Qu`est-ce que les droits humains ?

Transcription

Qu`est-ce que les droits humains ?
CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
QU’EST-CE QUE LES DROITS HUMAINS ?
Introduction à la philosophie
des Droits Humains
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
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conférence N°1600-187
QU’EST-CE QUE LES DROITS HUMAINS ?
Introduction à la philosophie des droits humains
conférence d’Éric Lowen donnée le 19/11/2009
à la Maison de la philosophie à Toulouse
Les “droits de l’Homme”, un terme devenu banal, usuel, tellement usuel qu’on les pense
comme évident ou acquis. De fait, on en parle le plus souvent sans forcément les comprendre
réellement. Quelle est donc leur origine ? Sur quoi reposent-ils ? D’où proviennent-ils ? À quoi
servent les Déclarations ? À laquelle doit-on se référer ? Pourquoi parle-t-on de l’universalité
des droits humains alors que l’on constate chaque jour qu’ils sont universellement nonrespectés ? Quelles relations entre droits humains et droits naturels ? Pourquoi sont-ils
considérés comme des droits naturels ? Cette conférence expliquera les notions
fondamentales des droits humains, elle servira d’introduction générale à la philosophie des
droits humains.
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QU’EST-CE QUE LES DROITS HUMAINS ?
Introduction à la philosophie des Droits Humains
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Il y a, en vertu même de la nature humaine, un ordre ou une disposition
que la raison humaine peut découvrir et selon laquelle la volonté humaine
doit agir pour s'accorder aux fins nécessaires de l'être humain.
La loi non écrite ou le droit naturel n'est pas autre chose que cela.
Jacques Maritain (1882-1973)
Les droits de l'homme et la loi naturelle, 1942
I
UNE NOTION AUJOURD’HUI BANALISÉE AU RISQUE DE L’INCOMPRÉHENSION
1 - Une conséquence secondaire de la victoire intellectuelle des droits humains, leur banalisation
2 - On s’y réfère par tradition et autorité morale, pas forcément par compréhension
3 - Des principes réels, mais qui peuvent facilement devenir des slogans
4 - Tout le monde se revendique des droits humains, même Kadhafi !
5 - La permanences des oppositions à ces notions, qui s’efforcent de les nier
6 - Le décalage entre la théorie et la réalité, parfois source de décrédibilisation
7 - La complexité des droits humains, à la fois sur le plan historique et conceptuel
8 - La nécessité de dépasser les fausses évidences et d’engager un effort de compréhension
II
LE PRINCIPE DES DROITS HUMAINS
1 - Des droits de nature, issus de l’appartenance à l’espèce humaine
2 - Des droits primordiaux, antérieurs et supérieurs à tous les droits sociaux ou politiques
3 - La naturalité des droits humains, reposants sur des besoins anthropologiques
4 - L’universalité des droits humains
5 - L’inaliénabilité des droits humains
6 - L’atemporalité des droits humains
7 - L’inséparabilité des droits humains
8 - L’imprescriptibilité des droits humains
9 - Des droits par nature égaux et égalitaires, s’opposant à tout supériorisme culturel ou
historique
III
LA COMPOSITION DES DROITS HUMAINS
1 - Deux grandes catégories de droits
2 - Les droits naturels (les droits de ...), droits fondamentaux
3 - Les droits sociaux (les droits à ...), droits relatifs au contexte social
4 - Des droits complémentaires, une extension de mise en acte des droits fondamentaux
5 - Des droits en formalisation et en progrès constant, leur adaptation contextuelle
IV
QUEL EST CET ”HOMME” DONT LES DROITS SONT PROCLAMÉS ?
1 - Quel est cet homme dont les droits sont proclamés ?
2 - Un nouveau statut pour l’Être Humain, fondé sur la révolution anthropologique
3 - Une conception humaniste et positive de l’homme
4 - Un homme universel et un dans son essence, en qualité et dignité fondamentales
5 - Un être individualisé dont la finalité est sa propre existence “ici bas”
6 - Un être autonome, libéré des aliénations traditionnelles, communautaires ou religieuses
7 - Un être doué de raison et de conscience, capable d’auto-détermination
8 - Un être responsable de lui-même, conscient de sa responsabilité destinale (pas de providence)
9 - L’homme placé au centre du projet social, bénéficiaire du fait social
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V
LA PORTÉE DES DROITS HUMAINS
1 - Le résultat d’une longue histoire, de réflexions et d’engagements politiques
2 - Histoire qui n’est pas close, la formulation actuelle des droits humains n’est pas un sommet
3 - Le socle de notre modernité civilisationnelle
4 - Au niveau anthropologique, ils sont liés à notre conception moderne de l’Humanité
5 - Au niveau politique : la fusion des droits humains avec les notions de démocratie
6 - Au niveau éthique : ils sont la source moderne de l’éthique des rapports sociaux
7 - À la fois finalité politique mais aussi contre-pouvoir de tous les pouvoirs
8 - La base révolutionnaire d’un droit universel et supranational
9 - Mais des droits qui ne deviennent effectifs que par un combat permanent
VI
CONCLUSION
1 - Le verso des droits humains : les devoirs humains
2 - L’engagement pour les droits humains, le plus nécessaire des combats : un enjeu
d’humanité
3 - La raison de l’importance des droits humains dans la philosophie aldérienne
ORA ET LABORA
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Document 1 : Exemple d’opposition marxiste aux droits humains, de type ontologique. Dans le cas du
marxisme, le retour à Marx est éclairant pour comprendre pourquoi les marxistes orthodoxes n’ont jamais pu
admettre la légitimité des droits humains. En matière de non respect des droits humains, le stalinisme n’est
donc pas une aberration, mais une application de leur négation marxiste.
On distingue les droits de l'homme comme tels des droits du citoyen. Qui est l'homme
distinct du citoyen ? Nul autre que le membre de la société bourgeoise. Pourquoi le
membre de la société bourgeoise est-il appelé "homme", homme en soi, pourquoi ses
droits sont-ils appelés droits de l'homme ? Par quoi expliquons-nous ce fait ? Par la
relation de l'État politique avec la société bourgeoise, par la nature de l'émancipation
politique. (...) La liberté est donc le droit de faire et d'entreprendre tout ce qui ne nuit à
aucun autre. La frontière à l'intérieur de laquelle chacun peut se mouvoir sans être
nuisible à autrui est définie par la loi, de même que la limite de deux champs est
déterminée par le palis. Il s'agit de la liberté de l'homme en tant que monade isolée,
repliée sur elle-même. Mais le droit humain à la liberté n'est pas fondé sur la relation de
l'homme à l'homme, mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme. Il
est le droit à cette séparation, le droit de l'individu limité, limité à lui-même.
L'application pratique du droit à la liberté est le droit humain à la propriété privée. En quoi
consiste le droit de l'homme à la propriété privée ? Article 16 (Constitution de 1793). - "Le
droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré
de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie." Le droit de
l'homme à la propriété privée est donc le droit de jouir et de disposer de sa fortune
arbitrairement (à son gré), sans se rapporter à d'autres hommes, indépendamment de la
société, c'est le droit à l'égoïsme. Cette liberté individuelle-là, de même que son
application, constituent le fondement de la société bourgeoise. À chaque homme elle fait
trouver en l'autre homme, non la réalisation, mais au contraire la limite de sa liberté. Mais
elle proclame avant tout le droit de l'homme "de jouir et de disposer à son gré de ses
biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie".
Il reste encore les autres droits de l'homme, l'égalité et la sûreté (...). La sûreté est le
concept social suprême de la société bourgeoise, le concept de la police, selon lequel
toute la société n'est là que pour garantir à chacun de ses membres la conservation de
sa personne, de ses droits et de sa propriété. Par le concept de sûreté la société
bourgeoise ne s'élève pas au-dessus de son égoïsme. La sûreté est au contraire la
garantie de son égoïsme. Aucun des droits dits de l'homme, ne dépasse donc l'homme
égoïste, l'homme tel qu'il est comme membre de la société bourgeoise, c'est-à-dire un
individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son bon plaisir privé, et séparé de la
communauté.
Karl Marx (1818-1883)
À propos de la question juive
Document 2 : Autre exemple d’opposition aux droits humains, de type historique.
Nous naissons chargés d'obligations de toute espèce, envers nos prédécesseurs, nos
successeurs, et nos contemporains. Elles ne font ensuite que se développer ou
s'accumuler avant que nous puissions rendre aucun service. Sur quel fondement humain
pourrait donc s'asseoir l'idée de droit, qui supposerait raisonnablement une efficacité
préalable ? Quels que puissent être nos efforts, la plus longue vie bien employée ne nous
permettra jamais de rendre qu'une portion imperceptible de ce que nous avons reçu. Ce
ne serait pourtant qu'après une restitution complète que nous serions dignement
autorisés à réclamer la réciprocité des nouveaux services. Tout droit humain est donc
absurde autant qu'immoral. Puisqu'il n'existe plus de droits divins, cette notion doit
s'effacer complètement, comme purement relative au régime préliminaire, et directement
incompatible avec l'état final, qui n'admet que des devoirs, d'après les fonctions.
Auguste Comte (1798-1857)
Catéchisme positiviste (1852), dixième entretien
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Document 3 : La notion de droit naturel est nécessaire pour dépasser les droits particuliers, subjectifs et
limités.
[...] Toutes les sociétés ont leur idéal, les société cannibales pas moins que le sociétés
policées. Si les principes tirent une justification suffisante du fait qu’ils sont reçus dans
une société, les principes du cannibale sont aussi défendables et aussi sains que ceux
de l’homme policé. De ce point de vue, les premiers ne peuvent être rejetés comme
mauvais purement et simplement. Et puisque tout le monde est d’accord pour reconnaître
que l’idéal de notre société est changeant, seule une triste et morne habitude nous
empêcherait d’accepter en toute tranquillité une évolution vers l’état cannibale. S’il n’y a
pas d’étalon plus élevé que l’idéal de notre société, nous sommes parfaitement
incapables de prendre devant lui le recul nécessaire au jugement critique. Mais le simple
fait que nous puissions nous demander ce que vaut l’idéal de notre société montre qu’il y
a dans l’homme quelque chose qui n’est point totalement asservi à sa société et par
conséquent que nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui
nous permette de juger de l’idéal de notre société comme de toute autre. Cet étalon ne
peut être trouvé dans les besoins des différentes sociétés, car elles ont, ainsi que leurs
composants, de nombreux besoins qui s’opposent les uns aux autres : la question de
priorité se pose aussitôt. Cette question ne peut être tranchée de façon rationnelle si
nous ne disposons pas d’un étalon qui nous permette de distinguer entre besoins
véritables et besoins imaginaires et de connaître la hiérarchie des différentes sortes de
besoins véritables. Le problème soulevé par le conflit des besoins sociaux ne peut être
résolu si nous n’avons pas connaissance du droit naturel.
Léo Strauss (1899-1973)
Droit naturel et histoire, 1953
Document 4 : Les droits humains reposent sur le fait de l’universalité de l’humanité dans tous les hommes.
Quoique je ne sois pas de la même couleur que vous, je vous ai toujours regardé comme
mes frères. La nature vous a formés pour avoir le même esprit, la même raison, les
mêmes vertus que les Blancs. Je ne parle ici que de ceux d'Europe ; car pour les Blanc
des colonies, je ne vous fais pas l'injure de les comparer à vous ; je sais combien de fois
votre fidélité, votre probité, votre courage ont fait rougir vos maîtres. Si on allait chercher
un homme dans les îles de l'Amérique, ce ne serait point parmi les gens de chaire
blanche qu'on le trouverait.
Votre suffrage ne procure point de places dans les colonies ; votre protection ne fait point
obtenir de pensions ; vous n'avez pas de quoi soudoyer les avocats : il n'est donc pas
étonnant que vos maîtres trouvent plus de gens qui se déshonorent en défendant leur
cause, que vous n'en avez trouvés qui se soient honorés en défendant la votre. Il y a
même des pays où ceux qui voudraient écrire en votre faveur n'en auraient point la
liberté.
Tous ceux qui se sont enrichis dans les îles aux dépens de vos travaux et de vos
souffrances, ont, à leur retour, le droit de vous insulter dans des libelles calomnieux ;
mais il n'est point permis de leur répondre. Telle est l'idée que vos maîtres ont de la bonté
et de leurs droits ; telle est la conscience qu'ils ont de leur humanité à votre égard. Mais
cette injustice n'a pas été pour moi qu'une raison de plus pour prendre, dans un pays
libre, la défense de la liberté des hommes. Je sais que vous ne connaîtrez jamais cet
ouvrage, et la douceur d'être béni par vous me sera toujours refusée. Mais j'aurai satisfait
mon cœur déchiré par le spectacle de vos maux, soulevé par l'insolence absurde des
sophismes de vos tyrans. Je n'emploierai point l'éloquence, mais la raison ; je parlerai,
non des intérêts du commerce, mais des lois de la justice.
Vos tyrans me reprocheront de ne dire que des choses communes, et de n'avoir que des
idées chimériques : en effet, rien n'est plus commun que les maximes de l'humanité et la
justice ; rien n'est plus chimérique que de proposer aux hommes d'y conformer leur
conduite.
Condorcet (1743-1794)
Épître dédicatoire aux Nègres esclaves, mes amis
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Document 5 : La relation entre nature humaine et droits humains.
Il existe une connexion intime entre la nature humaine et les notions de droit, de justice et
de moralité. Telle était l'idée, entre autres, des signataires de la Déclaration
d'indépendance américaine : les «Insurgents» croyaient - dans la logique de l'esprit des
Lumières et des «philosophes» anglais et français - à l'existence de droits naturels, droits
qui nous sont conférés par notre nature d'hommes.
Toutefois, le lien entre droits de l'homme et nature humaine n'est pas si évident et
plusieurs philosophes modernes l'ont vigoureusement nié, affirmant que la "nature
humaine” n'existe pas et que, même si elle existe, les règles du bien et du mal n'ont rien
à voir avec. Depuis la Déclaration d’indépendance, l'expression de droit naturel est
tombée en désuétude et elle a été remplacée par l'expression plus générique de droits de
l'homme, dont l'origine ne dépend pas d'une théorie de la nature.
Selon moi, cet éloignement de la notion de droits fondés sur la nature humaine est une
profonde erreur, à la fois pour des raisons philosophiques et comme élément de
raisonnement moral quotidien. La nature humaine est ce qui nous donne un sens moral,
ce qui nous fournit les compétences nécessaires pour vivre en société, et ce qui sert de
base aux discours philosophiques plus sophistiqués sur le droit, la justice et la morale.
Francis Fukuyama
La fin de l'homme, 2002
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Conférences sur les droits humains
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Quelques livres et revues sur le sujet
- Être humain, la nature humaine et sa plénitude, Abraham Harold Maslow, Éditions d’Organisation, 2006
- La fin de l’homme, Francis Fukuyama, La Table Ronde, 2002
- Du contrat social, Jean-Jacques Rousseau, Flammarion, 2001
- Droits de l’homme, droit naturel et histoire, Alfred Dufour, PUF, 1991
- Les droits de l'homme. Universalité et renouveau, 1789-1989, G. Braibant et G. Marcou, L'Harmattan, 1990
- Le droit et les droits de l’homme, Michel Villey, PUF, 1990
- Philosophie et droits de l'homme. De Kant à Marx, B. Bourgeois, PUF, 1990
- La révolution des droits de l'homme, Marcel Gauchet, Gallimard, 1989
- Droit naturel et histoire, Léo Strauss (1954), Éric de Dampierre, Monique Nathan, Flammarion, 1986
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