L`essentiel de la campagne pf du projet acqual réalisée par Sanru

PROJET ACQUAL SANRU
L’essentiel de la campagne pf du projet acqual réalisée par Sanru du 23 au 24
février 2016
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Titre de l’activité
Campagne de sensibilisation et d’offre gratuite des services de
planification familiale
2
Objectifs de la
campagne
Objectif général
Contribuer à l’augmentation de la prévalence contraceptive
moderne auprès des femmes et jeunes filles nouvelles acceptantes
dans la ville province de Kinshasa.
Objectifs spécifiques :
 Sensibiliser au moins 1 000 personnes sur les bienfaits de la
PF, les méthodes contraceptives existantes, leurs effets
secondaires et les structures offrant la PF.
 Offrir gratuitement les services de planification familiale
(contraceptifs modernes) à au moins 1000 nouvelles
acceptantes (à travers les ADBC et les structures sanitaires),
en plus des anciennes utilisatrices, au travers des structures
de zones de santé ciblées et équipe mobile.
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Lieu
Zone de Santé de Kintambo (CS Lubudi)
Camp militaire (Forces Navales)
Quartier PakaDjuma
4
Profils des
participants
5
Nombre de
participants/sexe
Participants sensibilisés
Homme : 1
6
Structures
ZS Kintambo :
-
Femmes mariées
Mères de famille
Filles-mères
Etudiantes
Vendeuses
Professionnelle de sexe
Femme :464
7
8
sanitaires ayant
participé à la
campagne
1.
2.
Nombre de jours de
la campagne
Les sites concernés
2 jours (du mardi 23/02/2016 au mercredi 24/02/2016)
9
Intrants proposés
au cours la
campagne
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Nombre et sexe
des clients reçus au
cours de la
campagne
Tranche d’âge des
clients ayant
participé à la
campagne
Données des
bénéficiaires de la
PF
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12
La méthode qui a
étéla plus sollicitée
et pourquoi.
Centre de Santé Lubudi
CS Le Bon Berger
ZS Kokolo
1.
CMAO
2.
PakaDjuma (site mobile)
Camp Luka
Camp militaire (Forces Navales)
Quartier PakaDjuma
Implants (Jadelle et Trocarts)
Contraceptifs hormonale injectable (DepoProvera&SayanaPress)
Contraceptif oral combiné (COC)
Préservatifsmasculins,
Nombre de clients reçus : 455
Féminin : 454, soit 99 %
Masculin : 1, soit 1 %
Tranche d’âge : de 19 à 49 ans
19-24 ans : 204, soit 45 %
24-49 ans : 251, soit 55 %
Implant : 352 soit 77,4 %
Contraceptif Injectable
- SayanaPress : 80, soit 17,6 %
o 19-24 ans : 27, soit 34% du total sayanaPress
o 24-49 ans : 53, soit 66% du total sayanaPress
- DMPA : 21, soit 4,6 %
o 19-24 ans : 1, soit 4,8% du total DMPA
o 24-49 ans : 20, soit 95,2% du total DMPA
Contraceptif Oral : 1, soit 0,2 %
o 19-24 ans : 0, soit 0% du total contraceptif oral
o 24-49 ans : 1, soit 100% du total contraceptif oral
Préservatif masculin : 1, soit 0,2 %
o 19-24 ans : 0, soit 0% du total préservatif masculin
o 24-49 ans : 1, soit 100% du total préservatif masc
L’implant a été la méthode la plus sollicitée. Elle est installée en
sous-cutanée de sorte que les femmes n’ont pas à la prendre
chaque jour et/ou à subir les conséquences liées à la survenue
d’une grossesse non désirée en cas d’oubli.
Les raisons avancées par les clients sont notamment :
- Longue durée
-
Permet de ne pas oublier de prendre comme pour les pilules
S’administre facilement et est réversible
La deuxième méthode sollicité sont les injectables, les femmes qui
les ont le plus sollicité sont celles qui ont désiré avoir une solution à
court terme au cas où elles seront prêtes à concevoir des enfants
dans un avenir proche
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Combien de
personnes en ont
été bénéficiaires?
Par site : les adhérents à l’implant
Forces Navales (CMAO): 24, soit 6,8 %
PakaDjuma : 143, soit 40,6 %
CS Lubudi : 185, soit 52,6 % ?
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La manière dont
l’offre s’est
manifestée au cours
de la campagne par
rapport à la
demande
Attitude des
clientes qui
venaient solliciter la
méthode pendant la
campagne
Le nombre de personnes qui ont sollicitées les injectables était
supérieur à l’offre ce qui a conduit à un supplément non prévu dans
la planification de la campagne. Les implants, les plus sollicités
cependant ont satisfaits les besoins des clients.Notons que dans le
site pakaDjuma, une très forte demande qui a conduit à des
besoins non satisfaits.
Assurance d’être protéger pas seulement des grossesses
rapprochées mais aussi du VIH/sida, se sentir valorisé du fait
d’aller vers eux en les proposants les méthodes. Le stress,
l’inquiétude, la crainte de ne pas savoir ce qui l’attend et le
comment du comportement à avoir à l’égard de la jadelle.
L’attitude des prestataires aux sollicitations des jeunes a stigmatisé
cette génération et crée des frustrations.
Elles ont bénéficié d’un counseling particulier consécutif au choix
éclairé pour l’administration des contraceptifs pour lesquelles, il leur
a été demandé, qu’elles attendent au moins 5 jours avant d’avoir
des rapports sexuels avec leurs partenaires (abstinence). Au cas
contraire, elles devrontutiliserles préservatifs comme mode de
prévention en attendant que l’activité des contraceptifs soit
effective, ainsi que pour la prévention des IST et VIH/SIDA.
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16
Comment ces
réactions ont-elles
été gérées
17
La méthode qui a
été la moins
sollicitée et
pourquoi.
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Quelle approche
adopter pour
améliorer sa
demande
La méthode la moins sollicitée était le contraceptiforal combinécar
la majorité de femmes a exprimé la crainte d’oubli de prendre les
COC/ pilule chaque jour, ce qui rend la méthode inefficace. La
deuxième est le préservatif masculin. Une seule personne y a fait
recours.
- Informer davantage la population par leurs pairs sur la bonne
information des avantages liés à la planification familiale sur les
différentes méthodes et sur les lieux de prestations et
d’approvisionnements.
- Vulgariser d’avantage les messages sur la planification
familiale, y compris en faveur les adolescentes et jeunes
adultes
-
-
19
Évaluation
campagne
-
20
Défis à relever
-
Faire face aux rumeurs liées aux méthodes contraceptives,
notamment sur les effets secondaires (trouble de règles, risque
de problème de fécondité après utilisation de certaines
méthodes (implants), etc…)
Renforcer les sensibilisations avec des messages tels que : La
Politique Nationale en Santé de la Reproduction et le Plan
national de sécurisation des produits SR/PF mettent l’accent
sur le condom comme préservatif et comme contraceptif, donc
le condom vous protège contre le VIH et vous permet de
planifier les naissances (double protection),
La campagne s’est réalisée avec succès, notamment dans la
ZS de Kintambo.
Les besoins non couverts de la campagne passée ont été
comblée par celle-ci.
455 adhérents au cours de la campagne.
La formation des prestataires pour renforcer leurs capacités
d’insertion des implants
Planifier un budget pour la couverture médiatique (télé et radio)
de l’évènement pour vulgariser la campagne
Produire les banderoles y afférent
Les contraceptifs payant (certaines femmes ne sont pas prêtes
à payer les contraceptifs, préfèrent la gratuité)
Accepter le choix des jeunes et adolescentes sur l’utilisation
des contraceptifs, même chez celles qui n’ont jamais eu des
enfants (voir attitude des prestataires envers les jeunes)
L’accompagnement des hommes à la décision d’adhérer aux
méthodes contraceptives.
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Profil des
sensibilisateurs
-
Prestataires de santé
Equipe SANRU ACQUAL
PNSR Provincial
BCC, SANRU
RECO
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Les perspectives
-
Les nouvelles adhérentes ont été identifiées après la
campagne, il faut un accompagnement dans leur choix.
Assurer le suivi des nouvelles acceptantes
Acqual II formera les prestataires de ces différentes structures
préférentiellement.
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Leçons à tirer
-
Toujours s’assurer que les prestataires des structures
sanitaires bien formés et outillés en insertion des implants
avant la campagne
Mieux prévoir une séance de briefing avec les différents
prestataires avant campagne afin de se rassurer de la
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Conclusion
transmission de la bonne information lors des sensibilisations.
- Réaliser une visite de prospection des sites avant les
campagnes afin d’éviter que les campagnes se fassent dans
les mêmes sites en espace de quelques jours,
- La campagne a contribué à l’augmentation des utilisateurs des
méthodes de planification familiale et a créé des nouveaux
adhérents
Cette campagne de deux jours a inscrit 455 nouveaux adhérents
en planification familiale. Des efforts restent à fournir dans la
sensibilisation de la population en méthode de PF et des effets
secondaires des différentes méthodes contraceptives.
Fait à Kinshasa, le 08 mars 2016,
Carla TOKO, BCC GAVI
Raoul KAMANDA, BCC VIH