LES PIEDS DANS LE PLAT - Page d`accueil
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Jean-Pierre PAIRAULT LES PIEDS DANS LE PLAT « Ce n’est point à la liberté politique que je veux renoncer ; c’est la liberté civile que je réclame… » Discours de Benjamin CONSTANT en 1819 « De la liberté des anciens comparée à celle des modernes » ed mille et une nuits INTRODUCTION Le regard que je porte sur notre belle France de 2011 est embué de tristesse et de violence contenue devant les aberrations que je vis au quotidien et qui attestent de dérives graves trop faiblement réprimées ou maîtrisées. L’insécurité, la dégradation de l’économie, la détérioration des institutions et la bêtise humaine fleurissent chaque jour. Nous avons érigé des modèles, des systèmes sans contrôle et une société où l’égoïsme sans foi ni loi serait la nouvelle valeur salutaire dans ce monde devenu fou. La crise est très grave parce qu’elle est triple ; politique, économique et civique. Je me refuse à suivre cette voie car je connais aussi les belles valeurs que notre pays porte, aujourd’hui et dans son histoire. Je sais aussi que les temps difficiles sont toujours propices aux réformes salvatrices. Saisissons ces opportunités pour amener des changements profonds sur nos pratiques politiques, économiques et civiques. Ainsi nous réussirons l’indispensable mutation vers la nouvelle pratique démocratique du 21ème siècle. Mes idées sont fondamentalement ancrées dans la connaissance de mon imperfection et de l’imperfection humaine. Je propose une méthode innovante, qui sort du cadre établi pour faire évoluer nos structures au-delà des hommes qui les font vivre. C’est plus efficace, et comme le dit mon petit frère Alain : « nous pourrions devenir intelligents malgré nous ». Mon regard est libre, sincère et fondé sur des expériences personnelles vécues. La terre est belle. Ce sont les hommes qui la détruiront ou pas. Qu’avons-nous donc pour ne pas être un peuple aimable, enjoué, hospitalier et surtout incapable d’un dialogue utile, respectueux et constructif ? Quand on a la chance d’être né au pays des droits de l’homme et de sa merveilleuse pensée universelle, qui offre d’extraordinaires valeurs : la laïcité, l’égalité des hommes et des femmes, une société de droits et de devoirs pour bien-vivre ensemble dans le respect mutuel…ne devrions-nous pas être plus hospitaliers ? Ne devrionsnous pas être à l’écoute des autres ? Ne devrions-nous pas être mobilisés pour construire un monde meilleur ? Ne devrions-nous pas écouter les idées de chacun pour nous enrichir de nos différences plutôt que de les opposer ? Ne devrions-nous pas remettre en cause ce qui doit l’être ? Ne devrait-on pas nous demander ce que nous devrions faire pour que les choses changent plutôt que de nous lamenter ? Ceux qui font du bruit la nuit, qui jettent papiers ou cigarettes par terre. Ceux qui stationnent devant la sortie du voisin, qui se précipitent pour vous passer devant alors que tout le monde attend. Ceux qui intriguent à l’envi. Ceux qui volent, bastonnent ou tuent sans retenue. Ceux qui votent sur une phrase ou une impression sans comparer les projets, les méthodes et les moyens pour y parvenir. Sont-ils de si mauvaises personnes toujours prêtes à l’invective, à l’irrespect, à l’intolérance, à préférer le mensonge, la haine et la guerre ? Ne peuvent-elles pas accomplir l’effort nécessaire commun pour avancer ensemble vers une belle société respectueuse et tolérante ? Les hommes de pouvoirs (politique et économique) ont établi des réseaux d’influences et d’amis bien plus efficaces que le chemin officiel parsemé d‘embûches. Les institutions ne représentent souvent qu’elles-mêmes et « tournent » toutes seules. Et nous, le peuple souverain, le peuple des sans rien, nous radicalisons au point de nous recroqueviller dans la peur et la haine de l’autre. La France devient violente, parce qu’elle ne supporte plus l’irrespect, les incivilités et la délinquance. Elle devient anti-libérale parce qu’elle ne supporte plus les efforts injustement partagés (ISF, bouclier fiscal et taxe sur les sodas et les mutuelles…mais pas le caviar). Elle devient anti-sociale et anti-tout parce qu’elle ne supporte plus les magouilles pour obtenir des avantages particuliers ou des aides sans contreparties. Elle devient abstentionniste et radicale parce qu’elle ne supporte plus les gabegies politiciennes et partisanes. Elle s’auto-défend, dans l’insouciance, le racisme ou le communautarisme qui préparent les violences parce qu’elle ne supporte plus l’égarement judiciaire. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Trois causes l’expliquent. Pour avoir cédé à l’égoïsme, nous nous sommes installés dans notre petit confort plus ou moins douillet. Nous avons délégué l’action publique à des professionnels politiques qui entretiennent le clientélisme pour se faire réélire. Et nous avons laissé sans contrôle nos institutions qui s’arrangent toutes seules. C’est la crise politique. Voyez la Belgique qui est sans gouvernement depuis plus d’un an et qui ne s’est pas encore effondrée. La décroissance, prévisible et connue, mais rejetée par nos politiques, s’impose maintenant à nous avec sa dette pharamineuse. C’est la crise économique. Et enfin, à toujours penser que c’est la faute des autres et qu’il appartiendrait à l’Etat de régler les choses à notre place est une erreur. L’assistanat, hors de l’essentiel n’est plus possible. C’est la crise civique. Depuis bien longtemps, ces mauvaises habitudes se sont installées et agissent comme des leurres. L’égoïsme et le clientélisme ne remplaceront jamais la liberté civile. Le crédit permanent ne remplacera jamais la gestion juste et rigoureuse des deniers publics. Et l’assistanat (le tout Etat), ne remplacera jamais la responsabilité individuelle. Les trois causes de nos difficultés sont : l’Etat, une gestion dispendieuse et Nous. Pouvons-nous encore nous en sortir ? Heureusement oui ! Si nous arrêtons de croire qu’il suffit de voter pour un homme ou une femme qui n’a pas de projet et pas de méthodologie opératoire cohérente pour agir sur les trois crises en même temps. Pour changer les choses, il faut surtout que nous acceptions de nous retrousser les manches, que nous arrêtions d’attendre tout des Autres, que nous soyons capables d’agir et de nous impliquer dans l’action publique. Cet engagement direct et autonome donnera la force utile au changement. Il faudra aussi que nous réduisions les déficits (Sécurité Sociale, dépenses publiques…), que nous augmentions les recettes dans une plus grande justice sociale. Il faudra aussi que nous votions pour un projet-contrat clair et responsable, dont son auteur nous montrera l’exemple et nous dira quels sont les efforts à accomplir pour redresser le pays. Sinon nous retrouvons le chemin des illusions perdues. Comment y parvenir ? En faisant de ces crises des opportunités pour consolider ce qui va bien et changer radicalement ce qui ne va pas. C’est l’objet des « Pieds dans le plat ». Avec des solutions novatrices, appliquées et contrôlées, nous quitterons les belles intentions pour poser des actes. - Sortir de la crise politique en rénovant nos pratiques politiques et institutionnelles. - Sortir de la crise économique en retrouvant des équilibres économiques plus justes. - Et sortir de la crise civique par l’instauration de la responsabilité individuelle. Ce sont mes trois chapitres de propositions, pragmatiques, immédiatement réalisables et peu coûteuses mais terriblement structurantes où personne n’est épargné. Agir sur les structures, c’est agir durablement, indépendamment des sensibilités de chacun, c’est offrir une cohérence à l’action publique, c’est enfin sortir des vieilles pratiques clientélistes, bien peu courageuses et désuètes. Elles ne sont que des plâtres sur une jambe de bois. Inventons la pratique politique du 21ème siècle. Cohérente, innovante et exemplaire. Trois grands auteurs et penseurs d’un monde meilleur m’ont ouvert les voies de cette réflexion. Benjamin CONSTANT, 1819, donnait le chemin d’un essentiel démocratique avec la nécessité d’un pouvoir civil : « Le danger dans la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée, […], nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique ». Etonnante vision qui, par défaut d’avoir été écoutée et entendue, nous impose toujours, 190 ans plus tard, de devoir Agir au nom de la liberté civile. MONTESQUIEU, 1748, nous délivrait les bases de l’essentiel humain, il y a déjà … 250 ans : « Un homme n’est pas pauvre parce qu’il n’a rien, mais parce qu’il ne travaille pas. Quelques aumônes que l’on fait à un homme nu, dans les rues, ne remplacent point les obligations de l’Etat, qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé ». Que de révolutions depuis cette juste déclaration mais les défaillances sont toujours là et s’aggravent. Nous devons Agir au nom de l’essentiel. Jean de SISMONDI, 1825, rappelle le sens absolu de l’humain et de l’effort individuel à accomplir : « Les institutions doivent accomplir les destinées de l’espèce humaine ; elles atteignent d’autant mieux leur but qu’elles élèvent le plus grand nombre possible de citoyens à la plus haute dignité morale ». C’est Agir au nom de la responsabilité individuelle. Apprenons de l’Histoire qui éclaire le présent pour mieux préparer l’avenir. Ce deuxième essai suit « Aux Rames Citoyens » publié en 1995 à compte d’auteur et transmis aux hommes politiques de l’époque. Avec « Les pieds dans le plat », je continue cette quête pour une société plus juste et responsable et me prends à rêver que cette belle utopie concrète pourrait remplacer la grande illusion et les fausses valeurs que nous vivons. Vous pourriez commencer en votant sur mon site http://auxramescitoyens.webnode.fr. Il ne me manque que 2.999.972 votes et soutiens d’un Euro pour que je sois candidat. Et il faudra seulement être 10 millions pour gagner !