Profession de foi de Matthias Beekmann - Université Paris-Est

Transcription

Profession de foi de Matthias Beekmann - Université Paris-Est
Profession de foi
Candidature pour la présidence du Conseil Académique de l’Université
Paris-Est
Matthias Beekmann – Jeudi 26 Mai 2016
Je souhaite présenter ma candidature à la présidence du conseil académique. Ce conseil exerce un rôle
consultatif dans l’élaboration d’un projet partagé et du contrat pluriannuel de la communauté
d’universités et établissements (COMUE). Le conseil académique est composé d’une majorité d’élus.
Il joue ainsi un rôle singulier dans le dispositif de gouvernance d’une COMUE, entre think tank et
représentation de l’avis du personnel et des usagers des établissements.
L’Université Paris-Est (UPE) regroupe des universités et des établissements importants, au
rayonnement certain. Elle est parfaitement bien ancrée dans l’Est parisien, territoire au développement
dynamique. L’UPE a déjà mené avec succès un nombre important d’actions structurantes, en
particulier au travers des projets des Investissements d’Avenir. Cette capacité de structuration confère
aujourd’hui à l’UPE des potentialités multiples et avérées.
Ma candidature à la présidence du conseil académique de l’UPE s’inscrit dans la continuité de cette
vision positive du développement futur de l’UPE. L’ensemble des acteurs de l’UPE a aujourd’hui la
capacité de construire un projet cohérent, qui doit englober la recherche, la formation, aujourd’hui
principalement doctorale, la vie de campus ainsi que la valorisation. Ce projet doit également
promouvoir la visibilité de l’UPE et de ses membres aux niveaux national et international, mais aussi
favoriser un ancrage dans le territoire de l’est de l’Ile de France. Beaucoup d’éléments de ce projet
alimenteront notre réponse à l’appel à projets I-SITE. Dans un premier temps, l’action prioritaire du
CAC apportera un soutien à l’élaboration de ce projet FUTURE afin de maximiser ses chances de
succès.
Je suis profondément attaché, de par mon parcours au sein du CNRS, aux dimensions fondamentales
de la recherche et de la formation. Le regroupement des différents établissements au sein de l’UPE
offre la possibilité de renforcer les ponts entre différents domaines de recherche et de formation
fondamentaux, disciplinaires. Le cœur, ainsi que l’originalité du projet I-SITE réside justement dans la
mise en place de ponts entre les deux pôles, déjà pluridisciplinaires : Villes, Environnement et ses
Ingénieries, et Santé & Société. Le projet inclura également d’autres thèmes de recherches, allant audelà des domaines de compétences-clé des pôles participants. Cette ouverture vers d’autres disciplines
est d’ailleurs plus pertinente encore pour un projet de COMUE thématiquement moins restreint que le
projet I-SITE.
En construisant son projet, l’UPE aura pour vocation de mettre en avant la dimension sociétale de ses
activités scientifiques – autour de différentes problématiques, et son conseil académique doit la guider
dans ce sens : Comment mieux vivre, ensemble, en ville, où réside désormais plus de la moitié de la
population? Comment réduire l’emprunte environnementale des villes, dans le cadre d’une
transition écologique et énergétique aujourd’hui indispensable? Comment évaluer l’impact de
l’environnement urbain, dans un sens large, sur la santé humaine, animale ainsi que celle des
écosystèmes ? L’UPE doit être un partenaire incontournable dans la réflexion de notre société autour
de ces questions. Cette discussion implique d’ailleurs également le monde économique, car il est
berceau d’innovation, en collaboration avec le monde de la recherche. Enfin, comment favoriser
l’insertion professionnelle de nos étudiants dans ce monde économique ? A une plus petite échelle, le
CAC devra également se saisir de cette question du mieux vivre ensemble, déterminante pour la vie de
nos campus.
Il existe nombre d’opportunités à saisir pour notre COMUE. Dans le même temps, l’organisation
optimale entre les partenaires reste encore à trouver, comme d’ailleurs pour toutes les COMUEs. En
présentant ma candidature pour la présidence du conseil académique de l’UPE, je souhaite ainsi
pouvoir contribuer au développement de notre établissement, dans ce contexte optimiste, mais
également critique, au sein d’une gouvernance partagée avec les autres conseils et la présidence.