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Juliette Dieme
Mita Vostok
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Béatrice Chéra
LE LIEU
art’PROS se déroule à
La Bouvêche, ancienne
dépendance du château
du seigneur d’Orsay,
également Prévôt des
marchands de Paris,
auquel Louis XIV fit
honneur en donnant
son nom au célèbre
quai parisien. Achetée
en 1985 par la
municipalité, la Bouvêche
s’organise aujourd’hui
autour d’un espace
d’accueil d’expositions
temporaires et d’un
atelier, situé dans l’une
des tours, dédié aux
artistes d’Orsay et de la
Vallée de Chevreuse.
Le RDV avec les arts visuels en présence d’artistes professionnels dans un espace
en voie de qualification : La Bouvêche.
La ville d’Orsay, ville universitaire et artistique, est l’initiatrice et l’organisatrice
du projet, et bénéficie à ce titre du soutien du Conseil général de l’Essonne dans
le cadre d’un contrat de développement culturel.
LE CONCEPT
Des temps offerts :
Aux artistes accueillis pour diffuser leur travail sur un territoire et le présenter au
public dans une démarche de sensibilisation à la création contemporaine.
Aux artistes locaux lors de l’atelier de pratique artistique du dimanche dirigé par
l’artiste accueilli.
Aux publics grâce aux actions culturelles proposées par l’artiste en concertation
avec le service culturel : visites guidées et démonstration du samedi.
Une attention toute particulière est accordée à la rencontre avec les scolaires et
autres publics dans le cadre de la politique municipale d’éducation artistique.
Le collectif Bis’ART
Né de la volonté passionnée de 4 femmes
photographes, le groupe les Bis’Art se veut
résolument tourné vers la résonnance intime
que les différentes expressions artistiques
peuvent entretenir entre elles. L’écriture, la
peinture, la musique, voire l’architecture sont
pour elles des liens privilégiés qui nourrissent
leur travail photographique. Bis’Art, ces
photographes qui du sténopé au 6/6, de
l’argentique au numérique, mêlent leurs
techniques de prise de vue et partagent leurs
inspirations de créateurs. Les rencontres avec
le public sont pour elles un enrichissement au
cœur d’un partage d’idées et d’émotions.
Démarche artistique sur la ville
Etre accueillies à Orsay dans le cadre du
concept ‘‘art’PROS’’ stimule leur désir de
partage avec les visiteurs. Montrer leur
travail, l’exposer, c’est l’offrir à la critique
comme à la reconnaissance dans une
démarche enrichissante. Elles attendent
comme point fort de la relation «auteurspublics» la démonstration et l’atelier pratique
du week-end pour mettre en place à travers
l’expression d’une passion, la compréhension
de la technique et sa mise en œuvre, sa
réalisation et sa finalité ! Chacun pourra alors
au terme de ces rencontres, repartir enrichi
d’une nouvelle expérience relationnelle et
artistique, dont les Bis ‘ART sont animées
par la recherche constante.
Béatrice Chérasse
A la recherche d’une légèreté et d’une
douceur intemporelle, mon approche
est empreinte d’une certaine retenue,
respectueuse de son sujet. Ma vision
photographique est essentiellement
une vision au format carré. Ce format
s’imprime en moi comme une évidence.
C’est avec un petit appareil en plastique
que j’ai commencé à pratiquer ce format
serré pour ensuite enrichir mon regard
grâce à l’utilisation du Rolleicord et
de l’Hasselblad. Mon sujet préféré est
l’humain, que se soit un regard, une
ombre, une main, sa présence est souvent
dans mon champ de vision. Les paysages,
les détails sont aussi des sujets que
j’affectionne. Après plusieurs années
d’études en photographie, j’ai travaillé
dans différents domaines : Laboratoire
professionnel, agence de publicité et
studio de prises de vues.
Photographe professionnelle, Béatrice est née à Clermont-Ferrand, elle vit à Bièvres et travaille en Ile de France. Elle nous présente
son travail : réalisé avec mon Agfa Isoly (type Holga), un appareil photo possédant deux ouvertures et trois temps de pose.
Pour moi c’est la magie qui opère lorsque je l’ai entre
mes mains, avec un léger bruit au déclenchement, il a la
légèreté d’un jouet en plastique. Mes photos prises avec sont
de mêmes, légères, fluides. Quand le développement est fait,
que le tirage commence, des sensations de souvenirs lointains
jaillissent en moi, des moments passés, doux, agréables. Pour
cette exposition j’ai voulu continuer sur cette voie. Mes photos
[email protected]
floutées donnent une atmosphère lointaine, comme un rêve
éveillé. Je ne présente exceptionnellement que deux photos de
deux enfants, ce qui est rare dans mon travail puisqu’il touche
essentiellement à l’humain. J’ai préféré présenter des paysages
et casser la série par ces deux présences humaines. Le format
choisi est souvent le même, ce qui donne une vision plus intime
à mon sujet.
LA CACHETTE
20 x 20
DE L’AUTRE CÔTÉ
20 x 20
THE SUN
20 x 20
HERBES FOLLES
20 x 20
L’ÉVENTAIL
20 X 20
ILLUSION
20 x 20
LA PETITE FILLE
20 x 20
RÊVERIE
20 X 20
LE COQUELICOT
20 x 20
ZOO
20 x 20
Juliette Diemer
Née à Paris, Juliette Diemer vit et
travaille dans les Yvelines. Elle pratique
la photographie depuis son adolescence
et sa formation au dessin ainsi qu’à
la calligraphie chinoise l’oriente tout
naturellement vers la photographie en
Noir et Blanc. En s’affranchissant de la
couleur, elle souhaite restituer à l’image
l’essentiel de son expression. Son univers
photographique est celui du chuchotement
visuel qui laisse place à l’imaginaire. Dire
peu pour évoquer tout. Ses photos sont
ses demeures, voire ses refuges.
Juliette a choisi un rapport au monde distancé et nuancé.
Pour cette exposition les photos de son voyage Cubain
se sont imposées pour répondre à ses photos de brumes
japonisantes. Se souvenant de l’émerveillement qu’enfant elle
éprouvait devant l’image inversée dans le viseur du Scout box
de ses parents, elle a souhaité retrouver cette vision d’un
monde réel déréalisé, où les repères se perdent, où le regard
hésite pour s’effacer derrière la perception intuitive d’un lieu.
Ayant reçu une formation au dessin ainsi qu’à la calligraphie,
http://juliettediemer.blogspot.com
son expression photographique trouve ici un domaine proche
du monde pictural. Le choix d’un papier Beaux-arts ainsi que
d’encres pigmentaires pour l’impression de ses photos, renforce
l’idée que la Photographie est bien un artisanat au service de
l’image, voire de l’icône. Ses tirages photographiques sont
numérotés de 1 à 7 renforçant par là même l’idée de la captation
d’un moment qui n’est pas reproductible à l’infini. Moments
suspendus, instants rares, silence du monde photographique.
VOYAGE CUBAIN 1
15 x 11
VOYAGE CUBAIN 2
10 x 17
VOYAGE CUBAIN 3
10 x 17
VOYAGE CUBAIN 4
10 x 17
VOYAGE CUBAIN 5
10 x 17
BRUME 1
10 x 22
BRUME 3
10 x 22
BRUME 5
10 x 22
BRUME 2
22 x 10
BRUME 4
22 x 10
Frédérique Riba Sarat
Le sténopé*, première technique
photographique, est un petit trou faisant
office d’objectif. Si le trou est trop grand,
l’image prise sera floue. S’il est trop petit,
la diffusion perturbe l’image et augmente
le temps de pose de la prise de vue.
Il faut donc trouver un juste milieu. Les
images obtenues avec cette technique se
caractérisent par une grande profondeur
de champ ; les objets proches ou lointains
sont nets en même temps. Les longs
temps de pose ne permettent pas la
saisie d’objets en mouvement, de ce fait
nous découvrons des rues «vides», si les
personnages ou les véhicules ne restent
pas suffisamment longtemps en place,
comme sur les premières photographies.
Quel est l’intérêt de réhabiliter une
technique aussi ancienne à l’heure de
la photographie numérique? Le sténopé
possède un potentiel créatif fabuleux.
Et puis, la caméra obscura, Léonard de
Vinci l’a utilisée, Vermeer également.
* Sténopé : vue étroite, en grec
ou Camera obscura : chambre obscure, en latin.
Cet œil-là permet de regarder le monde d’un autre angle ; il
élargit la vision et bouscule les perspectives. À l’époque de la
vague déferlante d’images, de l’œil des caméras de surveillance,
le sténopé nous prive d’enregistrer les êtres et les objets en
mouvement. Le réel se transforme alors pour offrir un monde
de rêve. Ce n’est pas une prise de l’image par l’œil mais une
entrée de l’image dans un trou par la seule magie d’une lumière
pénétrante. Elle se fixe sur le négatif papier enfermé dans la
boîte de la caméra obscura : l’image de la mémoire du présent,
involontaire et fortuite. C’est l’intuition, la magie, l’aléatoire
que j’ai trouvé dans ce monde photographique au charme
archaïque. Il laisse une grande liberté d’expérimentation et
de création. Lors de la prise de vue, l’objet cerné comme
dans un halo reçoit une valeur magique. Des images poétiques
apparaissent pour s’associer à l’expression plastique de mon
http://pontcolbert.canalblog.com
langage personnel. La prise de vue prend l’allure d’un acte
unique et précieux à la fois. Acte unique du fait qu’une boîte
permet une seule photo qui doit être développée dans le cadre
confidentiel du labo photo avant de pouvoir en prendre une
nouvelle. Acte précieux car il y a l’attente du temps de pose
pendant la prise de vue, puis l’attente de la révélation de l’image
sur le papier contenu dans la boîte. Puis, à la découverte du
négatif, le processus de création se poursuit avec une nouvelle
attente pour le passage en image positive. C’est le moment
où il faut trouver la lumière et la couleur qui habilleront le
mieux ce négatif en utilisant l’outil informatique. Toutes ces
étapes permettent de découvrir au fil du temps une image non
seulement unique et précieuse mais magique que j’associe à la
poésie !
LA DAME DU LABYRINTHE
100 x 120
ROSE BOUQUET
10 x 13
LYS DE MAI
10 x 13
ATTENDRE CE MOMENT
30 x 42
ARCADE À PALMYRE
100 x 120
LA MEUSE
30 x 42
SOUS LE PONT
30 x 42
INTÉRIEUR
13 x 18
CONTRESCARPE
13 x 18
INTIMITÉ
13 x 18
C GIFOLÉES
10 x 13
Mita Vostok
Pour Mita Vostok, la fréquentation de
l’image a toujours accompagné l’univers
des Lettres. Actuellement, la pratique de
l’image est un vrai métier au quotidien,
au même titre que l’écriture. En un
premier temps et souvent en plein midi,
sa curiosité la conduit sur des lieux où
la part du soleil dessine son itinéraire.
Frémissements au cœur, l’œil écoute.
En un second temps, son choix se
porterait sur des espaces chargés de
création en résonance avec un autre
artiste. Le déclic s’impose. C’est ainsi
que ses portfolios sont des rencontres
Animos, une série de photographies numériques réalisées
pendant l’été 2011, à Ucciani, en Corse du Sud, à 4 00 métres
d’altitude. Les sujets, ici représentés, appartiennent à un projet
constitué d’une trentaine de prises de vue réunies à ce jour,
sous le titre Bestiaire chimérique. Tous les sujets présents dans
les images Cymes et Palpicornes mais également les courbes de
[email protected]
avec un écrivain (Marguerite Duras à
Trouville), un sculpteur (Marc Petit, au
Lazaret Ollandini, à Ajaccio) ou encore
un architecte (Jacques Labro, à Avoriaz,
Exposition personnelle à la Galerie 14 bis
rue Bosquet, 75007). C’est aux Beauxarts de Versailles qu’elle a découvert la
photographie plasticienne.
premier plan et d’arrière plan sont issus d’une décomposition
du réel pour ensuite être réunis dans une recomposition du
réel. Dans ce cas, la quête de l’illusion constitue l’élément de
recherche qui va permettre au photographe de donner libre
cours à son imagination.
PAYSAGE
40 x 60
PALPICORNE I
40 x 50
PALPICORNE 2
40 x 50
PALPICORNE 3
40 x 50
PALPICORNE 4
40 x 50
CYMES 2
40 x 50
CYMES 3
40 x 50
PALPICORNE 5
40 x 50
CYMES 4
40 x 50
CYMES 1
40 x 50
CYMES 5
40 x 50
* Gratuit sur réservation auprès du service culturel : 01 60 92 80 28
ou [email protected]
En partenariat et avec Clic-Clac Gosses, club photo de la MJC d’Orsay
www.mairie-orsay.fr
Renseignements
& réservations
Mairie d’Orsay
Service culturel
Tél. : 01 60 92 80 28
Fax : 01 60 92 80 79
[email protected]
www.mairie-orsay.fr

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