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1.01 Laurent Garnier Wake Up (Full Length Version) 2.01 C.J.Bolland* Mantra Written-By, Producer C.J.Bolland*, C.Ferreira* 2.02 Metal Master Spectrum Producer [Reproduced] By, Producer A.C. Boutsen, Sven V‰th 6:40 Caspar Pound Written- 2.03 Visions Jean-Baptiste Lenglet : « History of Trance » Of Shiva, The How Much Part II : 02 - 31 Octobre 2014 Can You Take? (Emotional) Producer Jens Wojnar Written-By, Producer Cosmic Baby, Paul van Dyk Commissariat : Thomas Fort 6:48 A Free Fall Written-By, Age Of Love, The Tone Red Signal Read My Lips Liquid Melody... Producer Laurent Garnier 2.04 4-Voice* Eternal Spirit (Northern Mix) Considérant l’exposition comme un processus en mouve- Jean-Baptiste Lenglet reconfigure l’espace et l’accrochage Written-By Petement Namlook 2.05 Paragliders Paraglide Written-By, Producer O. Lieb*, T. pour le second volet d’« History of Trance ». Il agit tel un compoStenzel* 7:37 siteur, un monteur ayant pour outil un ensemble d’objets avec les2.06 Hearts Of Space With A Medium Into Trance (Drop Out Mix) quels il va tracer de nouvelles connections. Des peintures inédites s’offrent alors à notre regard et écrivent, dans le rythme de l’expoWritten-By, Producer F.E.O.S., Pete Namlook 6:15 1.02 se déplace Resistance sition, Pascal de nouveaux dialogues. Le questionnement alors D Skyline aussi dans les écar ts de présentation, les choses se montent et se (Bytes Mix) démontent, s’effacent et se recollent. La proposition se transforme indéniablement en un média qui tel un film évolue en fonction de sa durée d’exposition. Au-delà des objets, « History of Trance » Written-By, Producer M.M. Diehl*, Pascal F.E.O.S. 7:02 se fonde donc telle une exposition à contempler, à manipuler et à 1.03 LSG* explorer. Fragile [email protected] Written-By, Producer Oliver Lieb 6:261.04 Humate Love Stimulation (Lovemix By Paul Van Dyk) 2 Vues de l’exposition «History of Trance» Vues de l’exposition «History of Trance» Vues de l’exposition «History of Trance» Jean-Baptiste Lenglet : « History of Trance » L’exposition « History of Trance » présente des travaux inédits de Jean-Baptiste Len- glet, basés sur une référence à la musique électronique des années 1990 et notamment aux albums The History Of Trance, une série de compilations de trance techno ayant marqué l’ar tiste lors de son adolescence. Ce dernier a réalisé un ensemble de sérigraphies où apparaissent plusieurs titres empruntés à ces albums, enchevêtrés dans un maillage de lignes et de formes abstraites. Cependant, il s’agit ici d’une technique détournée et de sérigraphies qui se refusent à leur définition d’usage. En effet, au processus de révélation a été supprimé le typon sérigraphique, ainsi le geste s’est directement fixé sur le papier. Nous faisons alors face à des compositions qui évoquent tout à la fois la peinture et la sérigraphie sans n’être vraiment ni l’une ni l’autre. L’exubérance des couleurs fluorescentes choisies nous frappe et affirme ces gestes à la « picturalité » assumée, ces formes brutes mais fluides, ces traits qui comme des coups impactent et hypnotisent notre regard. Les titres s’immiscent au coeur des sérigraphies entre les diverses couches de couleur mais se déploient également dans l’ensemble de l’espace à travers des objets divers : peintures, moniteur, vidéo-projection, livre... L’artiste se joue des codes classiques de la galerie pour questionner implicitement ses modes de présentation. Le discours de l’exposition demeure ainsi l’objet central de la proposition. Les mots se détachent ici et là pour diriger notre regard mais aussi pour valoriser un parcours nuancé de paradoxes. La vitrine se fait ironiquement plus marchande avec une enseigne lumineuse où défilent des informations liées à l’exposition. Le premier espace expose des toiles aux formats variables, qui scandent : Read my lips / Eternal Reverb / free fall / Exit 23 / ... Ces impacts visuels sont mis en relation avec une vidéo qui dévoile ces mêmes mots en mouvement, comme mixés sur un tourne disque oscillant entre une marche en avant et un retour en arrière. Blanc et noir se succèdent au rythme des claps et des percussions, rappelant l’ambiance hypnotique du monde numérique, de ses jeux vidéo comme de ses bugs. Ces mouvements de réponses visuelles et sonores se poursuivent dans le second espace, baigné dans une lumière blanche d’où s’extraient avec force les sérigraphies colorées. Les formes, dans une gestuelle dynamique, font écho aux claps en se répétant d’une planche à l’autre. Tandis que nous avançons le son se double, se répond entre l’espace où nous évoluons et celui du sous-sol. Le rythme nous entraine et nous appelle à suivre le parcours. Dès lors nous descendons pour découvrir une projection vidéo qui immerge l’espace de couleur par réflexion lumineuse. Le battement sonore suit le défilement des titres, les variations de leurs couleurs et de leurs fonds. Ces mots répétés se déploient finalement à travers tous les objets présentés dans l’exposition et finissent même par s’imprimer sur notre regard par le procédé naturel de la persistance rétinienne. L’exposition n’est alors pas tant dans les objets exposés qu’entre-eux, dans cet « entre-espace » où se mélangent le son et l’image, le virtuel et le matériel, le médium au média. L’exposition s’instruit à travers deux temps dinstincts par d’infimes variations. Elle éta- blit un parcours autonome et invite le visiteur à s’introduire dans un jeu de connexions et de mises en relation diverses. Ce dernier se doit de creuser à travers les strates de sens qui rassemblent les pièces entre elles. Il s’agit alors de se laisser prendre par ces échos visuels et sonores qui façonnent une certaine « History of Trance ». Thomas For t History of trance 1, 2013 - 2014. Sérigraphie couleur sur papier Olin. 71,5 x 101,5 cm. History of trance 2, 2013. Sérigraphie couleur sur papier Olin. 71,5 x 101,5 cm. Read My Lips, 2014. Peinture sur toile polyester. 138,5 x 186 cm. Sound Check, 2014. Collaboration avec François Bianco. Cassette audio, livret, boîte en contreplaqué et bois de chêne. 10 x 15 x 3 cm. THE HISTORY OF TRANCE Septembre 2014 2I x 29,7 cm 110 pages 200 exemplaires 20 Eu. BIOGRAPHIE Né à Nîmes en 1984, Jean Baptiste Lenglet vit et travail actuellement sur Paris. Avant de rentrer aux Beaux-Arts il suit un master en théorie du cinéma. Ses recherches influencent indéniablement sa pratique plastique et guident son intérêt pour le cinéma. Après avoir suivi un semestre d’étude à Cal’Arts à Los Angeles, il revient en France pour passer son diplôme de cinquième année. « A Nightmare on Hopi Street » se constituait comme une installation totale, fondée sur des références culturelles diverses, voir antinomiques, de Freddy au Rituel du serpent de Aby Warburg, les indiens Hopis faisant face à l’industrie du spectacle américaine. Cette exposition de fin d’études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris fut félicitée à l’unanimité par le jury. L’artiste eut ensuite l’occasion de montrer son travail dans plusieurs expositions collectives et personnelles en France et à l’étranger. Aujourd’hui il poursuit, en thèse, un vaste projet vidéographique nommé Amnésie Générale à travers l’observation de trois grandes capitales asiatiques : Phnom Penh, Tokyo et Pékin. Enfin, attiré par la pratique du livre d’artiste, il s’investit en tant que co-fondateur du projet d’auto-édition de «The Panels Of Silence» (www.panelsofsilence.com), ainsi qu’en tant que directeur artistique de la maison d’édition «Récit» (http://www.recitedition.com). FORMATION 2012 : DNSAP, félicitations du jury à l’unanimité, E.N.S.B.A. (atelier Emmanuel Saulnier. 2011 : Semestre d’étude à Cal’Arts, Los Angeles (mentor Shirley Tse) 2008 : Master 2 Recherche en Théorie du cinéma, mentien très bien, Paris 3 La Sorbonne-Nouvelle (directrice de recherche Christa Blüminger) EXPOSITIONS PERSONNELLES « History of Trance », 6 septembre - 31 octobre 2014, galerie SEE studio, Paris. « Videophobia », 15 - 20 mars 2014, Plus Une Pièce, Paris. « The Lost City Museum », 6 octobre - 17 novembre 2012, galerie Florence Leoni, Paris. « A Nightmare On Hopi Street », 17 - 18 juin 2012, ENSBA, Paris. « 23 Skidoo », 23 - 30 mars 2011, Cal’Arts, Los Angeles. « True Heart Susie », novembre - décembre 2010, galerie Artenact, Paris. « Take A Ride To The Other Side », septembre - octobre 2010, galerie Artenact, Paris. EXPOSITIONS COLLECTIVES « Au delà de l’image », 6 novembre - 20 décembre 2014, galerie SEE studio, Paris. « Screensaver », 26 juin - 4 juillet 2014, Exo 6, Paris. « Dépaysement », exposition des félicités 2012, septembre - novembre 2013, Centquatre, Paris. « What’s in store 2013 », 6 juillet - 24 août 2013, galerie Sonja Roesch, Houston. « Achievement », 21 juin - 12 juillet 2013, Palais des Beaux-Arts, Paris (co-commissaire de l’exposition). « Chinese Whispers », 20 mai - 5 juillet 2013, Cura, Rome. « La dispute de l’âme et du corps », 3 - 14 avril 2013, Cloître des Billettes, Paris. « Film papier », 14 - 30 mars 2013, La Box, Bourges. « We Want What We Believe », 21 décembre 2012 - 8 janvier 2013, galerie Chez Valentin, Paris. « Jeune Création 2012 », 4 - 11 novembre 2012, Centquatre, Paris. « Barreleye » (festival Accélération SACRe), 15 - 19 octobre 2012, C.N.S.M.D.P., Paris. « What’s in store 2012 », 14 juillet - 25 août 2012, galerie Sonja Roesch, Houston. « Scratch Projection », 17 septembre 2011, Action Christine, Paris. « Reading The Map While Driving », 16 avril 2011, Cal’Arts, Los Angeles. PARTICIPATION À DES FESTIVALS Hors-Pistes 2013, Paris. Light Cone Preview Shows 2009/2010/2011/2012, Paris. Sydney Underground Film Festival 2010, Sydney. European Media Art Festival 2010, Osnabrück. Traverse Video 2010/2012, Toulouse. PUBLICATIONS Catalogue « The History of Trance ». Catalogue de l’exposition « L’Ange de l’Histoire » (sous la direction de Nicolas Bourriaud). Catalogue « Jeune Création 2012 ». Oscillations n°1, n°2. Représenté par la Galerie SEE studio, Paris, www.seestudio.fr CASINO SERVITUDE 28 septembre - 3 novembre 2013, Centquatre, Paris. A NIGHTMARE ON HOPI STREET 17-18 juin 2012, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris. THE LOST CITY MUSUEM 6 octobre - 17 novembre 2012, Galerie Florence Leoni, Paris.