au cœur du dispositif allié, un réseau où Lena et son mari sont impliqués… De Steven Soderbergh Avec George Clooney, Cate Blanchett et Tobey Maguire Warner Bros. ∏ AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS 30 Le cinéma du pauvre s’approchant de la pauvreté. Avec une mini caméra DV, Fernando Solanas filme les victimes de la crise économique qui touche l’Argentine depuis 2001. Ce format discret et léger permet au cinéaste de se glisser discrètement sur les différents lieux de tournage. Ici, pas d’effets visuels ou sonores, mais juste le travail d’un homme, son outil à la main décrivant la solidarité qui règne parmi ceux qui n’ont plus que leur dignité pour survivre. Depuis 2001 et dans l’ordre chronologique des événements, différents protagonistes se succèdent pour témoigner. ‘La Dignidad de los nadies’ est divisé en différents chapitres. Chacun d’eux raconte une nouvelle histoire avec d’autres personnages. Fernando Solanas a choisi de montrer différentes actions solidaires d’un peuple uni contre un état corrompu. Ainsi, un enseignant organise des cantines le week-end pour les enfants. Des manifestants se regroupent afin de dévoiler la vérité à la presse sur des assassinats injustes de policiers contre des citoyens. Plusieurs terrains de paysans sont mis en vente au détriment des exploitants. Des groupes de femmes s’unissent en chantant afin de troubler les séances d’enchères. Comme des bandes d’enfants, ces fauteuses de troubles s’amusent à semer la discorde parmi des représentants de l’autorité impuissants et ridiculisés. Encore dans ‘La Dignidad de los nadies’, le réalisateur utilise sa caméra comme une arme qui permettrait de dénoncer, de donner à voir les travers d’une société déviante contre laquelle la population doit lutter. Il donne la parole aux différents témoins qui peuvent s’exprimer librement à propos des injustices dont ils sont les victimes. La manière de filmer comme le montage soulignent l’énergie et la vitalité du projet. A travers l’objet de prises de vues tenu à bout de bras, le spectateur devine une respiration haletante trahissant une urgence. Et chaque image, chaque voix s’assemblent pour former un souffle nouveau, celui d’un monde où le peuple n’a pas dit son dernier mot. Tiré du roman de Joseph Kanon, ‘The Good German’ est un film noir retraçant avec brio et suspense les derniers mois de la seconde guerre mondiale et les complots qui se sont déroulés. Steven Soderbergh (Erin Brockovich, Ocean Eleven) l’a filmé en noir et blanc et n’a pas hésité à insérer des séquences originales de films de l’époque afin d’apporter une vision réelle, historique et personnelle de ce lendemain de guerre. Les acteurs sont saisissants, Cate Blanchett joue à la perfection et beaucoup de grâce une femme blessée par les méfaits de la guerre et mystérieuse quant à ses actes passés. Elle a travaillé son accent allemand en s’inspirant de Marlène Dietrich et d’Ingrid Bergman, deux icônes du cinéma dont elle s’est aussi inspirée pour le style. George Clooney tient avec beaucoup de charisme le rôle de ce reporter quelque peu naïf mais pas idéaliste pour autant qui est effaré de constater le cynisme de certains hommes, n’hésitant pas à tomber dans le mépris et la violence pour se faire blanchir de leurs crimes passés. [Cyril] [Valentine Pache] En 1968, Fernando Solanas réalisait ‘L’heure des brasiers’, premier filmmanifeste appelant à une pris de conscience nationale, dénonçant le néocolonialisme économique et prônant la libération populaire. Depuis, le cinéaste oeuvre pour un cinéma anti-impérialiste qui vise à provoquer l’éveil des consciences. > CONCOURS ‘La Dignidad de Los Nadies’ > CONCOURS ‘The Good German’ Gagne des places pour ‘La Dignidad de Los Nadies’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘The Good German’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Trigon Films (réservé aux abonnés) Merci à Warner Bros. > Nos voisins les hommes De Tim Johnson Dreamworks / Rainbow Entertainment Tim Johnson plonge le spectateur dans l’univers des petits animaux qui nous entourent. L’histoire suit les aventures de RJ, un raton-laveur qui rencontre une famille composée d’animaux divers, dont une tortue savante et un écureuil surexcité. RJ va tenter de les initier au monde des humains, afin d’en tirer le meilleur parti. On retrouve tout l’humour dont est capable le studio Dreamworks, et aussi la petite pointe de dérision et de critique qui est devenue leur marque de fabrique. On peut voir ce dessin animé à deux niveaux, le premier ludique et distrayant, le second montrant quelques travers de notre société de consommation. Côté bonus, le DVD propose un court-métrage, un jeu pour les enfants, et quelques bande-annonces des futures sorties de Dreamworks. [Farkas] Cette suite fonctionne parfaitement, avec un Johnny Deep qui cabotine comme un perdu, des morceaux de bravoure impressionnants (entre autres un combat au sabre à trois dans une roue à aubes en mouvement) et un humour omniprésent (la coursepoursuite sur la plage pour récupérer le coffre vaut son pesant de cacahuètes). Les effets spéciaux de haut niveau permettent de créer un équipage du Hollandais Volant parfaitement repoussant et un Kraken effrayant de puissance. Quant aux nombreux bonus, ils permettent avec deux documentaires très longs et complets (un sur la pré production, et un making of) de voir comment on met en branle une suite quand on ne pensait pas en faire une. Avec aussi bien sûr le bêtisier, un coup d’œil sur les effets spéciaux du Kraken, le look de Jack, les infernaux entraînements à l’épée des comédiens, etc. Hardi moussaillons ! Ruez-vous sur ce DVD et pas de quartier ! [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Nos voisins les hommes’ > CONCOURS ‘Pirates des Caraïbes’ Gagne le DVD ‘Nos voisins les hommes’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD de la suite des aventures de Jack Sparrow en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Rainbow Video (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainment SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA VOYAG E ARTS 31 TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Pas forcément la meilleure adaptation de cette histoire (la version de Frank Lloyd avec Clark Gable tient la corde), cette version de 1961 est sans doute la plus connue. Offrant à Marlon Brando un de ses très grands rôles, nous suivons le parcours de l’équipage mutin du Bounty, mené par un second bien décidé à tenir tête à un inflexible et odieux capitaine. La restauration de la copie d’époque est remarquable, offrant une image et un son dignes des standards actuels. Les deux DVD nécessaires pour transférer ce film de presque trois heures comportent chacun des bonus dont en particulier un retour sur le tour de force du tournage d’époque et la reconstitution coûteuse du navire. Un classique du film d’aventure à revisiter. [Yamine Guettari] π GAM E S De Lewis Milestone Avec Marlon Brando et Richard Harris Warner Home Video On prend les mêmes et on recommence dans ce fracassant retour de nos pirates des Caraïbes avec un cocktail d’aventures et d’humour toujours aussi réjouissant. La luxueuse édition double DVD collector offre un spectacle à la hauteur, avec un transfert d’image absolument somptueux de l’univers fantasmagorique des flibustiers, ainsi qu’une bandeson ronflante qui exploitera à merveille toutes les possibilités de votre home cinéma. La piste DTS en particulier, pour les heureux possesseurs d’un ampli compatible, donne pleine satisfaction, ce qui permet une immersion totale lors des redoutables attaques du Kraken. Tout ceci rend justice au second volet des aventures de Jack Sparrow, Will Turner et de sa charmante Elisabeth, avec l’irruption d’un inquiétant nouveau venu : le sinistre capitaine Davy Jones. En effet, après avoir tant bien que mal échappé à la malédiction du Black Pearl, Jack, en exil chez une charmante tribu d’anthropophages, voit une vieille promesse se rappeler à son bon souvenir. Le capitaine Davy Jones, aux commandes de son maudit Hollandais Volant, vient réclamer la dette qu’a contractée Sparrow auprès de lui : rien de moins que son âme ! Pour ainsi devenir un membre monstrueux de l’équipage de son navire, condamné à une éternité d’errance. Mais il y a une solution pour échapper à ce funeste destin : récupérer le coffre de Davy qui contient les âmes perdues… Ainsi Sparrow va comme de coutume entraîner avec lui Will et Elisabeth dans cette périlleuse aventure, mais l’opposition est cette fois encore plus terrible… BD > Les révoltés du Bounty De Gore Verbinski Avec Johnny Deep, Orlando Bloom et Keira Knightley Buena Vista Home Entertainment LIVRES Ou comment l’Antéchrist peut subrepticement s’inviter chez vous… Alors que la femme du diplomate Robert Thorn accouche d’un enfant mortné, celui-ci se voit proposer par un étrange prêtre d’adopter le bébé d’une mère décédée sans famille connue pour le remplacer sans traumatiser son épouse. Mais les évènements horribles se succèdent autour de l’enfant : serait-il démoniaque ? Remake du classique de Richard Donner, les producteurs et le réalisateur ont choisi de rester fidèles à l’original, tant dans l’enchaînement du scénario, que dans les traits de caractère des personnages. Très soigné mais inférieur à l’original, c’est une bonne passerelle pour le découvrir. En bonus un intéressant documentaire sur l’origine du 666. [Yamine Guettari] M A N GA De John Moore Avec Julia Stiles, Liev Schreiber et Mia Farrow 20th Century Fox / Videophon > Pirates des Caraïbes : Le secret du coffre maudit AN I M E > 666, la malédiction SO C I E T E SORT I R > Blade Runner > Enfermés dehors De Ridley Scott Avec Harrison Ford et Rutger Hauer Warner Home Video De et avec Albert Dupontel UGC / Dinifan Si vous avez manqué ‘Enfermés dehors’ en salle, précipitez-vous sur l’édition DVD. En digne héritier de Buster Keaton, Dupontel nous offre une espèce rare d’OFNI (objet filmique non identifié). Dans l’actuel paysage cinématographique français, sclérosé par d’éternelles ambitions, ce film est un pavé dans la mare du conformisme. Vous en doutez encore ? Son pitch finira peut-être par vous convaincre. Un SDF (Dupontel himself) trouve un uniforme de flic. Affamé, il aura tôt fait de l’endosser pour manger dans les cantines de police, devenant malgré lui, une sorte de (anti-)héros. Le reste est un pur délire visuel doublé d’un humour subversif réjouissant. Avec en outre des bonus de choix, tels que le passionnant commentaire du sieur Dupontel. Que du culte on vous dit, que du culte. [Jean-Yves] CINEMA M US I Q U E Dans un 2019 inquiétant, sinistré par l’urbanisation galopante, la misère et la pollution, le progrès technique a créé des androïdes génétiques quasiment indifférenciables des humains, les réplicants, utilisés comme main d’œuvre pour les travaux dangereux ou dégradants. Quand certains décident de se rebeller, ils sont impitoyablement chassés par les Blade Runners, une unité spéciale de la police, dont Rick Deckard (Harrison Ford dans un de ses meilleurs rôles) est un des meilleurs. Celui-ci va être chargé de poursuivre quatre d’entre eux qui travaillaient sur une colonie spatiale et ont piraté un vaisseau pour rentrer sur Terre et rencontrer leur créateur, le tout puissant président de la Tyrell Corporation. A leur tête Roy Batty, un leader qui se pose des questions très humaines sur le sens de la vie et son humanité, incarné par un Rutger Hauer absolument incroyable de charisme et de profondeur. Il veut que leur durée de vie, volontairement bloquée à quatre ans pour éviter des problèmes aux humains, soit prolongée. Deckard va se lancer à leur poursuite, et, durant son enquête, va croiser un amour aussi inattendu qu’impossible… Adapté d’une nouvelle de Philip K. Dick, ce film assaille le spectateur de questions existentielles tout en distillant une ambiance paradoxale de film noir des années 40 dans sa partie enquête, et de nombreux plans contemplatifs et rêveurs, qui laissent le temps de s’imprégner de l’ambiance onirique et des décors SF magnifiques pour mieux réfléchir aux questions que se posent les personnages. C’est évidemment la version du réalisateur qu’on nous propose (la seule valable) et non celle qui sortit aux USA en 1982, charcutée par les producteurs, affublée d’une voix off chargée d’expliquer par le menu tout ce que le spectateur (cet imbécile) n’aurait pas compris (un tic très américain), et conclue par une fin toute hollywoodienne. π TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS 32 > La colline a des yeux De Alexandre Aja Avec Aaron Stanford et Ted Levine 20th Century Fox / Videophon Une famille en vacances décide de rejoindre la côte ouest des Etats-Unis en empruntant les routes secondaires. Au détour d’un désert, ils seront confrontés à une ‘famille’ de dégénérés mutants vivant sur un ancien site atomique. Le cauchemar peut commencer. Sur la liste des remakes de films d’horreur des eighties, celui de ‘La colline a des yeux’ fait figure d’exception par excellence. Tout d’abord le film d’Alexandre Aja est de loin supérieur à l’original réalisé par Wes Craven, et d’autre part la qualité cinématographique de l’œuvre, autant du point de vue narratif que visuel, laissera le spectateur le plus endurci sur les rotules. Cette édition DVD nous propose un excellent making of, ainsi que deux commentaires audio des plus instructifs. [Jean-Yves] > Renaissance De Christian Volckman Avec les voix de Patrick Floersheim et Laura Blanc Pathé / Dinifan Quel pari que la sortie en France d’un film d’animation 3D pour adulte, et en noir et blanc ! Une réussite à saluer tant les décors de ce Paris futuriste ainsi que l’animation sont exceptionnels. La Motion Capture permet des mouvements ultra réalistes tandis que de nouvelles techniques permettent de rendre les expressions complexes des visages. Côté scénario par contre c’est très convenu. En 2054 à Paris un projet secret issu des labos d’une méga-corporation met l’humanité en péril. Un flic têtu aidé par la sœur d’une chercheuse du projet va tout faire pour le mettre à jour… C’est prévisible mais la claque graphique est telle qu’on s’en fiche un peu. Et les bonus permettent de faire un très intéressant tour du projet. Unique ! [Yamine Guettari] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S Blade Runner est un monument de la science-fiction au cinéma, et aussi un des premiers films à être sortis en DVD. Il était temps de proposer un transfert supérieur qui bénéficie des derniers progrès techniques. Et le résultat est splendide : couleurs plus vives et noirs plus profonds, plus de grain et de fourmillement, cadre initial enfin respecté… Tout cela permet de redécouvrir le film sous un nouveau jour, en particulier dans l’éclairage, la composition des scènes, et la précision des décors. Dommage qu’il n’y ait pas de bonus ! Même si cela sera bientôt réparé par la version ultimate 3 DVD qui sortira bientôt. [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Blade Runner’ > CONCOURS ‘La colline a des yeux’ Gagne le DVD ‘Blade Runner’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘La colline a des yeux’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video (réservé aux abonnés) Merci à Videophon ® "%34!#42%33n2%.%:%,,7%'%2 "2/!$#!34&),-!33/#)!4)/. &)234#2)4)#@3#(/)#% SO C I E T E '/,$%.',/"%./-).!4)/. SORT I R La vie de Beatrix Potter était la plus charmante des fables. M US I Q U E h5.(/--!'%±5.%&%--%#¡,)"!4!)2% $!.3,!.',%4%22%6)#4/2)%..%%. 15º4%$).$¡0%.$!.#%!&!)2% 2/5')2"2)$'%4*/.%3v TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA n""#n GAM E S 'RAND CONCOURSSUR WWWASCOTELITECH ,%-!23!5#).¡-! AN I M E 5NlLMDE#HRIS.OONANLERÏALISATEURDE"!"% M A N GA LIVRES BD 2%.¡% :%,,7%'%2 %7!. %-),9 -C'2%'/2 7!43/. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA π ARTS 34 > Masters Of Horror : le rêve éveillé A la vision des treize mini-films de la série ‘Masters Of Horror’ (MoH pour les intimes), l’adolescent boutonneux des années 80 qui sommeille en nous aura la formidable impression de vivre un rêve éveillé longtemps fantasmé. Cette anthologie pas comme les autres, nous la devons à un seul homme : Mike Garris. En producteur courageux, l’homme ira jusqu’au bout de son rêve de réunir une brochette de réalisateurs de renom oeuvrant dans le genre hautement jouissif du film d’horreur. Et quand ces noms sont lentement égrainés, le fan ultime, comme le novice ayant découvert récemment un ‘Halloween’ ou autre ‘Piranhas’, verra son pouls s’accélérer dangereusement. Excusez du peu : John Carpenter, Stuart Gordon, Takashi Miike, Mike Garris (et oui, même le producteur), Joe Dante, Dario Argento, John Landis, Tobe Hooper, Larry Cohen, Lucky McKee, Don Coscarelli, William Malone, John McNaughton… vous êtes toujours parmi nous ? Lors d’un dîner organisé par Garris, son idée déjà bien en tête, le bonhomme lance son concept irrationnel sur la table : chaque réalisateur aura une heure à disposition pour porter à l’écran un scénario de son choix. Et par miracle, l’œil brillant, nos vieux briscards du gore, nos chantres de l’horreur old school, nostalgiques d’une époque qu’ils pensaient révolue, vont répondre présents dans la totalité ou presque (Romero pour cause de résurrection de morts-vivants ne sera malheureusement pas de la partie). Il produira néanmoins le segment de son ami John McNaugthon, ‘Les amants d’outretombe’, figurant parmi les tout bons de la série. Adapté d’une nouvelle gothique de Clive Barker, McNaughton réussit une sulfureuse histoire d’amour nécrophile avec un final qui restera dans les annales. AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E Les amants d’outre-tombe Passons maintenant aux incontournables. A commencer par les ultras efficaces métrages de Stuart Gordon et Takashi Miike. Le premier, dans une énième mais toujours aussi bonne, adaptation de H.P. Lovecraft, réussit à mettre en images les cauchemars éveillés de l’auteur mieux que jamais. Takashi Miike, heureux de traverser l’océan pour sévir directement au cœur du tube cathodique ricain, se lâche sévère, ‘Miike style’. Ames sensibles s’abstenir. Mais les MoH, c’est aussi le moyen de faire de la politique. Enfin plutôt de défaire de la politique. Joe Dante livre avec ‘Vote ou Serial auto-stoppeur crève’ un pamphlet acide sur l’Amérique de Bush, quand des soldats tués en Irak reviennent d’entre les morts pour voter et ainsi faire basculer l’élection présidentielle. De son côté, Larry Cohen frappe également très fort. Dans son ‘Serial auto-stoppeur’, deux tueurs en série de profils différents s’affrontent, tels des prédateurs, sur une même proie. Pour Dario Argento, son segment totalement irrévérencieux, signe sa résurrection artistique longtemps attendue par les fans. Un flic sauve de la mort une femme au corps de déesse mais au faciès hideux. Grave erreur. Sexe, violence, meurtres, Argento is back. Terminons par le maître ultime qui, à lui tout seul, justifie ces ‘Masters’, j’ai nommé John Carpenter, ou Big John Jenifer pour les intimes. ‘La fin absolue du monde’ et son privé d’un autre genre enquêtant sur un film maudit, permet au réalisateur une fable sombre dont il a le secret sur la création cinématographique. Quand un réalisateur aussi essentiel que Carpenter retrouve sa hargne d’antan, l’aficionado ne peut que se réjouir. La fin absolue du monde Scénarios originaux, adaptations de nouvelles, idées personnelles, tout y passe. Et autant le dire tout de suite, le bon côtoie le moins bon, mais aucun des treize segments n’est vraiment mauvais. Pour les épisodes mineurs, commençons par l’instigateur du projet. Certainement plus occupé à coordonner ses pairs, Garris nous livre une histoire un peu faiblarde, mais néanmoins regardable. Un homme fraîchement divorcé ressent d’étranges sensations appartenant à une femme fatale vénéneuse dont il tombera amoureux. ‘La belle est la bête’ de John Landis est une sympathique comédie horrifico-dérisoire dans la plus pure veine du monsieur. Une femme biche donne du fil à retordre à un inspecteur de police sur le retour en multipliant les cadavres piétinés. Rien que pour son actrice, le segment mérite largement le détour… mortel ! Relevons également le plus qu’honnête opus de Tobe Hooper, ‘La danse des morts’, adapté d’une nouvelle de Richard Matheson. Dans un futur post-apocalyptique, des morts sont réanimés pour être exploités en attraction dans les boîtes de nuit. Don Coscarelli avec ‘La survivante’ et son serial killer sauvage trouvant une La survivante proie à sa (dé)mesure. William Malone donne lui dans le huit clos suffocant. ‘La cave’ vaut surtout pour les scènes du monstre, effrayantes à souhait, ainsi que pour la prestation de la trop rare Lori Petty. Ou encore le jouissif épisode de Lucky McKee, ‘Liaison bestiale’, un savant mélange d’horreur organique et d’humour aussi corrosif que décalé. Une love story lesbienne finissant dans le gore le plus craspec. Cette anthologie, d’une qualité technique et aux packaging irréprochables, comblera les fans les plus endurcis avec une cargaison de bonus plus intéressants les uns que les autres (interviews, commentaires, portraits, making of, etc.). Instantanément culte. [Jean-Yves] > CONCOURS ‘Masters Of Horror’ Gagne l’horrifiant épisode des Masters Of Horror ‘Jenifer’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Disques Office SO C I E T E > MacGyver saison 1 à 3 La première saison d’une des meilleures séries d’espionnage sort enfin ! Il était temps que ce monument connu dans le monde entier ait droit aux honneurs d’un coffret DVD complet. Celui-ci propose les 28 épisodes de la première saison, dans l’ordre original de diffusion. Mais attention à ceux qui s’attendent à voir Peter Graves incarner le charismatique Jim Phelps : celui-ci n’apparaîtra que dans la seconde saison. Pour l’instant le boss de l’IMF c’est Dan Briggs (Steven Hill), un fin stratège qui monte les coups tordus afin de récupérer des armes nucléaires égarées, renverser un odieux dictateur, rapatrier un agent en détresse, ou piéger des criminels internationaux. Ces aventures aux scénarios très intelligents et fort bien construits sont le reflet de toute une époque de Guerre Froide. Chaque personnage a son rôle (la tête, les muscles, l’expert en technique, le maître du déguisement, la vamp) et chaque interprète est impeccable. Côté qualité d’image et de son, ce n’est pas mal, même si on sent bien que cela date d’il y a plus de quarante ans. Mais ne boudons pas notre plaisir, dès l’écoute de l’immortel générique de Lalo Schifrin, on est embarqués ! Dans le vaste océan de séries télévisées dont nous sommes inondés ces temps, Prison Break se démarque par un scénario vraiment original et des épisodes absolument captivants. La première saison raconte comment Michael Scofield se fait volontairement arrêter pour être incarcéré dans la prison d’état de Fox River où séjourne son frère, condamné à mort pour un meurtre qu’il affirme ne pas avoir commis. Michael, qui s’est fait tatouer les plans de la prison sur le corps, va mettre au point un plan d’évasion pour lui et son frère, avec l’aide d’autres détenus qui vont devoir être mis dans le secret par la force des choses. Chaque épisode, d’une durée de 45 minutes, contient un rebondissement dans la mise en œuvre du plan. D’un rythme très soutenu, la saison se regarderait d’une traite, tant c’est passionnant ! Les acteurs sont vraiment convaincants et la réalisation est remarquable. Au niveau des bonus, on trouve les habituels commentaires audio, making of et scènes coupées. ‘Prison Break’ est incontestablement la meilleure série de l’année ! On attend avec impatience la suite, d’autant qu’on nous laisse vraiment en plein suspense à la fin de cette première saison ! [Yamine Guettari] M US I Q U E De Paul Scheuring Avec Wentworth Miller et Dominic Purcell 20th Century Fox / Videophon CINEMA De Bruce Geller Avec Steven Hill, Greg Morris et Martin Landau Paramount / Rainbow Video ARTS > Prison Break saison 1 VOYAG E > Mission impossible saison 1 TECHNOLOGIE TR A N S P O RT [Carlos Mühlig] 35 GAM E S [Yamine Guettari] π BD Angus MacGyver, interprété par le talentueux acteur américain Richard Dean Anderson, que l’on connaît beaucoup plus aujourd’hui par son rôle dans la série de science-fiction Stargate, refait parler de lui dans le monde des séries télévisées grâce aux sorties de toutes les saisons en DVD de la fameuse série MacGyver. Lutter contre des groupes terroristes, défendre la cause des Indiens ou encore libérer des gens emprisonnés à tort, MacGyver parvient toujours à résoudre les crises et à trouver le moyen de se sortir des pièges, de manière toujours spectaculaire, et grâce notamment à son couteau suisse ! Et ce toujours sans aucun mort chez les méchants ni armes à feu… La troisième saison, dite saison de maturité, est toujours captivante à regarder malgré la qualité visuelle de certains épisodes. En effet, l’image souffre un peu du poids des ans, laissant apparaître des poussières et quelques rayures. Mais la définition demeure tout de même très acceptable ainsi que les pistes stéréo d’origine qui demeurent fidèles au souvenir que l’on avait lors des diffusions à la télévision. Près de 300 minutes de bonheur qui font presque oublier l’absence totale de bonus (quel dommage !). LIVRES Je ne peux m’empêcher d’écraser une larme, voici la dernière saison de cette énorme série issue du plus pur style redneck (péquenot en français). Elle se moquait gentiment du Sud et on avait une galerie de personnages très attachants : l’ignoble Boss Hogg (méchant en carton qui passe son temps à s’empiffrer), son âme damnée Rosco P. Coltrane et son chien Flash (le shérif le plus incompétent des USA), nos deux héros, les cousins Duke (Bo le beau blond et Luke le brun ténébreux), leur splendide cousine Daisy (et ses shorts en jean ultra courts, wouhou !) et bien sûr le bolide des héros, le Général Lee (une Dodge Charger de 1969) ! Dans ces 17 derniers épisodes on va en voir de belles : l’anniversaire du Général, une course de voiture dans le comté de Hazzard avec un champion Nascar, un débarquement d’E.T., Boss Hogg qui devient gentil (!!) et Daisy qui se marie (avec qui ?! Lâchezmoi je vais le tuer !). Ces jeunes Robins des Bois au grand cœur qui aiment bien faire le coup de poing et crisser les pneus ont bercé mon enfance et rien que pour ça, ça vaut le coup d’investir dans ce joli coffret. L’image est bonne, le son aussi (ah, le plaisir de la VO !), donc foncez ! SORT I R De Lee David Zlotoff Avec Richard Dean Anderson Paramount / Rainbow Video De Gy Waldron Avec Tom Wopat et Catherine Bach Warner Home Video [Katia Margraf] > CONCOURS ‘Shérif fais-moi peur’ > CONCOURS ‘666, la malédiction’ Gagne la 7e et dernière saison de ‘Shérif fais-moi peur’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘666, la malédiction’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video (réservé aux abonnés) Merci à Videophon M A N GA saison 7 AN I M E > Shérif fais-moi peur SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS Æ VOYAG E 36 M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Avec le soutien de la République et canton de Genève 30% de rabais sur votre billet de train et transfert gratuit de Sierre à Crans-Montana! AN I M E Programme complet: www.caprices.ch Envoie START CAPRICES par SMS au 939 (50ct/SMS) et reçois les infos du festival sur ton mobile. [Katia Margraf] [N. Naromov] Théâtre du Poche, Genève du 5 mars au 1er avril 2007 On le sait, les Suisses sont de gros mangeurs de chocolat. En 2005, ils étaient d’ailleurs les champions du monde avec une consommation de 11,6 kilos par individus, devant les Belges et les Américains ! Combien de plaques cela représente-il ? Pas étonnant donc que l’on s’attache aux personnages de Philippe Blasband dans ‘Les mangeuses de © Iuncker chocolat’ et que l’on comprenne si bien leur drame personnel. En effet, la pièce, mise en scène par Georges Guerreiro, raconte la thérapie de groupe de trois jeunes femmes qui tentent de comprendre et soigner leur dépendance à ce pécher mignon si délicieux. A l’heure où les psychothérapies de groupe sont de plus en plus à la mode, il est bon aussi d’en rire, et ici on en rira aux éclats, d’autant qu’elle échoue lamentablement pour les trois ‘chocolatomaniaques’. Comment arrêter le chocolat ? Mais au-delà la comédie légère et désopilante, le propos de la pièce traite aussi de la solitude, de l’enfance, des culpabilités qui sont à l’origine des dépendances, etc. Mais sans se prendre la tête. Le spectateur risque bien de rentrer chez lui le sourire aux lèvres et avec une folle envie de chocolat ! > Face à la mère Théâtre Vidy, Lausanne du 21 au 29 mars 2007 ‘Une femme, Annette Duncan Lemoine, ma mère a été assassinée en Haïti dans la nuit du 11 au 12 juillet 2002. Pas d’enquête, pas de procès. Il est compréhensible que la mort des parents hante la vie d’un sujet, mais lorsque cette mort est aussi violente, lorsqu’elle le précipite dans la barbarie, lorsqu’elle le relie à ce que l’humain a de plus monstrueux, alors elle devient obsédante.’ Lorsque ce fils apprend la mort violente de sa mère en Haïti, son pays d’origine où elle était retournée après vingt années d’exil, il se rend compte qu’il a encore beaucoup de choses à lui dire. Il regrette de ne pas lui avoir assez dit qu’il l’aimait. Il choisit alors de la convoquer par-delà la mort pour lui parler comme il n’a jamais su le faire. Remontant le cours de sa vie d’exilé, ce fils raconte, une heure trente durant, une histoire bouleversante. La voix est grave, triste, mais au fil du récit elle prend de l’ampleur, de l’énergie. Elle happe le spectateur qui ne pourra plus détacher ses yeux du comédien seul sur scène, sans fioritures, sans décorum, sans pathos. Ecrit, mis en scène et interprété par Jean-René Lemoine, ‘Face à la mère’ est un texte sincère, profond, sensible et riche en émotions. > CONCOURS ‘Les mangeuses de chocolat’ > CONCOURS ‘Ruzante’ Gagne deux invitations pour ‘Les mangeuses de chocolat’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne deux invitations pour ‘Ruzante’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci au Théâtre du Poche (réservé aux abonnés) Merci au Théâtre Vidy-Lausanne SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS AN I M E [Katia Margraf] [Katia Margraf] M A N GA www.vidy.ch www.lepoche.ch (réservé aux abonnés) 37 www.tbb-yverdon.ch www.geneveopera.ch > Les mangeuses de chocolat Æ VOYAG E Cette œuvre demande de nombreux efforts aux opéras qui la mettent à leur programme, de par son caractère particulier, à la croisée des époques. Car, malgré une réception artistique favorable lors de sa création en 1934, Chostakovitch a été confronté aux remous politiques de son temps qui laissent leur empreinte sur les mises en scène contemporaines. Gageons que le Grand Théâtre saura relever le défi, comme il a déjà su le montrer par le passé. Celui-ci vit une vie bien remplie, côtoyant aussi bien l’élite intellectuelle et les aristocrates que les putains, les meurtriers et les débauchés en tout genre. Pourvu d’une libido qu’il ne peut assouvir, l’artiste accumule les conquêtes. Plusieurs intrigues se superposent : le modèle du peintre, Sarah, à la veille de son exécution pour meurtre, décide de récupérer à tout prix le portrait que Hogarth a fait d’elle, tandis que la femme de ce dernier découvre des dessins érotiques la représentant, et pour couronner le tout sa putain attitrée le jette dehors ! Au-delà des réflexions sur les rapports entre hommes et femmes et la fidélité, la pièce aborde les thèmes de la création artistique, la censure, le droit d’auteur entre autres. Une pièce résolument moderne avec en toile de fond des faits historiques. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT La belle héroïne, Katerina, s’ennuie aux bras de son marchand de mari qui reste inféodé de son père qui a toute autorité sur le domaine de la famille. Cette ‘princesse’ champêtre n’a rien à envier aux égéries d’aujourd’hui, tant elle est volage. Séduite par un serviteur, elle va plonger son existence et son entourage dans une descente aux enfers meurtrière. Loin de conspuer la lady shakespearienne, la Katerina prolétaire s’inscrit dans sa lignée en restant un des rôles féminins parmi les plus complexes à interpréter. Théâtre et histoire de l’art se rencontrent le temps de deux soirées au théâtre Benno Besson. ‘L’art du succès’, écrit par Nick Dear en 1986, présente un portrait joyeux, coquin, étonnant de la vie à Londres au dix-huitième siècle, en nous faisant vivre quelques heures de la vie mouvementée du peintre William Hogarth. GAM E S Si opéra rime pour vous avec robes à crinoline et fastes baroques, allez assister à Lady Macbeth de Mzensk ! Cet opéra du compositeur russe Chostakovitch s’inscrit bien dans l’Histoire, mais du 20ème siècle. Théâtre Benno Besson, Yverdon 8 et 9 mars 2007 BD Grand Théâtre de Genève du 8 au 16 mars 2007 > L’art du succès LIVRES > Lady Macbeth de Mzensk SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS ≠ > Da Vidy Code – Chiard, t’oses pas ! Le musée d’ethnographie de Genève nous propose de nous plonger en ce début d’année dans la collection de photographies d’un aventurier genevois, Alfred Bertrand. Le Musée Romain de LausanneVidy propose au visiteur un parcours de dix espaces, fermés par des codes, pour découvrir les grandes peurs humaines. Et oui, l’homme a beau être un animal super civilisé qui ne vit plus dans le monde hostile de la nature sauvage, il n’en reste pas moins qu’il a peur de tout ! Musée d’ethnographie de Genève du 9 février au 28 octobre 2007 Avide de découvertes et ardent défenseur des missions protestantes, il a effectué de nombreux voyages aux quatre coins du monde, et notamment deux tours du monde en 1878 et 1907. De ses périples, il a ramené quantité d’albums de tirages photographiques, regroupant avant tout des vues des sites et des curiosités des pays radicalement différents pour lui. Il s’est aussi beaucoup intéressé aux différents types humains, en photographiant notamment les BaRotse, une tribu des plaines de Zambie), qui ont d’ailleurs vite compris que c’était tout dans leur intérêt de donner une image positive d’euxmêmes à un public avide d’exotisme. Dans ce contexte, on peut se demander si la photographie ne serait pas bien souvent une mise en scène et non pas une retranscription incontestable de la réalité. L’exposition présente un aperçu des albums du Genevois légués au MEG et se pose des questions sur la photographie et ses enjeux dès la fin du 19ème siècle jusqu’à notre époque de médias électroniques et de tourisme de masse. BD LIVRES M A N GA Peur du noir, de la mort, de l’avenir, de la souffrance, de l’inconnu… A la base, l’homme est un animal plutôt vulnérable, il n’a pas de crocs ni de griffes, ses sens ne sont pas très développés, il ne se déplace pas vite ; une proie idéale. Mais il a su compenser sa faiblesse naturelle par une grande intelligence qui lui a permis de s’abriter des dangers : il est armé, équipé, son logement est aménagé, il fait des provisions. Il est d’ailleurs devenu le prédateur suprême qui met en péril sa propre existence : avec les armes il fait la guerre, par ses aménagements, il cause des catastrophes écologiques, par sa manie d’accumuler, il crée des inégalités, etc. Mais bizarrement ces menaces-là ne lui font pas peur… C’est ça qui fait le plus peur en fait ! Une exposition passionnante ! www.lausanne.ch/mrv [Katia Margraf] [Katia Margraf] > La Renaissance italienne > Wanted Paris Fondation Martin Bodmer, Genève Jusqu’au 1er avril 2007 La Renaissance est une période de l’histoire largement connue, tant par les bouleversements politiques qu’elle a drainés que par l’explosion artistique, littéraire et scientifique qui l’a accompagnée. C’est en hommage à cette période que la Fondation Bodmer a monté cette exposition. Cette manifestation a lieu en marge de l’exposition permanente des œuvres majeures de la Collection. Y sont présentés les exemplaires les plus rares des œuvres fondamentales de cette période : Dante, Pétrarque, Boccace, Francesco Colonna, Pietro Bembo ou le Tasse, ainsi que plusieurs pièces autographes, dont une lettre manuscrite du fameux Machiavel. Au total une soixantaine d’œuvres, dont onze dessins et trois peintures, appartenant à des grandes collections genevoises privées. Noémie Etienne, historienne de l’art, considère que ‘cette exposition ne veut pas seulement mettre en lumière les textes fondateurs : elle cherche aussi à donner une image de la richesse et de la multiplicité des liens existants entre les différents milieux humanistes’. Une visite guidée avec des commentaires de professionnels vous procurera sans aucun doute un plaisir supplémentaire. www.fondationbodmer.org AN I M E Musée Romain de Lausanne-Vidy jusqu’au 29 avril 2007 www.ville-ge.ch/meg GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E 38 > Un Genevois autour du monde [Lancelot] > CONCOURS ‘Da Vidy Code’ Gagne une invitation pour l’exposition ‘Da Vidy Code’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au Musée Romain Plus qu’une galerie, un concept : faire de l’art photographique quelque chose qui ne serait pas simplement réservé au milieu des collectionneurs, mais qui serait accessible à tous non seulement, en augmentant le nombre de tirages par œuvre (ce qui diminue le prix sans aucun impact sur la qualité) © Homesick mais également en faisant de ces 450m2 d’usine, reconvertis en une galerie au design sobre, un lieu de rencontres. Là s’organisent des conférences qui lancent des débats sur l’actualité ou l’histoire de la photographie en présence de personnalités du milieu. Mais Wanted c’est surtout une web-galerie. Se définissant eux-mêmes comme des passeurs d’images, Laurent de Sailly et Tristan de Terves, créateurs de ce concept en France, mettent en ligne une sélection rigoureuse de photographes. On peut donc découvrir les quelques quarante-trois artistes représentés directement derrière nos claviers et passer des commandes en deux clics de souris ! Pouvant se féliciter de posséder des pièces de géants de la photo tels que Nan Goldin, René Burri, Elliott Erwitt ou encore Les Krims, Wanted favorise également de jeunes noms très prometteurs tels que Cédric Delsaux, Victor Bergen-Henegouwen ou encore Lucia Zegada rendant une diffusion accessible aux jeunes artistes. © Patrick Messina www.wantedparis.com [Sarah Layani] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT 40 Bienvenue à New York ! New York a toujours eu un statut particulier, aussi bien en Amérique que dans le reste du monde. Encore plus depuis un certain 11 septembre. Convoitée pour sa situation géographique stratégique, la ville a connu des hauts et des bas et a même frôlé la faillite en 1975. Située sur les bords de l’Atlantique, elle possède cette image d’ouverture sur le monde et on se plaît à dire que New York, ce ne sont pas vraiment les Etats-Unis. Une population ultra cosmopolite ne fait que confirmer ‘l’effet-aimant’ que possède la Grande Pomme. Séparée en plusieurs quartiers dont Manhattan est le centre économique et touristique, la mégapole est quadrillée par des avenues et des rues dans lesquelles il est relativement facile de se repérer. Broadway, l’artère principale, traverse la presqu’île dans toute sa longueur et croise son chemin avec Time Square, le Centre du centre. Tapissé d’enseignes publicitaires lumineuses énormissimes, Time Square regroupe toutes les comédies musicales possibles et imaginables. Plus au sud se trouve Wall Street, centre financier mondial, pas loin du désormais inévitable Ground Zero. Suivant notre route vers le sud de l’île, on arrive gentiment au bord de l’océan, avec au large, la lointaine Statue de la Liberté qui paraît minuscule jusqu’au moment où on se retrouve à ses pieds, le visage rafraîchi par quelques vents marins plutôt fréquents dans la région. Derrière nous, la vision des buildings ou du plus long pont suspendu de monde reste impressionnante. En remontant sur Broadway, on peut se rendre compte à quel point le quartier est fait pour que les touristes dépensent un maximum d’argent dans des boutiques surclimatisées. Magasin après magasin vendant toujours les mêmes bibelots, le commun des mortels se laissera forcément séduire à un moment ou à un autre, le shopping étant le hobby le plus répandu et le plus adulé du coin. Sur le chemin, nous nous cassons le nez sur l’Empire State Building redevenu le plus haut depuis le 11 septembre. Dès les premières heures de visites, l’ESB est pris d’assaut par des hordes de touristes et ne désemplit pas de la journée. La vue de Manhattan qu’on peut y trouver au sommet est imprenable et tout simplement fantastique et chacun y va de sa bousculade pour prendre le cliché du siècle. Plus au nord, arrivée vers le tant attendu Central Park, véritable poumon de New York. Les habitants viennent souvent s’y prélasser. Rien de tel qu’un petit jogging autour du lac artificiel, un bouquin sous un arbre fréquemment dérangé par la multitude d’écureuils qui squattent l’endroit, tout heureux d’avoir une parcelle de verdure (et de noisettes) à se mettre sous la dent. Le contraste entre la hauteur des buildings et ce carré géant de forêt est plutôt sympathique. Côté culture, comptant plus de 150 musées, New York possède un patrimoine assez énorme ne serait-ce qu’avec le MET et le MOMA de renommée mondiale. Plus discret, le Frick (la collection d’un particulier dans sa propre demeure) ravira les amateurs de Vermeer et autre Goya. Pas loin de Soho, Little Italy, littéralement dévorée par Chinatown, s’est quelque peu exilée et la petite Chine fourmille de gens, de touristes, de boutiques. Tout est en plus grande quantité et forcément moins cher qu’ailleurs. Histoire de s’éloigner un peu du circuit touristique, rien de tel que de se perdre dans un ghetto de Brooklyn pour arriver accidentellement sur le mythique Duff’s, sorte de cage à lapin de motards ou le sympathique quartier du Queens dans lequel se trouve le musée Of Cinema And Moving Image dans lequel vous pouvez à choix doubler un film, rencontrer Maître Yoda et Elephant Man ou encore revisiter la B.O. d’un film. Pour les Européens, le Bronx est encore synonyme de pauvreté et insécurité. Et pourtant, il faut bien prendre son courage à deux mains pour aller visiter le plus grand zoo du monde. Gigantesque, ce lieu a été construit pour que les animaux se sentent le plus à l’aise possible dans leurs différents milieux naturels, reproduits à l’identique. De plus, tout est fait pour que les visiteurs puissent s’approcher un maximum des animaux pour le plus grand plaisir des petits et des grands. La vie nocturne est des plus animées et si vous renoncez au film ou à la comédie musicale, il vous restera les innombrables salles de concerts dont le mythique squat CBGB qui a dû fermer ses portes le 15 octobre dernier pour cause de revente. Ayant accueilli les plus grands (Springsteen, Ramones, Rolling Stones), ce lieu était empreint de rock’n’roll jusque dans ses toilettes qui ont dû voir pas mal de trucs plutôt punk. Dans le genre plus classe, appelons à la barre le Roseland Ballroom (pour les groupes confirmés mais modestes), Madison Square Garden (grosses légumes du shobizz) et Carnegie Hall (jazzeux), sans oublier le Blue Note, club de jazz légendaire. Pour une bonne cuite par trop cher, le McSorley’s Pub, le plus ancien pub encore en activité possède les reliques de ses piliers de bar, fièrement accrochées au mur Impossible en quelques lignes de faire le tour de cette ville palpitante, dont les rues sont fréquemment réquisitionnées par les tournages. L’idéal ? De bonnes chaussures et un cou très souple. www.nycvisit.com [Anna K.] AN I M E > CONCOURS ‘New York’ Gagne un guide Petit Futé ‘New York’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au Petit Futé AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT 42 Bali Bali, vous avez déjà entendu parler ? Savez-vous que cette île se situe en Indonésie ? Ile touristique, mais aussi île magique. Les Balinais aiment leur île, elle est un peu différente du reste de l’Indonésie, de par la religion qui prime sur les autres, l’hindouisme. Voici quelques chiffres : la population est composée de 3,1 millions de personnes, mais il faut ajouter à cela les touristes (131’707 pour 2004) et toutes les personnes qui viennent habiter à Bali pour quelques mois dans le but de faire du business. Les salaires moyens tournent autour de 50 à 150$ dans le secteur du tourisme, un secteur qui fait vivre de nombreuses personnes. La superficie de l’île est de 5’620 Km2 (140 Km sur 80 Km). L’île est composée de 8 districts, 51 sous-districts, 600 villages et 3500 bajan (sortes de division de village). Ayant habité chez un expatrié, nourrie et logée contre mon travail, j’ai ainsi découvert le monde des expatriés, qui vivent là sans s’intéresser réellement aux Balinais, restant malheureusement dans leur tour d’ivoire. J’ai eu la chance par contre de faire des supers rencontres, notamment avec le responsable de ‘Bali autrement’, Gregory Delforge. Cette agence peut vous concocter des vacances selon vos désirs, en vous faisant réellement découvrir l’île avec en sus le confort. Etre en voiture avec un guide qui parle français permet de découvrir beaucoup plus vite et mieux, avec moins de fatigue. J’ai appris qu’à Bali il y a quatre castes et trois niveaux de langues, qui dépendent de la personne à qui l’on s’adresse. Environ 30$ par mois sont dépensés pour l’achat des offrandes par famille. L’enfant hérite de la caste de son père. Niveau agriculture, la riziculture est très importante, la récolte pour le riz brun est faite cinq fois par année, pour le riz noir et blanc, trois fois. Au niveau des visites, nous sommes allés voir les magnifiques rizières de Jati Luwih, de nombreux temples dont Tanah Lot (de la terre à la mer), des monkey forest (méfiezvous des singes, ce sont des chapardeurs, j’en ai fait l’expérience… et ce qui est très désagréable, c’est qu’un Balinais récupère votre objet et vous demande de l’argent). Au nord de l’île, vous pourrez vous promener autour de lacs et manger avec les villageois. Deux volcans peuvent être escaladés, dont le plus souvent le mont Batur, mais sachez qu’arrivé sur place vous êtes obligé de prendre un guide local, même si vous ne voulez pas, qui vous coûtera la coquette somme de CHF 42.-. Je suis plutôt allée voir la lave, sur des chemins aux alentours. Il y a également de belles chutes d’eau, que vous découvrirez dans les montagnes, où l’air est plus frais. Je vous conseille d’aller aux alentours d’Ubud découvrir les villages, qui produisent l’artisanat de Bali. A Ubud, allez voir les musées et assister à un spectacle de danse. Pour la détente, je vous conseille les spas, j’ai eu le droit à deux masseuses me massant en même temps, un régal. Pour vous déplacer à Bali, vous pouvez aussi louer un véhicule. Pour les villes, ce qui est le plus pratique c’est un scooter. Attention tout de même, mis à part le fait de conduire à gauche, les règles de bases ne sont pas les mêmes que chez nous et vous devrez faire attention aux obstacles sur la route, tels que travaux, trous, chiens (surtout le soir), etc. Une petite anecdote, le port du casque est obligatoire, mais pas pour les jeunes enfants ni pour les personnes en habits de cérémonies, qui vont prier au temple, déconcertant, non ? Niveau sport à Bali, vous aurez de nombreux choix, surf, plongée avec notamment le club Atlantis (www.balidiveaction.com) et Skubaskool (www.skubaskool.com). J’ai fait une excursion très sportive en vélo autour du Batur avec Régis et Stéphanie d’Archipel Adventure. Avec ces accompagnateurs très sympathiques, vous pourrez découvrir de petits sentiers et de magnifiques paysages. Après l’effort, le réconfort en arrivant dans un hôtel pour manger un repas réparateur. Je vous conseille vivement d’essayer. J’ai fait aussi deux excursions avec Waka, une journée sur un super catamaran, qui vous amènera sur Nusa Lembongan (petite île) pour la journée. Vous découvrirez un village où les gens vivent essentiellement de la récolte d’algues. Le snorkling est aussi recommandé. L’autre journée fut la découverte du centre de l’île dans une superbe land cruise, avec à la clé un repas succulent au milieu de la forêt. Je ne m’étendrais pas trop sur le monde de la fête, qui existe certes à Bali, mais que je n’ai eu qu’une fois l’occasion d’expérimenter. A Seminyak, vous aurez un large choix de bars, boîtes de nuit (avec des DJ parfois mondialement connus) et de restaurants. Outre la cuisine indonésienne qui est succulente, j’ai découvert un restaurant marocain, le Khaïma (www.khaimabali.com) qui est un endroit charmant. Le vendredi et samedi vous pourrez y voir des danseuses. Il y aurait encore tellement à dire sur Bali… mais le mieux est d’aller découvrir par soi-même. Qantas Airways Australia & Asia Travel Centre 13, rue Chantepoulet 1207 Genève www.qantas.com www.baliautrement.com www.archipelago-adventure.com www.wakaexperience.com [Carole-lyne Klay] AN I M E > CONCOURS ‘Indonésie’ Gagne un guide Petit Futé ‘Indonésie’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au Petit Futé SO C I E T E SORT I R M US I Q U E BD Skubaskool Tel: +62 (0) 361 733845 [email protected] www.skubaskool.com 43 NEOS voyage, Genève +41 (0)22 320 66 35 LIVRES [Carole-lyne Klay] M A N GA Nous sommes restés trois nuits à Pemuteran dans un hôtel très agréable, avec piscine et vue sur la mer. Un soir on m’a proposé un spectacle de danse par des jeunes du village. Ensuite j’ai passé deux nuits à Tulamben, au pied du Volcan Agung. J’ai eu l’occasion de découvrir une épave, où de nombreux poissons se donnent rendez-vous. Avec les rayons du soleil qui tombent dans l’eau c’est un plaisir pour les yeux. C’est à Amed que j’ai fait ma première plongée de J’aimerais dire un grand merci à Anne Sophie et Arnaud, qui m’ont donné la possibilité de vivre cette expérience, m’ont redonné envie de faire de la plongée en sentant cet l’amour qu’ils ont pour ce sport. j Destinations proches ou lointaines, touristiques ou peu connues, la collection Cap sur vous offre un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde. [email protected] AN I M E Le safari plongée, ça veut dire en simple, dormir à un endroit (une à trois nuits), faire quelques plongées (jusqu’à trois par jour) et ensuite aller à un autre endroit, en se déplaçant avec un super minibus équipé d’une télé permettant de voir des DVD des fonds marins. Voici comment se déroule le safari : J’ai été prise en charge depuis mon arrivée à l’aéroport et, après une bonne nuit dans un hôtel confortable de Seminyak, on m’a emmenée à Menjangan, petite île aux tombants vertigineux. Durant ces premières plongées, j’étais impressionnée par la chaleur de l’eau ; pour quelqu’un comme moi, qui n’a pas plongé depuis longtemps, c’est un plus pour se sentir à l’aise. Le groupe peut aller jusqu’à vingt participants, mais cette fois il n’y avait qu’un plongeur, Arnaud et moi–même. J’ai été tout de suite émerveillée devant la beauté et la diversité de la faune et de la flore. J’ai calculé une fois en mettant mes mains devant moi, pour délimiter un espace de 30 cm, j’ai pu voir dix sortes de petits poissons différents. Quand on voit ça, on se demande ce qu’il peut y avoir de plus beau. Pour ma part, j’ai passé sept jours inoubliables : des instructeurs super sympa avec qui on mange et à qui on peut poser nos questions à tout moment, des beaux hôtels, un moyen de transport agréable, avec un super chauffeur, des spots de plongée magnifiques, une eau entre 19 et 26°, la possibilité de visiter des temples sur le chemin, le plaisir d’être pris en charge, sans se soucier de rien… le panard. Alors qu’est-ce que vous attendez pour essayer ? CINEMA Quelques informations importantes : pour tout ce qui est prix, contactez-les directement, ils se feront un plaisir de vous faire des propositions. Il est possible de partir avec votre conjoint(e) qui ne plonge pas, car des visites lui seront proposées. Pour les enfants il est possible qu’ils fassent leur baptême de plongée (à partir de 8-10 ans). Si vous souhaitez passer votre brevet, c’est également possible. ARTS Il est important de savoir que les fonds marins aux environs de Bali font partie des zones les plus riches au monde au niveau de la biodiversité marine. On peut y voir du gros, comme des requins, raies mantha, perroquets à bosses, barracuda, etc. On peut également y voir des poissons rares, tels que des poissons crapauds, des octopusminisk, des hippocampes, des seiches, poulpes. Enfin au niveau de la flore, des éponges, anémones, entre autres. VOYAG E nuit, un souvenir qui ne cesse de revenir depuis que je l’ai vécu. Les amateurs de plongée rigoleront peut-être, mais pour moi partir en pleine pénombre, entrer dans l’eau et être dans le noir complet en éteignant sa lampe de poche, c’est flippant. Durant cette plongée, nous avons vu des poissons Pierre (qui sont mortels), des poissons fantômes et bien d’autres sortes dont je serais incapable de vous dire les noms. A un moment donné, nous avons éteint nos lampes de poche et nous avons fait bouger nos mains : des points fluorescents se sont comme qui dirait envolés, c’est un spectacle magnifique que je ne suis pas prête d’oublier. En sortant de l’eau, j’ai appris que c’était du plancton. Cette plongée, je ne voulais pas qu’elle prenne fin, il y avait un sentiment encore plus intense que durant la journée. La suite du programme, que je n’ai pas faite, va être modifiée en 2007. En gros on pourra aller plonger à Lembongan (petite île), ensuite visiter la ville culturelle de Bali, Ubud et dormir à Candidasa, au milieu des rizières, durant trois nuits. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Aviez-vous déjà entendu parlé d’un safari plongée ? Moi, jamais avant d’aller à Bali. C’est en rencontrant ces deux charmants instructeurs, qui sont Anne Sophie Lejeune et Arnaud Thery, que j’ai entendu pour la première fois parler de ce concept. Un petit portrait de nos deux instructeurs s’impose. Anne Sophie Lejeune a fondé le club en 2002, elle est PADI Master Instructeur avec de nombreuses années d’expérience en plongée et enseignement à travers le monde. Originaire de France, où elle a passé son BEES 1, (monitorat CMAS et CEDIP), elle plonge depuis quatorze ans et compte plus de 2000 plongées. Arnaud Thery l’a rejointe plus tard, il est BEES 1, (moniteur CMAS et CEDIP), et instructeur PADI. Il a vingt ans de plongée et quelques 3000 immersions. Avec eux travaille une petite équipe, selon les besoins et le nombre des groupes. GAM E S Safari plongée à Bali SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS Nouveau TomTom GO 910. Définit automatiquement des itinéraires bis pour contourner les bouchons. Parce que vous avez certainement mieux à faire que de passer votre journée à Embouteillageland. é AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S 44 Le GPS portable TomTom GO 910 est le n°1 mondial pour 5 raisons : il possède un écran tactile 4 pouces extra large, offre les cartes d’Europe, des USA et du Canada facilement mises à jour, se lance en un clin d’oeil, inclut la signalisation des radars et redéfinit automatiquement votre trajet en cas de bouchons. En fait, il y a plus de 5 raisons. Pour les découvrir, rendez-vous sur www.tomtom.com TomTom. Find your way the easy way. SO C I E T E > Daihatsu Sirion POINTS FORTS : - le rapport encombrement/habitabilité - l’offre 4x4 - la faible consommation - la modularité POINTS À AMÉLIORER : - le bruit perçu - la boîte à vitesses - les finitions www.daihatsu.ch > CONCOURS ‘Daihatsu’ Gagne un sac à dos, un T-Shirt ou une casquette Daihatsu en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à ASCAR AG M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E 45 BD FICHE SIGNALÉTIQUE Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie é GAM E S [Layla] TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Pour conclure, on peut donc dire que cette Sirion remplit son cahier des charges de citadine tout en gardant l’option des terrains moins sûrs grâce au 4x4. Si elle correspond à votre profil, il vous en coûtera 21’490.– pour un véhicule équivalent au modèle testé, et un peu moins pour une version plus soft. Un prix tout à fait correct incluant une garantie de 3 ans ou 100’000 km. 5/5 3630 / 1665 / 1540 mm 9.4 m 38 l 1080 kg 225–630 l 4 cylindres, 16 soupapes 1298 cm3 87 ch à 6000 t/min 120 Nm à 3200 t/min 8.0 l / 100 km 5.3 l / 100 km 6.3 l / 100 km 148 g / km C LIVRES La version testée, Sirion S 1.3 eco-4WD de son nom, est équipée d’un moteur en ligne transversal de 1.3 l. La majorité du temps, la puissance est transmise aux deux roues avant, faisant du véhicule une traction. Cependant, lorsque les conditions deviennent plus difficiles, que les roues avant patinent, le visco-coupleur entraîne les roues arrières transformant la Sirion en 4x4. Par Japan made oblige, la Sirion est de base bien équipée. Pour la sécurité, on peut par exemple citer le lot d’airbags, l’ABS avec EBD, les ancrages ISOFIX. En outre, un système à capteurs de chocs gère automatiquement la coupure d’arrivée d’essence et le déverrouillage des portières en cas de besoin, de quoi rassurer les paranos du verrouillage centralisé lors de la conduite. Le modèle d’essai disposait aussi du pack S (pour sport ?) qui comprend l’intégration d’antibrouillards dans le pare-chocs avant, les poignées extérieures couleur carrosserie et un petit spoiler de toit. M A N GA Si petite qu’elle puisse paraître de l’extérieur, cette Sirion offre à ses occupants un espace pour le moins généreux. On peine à y croire, mais quatre adultes pourront prendre place à son bord sans risquer un tour de reins et sans se râper les genoux. Peu courant sur les véhicules de cette catégorie, le dossier de la banquette arrière fractionnée est à inclinaison variable afin que chacun puisse se mettre à son aise. Au niveau des sièges avant, on peut regretter leur forme qui n’épouse pas très bien le corps et si on s’avise de poser son sac à main sur le siège passager, il risque bien de se retrouver sur le plancher au premier freinage. Heureusement, pour pallier à ceci, de nombreux rangements sont présents un peu partout et le volume du coffre n’a pas eu à pâtir de la compacité du véhicule. En cas de besoins accrus de volume de transport, la banquette arrière se rabat pour laisser place à une surface complètement plane, bien pratique. Le tableau de bord est clair et lisible, mais le compte-tours déporté n’est pas des plus pratiques pour ceux qui utilisent cette indication pour les changements de rapports. La console centrale qui abrite les commandes de la climatisation et de l’autoradio dispose à cet effet d’énormes boutons. L’agencement est bien pensé et facile d’utilisation. Maintenant que l’on a bien exploré la Sirion en mode statique, voyons ce qu’elle a à nous révéler en mouvement. rapport à un système 4x4 permanent, l’eco-4WD a l’avantage de rendre un véhicule moins gourmand en carburant. La clef tournée, on peut se lancer allégrement à l’assaut du trafic urbain. La Sirion se manœuvre facilement et ne peine pas à suivre ses concurrentes. En revanche, une fois sur l’autoroute, on comprend vite que la Sirion a clairement une vocation de citadine car elle rechigne un peu lors des dépassements et on n’a pas trop envie de dépasser les limitations de vitesse vu le bruit perçu dans l’habitacle à 120 km/h déjà ! Les trajets longues distances ne feront donc pas le bonheur des passagers. Autre bémol, la boîte cinq vitesses : elle manque cruellement de précision et on risque souvent d’engager un rapport non désiré. Malgré un centre de gravité assez élevé, le comportement routier est plutôt rassurant, on n’a pas peur de se mettre au tas à chaque virage ! AN I M E La philosophie de la marque est de construire de petits modèles pour éviter de trop encombrer les villes dont la population ne cesse de croître. La gamme Daihatsu compte donc cinq modèles tous compacts et au design original. Extérieurement la Sirion donne l’impression d’un petit gabarit sous ses airs plutôt carrés. Avant ramassé, toit haut, arrière coupé quasiment à la verticale, l’ambition du gain de place sur l’occupation routière est clairement affichée. Sans être un bijou du design automobile, la Sirion n’est pas vilaine mais les acheteurs potentiels ne se trouveront pas dans la catégorie m’as-tu vu. SORT I R Si, il y a encore quelques années, à l’entente du nom Daihatsu, on faisait répéter notre interlocuteur une, deux fois avant d’avouer son inculture, aujourd’hui la petite marque s’est fait sa place sur la marché. Sous la tutelle de Toyota, Daihatsu a d’ailleurs repris le châssis de la Yaris pour sa Sirion. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT ¡ BD GAM E S 46 > Magix Video Deluxe 2007 & Magix Video Deluxe 2007 Plus Video Deluxe 2007 est la dernière-née des solutions de montage vidéo des studios Magix et offre toutes les fonctionnalités nécessaires pour lire, traiter et graver des enregistrements vidéo. Les deux versions sont similaires à ceci près que la version ‘Plus’ gère la Haute Définition (HD), l’importation/exportation depuis et vers des caméscopes HDV et la gravure de disques HD en plus de quelques options supplémentaires par rapport à la version de base. Magix Video Deluxe vous permet non seulement de gérer et retravailler vos vidéos mais également vos photos et sons, et ceci à partir des sources les plus diverses. C’est ainsi qu’autour du programme de base gérant le montage vidéo, gravitent encore d’autres programmes comme Magix Music Manager et Magix Photo Manager qui vous permettent de gérer respectivement vos contenus audios et images qui viendront agrémenter vos vidéos. Notons encore la présence de Magix TV/Magnétoscope qui est un magnétoscope numérique qui vous permettra d’enregistrer la télévision si vous possédez déjà un tuner TV sur votre ordinateur. Grâce à Video Deluxe, il devient possible même pour un néophyte de découper de longs films en différents chapitres ou d’intégrer automatiquement des séquences à un film. En mode story board, tous les plans sont représentés sous forme de vignettes sur la piste de montage. Vous pouvez modifier leur ordre par simple déplacement à l’aide de la souris, y ajouter des textes, des titres, des effets, des transitions ou une nouvelle piste sonore. Le mode Timeline permet d’effectuer des modifications plus détaillées. Dans ce cas, tous les éléments sont affichés comme des objets sur différentes pistes et leur mise en place se fait par glisser-déposer depuis le Médiapool. Ces objets peuvent aussi bien être des vidéos, des photos, des sons, que des fichiers texte ou des commentaires. A noter que Video Deluxe possède une large gamme de sons libres de droit dans lesquels on peut aisément piocher pour agrémenter ses œuvres. Une fois notre montage terminé, il ne reste plus qu’à le visionner sur un caméscope, le stocker sur un CD-ROM ou le graver sur DVD dans les nombreux formats gérés par Vidéo Deluxe. Pour arriver à un résultat final satisfaisant, comptez non seulement sur votre talent mais également sur une machine relativement puissante. Quoi qu’il en soit, étant donné les différents modes qu’il gère, Vidéo Deluxe s’adresse aussi bien au néophyte qu’à l’utilisateur averti et tout ceci pour un prix somme toute relativement modique vu ses capacités. www.magix.com [Selsa] > NEO et Universal Music Chez les Français, il se passe des choses intéressantes et accessibles à tous. L’une des jeunes marques qui fait parler d’elle en ce moment c’est NEO. Créée en 2004, NEO est une marque de MCA Technology qui connaît son premier succès commercial avec le lecteur MP3 Simply Key. Son but principal est d’innover et de démocratiser l’accès aux produits électroniques grand public en proposant une gamme de périphériques fiables au rapport qualité/ prix adapté. Aujourd’hui, NEO revient sur le marché avec un nouveau partenaire qui est ni plus ni moins le grand Universal Music, le premier producteur de musique dans le monde. Ce lecteur MP3 MPEG4 de NEO possède des formes douces et harmonieuses grâce à ses dimensions de 95 x 31 x 22mm et son poids de 35g ; il trouve sa place dans la poche du pantalon ou dans un sac à main. Il permet non seulement de visionner les films MPEG4, d’écouter des fichiers MP3, de partager les photos, mais aussi de jouer à des jeux. En plus de sa compatibilité avec les différents formats existant, NEO vous propose pour tout achat du baladeur à un prix plus qu’intéressant, l’accès pendant six mois à la plateforme de téléchargements Buzzmusic.fr contenant plus de 50’000 titres du catalogue Universal Music. www.mca-technology.fr [Carlos Mühlig] > Dr. DAC La firme de Taïwan, ESI, est spécialisée dans l’audio de qualité accessible à tous les passionnés. Elle fabrique tous les éléments d’une chaîne audio numérique pour home-studistes et musiciens amateurs, depuis les cartes son pour ordinateur jusqu’aux enceintes de monitoring. Nous avons pu tester, grâce à STG Distribution, distributeur exclusif de la marque chez nous, un petit boîtier fort intéressant, une clinique sonore : Dr. DAC. Il s’agit d’un petit amplificateur pour casque stéréo avec une entrée et une sortie stéréo analogique (prise cinch) et une entrée numérique 24bits/192Khz avec convertisseur pro. Ces prises sont en face arrière. A l’avant, on trouve deux prises casques, trois petits commutateurs et un contrôle de volume pour les sorties casques. Ce petit bijou offre un son assez incroyable au regard de sa taille. Le signal d’une carte son standard prend une belle ampleur, les fichiers MP3 lus depuis une clé USB semblent provenir d’un autre lecteur. Quant à l’utilisation en home-studio elle est formidable. La différence entre l’écoute avec des enceintes de monitoring est minime… Tout utilisateur de logiciel musical forcé de bosser le soir chez lui trouvera là l’arme absolue : gros son et pas de soucis avec l’entourage ! AN I M E M A N GA LIVRES www.stdg.ch www.esi-pro.com [Etienne K] > CONCOURS ‘Magix’ Gagne un ‘Video Deluxe 2007 Plus’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Magix Le boîtier tient dans la poche et permet d’enregistrer plusieurs signaux provenant de sources variées. Outre les prises Cinch et Jack il dispose d’une interface USB qui ouvre l’appareil vers le monde informatique. Le support choisi est la carte SD fiable, économique et contenant jusqu’à un gigabyte de données (soit jusqu’à cinq heures d’enregistrement). Destiné avant tout au musicien amateur, l’appareil propose en plus des kits internes de sons et de batteries, des fonctions de mixage et d’export au format Wave ou au format MP3. Bref, on trouve là de quoi finaliser une maquette de qualité très acceptable. Fini le temps des improvisations géniales perdues, vous voilà paré à immortaliser en un clin d’œil n’importe quel concert (avec autorisation bien sûr) ! Le manuel est très clair et en français. On trouvera vite d’autres usages pour ce petit appareil bien pratique… Il trouvera certainement sa place chez le journaliste, le sound designer ou encore toute personne cherchant de quoi enregistrer quelques pistes en vitesse n’importe où. SO C I E T E En acquérant la marque Boss, spécialisée dans l’audio, le célèbre fabricant d’instruments électroniques japonais agrandit son offre. Et pour débuter, il nous propose un enregistreur numérique 4 pistes très versatile. SORT I R Il existait depuis quelques temps déjà des sites référençant les WebTV sur l’Internet. La référence même en la matière s’appelle www.itv.com. Freeetv.com arrive sur la toile en novembre 2006 et tente de se distinguer dès le départ en proposant aux internautes du monde entier les télévisions qui diffusent des programmes 24 heures sur 24. Réalisé par un Webmaster lausannois, ce site francophone offre quelque 518 chaînes dont 45 en français. L’un de ses objectifs est d’offrir d’ici un mois ou deux plus de 800 chaînes. M US I Q U E > Micro-BR Boss CINEMA > FreeeTV ARTS www.roland.ch www.freeetv.com [Valentine Pache] Si l’autonomie, d’environ deux jours en mode téléphone et quatre à cinq heures en GPS, n’est pas le point fort de ce genre d’appareils, le A701 se remarque des autres par le fait que vous pourrez recharger la batterie du PDA en le branchant sur un PC lorsque vous n’aurez pas assez de prises électriques ou lors des voyages en Europe (MioMap V3 inclus) avec un PC portable. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S 47 BD Mio continue à nous surprendre avec son premier PDA Phone, sous Windows Mobile 2005, avec GPS SiRF star III intégré avec module TMC en option. Ce PDA entend concurrencer l’actuel HP iPAQ hw6515 (testé précédemment dans un autre numéro) et à vrai dire, il ne s’en sort pas trop mal. Si actuellement la concurrence bascule progressivement vers le format miniSD, Mio, lui, semble faire de la résistance en conservant le classique port SD. Il propose aussi un capteur de 1.3 Mpixels pour son appareil photo intégré avec zoom numérique x8, qui ne garantit pas des excellentes images mais qui se doit d’être présent dans ce genre d’appareil ! ¡ LIVRES Pour conclure, on peut dire qu’avec un Webmaster soucieux de mettre à disposition de tous un site actualisé en permanence, un contenu et des fonctionnalités de qualité, Freeetv.com ne peut que devenir très rapidement un incontournable dans le monde de la WebTV. L’apparence ergonomique du A701 ainsi que les caractéristiques techniques de cet appareil semblent idéales : Processeur Intel PXA270 cadencé à 520MHz, un poids raisonnable de 148g, GPS, écran tactile TFT LCD 2,7 pouces 260’000 couleurs et de résolution 320x240 pixels (QVGA). www.mio-tech.be [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Mio Technology’ Gagne un ‘Mio A701 avec MioMap v2’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Mio Technology et IFREC M A N GA Malgré un départ en force, le site rencontre toutefois depuis son lancement quelques petits problèmes techniques quant à la connexion pour certaines chaînes. En effet, certains utilisateurs de Mac n’auront peut-être accès qu’à la moitié des chaînes de TV. La plupart de ces problèmes ont pu être résolus cependant grâce aux interventions du Webmaster et des internautes qui interagissent dans le forum. En constante évolution, FreeeTV bénéficiera bientôt de nouvelles spécificités comme entre autres une fonction de recherche par catégories, un support avec de nouveaux types de Streams ou encore un système d’identification du type de Player nécessaire pour chaque chaîne. Enfin le logiciel PragmaMX ayant servi à la fabrication de FreeeTV a été mis à jour dernièrement. Il est doté à présent d’un système amélioré de cache qui affiche les pages plus rapidement. > Mio A701 AN I M E Par ailleurs, Freeetv se différencie déjà par l’introduction d’un forum permettant notamment aux usagers de donner leur avis, de voter vis-à-vis des différentes chaînes de télévision, de proposer des articles. Cet outil attractif apporte au site un côté dynamique et social, un réel plus au niveau de l’attractivité. Par ailleurs, l’utilisation de FreeeTV est, comme son nom l’indique, entièrement gratuite. Pour utiliser ses fonctionnalités, la procédure est simple : vous vous enregistrez sur le site, puis installez le logiciel Windows Media Player (qui s’utilise pour 85% des chaînes) et Real Player si ce n’est pas déjà fait. Ensuite, il est nécessaire d’accepter l’installation des différents Plugins dont les programmes vont vous permettre de visionner en Streaming les chaînes de télévision depuis votre navigateur Internet. Vous aurez d’ailleurs le choix sur le site entre Internet Explorer et Mozilla. VOYAG E [Etienne K] Nous conseillons ..... ..... Nous trouvons des solutions ! ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E ADS Informatique S.A. NOS SERVICES : Création de sites Création de pages Création d’images Création d’images animées Création de bannière publicitaire Inscription de votre site sur plusieurs engins de recherche Installation de babillard pour votre site. Installation de sondage pour votre site. Service d’analyse de vos logs Hébergement Référencement ADS Informatique S.A. www.ads-informatique.ch ] S ADS Informatique S.A., entreprise située en Suisse romande, se distingue par sa capacité à identifier les besoins de ses clients puis à mettre ses compétences en adéquation avec ceux-ci, au travers d’un processus personnalisé et tourné vers l’efficacité. AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S A D TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E [ L’ informatique, notre métier ADS-INFORMATIQUE S.A. Rue de Locarno 3 CH-1700 Fribourg Tél. +41(0)26/534.00.20 - [email protected] En conclusion, les performances de la PSP ont bien évidemment un prix, elle coûte donc plus cher que la DS. Ces deux consoles se complètent selon votre utilisation, sachant que la PSP a été pensée multimédia tandis que la DS uniquement jeux dans l’attente de la sortie d’un lecteur multimédia MP3 et MPEG4 à venir. [Monia Thoeni] SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS De nombreuses missions sont disponibles dans Shinobido garantissant des longues soirées si ce n’est pas des journées entières pour les Ninjas débutants. Des missions par la plupart simples à comprendre mais d’un niveau moyen pour les réussir. Le gameplay joue sur le plaisir de la maîtrise et du fait de voir sans être vu. Shinobido se voit pourtant un peu gêné à cause d’une gestion minimale de la caméra lorsqu’on saute de toits en toits sous un clair de lune avec vélocité afin de surprendre en puissance la gorge déployée d’un ennemi. Pourtant, avec un peu d’habitude ce défaut s’améliore. Puis, les systèmes du cabanon ou des missions dites ‘libres’ sont des idées très intéressantes qui rendent le jeu encore plus attrayant et surtout agréable. En fin de compte, si la trame n’est pas vraiment originale, la façon dont elle est traitée est très intéressante. Ceux qui pensent que seule la série Tenchu valait le coup dans le monde des Ninjas vont revenir sur leurs certitudes car tout simplement Shinobido est un concurrent de poids grâce aux bonnes idées de scénario et cela malgré ces satanés problèmes de caméra qui viennent gâcher quelque peu le jeu ! GENRE : Infiltration ÉDITEUR : Spike Co. Ltd. DÉVELOPPEUR : Acquire TESTÉ SUR : PSP VOYAG E > Shinobido, Tales of the Ninja TECHNOLOGIE TR A N S P O RT [Ashtom] GAM E S Parlons un peu design : d’un point de vue personnel, la PSP en jette. Noire de geai et brillante, sobre et épurée elle parait, je l’accorde, moins solide que la DS qui arbore un design plus robuste, grossier et, disons-le, plus jouet. Si l’on était tatillon, si si c’est possible, on pourrait reprocher le noir brillant de la PSP, une trace de doigt et vous êtes de corvée pour un nettoyage intensif. Quant à l’interface, la PSP est nettement supérieure, elle met à notre disposition un petit système d’exploitation accessible à tout moment. Nous avons la possibilité avec les deux consoles de les éteindre et de reprendre là où on en était. Seule différence venant de la DS qui se met en veille dès qu’on referme le clapet. www.mariohoops.com ƒ 49 BD Au niveau de l’autonomie, la performance ayant un prix, la PSP est plus gourmande, sa durée de vie n’excède pas 4h00 contre 6h30 pour la DS (rétro éclairage activé). Concernant la prise en main de ces deux consoles, l’écran tactile de la DS permet une nouvelle approche du jeu, une petite période d’adaptation sera peut-être nécessaire avant de vous éclater pleinement. La PSP quant à elle possède un joystick numérique et analogique, cependant le numérique se trouvant sur la partie basse de la console, les personnes pourvues de grandes mains pourraient s’exposer à de fulgurantes crampes de pouce. GENRE : Sport ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Square-Enix TESTÉ SUR : Nintendo DS LIVRES Pour commencer, l’une des différences majeures entre ces deux consoles : les écrans. La PSP est équipée d’un écran LCD format 16:9 d’une résolution de 480 x 272 et de 16 millions de couleurs. La DS pour sa part possède un écran LCD + un écran tactile qui proposent tous deux une résolution de 256 x 192 et 260 000 couleurs. Globalement, il en ressort que l’écran de la PSP est supérieur et bien plus agréable que celui de la DS. D’autre part, la PSP étant plus puissante, les jeux sont de meilleure qualité et le rendu plus fluide. D’après mon expérience personnelle, le son de la PSP est de meilleure facture uniquement avec des écouteurs. En effet la sonorité de la DS sature moins vite et est divisée en trois modes distincts (casque, speaker, surround) ce que la PSP ne propose pas. Voici un bon jeu de basket qui bastonne à la sauce Nintendo ! Sauf que pour l’occasion, c’est Square-Enix qui s’y colle et ce n’est pas pour nous déplaire. Ce Mario Slam Basketball tout en 3D est de très bonne facture tant au niveau du gameplay tactile que des graphismes sans faille. Pour le reste c’est simple : constituez une équipe de trois joueurs parmi les stars de Nintendo et partez à l’assaut des trois différentes coupes. Le maniement de la balle au stylet est bien pensé. Entre le dribble, la passe ou encore le dunk, aucun mouvement n’a été oublié et il est même possible de placer des attaques spéciales en dessinant un certain symbole selon le personnage. D’ailleurs le choix est grand car en plus des persos Nintendo, il est possible de débloquer ceux de Square-Enix mais pour cela il faut gagner la dernière coupe et c’est là qu’il y a un problème : la difficulté. Alors que le niveau augmente progressivement, le dernier match est juste trop dur. Le bond de difficulté est une mauvaise blague plutôt frustrante qu’on ne peut digérer qu’au prix d’un certain effort. Mis à part ce bémol, Mario Slam Basketball est un bon jeu dans la tradition arcade, bourrin à souhait. www.shinobido.com [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Shinobido, Tales of the Ninja’ Gagne des jeux ‘Shinobido, Tales of the Ninja’ sur PSP en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Sony M A N GA Les deux dernières consoles portables s’affrontent pour le titre. Qui sortira vainqueur du challenge, la polyvalente PSP ou sa rivale tactile DS ? > Mario Slam Basketball AN I M E > PSP - NDS : the winner is..? SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S ƒ 50 > Découverte de la Nintendo Wii > The Legend Of Zelda: Twilight Princess Après tant d’attente, elle est enfin arrivée à la rédaction, la nouvelle console de Nintendo et c’est dans la plus grande impatience que je la sors de son emballage. Tout le monde l’attendait. Le dernier Zelda est arrivé comme le messie pour certains et comme un excellent jeu pour les autres. Le mythe de l’adolescent au destin légendaire est de retour et dans Twilight Princess, il est incarné par un fermier à l’existence paisible. Un jour où il doit se rendre au château d’Hyrule, le pouvoir des ombres s’abat sur le royaume. L’enfant devient héros et se retrouve transformé en loup avec pour mission de ramener la lumière dans le pays. Sa quête n’est plus une succession de donjons ce qui rend le jeu plus varié. Quasi irréprochable graphiquement, Twilight Princess est de toute beauté. Côté musique, on retrouve les mélodies tant connues qui donnent ce cachet authentique à Twilight Princess, l’inscrivant parfaitement dans la célèbre saga. La jouabilité rendue possible par la Wii est très intéressante notamment par la Wiimote qui fait office d’épée durant l’épopée. Nintendo a longtemps entretenu le mystère autour du jeu. Le résultat est là, excellent, mais entretemps une nouvelle console est sortie. Alors, bien que ce soit un chef d’œuvre pour la Gamecube, ce n’est juste qu’une mise-en-bouche pour la Wii. Alors que ses concurrentes ont pris du poids par rapport à leur précédente version, la Wii s’est aminci et se trouve être bien moins encombrante que sa grande sœur, la Gamecube. Le branchement et la configuration sont relativement aisés à part la connexion sans-fil pour accéder à Internet qui s’avère quelque peu laborieuse mais nécessaire pour mettre à jour la console. Car en effet, la Wii grâce à son système de chaînes (représentant chacune une fonction de la console) est une machine évolutive. Voilà au moins un point qui nous rappelle qu’elle fait partie de ce que les connaisseurs nomment les consoles nextgen. L’autre aspect très révolutionnaire de la Wii se dévoile rapidement lorsqu’on constate qu’il faut pointer la télécommande (la Wiimote) vers l’écran pour naviguer de chaîne en chaîne. Justement revenons-en à ces fameuses chaînes Wii. Au lancement de la console il y en avait 4 : la chaîne Jeu pour lancer un titre Wii ou Gamecube (la console est rétrocompatible avec toute la ludothèque GC), la chaîne Mii avec laquelle on peut se créer un profil de jeu sous la forme d’un personnage (plus ou moins ressemblant), la chaîne Photo qui par l’intermédiaire d’un slot SD permet de regarder ses images prises depuis un appareil photo numérique ou un téléphone portable. Enfin la boutique Wii donne accès au service en ligne de Nintendo où on peut acheter de nouvelles chaînes (quand celles-ci seront disponibles) ainsi que les titres Virtual Console, librairie grandissante d’anciens jeux disponibles à l’époque sur NES, SNES, Master System et j’en passe. Récemment, deux nouvelles chaînes ont fait leur apparition. Il y a d’abord la chaîne météo où l’on peut voir quel temps il fait dans n’importe quelle grande ville sur un globe terrestre 3D, et la chaîne Internet dans sa version beta pour surfer sur le web à sa guise (à noter qu’il s’agit du navigateur Opera et qu’il supporte les applications Flash). En plus de ses chaînes, la Wii intègre aussi un système de messagerie qui permet d’envoyer des messages aux autres joueurs avec lesquels on aura au préalable échangé son code ami Wii, mais aussi d’envoyer des e-mails. Cette dernière fonctionnalité peut être également utilisée pour transmettre les images visionnées sur la chaîne Photo. La Wii est une machine résolument orientée multimédia ce qui constitue un peu une première pour une console estampillée Nintendo. www.wii.com LIVRES BD [Ashtom] GENRE : Aventure ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Nintendo TESTÉ SUR : Wii EXISTE AUSSI SUR : Gamecube zelda.nintendo.fr [Ashtom] > Red Steel Premier FPS sur Wii, Red Steel essuie les plâtres des nouvelles possibilités que peut procurer cette console aux titres du même genre. Le scénario est relativement simple. Vous êtes Scott Monroe, un ancien garde du corps venu demander la main de sa fille à un chef de la mafia japonaise. L’action débute dans un hôtel où un clan ennemi prend en embuscade votre futur beau-père et enlève votre promise. Flingue dans une main et katana dans l’autre, vous partez alors à la poursuite de ces yakuzas sans honneur. Les décors ne sont pas de la qualité qu’on pourrait attendre de la Wii mais suffisent à recréer une ambiance crédible. Mention spéciale toutefois aux effets de lumières qui apportent un grain supplémentaire de réalisme. La bande son n’a pas été négligée et les musiques punchy parviennent parfaitement à rehausser la tension lors de phases de jeu critiques. Ubisoft a eu la présence d’esprit d’ajouter un système de ralentissement du temps (pour mieux viser ses ennemis) qui donne cette petite touche personnelle au jeu en plus des combats au katana très prenants. De Los Angeles à Tokyo, Red Steel vous embarque dans une vendetta simple mais efficace. Un jeu agréable mais pas transcendental. GENRE : FPS ÉDITEUR : Ubisoft DÉVELOPPEUR : Ubisoft TESTÉ SUR : Wii AN I M E M A N GA redsteelgame.fr.ubi.com [Ashtom] > CONCOURS ‘Red Steel’ Gagne des bokken et des petits jardins zen en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Ubisoft AN I M E M A N GA LIVRES BD ƒ GAM E S 51 TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S ƒ > Ghost Recon Un jeu ensorcelant qui s’annonce intéressant parmi les sorties prévues pour le mois de mars malgré les quelques défauts flagrants qu’on peut déjà apprécier en avant-première. L’un des points négatifs, perceptibles par n’importe quel néophyte, est les décors qui, techniquement parlant, ne sont pas à la hauteur du scénario général. Toutefois, il est vrai que l’ensemble de ce titre possède un certain charme, notamment le fait que le jeu varie les ambiances en utilisant au mieux les couleurs offertes par le cycle jour et nuit, qui fait oublier par la même occasion la qualité graphique inégale. Le jeu se remarque aussi par l’aspect original de son scénario. Dans Bullet Witch, l’héroïne s’appelle Alicia, une sorcière aux pouvoirs impressionnants, comme celui de la télékinésie pour soulever des choses, et des armes comme celle de la ‘Lance de rose’ ou encore le ‘boomerang de la mort’. Elle est sur terre pour s’amuser à assaillir les créatures démoniaques à l’origine de l’extinction de l’humanité. Une mission à haut risque puisqu’elle devra affronter l’homme le plus intelligent du monde ! Un titre qui s’avère attrayant à jouer et qui mérite qu’on y jette un œil attentif à sa sortie. www.bulletwitch.com Bonne nouvelle pour les plus impatients d’entre vous, la sortie du deuxième chapitre de GRAW est prévue pour le mois qui suit celle du magazine que vous avez entre les mains. Dans ce second volet, l’action se situe toujours à Mexico City et la guerre est plus que jamais technologique. Vous allez devoir faire évoluer vos GHOSTs, forces spéciales de l’armée américaine, dans un environnement très réaliste et usé par les marques des combats qui s’y déroulent. Mais n’ayez crainte, vu l’équipement mis à disposition, vous n’aurez aucune peine, ou presque, à franchir les lignes ennemies. Il est constitué d’un peu plus d’une dizaine d’armes de point améliorées grâce à diverses technologies et de trois supports aériens. Un des points positifs de ce jeu est le sentiment d’urgence déjà présent dans le premier volet et accentué dans celui-ci. Vous disposez de 72 heures pour atteindre vos objectifs sous peine de voir l’attaque sur sol américain se réaliser. Autant dire qu’avec le scénario proposé et la qualité des graphismes obtenue, le jeu a tout pour immerger ses fans habituels, et pourquoi pas aussi de futurs initiés. www.ghostrecon.com [Carlos Mühlig] [Andrek] > Lost Planet : Extreme Condition > Test Drive Unlimited Lorsqu’une bande de pirates des neiges vous retrouve coincé dans votre unité de survie sous la glace et que vous êtes devenu amnésique, autant dire que ça commence bien. Dans Lost Planet, vous incarnez Wayne Holden, un homme à la recherche de son passé sur une planète au climat glacial qui regorge de robots redoutables. Ce jeu de tir à la troisième personne vous plonge dans un environnement visuel de qualité, au milieu des tempêtes de neige et des vents arctiques. Vous devrez affronter des monstres, appelés les Akrids, qui ne font pas dans la dentelle. Autant dire que vous allez pouvoir vous en donner à cœur joie. Surtout que deux modes de déplacements sont possibles, soit à pied pour rester discret, soit à l’aide d’un véhicule bipède armé en conséquence pour tout détruire sur son passage. Enfin, le voilà, Test Drive Unlimited débarque à plein régime sur les consoles et apporte un nouveau style pour les jeux de courses. La découverte des premières images perturbe. D’un côté les bolides sont tout simplement magnifiques et le soin apporté aux détails exceptionnel. De l’autre, les textures sont très moyennes et les décors trop répétitifs. Par la suite, le gameplay un peu trop basé sur un style arcade diminue le plaisir à piloter les superbes voitures et motos disponibles. A cela s’ajoutent les collisions à rebondissement qui n’en finissent pas et le manque d’impression de vitesse. Au niveau de la jouabilité, la prise en main se fait sans problèmes, mais le point faible de Capcom reste les dialogues et le scénario. Autant le commencement est très alléchant, autant le côté science-fiction aurait pu être plus développé. Ce n’est pas pour autant que ce titre n’est pas prenant, la qualité des graphismes remonte largement le niveau. GENRE : Action ÉDITEUR : Capcom DÉVELOPPEUR : Capcom TESTÉ SUR : Xbox 360 GENRE : Course ÉDITEUR : Atari DÉVELOPPEUR : Eden Game TESTÉ SUR : Xbox360, PC et PSP M A N GA [Andrek] www.testdriverunlimited.com [Farkas] > CONCOURS ‘Lost Planet’ Gagne des bonnets et des figurines du jeu ‘Lost Planet’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) La partie sonore du jeu est très bonne, les doublages sont réussis, les sonorités des véhicules convaincantes, et la voix féminine du GPS calme et apaisante. C’est un jeu quasiment sans fin, plusieurs dizaines d’heures de jeu pour voir afficher les 100% entre les diverses courses, défis, plus quelques petits bonus. Au final, un jeu agréable et plaisant qui allie avec panache la liberté de déplacement et d’achat d’un GTA, ainsi que le plaisir du tunning d’un NFS. Quelques détails ne sont pas parfaits, mais cela ne gâche en rien le plaisir de jouer. www.lostplanet-thegame.com AN I M E Advanced Warfighter 2 GENRE : Tactique ÉDITEUR : Ubisoft DÉVELOPPEUR : Red Storm Entertainment TESTÉ SUR : PC EXISTE AUSSI SUR : Xbox, PS2 et Xbox 360 GENRE : Action ÉDITEUR : Atari (Infogrames) DÉVELOPPEUR : Cavia TESTÉ SUR : Xbox 360 LIVRES BD 52 > Bullet Witch Merci à Capcom > CONCOURS ‘Ghost Recon 2’ Gagne des faceplates du jeu ‘Ghost Recon 2’ pour Xbox 360 en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Ubisoft Combien de temps te prend en moyenne la réalisation d’un album complet ? > C’est assez long. Une année et demie en moyenne. J’ai lu sur ton site que tu avais commencé à réaliser ton premier album aux Arts décoratifs, est-ce exact ? > Oui, en effet. Aux Arts décoratifs, les élèves pouvaient faire ce qu’ils voulaient pendant les heures d’atelier. J’ai ainsi élaboré les premières versions des cinq premiers story-boards. Savais-tu donc exactement à ce moment-là quelles seraient toutes les informations que tu glisserais dans chaque épisode ? > Quand j’ai eu mon contrat avec les éditions Paquet, j’ai fait le premier tome en restant relativement fidèle au story-board d’origine. Après la publication de l’album, j’ai retravaillé l’histoire, je l’ai étoffée et je l’ai orientée vers une direction différente que celle que j’avais prévue au départ. Qu’est-ce qui nous attend dans ce quatrième volume de ‘Lock’ ? > Les personnages vont se retrouver dans une ville extrêmement étrange dans laquelle se tient une espèce de grande foire très sombre. Ils vont en apprendre plus sur la quête de base, sur l’histoire principale. Certains vont retrouver de vieux amis avec lesquels ils vont avoir des comptes à régler. La sortie d’un nouvel album est toujours accompagnée de promo. Comment vis-tu la rencontre avec ton public ? > C’est toujours très encourageant de savoir qu’il y a des gens qui vous suivent, qui aiment bien ce que vous faites et qui attendent la suite. C’est une sacrée récompense pour un auteur. Comment est née ta passion pour le dessin ? Fais-tu partie de ces dessinateurs qui, à l’image d’E.P. Jacobs, noircissaient toutes les marges de leurs cahiers par d’innombrables croquis ? > Oui, je crois que c’est à peu près pareil pour tous les dessinateurs. C’est quelque chose qui nous vient tout seul et naturellement. J’ai toujours dessiné, depuis toute petite. Tous les enfants dessinent… mais moi j’ai continué ! (rires) Envisages-tu déjà l’après ‘Lock’ ? As-tu déjà d’autres projets en chantier ? > Oui, j’ai une autre bande dessinée de prévue mais je préfère ne pas trop en parler pour le moment. Comment décrirais-tu l’univers de ‘Lock’ en quelques mots ? > (Silence) Imprévisible j’espère. Assez sauvage, tribale et sombre. [Thomas Bourquin] M US I Q U E CINEMA GAM E S BD ( LIVRES 53 M A N GA Je me souviens qu’à la publication du premier volume de la série, certaines critiques comparaient ton style de dessin à celui du dessin animé ‘Atlantis’ produit par Disney. Est-ce que cette comparaison t’a posé un problème à l’époque ? > Il y avait un personnage de la BD qui ressemblait à un des personnages du film. Quand j’ai découvert la bande-annonce de ‘Atlantis’, le premier tome de ‘Lock’ devait bientôt sortir. Je me suis dit que ça allait être l’horreur et ça a en effet été l’horreur. (rires) On m’a effectivement reproché ces similitudes mais je n’y étais pour rien. C’était simplement un manque de bol. Quoi qu’il en soit, j’avais prévu dès le départ que ce personnage disparaîtrait à la fin du deuxième tome. Maintenant qu’il est mort, les critiques n’abordent plus cette question. (rires) www.lock-world.com SORT I R SO C I E T E A la lecture de trois premiers épisodes de ‘Lock’, on sent bien que tu privilégies différentes techniques de coloriage. Quelles sont-elles ? > Pour le premier tome de la saga, j’avais essayé un mélange de plusieurs choses : l’acrylique, l’écoline… Finalement, j’ai privilégié le travail à la gouache. Sur le cinquième et dernier tome, je pense que je vais travailler à l’aquarelle et à l’ordinateur. ARTS Et dans le domaine de la BD, quels sont tes maîtres à penser ? > Il y a beaucoup de gens admirables dans le monde de la bande dessinée. Comme ça, au débotté, c’est un peu difficile d’effectuer un choix objectif. (Silence) Frezatto est un dessinateur incroyable. Jeff Smith également. Je pourrais également citer Michel Plessix qui est l’auteur du ‘Vent dans les saules’ et que j’aime tout particulièrement. VOYAG E Quelles ont été tes inspirations pour la création du monde de ‘Lock’ ? > Les grands films d’animation m’inspirent évidemment ; les ambiances sont parfois saisissantes et les cadrages très soignés. Mais je crois que ce qui m’a poussée à développer cette histoire, c’était surtout une envie de créer un univers très étrange, inspiré tout autant par la science-fiction que le fantastique et d’y ajouter des éléments mythologiques. De plus, j’ai toujours beaucoup aimé les grandes sagas avec des personnages qui ont tous quelques petites choses à révéler sur leur passé. > CONCOURS ‘Lock’ Gagne un exemplaire du tome 4 de ‘Lock’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à AN I M E Rassurez-vous, il ne s’agit pas de l’adaptation en bande dessinée des aventures d’un certain quinquagénaire chauve et baroudeur survivant au crash d’un avion sur une île mystérieuse. Non… non… ‘Lock’, véritable opéra graphique en cinq volumes, raconte plutôt les tribulations mouvementées de deux terriens, Eve et Noé, égarés malgré eux dans un monde inconnu, hostile et clos dont ils essaient de s’échapper. L’auteur, la jeune et talentueuse genevoise Valentine Pasche, assume entièrement seule l’écriture du scénario, les dessins et la mise en couleur des planches. Rencontre avec elle à l’occasion de la sortie de ‘Abrasombra’ (éd. Paquet), quatrième et avant-dernier tome de la série. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT > Lock : un opéra graphique ! SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S BD ( AN I M E M A N GA LIVRES 54 > Bill et ses Zblucops Jeune talent plein d’avenir et qui ne sait pas encore que la BD est un monde impitoyable qui broie les plus beaux idéaux, Bill cache derrière les bésicles dont il ne se sépare jamais un regard pétillant, reflet du torrent d’idées et de projets qui l’assaille en permanence. Accompagné de son inséparable double Gobi (bien qu’exceptionnellement absent pour l’interview), il s’est fait connaître par l’hilarante série Zblucops, apparue dans ‘Tchô, le mégazine’, qui reprend un cocktail détonant de graphisme manga à la sauce Toriyama et d’humour tantôt fin, tantôt visuel, tantôt pipi-caca, mais qui fait toujours mouche. Bill nous parle de ses influences, de son mode de travail, et de son nouveau projet au pays de Santo : ‘Lucha Libre’. Tout d’abord, es-tu d’accord pour me dévoiler ton identité secrète ainsi que celle de ton complice ? > Je suis Bill alias Benoît Boucher. Quant à Gobi, le fisc le connaît sous le nom de Baptiste Gaubert. Nous avons tous les deux 25 ans et toutes nos dents. Quel a été votre parcours dans le monde impitoyable du 9ème art ? > On s’est rencontré dans un lycée de Nîmes, alors qu’on préparait tous deux notre Bac Arts Appliqués. Ensuite on a poursuivi ensemble nos études à Strasbourg, à l’Ecole des Arts Décoratifs. Grâce à notre court-métrage de fin d’étude qui a bien plu, ‘Catfish Hôtel’, nous avons obtenu le diplôme. Puis, grâce aux bons offices de l’immense Boulet, nous sommes rentrés dans Tchô pour dessiner d’abord de petits strips. Six à sept mois plus tard, la première BD complète des Zblucops sortait, après être passés par les gags en une page. Le responsable de ‘Tchô, la collec’, Jean-Claude Camano, est très ouvert pour les essais, ce qui est formidable pour les dessinateurs débutants. Quel est le mode de travail avec ton alter ego ? > On fait tout moitié-moitié, autant sur les dessins que sur le scénario. En général, il y en a un qui propose l’idée et l’autre la dessine avec son accord. C’est un échange permanent. Parfois ce n’était pas facile lorsque l’un était encore à Strasbourg et l’autre a Nîmes. Et puis, il faut aussi être capable d’avoir des styles de dessin suffisamment proches afin de ne pas désarçonner le lecteur entre deux planches. Tu as aussi un nouveau projet, assez pointu et plus personnel, chez les Humanoïdes Associés ? > Oui, il s’appelle ‘Lucha Libre’ et il se base sur l’univers du catch mexicain et des légendaires lutteurs masqués comme Santo. C’est tout un pan de la culture sud américaine peu connu du grand public mais qui est très intéressant et potentiellement assez marrant. C’est sous la forme d’une espèce de magazine de 48 pages, divisé en sections selon les séries, avec des petits interludes et des illustrations entre chaque épisode. La série phare, c’est les Luchadores 5, scénarisé par Jerry Frissen et dessiné par mes soins, mais on trouve aussi Tequila, dessiné par Gobi avec toujours Frissen au scénar’, les interludes du Profesor Furia (de Vargas et Witko), les Luchadoritos (de Tanquerelle et encore Frissen)… Le graphisme est plus adulte mais on retrouve le même genre d’humour que dans Zblucops. C’est un concept assez novateur, on espère tous qu’il va marcher ! www.luchalibre.fr [Yamine Guettari] Ton style est influencé par Akira Toriyama, et son Dr Slump en particulier, me trompe-je ? > Pas du tout, on assume à fond la parenté avec Dr Slump et les autres travaux de Toriyama (Cowa et les premiers tomes de Dragon Ball en particulier). Quelles sont tes autres influences (cinéma, BD, manga, etc.) ? > Au niveau humour ça tournerait du côté des Monthy Python, de Desproges, South Park et Goossens (nda : dessinateur officiant entre autres à Fluide Glacial). Pour le dessin j’aime bien Mignola, Kôji Morimoto (illustrateur japonais, membre fondateur du Studio 4°C, principalement actif dans l’animation), Taiyou Matsumoto (mangaka, connu en France pour sa série Ping-Pong). Gobi lui aime bien s’inspirer du design des jeux vidéo Capcom. On continue de toute façon à suivre ce qui se passe en ciné et manga. J’ai remarqué l’utilisation de quelques effets informatiques (flou, vitesse), comment utilisez-vous cet outil ? > On aime bien la déformation des personnages pour l’effet comique. L’informatique peut servir à créer ces effets, en reprenant les codes de l’animation. Mais on s’en sert assez peu finalement. Au niveau, des gags, tu préfères les gags graphiques ou ceux basés sur les dialogues (vu que les deux sont largement utilisés dans tes travaux) ? Et quel personnage te fait le plus marrer ? > Je n’ai pas de préférences, j’aime bien les deux. En tout cas on ne réfléchit pas sur des gags de chute, on part plutôt sur une situation qui nous amuse et on brode dessus. Mes petits chouchous dans Zblucops c’est le duo PleymoTistouille, et puis Valentine aussi. Et comment vois-tu la suite de Zblucops ? > Pour le tome trois, on va passer en histoire complète sur tout le volume (donc dans Tchô on aura des histoires à suivre). Si tout va bien ça durera au moins six-sept tomes, ce sera un scénario centré sur Jubeï et Omar, on suivra le changement du samouraï que l’on connaît et ses conséquences. Ce sera plus orienté aventure. > CONCOURS ‘Lucha Libre’ Gagne un exemplaire du tome 2 de ‘Lucha Libre’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à AN I M E M A N GA LIVRES ( BD 55 GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E > Arthur, une épopée celtique, T.9: Medrawt le traître SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S BD LIVRES 56 M A N GA Reynès / Brrémaud / Toulon Bamboo Chauvel / Lereculey Delcourt ( AN I M E > Les informaticiens, T.1: Droit au bug Alors qu’il est parti en expédition sur les terres de Llydaw avec ses plus vaillants chevaliers, Arthur apprend une terrible nouvelle. Son neveu Medrawt l’a trahi et soulève le pays contre lui. Il faut revenir au plus vite et mettre fin aux agissements du félon. L’histoire d’Arthur et de sa fin tragique est connue de tous. Seulement, l’adaptation des légendes arthuriennes de David Chauvel est suffisamment originale pour nous amener à redécouvrir le mythe. Cette volonté de retour aux sources de l’histoire est très réussie. Un véritable effort scénaristique, admirablement mis en valeur par le dessin, a caractérisé depuis le début cette série qui s’achève avec ce neuvième volet. A recommander à tous les fans de légendes celtiques et du cycle arthurien. [Vincent] Nouveaux venus dans la collection humour job de Bamboo : les informaticiens. Tout un programme ! Dans ce premier tome, on fait la connaissance de l’équipe haute en couleur de l’entreprise Bousier. Entre Phil qui passe son temps à manger et martyrise son ordinateur au moindre bug, Michaël, génial inventeur et spécialiste du téléchargement de films en chinois non sous-titrés, Jean-Pierre, le meilleur employé du mois expert en fayotage, et Kevin, le stagiaire qui connaît le vrai sens de l’expression ‘système d’exploitation’, on se demande comme la société fait pour ne pas se planter. En plein boom des nouvelles technologies, voici la bande dessinée pour ne pas rester sur la touche : les informaticiens contribuent à la sauvegarde de votre bonne humeur. [Alexandra] > Matière Fantôme, T.2: Bêta > Morgana, T.4: La voix des Eons Douay / Fléchard Empreinte(s) Dupuis Alberti / Enoch Les Humanoïdes Associés Silenzio3 a pour charge de traquer les procréateurs, ces rebelles qui cherchent à se reproduire par l’acte sexuel plutôt qu’avec l’assistance du VaisseauMonde. Le Grand-Prêtre lui a assigné une mission particulière, mais des signes avant-coureurs de changement remplissent de doutes son esprit. Quels sont donc les desseins poursuivis par le Vaisseau ? Cette épopée SF continue de surprendre, et de surprendre en bien ! Le scénario, aussi complexe qu’intrigant, suit bien son cours et nous emmène là où on ne l’attend pas. Ce nouveau tome, centré sur le thème de l’enfantement, nous offre une belle philosophie de la vie et de l’amour. Personnages attachants, dessin plus accrocheur encore que lors du premier tome, cette série qui sort des clichés du genre a tout pour plaire. [Vincent] L’Objet a été recomposé. Les jumeaux doivent se rassembler pour subir le Choix et permettre au grand cycle de recommencer. Tandis que Morgana et le Krritt Rosso dérivent dans les étoiles, leur vaisseau est capturé par des pirates de l’espace : les éboueurs. Suivant la volonté de leur énigmatique maître, ceux-ci vont les retenir prisonniers et se servir d’eux. Mélangez science-fiction, philosophie et religion, vous obtiendrez soit ‘Dune’, soit cette fabuleuse série. Il est rare en BD de rencontrer un scénario aussi abouti. Riche en détails, le dessin est saisissant et reflète comme il se doit l’ambiance de cet univers. Les quelques cases grands formats de cet album sont vraiment magnifiques et laissent pantois. Une série qui ravira tout fan de SF qui se respecte. [Vincent] > Rapaces, Hors série : Je reviendrai > Thorgal, T.29: Le sacrifice Dufaux / Marini Dargaud Rosinski / Van Hamme Le Lombard Alors que l’on croyait la saga des ‘Rapaces’ définitivement achevée, la sortie de ce volume hors série nous plonge à nouveau dans cet univers sanglant et envoûtant. Au travers de textes inédits signés Dufaux, nous assistons à la confession des principaux protagonistes de l’histoire (Drago de Molina et sa sœur Camilla ; Vicky Lenore…). Chaque personnage nous dévoile ses pensées intimes, ses troublants secrets et sa fascinante évolution. En parallèle, les dessins somptueux de Marini, qu’ils soient sous forme d’esquisses ou de peintures flamboyantes, viennent compléter le tableau et nous permettent d’apprécier tout le talent du dessinateur suisse. Un ouvrage que l’on peut qualifier de complémentaire aux quatre volumes précédents que compte actuellement cette étonnante série. [Mélanie] Depuis quelques temps, il semblait que Van Hamme avait épuisé le filon en plongeant ‘Thorgal’ dans un passage à vide. Après 28 tomes, il devenait plus qu’urgent d’insuffler un second souffle à la série. Mission accomplie : Cet opus se présente comme une plaque tournante de cette fabuleuse saga en mettant un terme au périple de son héros. Le prochain cycle (scénarisé par Yves Sente) sera ainsi consacré à Jolan qui semble destiné à prendre le relais de son père en affrontant les épreuves à sa place. Pour marquer ce changement, Rosinski a modifié quelque peu son style : moins de détails mais un renforcement du jeu d’ombre et de lumière. Le trait réaliste du dessinateur reste sublime. Les aventures de Thorgal sont probablement achevées, mais celles de Jolan ne font que débuter ! [Mélanie] > CONCOURS ‘Les informaticiens’ > CONCOURS ‘Matière Fantôme’ Gagne un exemplaire des ‘Informaticiens’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 2 de ‘Matière Fantôme’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à (réservé aux abonnés) Merci à SO C I E T E > Jean-Marc Ligny M US I Q U E SORT I R Se trouver aux Utopiales de Nantes, c’est la chance, parmi tant d’autres, de rencontrer des auteurs en chair et en os plutôt que par l’intermédiaire de leurs écrits. Cette année, parmi les nombreux invités se trouvait JeanMarc Ligny qui y présentait son roman ‘Aqua™’, encore tout chaud sorti des presses. Une belle occasion de faire sa connaissance et de l’interroger au sujet de ce dernier-né. TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S BD ® 57 [Vincent G.] AN I M E Problèmes écologiques, guerre économique et militaire, on retrouve un bon nombre de sujets d’actualité. Le livre est-il un moyen alternatif pour toucher l’opinion publique ? > Ce n’est pas forcément la motivation principale. Ma motivation à moi, c’est toujours de m’inspirer des sujets qui m’intéressent pour écrire des histoires, que j’espère passionnantes, en tout cas qui m’interpellent. Seulement, le problème du réchauffement climatique devient incontournable. Ecrire une œuvre de fiction sans l’aborder, c’est un peu comme écrire de la sciencefiction sans tenir compte de l’existence de l’informatique. Au départ, je ne l’ai pas écrit dans un but, genre ‘je vais délivrer un message à l’humanité, je vais faire une mise en garde’. Mais c’est inclus dedans, forcément, parce que ce n’est pas une histoire d’amour à l’eau de rose. C’est un sujet sensible, donc je sais que je délivre un message. En fait, je ne dirais pas vraiment un ‘message’, plutôt une tentative d’explication du monde. Tu as fait beaucoup de choses différentes : de la SF, du fantastique, un peu de fantasy aussi, des anthologies et même des livres pour enfants. On voit que tu détestes la routine, alors quel est le prochain projet ? > C’est vrai que je n’aime pas me répéter ou avoir l’impression de récrire sans cesse la même histoire. C’est un peu le danger de la routine, elle amène à la répétition. Je vois trop souvent des écrivains qui refont des tas de fois la même histoire ou des groupes qui refont sans cesse le même disque, qui ont eu une idée au départ et qui ne sortent pas de l’ornière qu’ils ont creusée. Moi je veux toujours sortir de l’ornière. Je préfère aller droit dans les champs que suivre l’autoroute ! (rires) Là je suis parti dans une phase de littérature jeunesse que j’avais laissé tomber depuis l’écriture de ‘Aqua™’ et de Nemo. La prochaine parution va être la réédition de ce que j’appelais la trilogie des Zapmen (‘Slum City’, ‘Le chasseur lent’ et ‘Les guerriers du réel’), chez Hachette. Ensuite, j’ai prévu une petite virée dans le polar – et d’autres choses en germe dont je parlerai quand elles seront plus avancées. LIVRES Ces dernières années, on a pu t’entendre à la radio sur Couleur3 et la RSR. Tu cites les Young Gods en préface d’un de tes livres. Aurais-tu une affinité particulière avec la Suisse ? > J’ai une affinité particulière avec les Young Gods (rires). C’est un groupe que j’adore. C’est un de mes groupes suisses préférés, avec Yello. Il s’avère que je connais assez bien leur manager, avec qui j’ai des échanges culturels. Ils reçoivent mes bouquins et je reçois leurs disques, c’est très sympa ! Sinon, une de mes toutes premières nouvelles a été publiée en Suisse, aux éditions Kesselring. Cela devait être en 79. A l’époque, j’étais un tout jeune auteur qui débutait et à qui Kesselring a quelque part donné sa chance. M A N GA La série ‘Monsieur Nemo et l’éternité’ a été interrompue alors que le troisième tome avait déjà été écrit. Est-ce qu’une solution a été trouvée pour sa parution ? > Je ne suis plus du tout impliqué dans le périple du sous-marin de Cothias, que je laisse flotter ou couler à sa guise (rires). Bien sûr, ça m’aurait plu de pouvoir continuer, c’était une histoire palpitante, mais je ne veux plus du tout participer à cette affaire. Cothias maintenant s’autoédite, donc si ce volume est publié, ce sera du fait de Cothias seul, ou du moins avec son nouvel équipage. Sincèrement, j’espère qu’il va réussir à s’arranger avec Fleuve Noir et à continuer cette série, pour les lecteurs qui ont accroché à ce début. Mais ça va être une petite guerre juridicoéditoriale, c’est certain. VOYAG E ARTS CINEMA Peux-tu nous présenter ton nouveau roman ? > C’est l’histoire d’un petit pays d’Afrique, le Burkina Faso pour ne pas le nommer, qui est victime de la sécheresse. On est en 2030, c’est réchauffement climatique plein pot, bataille ardue pour la survie et, justement, pour cette ressource vitale qu’est l’eau. Les conflits qui soulèvent les peuples, les nations et les gouvernements, ce n’est plus le pétrole mais bien l’eau potable. Grâce à une image satellite piratée, ce petit pays découvre qu’il existe une importante nappe phréatique dans son sous-sol. Il sollicite alors une association humanitaire afin d’obtenir du matériel de forage pour pouvoir l’exploiter. Or, le satellite qui a pris cette image appartient à un consortium international, lequel revendique la possession de cette nappe phréatique sous prétexte que c’est son satellite qui l’a découvert. Il va s’en suivre une guerre économique, politique, juridique et militaire. Les deux héros de l’histoire, ou les deux personnages principaux plutôt car ce ne sont pas vraiment des héros, sont chargés de convoyer ce matériel de forage jusqu’au Burkina et vont se retrouver entraînés dans ce conflit. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S BD LIVRES ® AN I M E M A N GA 58 > A l’école du Grand Nord > C’est la cata ! Mike Horn / éd. XO Pierre Bénard / éd. du Seuil Après avoir été le conquérant de l’impossible, dans son livre éponyme, Mike Horn reprend du service comme correspondant arctique. Mais cette aventure n’a rien de semblable au précédentes, car c’est accompagné de ses deux filles de onze et douze ans, ainsi que de sa femme que l’aventurier nous fait partager la traversée des îles entre le Canada et le Groenland. Une inconscience supplémentaire ? Certainement pas, compte tenu de la préparation et de la pédagogie mises en œuvre par cet Helvète d’adoption. C’est même l’intérêt de ce récit qui nous dévoile un père soucieux, un mari attentionné et un amoureux inconditionnel de l’Arctique. Un coin du voile se lève et permet au lecteur de comprendre comment de tels exploits sont à la portée de l’homme… bien préparé ! A lire blotti sous une couverture ! [N. Naromov] Pierre Bénard nous propose dans ce livre, soustitré ‘Petit manuel du français maltraité’, de (re)découvrir ses chroniques parues dans la rubrique du Figaro ‘Le bon français’. Entre mauvaise utilisation d’un mot, dyslexie orthographique, abréviations, termes à la mode et autres accents mal mis, l’auteur se plaît à ronchonner avec cynisme sur ce néofrançais critiquable. Les fautes, de plus en plus fréquentes, donnent des maux de tête passant de l’accord incorrect jusqu’au pur massacre de mots. Et ce n’est pas le langage SMS qui pourra remédier à cette dérive infligée à la langue de Molière, dirais-je ! Cet ouvrage s’adresse surtout à ceux qui aiment le français et qui ont remarqué sa dégradation. Et la liste est loin d’être exhaustive… c’est encore plus effrayant. [Oxana] > Le guide du shopping éthique 2007 > Happy Hours NiceFuture Ce guide vous offre une alternative à tout ce que l’on vous présente dans les magazines de mode. En effet, en parcourant les pages de ce livret, vous découvrirez une multitude d’adresses en Suisse romande où vous pourrez faire vos achats de manière éthique, et pas uniquement des commerces tels ‘Les magasins du monde’. Le guide vous propose également des adresses de charmants restaurants, des bons plans et tant d’autres choses. Editée par la société lausannoise NiceFuture, le but principal de cette publication est d’inciter la clientèle à consommer différemment en tenant compte de notions telles que le développement durable sans forcément tomber dans de l’écologie ‘birkenstock’. Le guide utilise le chic pour vendre de l’éthique. Pour le commander, rendez-vous sur www. nicefuture.com. [Léo Simon] Sortir à deux et payer pour un est maintenant possible grâce à un petit guide de poche qui contient plus de 50 bons à faire profiter à votre accompagnant et bien entendu, à votre porte-monnaie ! Les plus intéressés seront les jeunes âgés de 18 à 30 ans qui verront là la possibilité d’économiser beaucoup d’argent pour l’achat de juste un petit carnet qui propose de découvrir à deux tous les lieux bien attrayants pour faire la fête, comme le Chat Noir ou encore le Mad de Genève. Happy Hours propose aussi la possibilité d’aller au théâtre, aux musées et même aux bowlings de Genève, et vous permettra d’avoir une deuxième partie gratuite pour tout possesseur du bon adéquat. En somme, une initiative intéressante qui a pour but de dynamiser les sorties des jeunes sur Genève ! Plus d’infos sur www.happy-hours.ch. [Carlos Mühlig] > Pour un pacte écologique > Le rêve du village des Ding Nicolas Hulot / éd. Calmann-lévy Yan Lianke / éd. Picquier On le connaissait par ses émissions de TV, on le redécouvre en homme politique ! Homme surprise de la campagne présidentielle française, Nicolas Hulot expose dans ce livre comment il entend réformer la société française. Après une (longue) lettre ouverte au futur président de la République, l’écologiste propose des objectifs à long terme dans les dix domaines principaux de nos sociétés, ainsi que d’importantes mesures concrètes à instaurer au plus tôt. Parmi ses maîtres mots se trouvent l’adoption d’une taxe carbone et la mise en place d’un vice-Premier ministre de l’environnement. Un peu répétitif, ce livre très politique a le mérite de traiter avec justesse les problèmes écologiques actuels. Un bel effort pour mettre en avant et en action le concept de développement durable. [Vincent] Dans les années 1990, la province du Henan, en Chine, vit dans la pauvreté et ses habitants se laissent facilement convaincre de vendre leur sang pour compléter leurs revenus. Mais quelques années plus tard, les effets se font ressentir quand des milliers de personnes, contaminées par le virus du sida, meurent sans soin ni aide. Le lecteur est emmené dans un petit village qui subit cette épidémie de ‘fièvre’ de plein fouet. Le vieux Ding, dont le fils s’est enrichi en collectant le sang des paysans du village, est rongé de remords… Si le village des Ding est imaginaire, le scandale du sang contaminé lui est bien réel et Yan Lianke va subir les foudres de la censure chinoise pour avoir exposé cette vérité cachée. Un roman bouleversant aujourd’hui interdit en Chine. [Katia Margraf] Frédéric Mudry > CONCOURS ‘Guide Happy Hours’ > CONCOURS ‘Le rêve du village des Ding’ Gagne un exemplaire du Guide ‘Happy Hours’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Le rêve du village des Ding’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Happy Hours (réservé aux abonnés) Merci à Picquier > La Malerune 3 Thomas Harris / éd. Albin Michel Dans ce troisième volet de ‘La Malerune’, Zétide et ses compagnons vont devoir affronter bien des dangers pour retrouver les dernières runes de la belle Arcane, en passant par l’aiguille de Feu dans les Hautes Terres et l’île de glace au pays des nains. Traqués de toutes parts, trahis, ils ont appris à se méfier de tout. Ariale voit son pouvoir de guérison se développer tandis que Zétide perd ses pouvoirs. Enfin la belle Arcane est complète. Mais il reste un petit détail majeur pour annuler la Malerune, ils n’ont d’autre choix que d’entrer dans le Mâune, pays des orques gobelins et monstres sans compter son terrible maître Shaddak-Llogo’th. Qui vont leur réserver une belle surprise que je vous laisse découvrir dans cette fin surprenante. En bonus il y a deux entretiens avec les auteurs. [Janie] Martha Grimes / éd. Presses de la Cité C’est Noël à Ankh-Morpock. Les enfants ont déposé leurs chaussons devant la cheminée et vont se coucher en attendant la venue du père Porcher. Heureusement qu’ils dorment d’ailleurs, car cette année, l’homme à la robe rouge et au traîneau est squelettique, porte une faux et fait ‘HO HO HO’. Quand Suzanne, la petite fille de la Mort, découvre la nouvelle activité de celui-ci, elle se met à enquêter sur ce qui a bien pu arriver au véritable père Porcher. De leur côté, les mages préparent leur réveillon mais ont de la peine à se concentrer à cause de l’arrivée inopinée de dieux de toutes sortes qui mangent les crayons et volent les chaussettes. Il y aurait de la perturbation dans les croyances que ça ne les étonnerait pas ! Un roman aussi délirant que jouissif, du Pratchett tout simplement. [Vincent] L’inspecteur Jury enquête sur le meurtre d’une fillette de quatre ans. Très vite, il fait le lien avec un cercle de pédophiles, mais les preuves manquent pour obtenir un mandat. L’affaire se corse quand il apprend que Viktor Baumann, qui serait à la tête de cet immonde trafic de fillettes, est aussi l’ex-mari d’une femme dont la fille, Flora, avait mystérieusement disparu trois ans plus tôt. Par ailleurs, un cadavre non identifié est retrouvé dans la propriété du beaupère de Flora… Tout ceci serait donc lié ? Bien qu’américaine, Martha Grimes a le chic pour écrire des romans policiers très british pleins d’humour et aux personnages attachants. Bien ficelée, cette nouvelle enquête de Richard Jury et de son ami l’aristocrate Plant ne se lâche plus une fois qu’on a commencé ! [Katia Margraf] TECHNOLOGIE TR A N S P O RT Terry Pratchett / éd. Pocket GAM E S > Le sang des innocents BD > Le père Porcher VOYAG E Michel Robert & Pierre Grimbert / éd. Points LIVRES Pour fuir les Nazis, les Lecter se réfugient dans un relais de chasse. Là, le destin du petit Hannibal se scella à jamais dans le sang. Le jeune orphelin sera élevé à Paris par sa tante, la belle Lady Murasaki, lui redonnant goût à la vie. Mais le mal est là, prêt à surgir. Le brillant étudiant en médecine entame alors son inéluctable mue vers le mal absolu. Thomas Harris utilise un style froid dans la première partie du roman, surprenant le lecteur, pour mieux l’amener, avec une écriture plus classique, vers ce malstrom de violence engendrée par la vengeance d’Hannibal. Moins définitif que ‘Le silence des agneaux’, le nouvel opus de la saga sanglante du cannibale s’avère néanmoins passionnant. Le monstre est né… L’adaptation cinéma sera dans les salles en début février. [Jean-Yves] SO C I E T E > Hannibal Lecter, les origines du mal SORT I R Avec les dix nouvelles que renferme son ‘Antre des esprits’, Olivier Bidchiren nous fait aller au-delà d’un imaginaire que nous n’aurions jamais soupçonné. Mêlant avec brio spiritualité, ésotérisme, métaphysique et philosophie, les textes analysent avec une poésie teintée tantôt de douceur, tantôt de dérision, les éléments qui font nos croyances, nos vices, notre société. Olivier Bidchiren possède sa propre verve littéraire qui fait de lui un des auteurs incontournables du récit fantastique. Si le lecteur pourra ressentir quelques pointes de Buzzati ou d’Asimov parsemées çà et là, c’est bel et bien dans un univers ‘bidchirenien’ que nous sommes immergés. Ce sixième recueil de nouvelles est à découvrir pour les amateurs du genre. Un seul point noir : il est trop rapidement lu. [Léo Simon] M US I Q U E Dans une histoire policière dénuée de suspense, le lecteur suit les pérégrinations de Mario Conde, inspecteur de La Havane. Celui-ci, sur le point de démissionner, est appelé d’urgence par son supérieur afin de résoudre une ultime affaire de crime. Un ancien homme politique de Cuba a été retrouvé assassiné. Mario Conde est contraint d’accepter cette enquête. Sur le fil de l’intrigue, Leonardo Padura tisse un amas d’histoires passées qui s’entrecroisent entre les différents protagonistes. Ces récits évoquent en filigrane l’état d’un monde moderne en décrépitude, dans l’attente de sa fin toute proche. Malheureusement, l’auteur utilise à plusieurs reprises certains clichés d’une littérature policière et classique dont il s’inspire. Le style parfois laborieux freine la lecture. [Cyril] CINEMA Olivier Bidchiren / éd.Nuit d’avril ARTS Leonardo Padura / éd. Points ® 59 > CONCOURS ‘Le sang des innocents’ > CONCOURS ‘Dans l’antre des esprits’ Gagne un exemplaire du livre ‘Le sang des innocents’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Dans l’antre des esprits’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci aux Presses de la Cité (réservé aux abonnés) Merci à Nuit d’Avril M A N GA > Dans l’antre des esprits AN I M E > Un automne à Cuba SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S Publiée en Allemagne chez Carlsen après avoir évincé 359 concurrents lors d’un concours, Judith Park est enfin disponible en français par l’intermédiaire de Pika. Une occasion rêvée pour obtenir une interview de cette mangaka qui fera sans doute beaucoup parler d’elle ! Peux-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ? > Mon nom est Judith Park, j’ai 22 ans et je vis en Allemagne. Je suis née et j’ai grandi en Allemagne mais je suis originaire de Corée du sud. J’ai pensé à dessiner de la bande dessinée depuis que je suis toute petite, je suis donc très heureuse de pouvoir aujourd’hui travailler comme une mangaka professionnelle depuis maintenant trois ans. Mes mangas sont tous pré-publiés dans Daisuki (un magazine allemand sur les mangas) puis sont publiés comme ‘Tokobon’ (une suite de prépublications reliées). Même si mes rêves sont devenus réalité, je pense toujours avoir (et je veux bien sûr) à apprendre beaucoup et améliorer mon dessin. J’espère que vous apprécierez mes histoires, cela me rendrait très heureuse ! Certains mangas ou auteurs t’ont-ils particulièrement inspirés ? > Ma première inspiration fut sans doute l’anime ‘Sailor Moon’. Quand j’étais petite, j’ai regardé cet anime pour la première fois, et depuis, je n’ai pas pu m’arrêter de dessiner des mangas. Bien sûr, j’ai été inspirée par beaucoup d’autres auteurs ces dernières années. J’adore le travail de Hyung-Tae Kim, Jamie Hewlett, Frank Miller et Alessandro Barbucci. J’aime aussi les images et les couleurs de Michael Bay (producteur) et la manière dont Steven Spielberg raconte les histoires. Comment définirais-tu ton style ? > Comme tu l’as déjà peut-être remarqué en regardant mes illustrations, j’adore la mode ! Et j’aime concevoir la mode. Je définirais mon style comme moderne, et je veux que mon style devienne plus personnel. C’est la chose la plus importante pour moi et je travaille dur pour. C’était un rêve pour toi de devenir auteur de bande dessinée ? > Oui, et je ne m’imaginerais absolument pas faire quelque chose de différent que de dessiner. Dessiner et écrire des bandes dessinées, c’est ma vie ! Penses-tu qu’il y aura de plus en plus de mangakas européens comme toi ? > Je l’espère bien ! En Allemagne, il y a déjà beaucoup de bons artistes qui sont soutenus par des éditeurs. Je pense qu’il y a beaucoup d’autres talents dans d’autres pays et qu’ils auront cette chance, eux aussi. Comment t’es venue l’idée du script de ‘Dystopia’ ? > L’histoire de Dystopia m’est venue pendant un cours d’anglais. Nous discutions des avantages et des désavantages du clonage. C’était très intéressant et j’ai voulu écrire une histoire sur ce sujet. Dans un autre cours d’anglais, nous avons parlé de Utopia et de Dystopia, le titre de l’histoire est ainsi né ! Qu’as-tu préféré ? Travailler sur un scénario plus ‘dramatique’ comme ‘Dystopia’, ou plutôt sur un titre plus humoristique comme ‘Y-square’ ? > J’adore les drames et je préférerais travailler sur des scénarios dramatiques si j’étais plus professionnelle dans ma façon de raconter les histoires. Ecrire de bons et excitants drames est très difficile et requiert une grande maîtrise. Quand j’ai fini ‘Dystopia’, j’ai compris qu’il fallait vraiment que j’apprenne les bases en matière de narration des histoires. C’est pour cette raison que j’ai travaillé sur un titre plus humoristique pour acquérir un peu plus d’expérience mais j’ai aussi beaucoup apprécié cela. Sais-tu ce que pensent tes lecteurs de tes oeuvres ? > Oui, j’ai souvent des retours de la part de mes lecteurs via internet ou lors de conventions. J’apprécie toujours les retours positifs ou les critiques utiles. Parfois je reçois aussi des commentaires stupides. Il y a quelques années cela m’a beaucoup blessée mais maintenant j’en ris plus qu’autre chose. Peux-tu nous parler rapidement de tes projets futurs ? > Pour le moment, je travaille toujours sur le ‘Chibi-Manga’ ‘LUXUS’, un projet assez court. Après je finirais ‘Y square plus’ et puis après, on verra ! Mais j’ai déjà quelques idées... Un grand merci à Judith Park d’avoir répondu à ces quelques questions et aux éditions Pika ! [Jeoffrey Rambinintsoa] Quelle est ta manière de travailler ? > Les idées pour mes histoires me viennent souvent d’un seul coup. Je ne peux pas le contrôler. Et une fois que j’ai une nouvelle idée, j’ai besoin de l’écrire immédiatement, sinon je l’oublie quelques heures plus tard. Cela m’arrive souvent, et c’est vraiment ennuyeux. Si mon éditeur apprécie aussi l’histoire, je pense au contenu, aux actions, et à la manière de mettre en place le suspense pour chaque chapitre. Quand tout est en ordre, je commence à faire des croquis pour l’ensemble du manga. Les croquis sont vraiment horribles et sales, mais cette étape est l’étape la plus importante ! Ensuite mon éditeur doit connaître les différentes cases et les dialogues afin de m’indiquer s’il y a des erreurs ou si certaines scènes pourraient être mal comprises par le lecteur. Si tout va bien, je commence à dessiner et je passe à l’encre sur les feuilles. Concernant ma gestion du temps, je travaille de 9 à 16 heures par jour, généralement de 14h jusqu’au petit matin. M A N GA LIVRES BD > Judith Park, une étoile montant du manga ‘Made in Germany’ AN I M E 60 > CONCOURS ‘Dystopia’ Gagne le manga de Judith Park, ‘Dystopia’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Pika AN I M E M A N GA ® LIVRES 61 BD GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA > Death Note > Evil Heart vol.1 et 2 Takeshi Obata / Ôba Tsugumi Kana Tomo Taketomi Big Kana L’équipe de Murmures ne pouvait passer à côté du titre qui s’avérera sans doute être LE titre de l’année : Death Note. L’histoire remet en avant les ‘Shinigami’, littéralement traduit par dieux de la mort, que l’on trouvait dans le manga ‘Bleach’. Mais cette fois-ci, les Shinigami ont un look plus proche de monstres que d’êtres humains. Un de ces shinigamis, Ryuuk, perd malencontreusement sur terre l’un de ses précieux livres lui permettant de faire son travail de dieu de la mort, à savoir la ‘death note’. Raito, un jeune lycéen, charmeur, surdoué dans les études et mentalement assez génial, récupère ce livre. A la lecture de la death note, il se rend compte que ce livre permet de tuer toute personne de son choix dès lors que l’on entre en possession de son nom et que l’on visualise son visage en écrivant son nom dans le carnet. De plus, il est possible de contrôler les derniers instants de la vie de la personne condamnée en écrivant les circonstances de la mort dans le livre. Si Evil Heart m’est apparu comme un shônen comme tant d’autres, sa lecture m’a vite fait changer d’avis. Ume est un garçon colérique, en proie à des excès de violence répétés. Toute sa vie n’a été que violence, son père battant sa mère et son grand frère ayant suivi les traces de son père. Il vit avec sa sœur, bien décidé à protéger sa mère et elle de son frère. Sa vision de la vie va changer lors de sa rencontre avec un de ses professeurs maîtrisant l’aïkido. Il lui apprendra la raison d’être de cet art martial et à modifier sa façon de voir la vie, jusqu’à présent basée sur la violence. Si le dessin n’est pas d’une beauté renversante, les visages n’en demeurent pas moins expressifs, et l’action assez fluide. Voici une courte série (en trois volumes) pleine d’humanité. [Jeoffrey Rambinintsoa] > Le roi venu d’ailleurs vol.1 et 2 TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E ARTS Raito y voit l’occasion de changer le monde en assassinant tous les ‘meurtriers et malfrats’ de la terre, et ce, toujours de la même façon pour que l’on se rende bien compte que la mort de ces personnes n’est pas le fruit du hasard. Il pense qu’en agissant de la sorte, le monde, sachant qu’il existe un dieu sans pitié pour les meurtriers, deviendra plus pacifique. De même, il souhaite devenir lui-même une sorte de dieu. Mais il rencontrera sur son chemin, un autre lycéen du nom de L. Ce lycéen est l’opposé physique de Raito. Mal habillé, dépravé et au comportement étrange, L est un être mystérieux, détective qui traquait les meurtriers jusqu’au jour où il se voit confronté à Raito. Une lutte sans merci de psychologie, de stratégie s’ouvre entre ces deux ennemis qui n’auront plus qu’un seul objectif en tête : gagner et éliminer leur adversaire. Moyamu Fujino Kabuto Le prince Valmu tente de devenir le nouveau roi du royaume de Tiltu après la mort de son père. Mais pour se faire, il doit conclure des pactes avec l’ensemble des esprits de son royaume. Après chaque pacte, la marque du royaume se forme un peu plus sur sa main. Sa quête le mènera dans notre monde où il rencontrera la jeune Matsuri ou Yutaka. Mais Valmu apprendra que sa quête s’avérera loin d’être simple, les esprits se laissant difficilement attraper et souhaitant se lier à certains êtres humains comme Yutaka. Voila un titre sympathique plutôt orienté pour les plus jeunes dont l’univers n’est pas si éloigné d’un Card captor sakura et certains esprits proches de personnages de Hoshin. Un manga plein de poésie et de douceur, avec des graphismes agréables. Charmant ! [Jeoffrey Rambinintsoa] GAM E S A mi-chemin entre le fantastique et le policier, Death Note s’annonce comme l’un des grands mangas de l’année 2007. Avec des dessins de première qualité du mangaka de Hikaru no go, la scénariste (quand l’on dit que les meilleurs scénaristes sont très largement les femmes, Death Note en est la preuve) mène un scénario complexe, plein de suspense, de rebondissements et d’intérêt. Les duels successifs entre Raito et L rappellent d’ailleurs les combats qui nous avaient fait tant vibrer entre Hikaru et Akira dans Hikaru no go. Concernant l’adaptation anime, celle-ci est sortie dernièrement au Japon. De même, la série a été adaptée en ‘live action’ (film). Vraiment superbe ! > Orange Benjamin Xiao Pan ‘C’est moi, Orange. Je suis une enfant supervaniteuse, super-déséquilibrée, super-attachante, super-déprimée et super-sensible.’ Cette citation pourrait résumer à elle seule l’histoire, celle d’une adolescente en crise à la quête de repères. Le texte magnifique et prenant est combiné ici avec une technique de dessin très particulière, tout en mouvement et en dynamisme. On se croirait dans un rêve psychédélique – mais un rêve on ne peut plus réel. Poignant, dur, brut, cet album ne peut laisser indifférent. Réflexion trop vraie sur la vie, sur le passage difficile de la jeunesse, Orange est un récit bien plus sombre que sa couverture et son titre ne le laisse présager. Après ‘Remember’, Benjamin nous montre une fois de plus l’étendue de son immense talent. Un chef d’œuvre d’art et de poésie moderne. [Vincent] M A N GA LIVRES BD [Jeoffrey Rambinintsoa] AN I M E 62 LA NOUVEAUTÉ DU MOIS > CONCOURS ‘Death Note’ > CONCOURS ‘Le roi venu d’ailleurs’ Gagne le volume 1 de ‘Death Note’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 du ‘Roi venu d’ailleurs’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à (réservé aux abonnés) Merci à > Dream > Tough vol.39 Liu Feng Xiao Pan Tetsuya Saruwatari Tonkam Non, je ne dirai rien de l’histoire. Pourquoi ? Parce qu’un rêve ne se raconte pas. Il se comprend par l’image, par les sentiments et les couleurs. Sachez seulement que ce rêve est celui d’un jeune homme, accompagné d’un cochon pas comme les autres. On suit avec plaisir leurs péripéties dans ce monde onirique qui ne cesse de surprendre. Cette BD n’a besoin d’aucune parole. Peut-être est-ce pour cela qu’elle laisse sans voix. On a le sentiment de se trouver devant un film d’animation muet. D’ailleurs, bien regarder le dessin vous en apprendra plus qu’il n’est besoin d’exprimer par les mots. La part belle est donc faite au dessin. De son héros aux traits attachants à cet univers si époustouflant, c’est un régal pour les yeux. Les illustrations en fin de volume finiront de nous convaincre du talent de l’artiste. [Ceridan] Ce volume est cette fois-ci entièrement tourné sur le passé de la famille Miyazawa, et on apprend surtout comment et pourquoi Kiryu est complètement sans cœur. Mis à part les problèmes de la famille avec les yakuzas, on suit tout particulièrement le déroulement d’une coutume ancestrale, la célébration de l’esprit viril. Pendant celle-ci, le grand frère Taka devra atteindre un temps en combattant une foule d’hommes violents parmi lesquels des yakuzas qui vont blesser gravement Kiryu. Ce dernier se verra offrir un rein par Taka. Suite à cette opération, Kiryu ne supporte plus d’être redevable et devient violent. Il lance alors un défi à Taka et le tue en duel de manière peu orthodoxe. De retour au présent, on voit arriver un sombre personnage, prêt à tout pour tuer Kiichi… [Blairioch] SO C I E T E Souvent considéré comme le ‘père’ du manga moderne, Tezuka nous livre ici une œuvre pleine de réflexion sur notre avenir. A travers une série de courtes histoires, nous découvrons la fin du règne de l’être humain au profit de volatiles au cerveau surdéveloppé. En effet, les oiseaux, devenus plus intelligents, sont parvenus à éliminer les hommes et à les domestiquer. Mais ils connaissent rapidement les mêmes déboires que notre civilisation comme les inégalités, les luttes, ou encore la pauvreté. Tezuka nous présente donc l’évolution puis la chute d’une dynastie dont les traits caractéristiques sont proches de la nôtre. Si l’œuvre demeure graphiquement vieillotte, le style de Tezuka reste clair et agréable. Le scénario est quant à lui des plus réfléchis et pertinent. A lire ! [Jeoffrey Rambinintsoa] SORT I R Claymore nous emmène dans un univers heroic fantasy noir proche de Berserk. Dans des temps anciens, pour faire face aux démons pouvant revêtir une apparence humaine, une nouvelle ‘race’ de jeune fille mi-homme mi-démon appelée Claymore voit le jour. Notre héroïne, ‘Claire’ fait partie de cette classe de guerrières aux facultés physiques exceptionnelles. Nous poursuivons donc dans ce premier tome quelques-unes de ses missions, la première où elle fera la rencontre d’un garçon qui la suivra par la suite, ou encore une mission où elle devra mettre fin aux jours d’une Claymore devenue démon. Avec son style clair, épuré et ses personnages charismatiques (surtout Claire, une ‘Jeanne d’Arc’ froide et sans pitié), Claymore séduit. Voila un autre excellent titre de ce début d’année. [Jeoffrey Rambinintsoa] M US I Q U E Osamu Tezuka Delcourt CINEMA Norihiro Yagi Glénat ARTS > Demain les oiseaux VOYAG E > Claymore vol.1 TECHNOLOGIE TR A N S P O RT L’auteur de Lodoss nous livre ici un travail malheureusement inachevé alors que l’intrigue disposait d’un fort potentiel. Une renarde à l’apparence humaine fait sombrer bon nombre de dynasties à l’aide de ses pouvoirs maléfiques. Durant la période du Japon féodal, la renarde prend le corps de la femme aimée du héros, Oniômaru. Nous poursuivons donc les aventures de Oniômaru et la conquête du pouvoir de cette renarde dans un univers heroic fantasy. Cette œuvre particulière nous propose un style graphique original, assez chargé mais précis et fouillé. Chaque personnage est travaillé et intéressant. Néammoins, il règne une certaine confusion rendant le scénario difficile à suivre et la fin se révèle décevante. Une petite déception pour ce titre qui aurait pu être une réussite. [Jeoffrey Rambinintsoa] GAM E S Air Gear démontre encore une fois que le manga peut toucher tous les sujets, le thème étant cette fois-ci le roller ! Ikki est un jeune garçon leader d’une bande du nom de Higachu dominant le quartier. Jusqu’au jour où sa bande et lui-même se font ridiculiser par la bande des ‘Skull sader’. Cette bande utilise les Air treck pour semer la terreur. Ikki, déprimé, apprend alors que ses quatre sœurs possèdent un gang de Air treck légendaire, les spleeping forest. Dès lors, il apprendra à utiliser les Air treck pour vaincre ses ennemis et découvrira un nouvel univers. Disposant d’un graphisme énergique et assez beau, Air Gear utilise l’humour et l’action pour nous proposer un bon shônen. Pika nous offre en bonus une interview de Taïg Khris, référence en roller, et des esquisses des personnages. [Jeoffrey Rambinintsoa] BD Akihiro Yamada Kami LIVRES Oh !Great Pika Edition M A N GA > Beast Of East vol.1 et 2 LE MANGA DU MOIS > CONCOURS ‘Claymore’ > CONCOURS ‘Air Gear’ Gagne le volume 1 de ‘Claymore’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 de ‘Air Gear’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à (réservé aux abonnés) 63 Merci à Pika AN I M E > Air Gear vol.1 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE TR A N S P O RT GAM E S > L’odyssée de Kino coffret 1 Takashi Nakamura Beez Ryutaro Nakamura / Sadayuki Murai Kaze Fantastic Children est un anime surprenant à fort potentiel ! Sans dévoiler trop l’histoire, celle-ci nous plonge à travers les époques alors qu’un groupe d’enfants, ‘les enfants de Béfort’, semble à la recherche d’une jeune fille. Des années plus tard, un jeune garçon, Thomas va tenter de sauver Helga d’un centre qui la détient prisonnière. Un mystère lie apparemment ‘les enfants de Béfort’, Helga, une pierre noire et la réincarnation. Si le design des personnages risque de rebuter certains, les décors sont magnifiques (la marque d’un ancien collaborateur de Miyazaki) et desservent extrêmement bien l’ambiance de l’anime. L’intrigue, quant à elle, est menée avec brio et le suspense demeure tout au long de ces dix premiers épisodes. Un anime original à voir sans hésitation. [Jeoffrey Rambinintsoa] Cette série se démarque du tout-venant par un parti pris introspectif et un peu rêveur. Rien d’étonnant puisque c’est Ryutaro Nakamura (talentueux réalisateur de ‘Serial Experiments Lain’) qui a adapté l’œuvre de Keiichi Sugisawa. Derrière un design désuet et naïf se cache un voyage avec des questionnements très adultes sur la nature humaine. Car Kino, notre héroïne, a décidé de parcourir le monde sur sa moto parlante Hermès, décidant de rester trois jours à chaque fois pour visiter chaque contrée : une odyssée dans les sociétés humaines et leurs contradictions, voire leur absurdité, qui reprend tous les défauts des nôtres. Dialogues profonds, paysages pleins de poésie, rythme lent, le tout dans un superbe digipack : tout pour inciter à monter en selle à votre tour. [Yamine Guettari] > Karas coffret 1 > My Santa Tatsunoko Dybex Ken Akamatsu Kaze Karas nous plonge dans un Tokyo moderne, où règnent les peuples des humains et des Yokai, des esprits que les humains ne peuvent voir et qui appartiennent à une autre dimension temporelle. Les OAV débutent par un combat titanesque entre un Yokai du nom de Lord Ekou et Karas. Lord Ekou pulvérise littéralement ce Karas, censé être le protecteur de la ville. On apprend qu’il fut un temps où Lord Ekou était lui aussi Karas. Suite à sa victoire sur Karas, plusieurs Yokai, les ‘Mikuras’, se joignent à Lord Ekou pour régner sur la ville et se nourrir du sang des êtres humains. Mais pour faire face à Ekou et sa bande, un nouveau Karas est désigné. De même, Nue, un Yokai ne désirant plus faire de mal aux êtres humains, décide de faire face à Ekou. Enfin, à côté de ce monde ‘parallèle’ vivent les hommes, et une section de la police mène l’enquête sur d’étranges meurtres, ce qui les mène peu à peu à Nue et aux Yokai. Cet anime raconte l’histoire de Santa né un jour de Noël qu’il n’a jamais fêté, ses parents étant toujours absents. Un soir de Noël, il rencontre Mai, une apprentie mère Noël. Elle essaiera par tous les moyens de le rendre heureux. My Santa ressemble graphiquement aux anime du genre de Sailer Moon. On retrouve d’ailleurs le même genre d’animation lorsque Mai se transforme en mère Noël, avec au final une demoiselle bien plus plantureuse. L’histoire est simple et a un côté très candide, voire un peu trop enfantin. Un petit plus réside, cependant, dans des situations comiques récurrentes entre les deux épisodes. Au niveau sonore, il est possible de le voir en japonais ou en français. La version japonaise est agréable, à part les cris hystériques de Mai. Il est par contre décevant que ce DVD ne contienne pas de bonus.[Farkas] Niveau graphisme et animation, rien à dire. La 3D est sublime et parfaitement intégrée. Les effets de lumière, de fumée sont magnifiques. Les Mikuras et Karas disposent d’un superbe design. L’univers, assez sombre, est lui aussi travaillé. Mais côté scénario, Karas aurait pu être à mon sens beaucoup mieux. Malgré le rythme effréné des combats, assez paradoxalement, le spectateur s’ennuie un peu. Le trop grand nombre de scènes d’action, la confusion régnant au niveau du scénario et un manque de suspense cassent un peu l’intrigue. Dans tous les cas, Karas mérite d’être vu ! Notons enfin que Dybex propose un coffret collector de qualité. [Jeoffrey Rambinintsoa] > Robot Carnival Kazufumi Nomura Asian Star Cet anime regroupe la crème de l’animation japonaise autour du thème des robots, on y retrouve entre autres Hidetoshi Omori, Yasuomi Umetsu, ou encore Mao Lamdao. Le thème des robots se trouver décliné de huit manières différentes, chaque auteur ayant sa propre vision de cet univers particulier. On passe allégrement du robot fait de bric-à-brac au robot high-tech capable de se donner une apparence humaine, de la création du professeur Frankenstein à des robots tout en rondeur, du cinéma muet à des animations qu’on croirait échappées du Louvre, etc. Au final, un anime qui surprend et ne peut laisser indifférent tellement les styles sont variés. Il est clair que sur les huit, certains animes plairont plus que d’autres, mais c’est bien l’ensemble qui laisse un sentiment de sublime à la fin. [Farkas] AN I M E M A N GA LIVRES BD > Fantastic Children vol.1 et 2 64 L’ANIME DU MOIS LE COUP DE CŒUR MURMURES > CONCOURS ‘Karas’ > CONCOURS ‘Fantastic Children’ Gagne le volume 1 de ‘Karas’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 de ‘Fantastic Children’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Dybex (réservé aux abonnés) Merci à W www.toyota.ch La nouvelle Yaris TS: l’élégance au cœur sportif. Puissante, la petite: Yaris TS 1.8, 133 ch, 5 portes, à partir Fr. 27’900.–*. La Toyota Yaris TS: 133 ch, emballés avec beaucoup de goût. La fougue de 133 ch que le tout nouveau moteur à essence Dual-VVT-i puise dans son 1,8 l de cylindrée. Le design attractif avec sa calandre marquante, ses pare-chocs élégants, le spoiler avant et le béquet arrière sportifs, les jantes en alliage 17" et tant d’autres éléments. L’équipement exclusif avec climatisation, Smart Entry/Start System, train de roulement sportif, ouïes d’aération, poignées de portes et levier de vitesse chromés. Sans oublier la sécurité exemplaire assurée par 9 airbags, A.B.S. et contrôle de traction TRC, distinguée lors du test de sécurité Euro NCAP avec le maximum de 5 étoiles: la nouvelle Yaris TS n’est-elle pas véritablement prédestinée pour un essai sur route? D’autant plus que vous pourriez en être le propriétaire déjà à partir de Fr. 27’400.–* (Yaris TS 1.8, 133 ch, 3 portes). Par ailleurs, vous pouvez vous réjouir tout particulièrement tout au long de l’année de jubilé du leasing préférentiel attractif à 3,9 %. Pour en savoir plus, visitez notre site www.toyota.ch ou appelez-nous au 0848 260 260. * Prix net recommandé. Yaris TS: consommation totale 7,2 l/100 km, production Ø CO2 170 g/km, catégorie d’efficacité énergétique D. Production Ø CO2 de tous les modèles proposés en Suisse: 204 g/km. TOYOTA CONSTRUIT LES MEILLEURES AUTOMOBILES DU MONDE. Satisfaction des clients la plus élevée: Toyota est depuis 2002 sans interruption la marque la mieux placée de la fameuse étude allemande de satisfaction des clients J. D. Power. Leader en matière de sécurité et de fiabilité: Les meilleurs résultats de plusieurs tests de sécurité Euro NCAP, ainsi que des résultats de pointe en série dans toutes les statistiques de pannes. Leadership technologique et environnement: Toyota investit depuis de nombreuses années dans des véhicules écocompatibles et le constructeur est notamment le pionnier pour ce qui est de la technologie hybride et diesel la plus propre. 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