Protection des voies respiratoires
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Protection des voies respiratoires
PUBLIREPORTAGE Protection des voies respiratoires La nouvelle technologie d’élimination du cholestérol développée par Viroblock protège les médecins et les patients contre les pathogènes aériens L Dr Thierry Pelet obtained his PhD in molecular virology in 1996 at the University of Geneva. He then performed his post-doctoral studies at the Clinical Research Institute in Montreal and subsequently worked as a senior scientist in several virology laboratories. He is today Viroblock’s Chief Scientific Officer. Dr Jamie Paterson studied Molecular Biology at University of Edinburgh and Imperial College, University of London. He then pursued a Sales and Marketing career in Procter & Gamble before becoming CEO of Viroblock SA. T. Pelet, J. Paterson a propagation des maladies infectieuses causées par des bactéries, des virus ou des champignons pouvant se déplacer par voie aérienne est au centre d’un intérêt grandissant en termes de santé publique.1,2,3,4 En hôpital ou en cabinet médical, il existe toujours un risque d’infection microbienne par voie aérienne : entre les patients dans la salle d’attente, entre le médecin et le patient lors de la consultation ou entre l’assistant médical et le patient lorsque ce dernier attend la prise du prochain rendez-vous. Les agents infectieux respiratoires sont expulsés des voies respiratoires avec du mucus et d’autres secrétions par la toux, les éternuements ou même l’élocution. Lors d’un éternuement, 40 000 gouttelettes peuvent être expulsées, dont la plupart peuvent s’évaporer pour laisser des résidus secs appelés noyaux de condensation (de 0,5-12 μm de diamètre). Différentes technologies existent pour protéger les personnes contre les infections ; l’une des plus utilisées dans les établissements médicaux est le port de masques. Les masques actuels sont généralement peu efficaces pour retenir les particules mesurant entre 0,1 μm et 0,5 μm de diamètre, qui sont assez petites pour échapper à la filtration mécanique mais assez larges pour ne pas être capturées par les forces électrostatiques ou les mouvements browniens. De plus, de nombreux masques ne couvrent pas tout le visage et des particules peuvent donc passer par les côtés. Sur la base de ces observations, l’entreprise suisse Viroblock a développé un nouveau masque en mesure de répondre au problème de la protection insuffisante due à la taille moyenne de nombreux virus5 [voir figure 1] et de l’adhérence sur le visage, tout en étant facile d’utilisation pour les hommes et les femmes. Les virus à enveloppe se caractérisent par la présence d’une membrane lipidique autour de la particule virale. Cette enveloppe est dérivée de la cellule hôte lors du processus de sortie de la particule virale [bourgeonnement, voir fig. 2]. Il a été démontré que cette enveloppe est riche en cholestérol. Il faut savoir que la présence de cholestérol dans l’enveloppe virale est cruciale pour l’infection par ces virus.6,7,8 La technologie unique en son genre d’élimination du cholestérol développée par Viroblock C’est précisément ce cholestérol viral qui est visé par la nouvelle technologie Viroblock. Six ans de recherches et de tests ont été nécessaires pour développer la technologie antivirale d’élimination du cholestérol Viroblock qui cible toute la classe des virus à enveloppe, c’est à dire une très grande partie des les virus pathogènes humains (par ex. grippe, SRAS, herpès, VIH, etc.). L’approche de Viroblock est basée sur un système biphasique. La première phase est composée de non-phospholipides qui, lorsqu’ils sont formulés de manière adéquate, forment des vésicules (appelées NPV : non-phospholipid www.bacteriastop.ch Figure 1. Efficacité globale de la filtration en fonction de la taille des particules Efficacité de la filtration Taille en microns Total Diffusion électrostatique Phages Interception Impaction Virus Bactéries Figure 2. Processus de bourgeonnement vesicles) qui imitent les viral membranes bicouches biologiques. La seconde phase est aqueuse et contient un dérivé de la cyclodextrine. La technologie brevetée de Viroblock est appliquée en couches sur des matériaux non-tissés, améliorant considérablement le niveau de protection contre les virus. Comme le montre la figure 3, ce mode d’action unique en son genre est basé sur des membranes lipidiques artificielles qui agissent comme un réservoir pour le cholestérol, alors que les cyclodextrines contenues dans la phase aqueuse mobile extraient le cholestérol de l’enveloppe virale et l’introduisent dans les vésicules selon un mode cyclique (shuttle). Les molécules liées de manière non covalente, comme le cholestérol, migrent de la région à haute concentration (enveloppe virale) vers la région à basse concentration (membrane NPV). Le cholestérol étant présent dans la Figure 3. Représentation schématique du mode d’action www.bacteriastop.ch plupart des enveloppes virales, le spectre potentiel de l’activité antivirale de la technologie est large. Les essais virucides in vitro montrent que la technologie est active sur tous les virus à enveloppe testés jusqu’ici. Application aux systèmes de filtration de l’air La plupart des systèmes de filtration de l’air étant basés sur l’utilisation de matériaux non tissés, la première étape a été de développer un procédé d’enrobage pour ces derniers. Les matériaux non tissés sont trempés dans des conditions de pression légère. Ce procédé permet de convertir la forme vésiculaire des NPV en forme lamellaire plane recouvrant uniformément les fibres non tissées. Un certain nombre de tests ont été effectués afin d’assurer que cette technologie garde sa pleine efficacité lorsqu’elle est appliquée sur des matériaux non tissés. Les tests initiaux sur la base d’une simple neutralisation par contact entre le virus Sendai et les matériaux non tissés traités indiquent que la technologie antivirale est efficace lorsqu’elle est appliquée en couche sur un substrat solide. La cinétique rapide de la filtration de l’air (de l’ordre de la seconde ou moins) nécessite une évaluation plus poussée qu’un test de neutralisation par simple contact (habituellement de l’ordre de 5 minutes ou plus). Un prototype de masque composé d’une couche antivirale externe, d’une couche épaisse de filtration et d’une couche fine interne pour le confort (représentation schématique sur la figure 4) a ensuite été conçu et fabriqué. La protection respiratoire globale d’un masque dépend de l’efficacité de la filtration et de l’adaptation sur le visage qui, selon la directive sur les équipements de protection individuelle, doit être maximale pour prévenir toute fuite vers l’intérieur au niveau des parties du masque en contact avec le visage de l’utilisateur. L’évaluation de l’adaptation au visage conformément à la norme européenne EN149 a montré que les fuites totales vers l’intérieur sont très faibles avec le masque Viroblock, étant inférieures à 2 %, PUBLIREPORTAGE Figure 4. Architecture du masque ce qui est loin de la limite supérieure autorisée (>8 %) pour cette catégorie de masques. Ce chiffre indique une très bonne adaptation au visage. Des tests avec aérosols ont ensuite été réalisés avec le masque antiviral Viroblock en suivant la procédure de test standard ASTM F210101 modifiée pour les virus touchant les mammifères.12 Ce protocole est le plus strict et le plus proche des conditions réelles pour les systèmes de filtration virale. Une solution virale hautement concentrée (≥ 10 8 DICT50 /ml) a été pulvérisée avec un nébuliseur à travers le masque testé à 28,3 l/min pendant 24 minutes. Les particules virales ayant réussi à passer à travers le masque ont été recueillies et quantifiées en utilisant la méthode de la Dose Infectieuse en Culture Tissulaire 50 (DICT50).13 La figure 5 montre le résultat du test avec aérosol avec trois virus différents ; ces résultats démontrent clairement que le masque antiviral est capable de diminuer la charge virale infectieuse d’un facteur approximatif de 5 log (± 0,5 log). Les résultats de ces tests aérobiologiques montrent que, dans des conditions de forte concentration virale (≥ 10 8 DICT50 /ml), le masque Viroblock offre une protection d’environ 99,999 % contre le H1N1, le H5N1 et le coronavirus humain dans un volume d’air total correspondant à approximativement 2-2,5 heures de respiration humaine normale. Néanmoins, les directives OMS/CDC actuelles recommandent aux utilisateurs de changer de masque toutes les 2 heures. La technologie Viroblock est actuellement testée dans un laboratoire accrédité P3 avec des virus comme la grippe aviaire H7N9, le virus respiratoire syncytial (VRS), le virus de la rougeole, etc. Les premiers résultats sont encourageants. En outre, l’addition d’une faible quantité d’un ammonium quaternaire spécifique confère à la technologie Viroblock des propriétés antibactériennes et antifongiques. La figure 6 montre les résultats du test de neutralisation par contact avec deux bactéries (une Gram positive et une Gram négative) et un champignon. Figure 5. Résultats des tests avec aérosols Virus Source/Souche Réduction Log % de réduction Virus Influenza H1N1 A/California/04/09 5.3 99.9995 Virus Influenza H5N1 Charles Rivers Lab 5.0 99.9990 Coronavirus humain Strain 229E 4.5 99.9968 Figure 6. Neutralisation des bactéries et des champignons par contact avec le matériau enrobé. BACTÉRIE TESTÉE CHAMPIGNON TESTÉ TAUX DE NEUTRALISATION (%) MÉTHODE DE TEST NORME K. PNEUMONIAE 99.9997% CONTACT KILL ISO 20743 S. AUREUS 99.9997% CONTACT KILL ISO 20743 C. ALBICANS 99.9997% CONTACT KILL ISO 20743 Informations clés sur le masque Viroblock : le masque Viroblock réduit d’environ 10 000 fois la concentration virale aérienne. Il est jusqu’à 100 fois plus efficace qu’un masque similaire sans technologie Viroblock. Il capture les bactéries Gram positives et Gram négatives. Sa technologie a été homologuée à la fin du mois de mai 2013. Les masques Viroblock portent le label CE en tant qu’équipement de protection individuelle EN149:2001+A1 2009 FFP2 et satisfont à toutes les exigences requises par la norme EN14683 concernant les masques chirurgicaux. Leurs performances antibactériennes ont été testées conformément à la norme ISO 20743 / JIS L 1902. Kochdesign GmbH est le distributeur officiel en Suisse des masques respiratoires et chirurgicaux Viroblock. Kochdesign GmbH, Erlenstrasse 44, CH-2555 Brügg, Tel. +41 323331575, [email protected], www.bacteriastop.ch Références : 1. Noti JD, Lindsley WG, Blachere FM, Cao G, Kashon ML, Thewlis RE, McMillen CM, King WP, Szalajda JV, Beezhold DH. Detection of infectious influenza virus in cough aerosols generated in a simulated patient examination room. Clin Infect Dis. juin 2012 ; 54(11):1569-77. 2. Eames I, Tang JW, Li Y, Wilson P. Airborne transmission of disease in hospitals. J R Soc Interface. 6 déc 2009 ; 6Suppl 6:S697-702. 3. Tellier R. Aerosol transmission of influenza A virus: a review of new studies. J R Soc Interface. 6 déc 2009 ; 6Suppl 6:S783-90. 4. Lisa M. Brosseau; Donald Vesley; Thomas H. Kuehn; Sagar M. Goyal; Shu-Kuang Chen; Christine L. Gabel. Identification and control of viral aerosols in indoor environments. ASHRAE Transactions. 1994 ; 100(2):368-379. 5. 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