N` 70 - Version PDF : La dépêche du sud

Transcription

N` 70 - Version PDF : La dépêche du sud
Pour le Hassania et Agadir
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
N°70
Du 21 au 27 décembre 2012
1er hebdomadaire francophone de la Région
Dépôt légal: 64/94
4 Dhs
Le 65ème anniversaire de notre club célébré
ce samedi soir dans le partage et la communion
(Lire nos informations page 3)
Nous sommes dépositaires d’une mémoire…
C
’est ce samedi 22
décembre que, dans un
esprit de communion et
de partage, nous célébrerons à
Agadir le 65ème anniversaire de
la création du Club de football
Hassania. Six décennies et cinq
années défileront devant nos
yeux, à travers une mémoire
collective et des profils ,aussi
prestigieux et exemplaires,
de ses dirigeants successifs.
L’histoire est collective, celle
du Hassania est à nous tous
ce que le symbole édifié et
pétrifié est à un peuple. Une
mémoire de partage. Les
pères fondateurs, de Haj
Ahmed Oulhaj Akhannouche à
Houcine Bijaouane en passant
par Ahmed Kabbage, Abbès
Kabbage et Houcine Achengli,
ont crée le Club qui a su donner
à la ville et au Maroc entier plus
qu’un motif de fierté. Sans doute
même le témoignage du combat
patriotique, l’engagement pour
l’émancipation et la prospérité
de la ville.
C’est notre attachement à cet
idéal impérissable qui justifie
notre mobilisation d’aujourd’hui
pour rendre hommage aux
fondateurs du Hassania . Ceci
d’une part ! Ensuite nous inscrire
dans la dynamique que ce club
n’a cessé d’incarner tout au
long des soixante-cinq ans, soit
trois générations d’hommes. Le
Club est né en 1947, alors que
le Maroc accentuait sous l’égide
du Roi Mohammed V sa lutte
pour l’indépendance. La même
année où feu Mohammed V allait
prononcer en avril le célèbre
discours à la Mandoubia de
Tanger pour exiger la libération
de son pays et l’émancipation
de son peuple. Le football à
cette époque s’apparentait à
l’affirmation d’une région, de
ses populations, de leur culture
et de leur volonté irrépressible
d’indépendance. La création du
Hassania participait de cette
riposte identitaire de la région
d’Agadir. Une profession de foi
politique face au colonialisme.
Or, le choix du nom Hassania
pour dénommer le club ,
invoquait
l’attachement
d’Agadir à la Monarchie, parce
que le Prince Héritier portait
le nom de Moulay Hassan. Et
lorsque ce dernier fut devenu
Roi en 1961, son soutien fut
encore renforcé. Mieux : son
défunt frère, le Prince Moulay
Abdallah
consacrait
une
immense sollicitude à notre Club
et en devint même le Président
d’Honneur, veillant de manière
régulière, à sa promotion.
De nos jours encore, la tradition
du lien entre la famille du
Hassania d’Agadir et le Roi
Mohammed VI reste d’autant
plus intacte qu’elle se fonde sur
un pacte moral : l’attachement
réciproque, fait de fidélité et de
dévouement. C’est cet esprit
global, ce lien indéfectible que
nous célébrons ce samedi
dans l’émotion et le respect
d’une mémoire qui fonde
constamment nos espoirs et
dessine notre futur. Comme
tous ses supporters, déclarés
ou demeurés dans l’ombre,
ces centaines de milliers qui
ont vibré au succès du club ,
partagé ses joies et ses peines,
nous restons dépositaires – non
pas attitrés mais certains – de
sa mémoire et défenseurs de
son histoire.
Abdellah Tidrarine
Eclairage
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
2
Droits de l’Homme, une culture à pérenniser
U
ne thématique récurrente, vitale et qui, dans son inscription dans la durée, relève d’un concept gigogne aux prises avec les préoccupations au
quotidien de l’opinion publique nationale. C’est le respect, la promotion
et la consolidation des droits de l’Homme dans notre pays. Il n’existe pas une
seule occasion événementielle, où cette cause n’est pas mise en exergue. Comme
si les acquis institutionnels et législatifs en la matière devaient être soumis à un
rappel, tout en solennité et en vigueur, à une ratification formelle. Revendication tout à fait légitime, si l’on prend en considération, les mécomptes résiduels
constatés ici où là, les poches de résistance encore à l’œuvre, en souterrain, pour
contrecarrer ce processus, devenu, par la force des choses et la force de la loi,
une constante irréversible de la vie et du destin de notre nation qui s’installe
résolument sur la voie de la démocratie, de la justice sociale et du développement
durable et moderne.
Bien évidemment et, force est de le rappeler, ce chantier consolide ,de jour en jour,
ses assises institutionnelles et juridiques .Depuis l’avènement du règne de SM le
Roi Mohammed VI, des progrès considérables ont été accomplis dans la mise en
avant du concept des droits de l’Homme .Il se décline comme une combinatoire
organique, voire systémique, touchant de près, tous les mécanismes d’interaction
entre le citoyen et les tenants des prérogatives d’autorité, quels que soient leur
ancrage et leur influence. De même que l’affirmation du principe de protection
des libertés publiques, liberté de pensée et d’expression, pour peu que cette liberté, profite à l’émergence et à l’essor d’un projet de société viable qui garantisse le
bien être des citoyens dans l’absolu respect des fondamentaux de la nation. Réhabiliter le champ des droits de l’Homme, émane d’une volonté politique .Les résultats capitalisés sont patents et reconnus par la communauté internationale. Dynamique progressive, qui amplifie la semence et le vivier d’une culture des droits
de l’Homme, cadre le rapport voulu harmonieux entre gouvernants et gouvernés,
dans la perspective de consolidation d’un Etat de Droit. C’est dans cette optique
que s’inscrit cette logique de l’amélioration permanente de l’arsenal législatif,
codifiant le respect et la promotion des droits de l’Homme, et la mise en place
d’instances institutionnelles qui se ressourcent dans le référentiel juridique international. Mais avant tout, dans le cadre le texte normatif de la Constitution .Celle
du 1er juillet 2011, inaugure un véritable saut qualitatif, sinon une révolution
copernicienne en la matière, s’octroyant ainsi le label d’une véritable Charte des
droits et des libertés. Dès son préambule, elle énonce clairement « l’attachement
(du Maroc) au droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus » dans
leur indivisibilité et leur universalité .L’officialisation de la langue amazighe, en
complémentarité avec la langue arabe, fait partie de cet assortiment d’acquis institutionnels qui permettront à la société de se réconcilier avec elle-même et avec
son identité plurielle et unitaire. Le Centre d’Etudes Internationales, dans une
étude publiée récemment, en rappelle les dispositifs inédits :la Loi Fondamentale plébiscitée par un large referendum, le 1er juillet 2011, « garantit à tous les
citoyens, individus ou groupes, une panoplie de droits, politiques, économiques
et sociaux dont on peut citer le droit à la vie, le droit à la sécurité, le droit à la
propriété et le droit à l’information . La parité entre les hommes et les femmes
est énoncée comme étant le crédo de l’approche genre. Si des instances phares
comme le Conseil National des Droits de l’Homme, et l’Instance Equité et Réconciliation, ont naguère ouvert la voie à une approche « réparatrice » des violations
des droits de l’Homme et atténué les velléités confiscatoires, les nouvelles dispositions constitutionnelles, notamment les réaménagements novateurs apportés aux
instances existantes et la mise en place de l’institution du Médiateur en lieu et
place du Diwan Al Madhalim, le Maroc se présente comme « modèle référentiel »
qui augure de toutes les avancées. La veille est néanmoins de mise. Quel beau rôle
pour une société civile croissante et dynamique en gestation.
Mohamed Malki
CNSS/AMO
Caravane médicale en faveur des retraités
L
Abdelfattah Aberbri
a direction régionale de la
Caisse nationale de la sécurité
sociale CNSS d’Agadir a procédé, les 15 et 16 du mois de décembre
de l’année en cours, à l’organisation,
à Agadir, de la caravane médicale de
sensibilisation et de dépistage gratuit
AMO, dédiée aux retraités, bénéficiaires des prestations de cette caisse.
Cette opération, étant inscrite dans
ladite approche linéaire, s’assignant la
prise de part des partenaires de ce dispositif, a connu la participation de la
commune urbaine d’Agadir, celle des
établissements hospitaliers, celle du
tissu associatif évoluant au niveau de
la ville d’Agadir, celle des médias et
autres.
Cette initiative, il faut le souligner, est
ainsi inscrite dans le cadre de la stratégie de communication et se veut donc,
à la fois, informative, opérationnelle et
penchée sur les prestations de l’assurance maladie obligatoire AMO qui
Directeur de la publication
Abdellah Tidrarine
Rédaction
Mohamed Malki, Abdelfettah Aberbri,
Hassan Alaoui, Mohamed Laghouizi,
Meryam Lasri, Amina Belkay
Technique et Infographie
devrait permettre aux assurés l’accès
aux soins.
Yassine Bengueddour, directeur général de la CNSS d’Agadir, a souligné à
cette occasion, la nécessité de la prise
en charge précoce des patients souffrant desdites maladies silencieuses
et/ou insidieuses, comme il a souligné
l’ampleur que revêt la sensibilisation
quant à l’importance des dépistages qui
sont davantage gratuits.
Ces dépistages visent notamment la
détection des facteurs de risques cardiovasculaires, résultant de l’hypertension artérielle, celle du diabète, celle
des insuffisances respiratoires et autres.
Cette caravane de communication et de
sensibilisation s’assigne, de ce fait, la
prodigalité d’informations portant sur
les démarches administratives nécessaires pour l’accès à ce genre de prestations cadrées par la loi 65/00.
Elle a permis la détection de quelques
4000 pensionnés n’ayant pas encore
déposé leurs dossiers AMO, bien qu’ils
remplissent les conditions requises
pour l’accès à telles prestations.
Aux termes de cette caravane, un staff
constitué de quatre-vingts cadres médicaux bénévoles, dont des médecins spé-
cialistes et généralistes, des infirmiers,
des assistants sociaux et des cadres
administratifs relevant du corps médical, évoluant sous tutelle du même dispositif, a été mobilisé, pour la consolidation, dans le cadre de ladite approche
cognitive, des résultats de dépistages
qui seront ultérieurement dépêchés aux
agences relevant de la CNSS. Celles-ci,
veilleront, pour leur part, à l’initiation,
des patients ciblés par cette caravane,
au dépôt de leurs dossiers de demande
d’accès aux prestations précitées.
Le directeur général de la CNSS
d’Agadir a ainsi évoqué que les patients porteurs d’affections de longue
durée ALD et ceux porteurs desdites
affections lourdes et coûteuses ALC
auront l’opportunité d’accès à un traitement particulier. Ils ne sont appelés,
pour ce faire, qu’à déposer leurs demandes d’ouverture de droit à ce titre
qui seront étudiées et approuvées par
les médecins contrôleurs de la CNSS.
En cas d’approbation, les bénéficiaires
auront le droit à prétendre à des taux
de remboursement calculés en fonction
de la tarification de référence pouvant
atteindre le taux de 100%.
Hassan Kharraz
Département Commercial
Faissal Arribat
06 61 43 39 71
Dossier de presse
73/92
Dépôt légal
64/94
ISSN
2028/6554
Rédaction, publicité et administration
17, Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Sbouya,
Talborjt - Agadir
Tél.: 05 28 84 58 24 / 05 28 82 84 66
Fax : 05 28 82 84 67
Courriel
[email protected]
Site Web
www.ladepechedusud.com
Edité par Agadir Média
Impression : Ecoprint
Distribution : Sapress
Actualité
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
3
A l’initiative de l’agence Agadir Média et en partenariat avec les membres de la grande Famille du Club
Le 65 anniversaire du Hassania
d’Agadir célébré samedi aux «Dunes d’Or»
ème
L
’hôtel « Les Dunes d’Or » ( Framissima) abritera ce samedi 22 décembre une cérémonie commémorative du 65ème anniversaire de la création
du club de football « Hassania d’Agadir ».
Elle regroupera certains membres , anciens
n dirigeants notamment, du Club, des
supporters et des invités de marque.
Elle rendra hommage aux pères fondateurs du club, feu Ahmed Oulhaj
Aknannouche, Abbès Kabbage, Houcine Achengli, Houcine
Bijaouan et Lahcen Bijdiguen encore vivant, et en
particulier à SAR le Prince
Moulay Abdallah, qui était
président d’honneur du Club
et l’entourait de sa sollicitude
et ne ménageait aucun soutien
pour sa promotion.
La soirée de gala sera marquée également par la projection
d’un documentaire, réalisé par
l’agence Agadir Media, qui retrace
notamment le parcours de l’équipe
, consacrée champion du Maroc en 2002
et 2003 et finaliste de la Coupe du trône
en 2005-2006. De même un hommage
sera rendu aux bienfaiteurs du Hassania.
L’organisation
d e
cet événement
parti-
cipe d’une
volonté, exprimée par les responsables de l’Agence Agadir Média, de souligner le rôle de ce club dans l’histoire du
football et de replacer sa création et son
évolution dans le contexte que le Maroc
traversait il y a 65 ans. Le Club Hassania
d’Agadir s’est illustré comme un vecteur
d’encadrement des jeunes et des amateurs
de football. Il a formé
des générations entières
de joueurs de talent et participé
à de grandes et importantes compétitions nationales et internationales.
Le Club Hassani a constitué de ce fait
une véritable pépinière, une école de
formation qui , le développement de
la ville aidant, a su fédérer les énergies
et mettre en exergue les vocations et les
talents du football. Cette vision a été déclin é e
des décennies durant,
les champions du Hassania étant consacrés dans la durée et leur club auréolé.
La ville et les populations d’Agadir ne
peuvent pas ne pas s’enorgueillir de leur
club, de ses exploits et de la culture qu’il
a insufflée.
Célébrer le Club Hassania d’Agadir traduit essentiellement réconcilier l’histoire
avec ses hommes. Rendre hommage à ses
responsables, sans distinction, c’est souligner la place et le rôle qu’ils ont joué ou
jouent encore pour redorer le blason de
notre équipe et rendre à notre football ses
lettres de noblesse. C’est aussi mettre en
évidence la nécessité de conforter les assises de notre club et soutenir les efforts,
d’où qu’ils viennent, afin de contribuer à
sa relance. Le football d’Agadir est une
exception, parce qu’il ne nourrit aucune
chauvinisme, mais prétend à fédérer les
énergies et les prouesses au nom du partage et du sport.
L’histoire du Hassania, c’est d’abord
celle d’un idéal. Prenant la réelle mesure
de cette dimension et de cette évolution
significative, les responsables de l’Agence
Agadir Média, dont l’une des vocations est
justement la réalisation de documentaires
d’information, ont voulu souligne la part
de la mémoire collective d’Agadir à travers
un pan important de son histoire. Agadir
Média a préparé et élaboré la concept de
cet événement phare qui, outre le Club de
football, rend hommage à l’action de certaines figures emblématiques ayant joué un
rôle fondateur pour forger les consciences.
Actualité
www.ladpechedusud.com
Conseil de la région SMD
A
Booster la TPE
l’instar de trois autres
régions du royaume
(l’Oriental, le TangerTétouan et le Grand Casablanca) le président du Consiel
Régional Souss Massa Drâa
Brahim Hafidi a signé mardi à
Rabat avec le Ministre Chargé
des Affaires Générales et de
la Gouvernance, Mohamed
Najib Boulif, un mémorandum
d’entente portant sur la mise en
L
œuvre des objectifs de la stratégie Nationale de Promotion de
la Très Petite Entreprise (TPE).
Selon un communiqué publié
par le conseil de la région, avec
la signature de ce mémorandum, et dans un premier temps,
le débat sera ouvert au niveau
des régions sélectionnées afin
d’élaborer des contrats programmes régionaux sous validation des conseils suscités.
De suite, cette stratégie sera
mise en œuvre dès validation
par le gouvernement au cours
de l’année 2013 et marquera
le démarrage des contrats programmes régionaux afin de promouvoir les TPE, soutenir des
initiatives régionales et contribuer ainsi au développement du
tissu économique.
En effet, axée sur 4 volets cette
stratégie compte favoriser l’accès des TPE au financement, à
la couverture sociale et avoir
une fiscalité adaptée. Par ailleurs, ces objectifs ne seront
atteints qu’à travers un accompagnement pré et post création
afin d’assurer le développement
et la pérennité des TPE.
Vu l’importance de ce dernier
axe, le rôle de la région résidera dans la mise en place d’un
projet régional pilote focalisé
essentiellement sur le volet accompagnement de la TPE à travers l’animation, la formation
et le coaching.
Conseil du CRT
e 17 décembre 2012,au
siège de la Wilaya
d’Agadir, le Conseil
d’administration du CRT, a tenu
ses assises sous la présidence du
Wali, Mohamed Zelou. Ouvrant
cette séance de réflexion et de
travail, M. Abderrahim Oummani, président du Conseil du
CRT a,dans son allocution,mis
l’accent sur les énormes opportunités de dialogue et d’échange
qu’offre cette instance dans
une conjoncture touristique qui,
en dépit d’une embellie de circonstance, demeure confrontée aux incidences d’une crise
sectorielle inédite du fait de la
récession qui secoue l’écono-
Une campagne d’affichage 4x3 est prévue
sur Casablanca, Rabat et Marrakech, placés dans des endroits stratégiques pour
la cible (vacances de l’AEFE (Agence
d’Enseignement du Français à l’Etranger) et de OSUI (Office de Scolarisation
Universitaire Internationale)
mie mondiale et ses soubresauts
constatés en Europe.
Au menu de l’ordre du jour, il
a été question de l’approbation
du procès verbal du Conseil
d’administration du 7 juin 2012,
de l’état de conjoncture touristique à la fin novembre 2012,
du rapport d’activité du CRT
d’Agadir SMD, de la campagne
publicitaire initiée au niveau
du marché national de fêtes
de fin d’année (radio et affichages), du Contrat Programme
régional final de la région SMD
dans l’optique de la vision 2020
et enfin, de diverses questions
et points d’ordre afférant aux
moyens de booster les activités
du secteur touristique.
Au cours de ce conseil, les résultats des bilans dressés par
les différentes commissions
ont été soumis à examen et le
budget passé au vote pour être
validé à l’unanimité.
Nous reviendrons dans une prochaine édition sur les enseignements majeurs à tirer de cette
importante réunion.
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
4
Hro Abrou à la tête de
l’ORMVA de SM
U
ne nouvelle nomination à la direction de
l’Office Régional de Mise en Valeur de
Souss-Massa ORMVA-SM, en la personne
de M. Hro Abrou, qui a pris officiellement les
commandes de cette institution, lors la cérémonie
tenue le samedi 8 décembre 2012, à Agadir. En
marge de cette installation, M. Aziz Akhannouch
ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime,
a souligné l’importance de la régionalisation dans
la mise en œuvre du Plan Maroc Vert. «La dimension régionale constitue un point nodal de la stratégie du Plan Maroc Vert (PMV) et de sa vocation
portée sur la promotion du secteur agricole et de la
valorisation des produits nationaux», a souligné le
ministre. Indiquant que «le Plan Maroc Vert a donné à la régionalisation, en tant que mode de gestion, une importance extrême, en ce qu’elle permet
d’encadrer l’agriculteur et d’apprécier de plus près
les problèmes auxquels il est confronté, au même
titre que l’ensemble des autres intervenants dans
les filières de production». M. Aziz Akhannouch
a, par ailleurs, précisé que «la déconcentration administrative, comme levier de réforme institutionnelle au sein du ministère, s’appuie sur la mobilisation de toutes les énergies régionales et locales
portées sur la promotion du secteur agricole dans
le cadre du PMV».
Actualité
www.ladpechedusud.com
Livrée clés en mains par « MAN Diesel »
Centrale électrique
mobile à Tiznit
Une grande première dans les annales du fret maritime sur le port d’Agadir. Ce mardi
17 décembre, à midi, le « Happy Dynamic », général cargo, battant pavillon hollandais et
spécialisé dans le transport des colis lourds, a transbordé sur le débarcadère, deux moteurs MAN, de très lourde capacité, en provenance de Saint Nazaire et qui seront acheminés, par les soins de l’A.G.T.T.,compagnie nationale spécialisée dans le transport des
colis lourds exceptionnels, sur un site de la centrale de l’ONE à Tiznit.
D
Mohamed Malki
e quoi s’agit-il au juste?
Des composantes modulaires d’une centrale
thermique mobile, livrée clés
en main .Rien que ça. Pesant
320 tonnes chacune, ces unités sont les plus grandes dont
le Maroc s’est jamais doté. Et
productives en électricité aussi,
car pouvant atteindre 18 méga
watts. Coût global : environ 45
millions de DH, sans compter
les frais de transport et de manutention qui avoisinent, à eux
seuls, 1 million d’euros. Cette
opération fait suite à la livraison
récente de quatre générateurs
de très grande capacité, dispatchés sur Dakhla et Tan Tan.
L’enjeu de ce projet inédit dont
le maître d’œuvre est l’ONE,
c’est de doter les zones du sud
du pays, en proie à une faible
productivité en matière d’énergie thermique et qui comptent
sur l’apport de complément
des énergies renouvelables,
de groupes de secours, destinés à être maintenus en stand
by, mais qui se déclenchent
rapidement, un quart d’heure
après le constat d’une rupture
du courant électrique et dont
la puissance est conséquente. A
preuve, la capacité totale de la
centrale mobile est estimée à 72
méga watts. Basée à Augsburg,
près de Munich, mais aussi à
Saint Nazaire, « MAN Diesel »,
firme franco-allemande, est de
notoriété mondiale en matière
de fabrication et de maintenance des engins électrogènes.
Pour ce qui concerne le projet
du groupe de secours de Tiznit, il nécessitera une période
de travaux d’environ 18 mois
et l’installation à demeure de
presque 2O experts allemands,
avant sa mise en marche définitive.
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
UIZ
5
Coopération
avec Las Palmas
D
ans le cadre des ateliers initiés dans l’optique du projet Coemprende, une rencontre a eu lieu entre le Vice directeur
chargé de l’employabilité au sein de l’Université
de Las Palmas « Grande Canarie » et le Vice Président de l’UIZ chargé des affaires pédagogique,
culturelles et sociales en présence du directeur de
l’ENG d’Agadir, durant laquelle plusieurs projets
de coopération ont été évoqués. L’accent a été mis
sur l’employabilité, la mobilité des étudiants ainsi
que sur le montage de programmes de formation.
Musée universitaire à
la faculté des lettres
L
e lundi 10 décembre, un musée universitaire a
été ouvert, « le Noyau du musée universitaire
dans le sud marocain »sous l’encadrement du
professeur Abdelwahed Oumlil et des étudiants du
Master patrimoine et développement.
Le musée se compose des meubles traditionnels et des
bijoux qui caractérise la région du sud du Maroc. Il
expose des portes traditionnelles et des tapis antiques,
des photos retraçant les temps immémoriaux parmi les
quelles celles relatives au temps de développement des
usines de sucre à Taroudant.
L’objectif de créer ce musée est de conserver le patrimoine culturel, ainsi qu’il va jouer un rôle dans la formation des étudiants spécialisés en patrimoine M.L
Fondation Mohammed VI
35 bourses de mérite « Istihqaq » pour l’AREF/SMD
D
Amina Belkay
ans toutes les régions du
royaume, la Fondation Mohammed VI de promotion
des œuvres sociales de l’éducationformation a décerné le vendredi 14
décembre 508 bourses de mérite «
Istihqaq » aux meilleurs bacheliers
enfants de ses adhérents. L’Académie régionale Souss-Massa-Draa a
compté 35 bourses. Des cérémonies
ont été organisées simultanément par
la Fondation, le même jour, dans
toutes les régions du Royaume pour
honorer les récipiendaires.
Attribuée au niveau national et régional, l’opération est octroyée annuellement aux 500 meilleurs bacheliers,
enfants d’adhérents ayant réussi leur
baccalauréat avec excellence et ce,
afin de leur permettre de poursuivre
leurs études supérieures dans des établissements publics au Maroc. Une
action qui vise à perpétuer l’excellence au niveau de l’enseignement
supérieur et à développer le principe
de l’égalité des chances. Les bénéficiaires de la bourse au niveau de la
région du Souss se répartissent au
nombre de cinq branches. 25 étudiants primés pour la branche des
Sciences expérimentales, 6 pour les
Sciences mathématiques, 2 pour les
Techniques commerciales et enfin les
branches Techniques industrielles et
Lettres modernes compte chacune un
étudiant. Depuis sa mise en vigueur,
l’opération Istihqaq a décerné 2970
bourses. Cette année le total a été de
508 ; 100 bourses nationales d’une
valeur de 76 000 Dhs pour 5 années
d’études et 408 bourses régionales
d’un montant de 30 000 Dhs pour 3
années d’études. Pour faciliter l’octroi de ladite bourse, la Fondation a
mis à la disposition des lauréats une
carte bancaire gratuite « Al hourria
» dont la durée de validité est de 5
ans, leur permettant ainsi d’effectuer
des retraits en toute liberté sur l’ensemble des guichets automatiques.
Economie
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
6
«Le Petit Marrakech»
fleuron du tourisme à Tazemmourt
Dans le cadre de son accompagnement de l’investissement étranger dans la région SMD, la « Dépêche
du Sud » s’est entretenue avec Didier Petissof, promoteur immobilier et Directeur Général du complexe
touristique « Tazemmourt », en cours de réalisation à Taroudant.
Propos recueillis par
P
Mohamed Laghouizi
arlez-nous
de
votre parcours au
Maroc ?
Quand je suis arrivé au
Maroc la première fois, je
n’avais pas la même vision
que celle d’aujourd’hui. En
tant qu’Européen, on n’a
pas les mêmes points de
vue ni la même conception
des affaires. Grosso modo,
je me suis heurté aux problèmes administratifs. Mais
cela se comprend en ayant
pris connaissance des causes.
C’est vrai qu’on a vu des
investisseurs étrangers qui
faisaient semblant d’investir, exploitant ainsi toutes
les opportunités qui se présentent pour acquérir des
terrains pour spéculer plus
tard, des projets abandonnés à mi chemin et d’autres
en faillite avec des ouvriers
licenciés sans indemnisations etc. . Donc, lorsqu’on
arrive derrière, on est dans
le même bain même si on a
l’idée de monter un vrai projet, de créer des emplois et
de contribuer au développement de l’économie du pays.
On paie pour les erreurs des
autres. Il faut du temps pour
bien maîtriser les rouages de
l’administration marocaine.
Selon votre expérience,
y’a-t-il une amélioration
des procédures administratives d’une part, et
des choix sectoriels, de
l’autre ?
Il y’a évidemment des secteurs plus faciles que l’immobilier. Pareil pour l’administration qui a des dossiers
à gérer. C’est en fait un problème de connaissance et de
moyens financiers dont on
dispose. Il est entendu que
l’administration doit être vigilante parce que même certains ressortissants français
ont fait n’importe quoi.
Pourquoi le choix d’Agadir ?
A vrai dire, je n’ai pas choisi
Agadir
personnellement,
mais sachant que l’Aquitaine
a signé un partenariat avec la
région SMD, on m’a invité
à venir ici. Ce qui fut fait en
2003. Ma société a été créée
en 2005. A cette date, mon
staff m’a suivi. Enfin, c’est
une région qui m’a beaucoup
plu quoique le concept de nos
En effet, aujourd’hui, il
faut savoir que
dans le monde,
on n’exploite
que 20% des
sites magnifiques à savoir
la neige et la
mer. Donc 80%
restent inexploités et se
trouvent dans
l’arrière pays.
Et c’est là la
vraie image. Se
rapprocher des
gens du terroir
explique l’option prise pour
Taroudant.
projets ne soit pas essentiellement focalisé sur Agadir.
En effet, aujourd’hui, il faut
savoir que dans le monde, on
n’exploite que 20% des sites
magnifiques à savoir la neige
et la mer. Donc 80% restent
inexploités et se trouvent
dans l’arrière pays. Et c’est là
la vraie image. Se rapprocher
des gens du terroir explique
l’option prise pour Taroudant. Une ville impériale restée intacte et qui garde toute
son authenticité. Une ville
aussi dominée par sa palmeraie et ses montagnes, toute
cette verdure a suscité notre
intérêt et notre enthousiasme.
Quelle est la nature du
projet que vous êtes entrain de monter dans la
région de Taroudant ?
On construit sur 20 hectares
à l’intérieur des terres. Un
projet touristique qui sera
composé d’un hôtel 5 étoiles
sur une superficie de 3ha et
d’une capacité d’hébergement de 36 chambres. Un
vrai hôtel de charme prisé
actuellement puisqu’il y’a ce
nouveau concept de vacances
idoines. Il y’a aussi 5 villas
Ryad, un centre commercial
de 2000m², 66 villas et 96
appartements. D’ailleurs, Taroudant est un carrefour entre
Agadir et Marrakech. Tout
ce qu’on construit autour de
« la petite Marrakech », un
village de 4000 habitants
qui va en tirer profit. Notre
construction est à l’horizon-
«Maroc est un
très beau pays.
Les gens sont
hospitaliers
et toutes les
commodités
sont à disposition. Par son
emplacement
stratégique,
le Maroc ne
peut être que la
meilleure destination de l’investissement
du tourisme
dans tous ses
segments»
tale, conçue dans le but de
disposer au maximum des
espaces verts.
Avec la crise que connait
le monde actuellement,
pensez-vous arriver à
capter la clientèle pour
votre spot ?
Pour être franc, la clientèle
existe et il faut aller la chercher. Et comme disait Mao
: « Si la montagne ne vient
pas à Mao, Mao ira à la montagne. »
Donc la clientèle existe et
mis à part la publicité, on
compte surtout sur le bouche
à oreille.
Que pensez-vous du Maroc, comme destination
touristique ?
Comme je l’ai dit lors d’une
émission à la télévision, au
Centre de l’investissement
régional (CRI) d’Agadir en
présence de son directeur, le
Maroc est un très beau pays.
Les gens sont hospitaliers et
toutes les commodités sont à
disposition. Par son emplacement stratégique, le Maroc
ne peut être que la meilleure
destination de l’investissement du tourisme dans tous
ses segments.
www.ladpechedusud.com
Economie
Taghazout Bay devient Hyatt
Dans le cadre de vision touristique 2020, un nouveau contrat vient d’être signé entre
Groupe Hyatt et de Promotion de la Station Taghazout (SAPST) pour l’exploitation de
l’Hôtel Golf au sein de Tghazout Bay. Un partenariat que le Directeur Général de La
SPAST, Ahmed Oulahna considère comme un grand pas au niveau de l’investissement
hôtelier dans la région vu l’importance du groupe Hyatt Hotels Corporation connu à
l’échelle mondiale.
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
7
Feldts Maroc
Une nouvelle unité de décorticage
de la crevette nordique
Mohamed Laghouizi
Dés lors, Taghazout sera doté
d’un hôtel du nom de Hyatt
Place Taghazout d’ici 2014.
Une première adresse de
marque dans la zone Afrique et
Moyen Orient.
Situé au bord de la falaise à une
hauteur de 70m, l’hôtel en plus
de cette vue qui s’étend sur l’infini sur l’atlantique, offrira aux
visiteurs et passionnés du golf
un accès direct à un parcours
de 18 trous conçu par le designer américain Kyle Phillips.
La capacité d’hébergement sera
de 150 chambres et suites. Diverses installations seront sur
Taghazout (SAPST) a été créée
place incluant ainsi piscine extérieure, restaurants, spa, salle
de conférences et un centre de
« Nous sommes
remise en forme.
très enthousiastes
Lors de la signature du contrat
à l’idée de collaboà Rabat le 12 décembre 2012,
rer avec la SAPST
Peter Norman, Senior VicePresident Acquisitions Dévepour ouvrir Hyatt
loppement Europe a déclaré :
Place à Tagha« Nous sommes très enthouzout Bay, 3e projet
siastes à l’idée de collaborer
hôtelier du Groupe
avec la SAPST pour ouvrir
Hyatt au Maroc.
Hyatt Place à Taghazout Bay,
3e projet hôtelier du Groupe
Nous sommes aussi
Hyatt au Maroc. Nous sommes
convaincus que
aussi convaincus que la marque
la marque Hyatt
Hyatt Place et la localisation
Place et la localiau sein de Taghazout Bay, sur
la côte atlantique et à proximité
sation au sein de
de la ville d’Agadir, auront un
Taghazout Bay, sur
attrait certain pour les touristes
la côte atlantique
en voyage d’affaires ou en vaet à proximité de
cances dans la région. »
Cela prouve que le Maroc, par
la ville d’Agadir,
ses potentialités et sa stabilité
auront un attrait
politique, reste une destination
certain pour les
favorite de l’investissement
touristes en voyage
étranger et que la Région Souss
d’affaires ou en
Massa Draa continue à attirer
nombreux investisseurs étranvacances dans la
gers et nationaux.
région. »
La Société d’aménagement et
de promotion de la station de
D
en juillet 2011, dédiée à la commercialisation et à la gestion de
la station Taghazout Bay. Société anonyme dont le capital
est détenu par cinq actionnaires
marocains.
Le projet de Taghazout Bay est
situé à 40 minutes de l’aéroport international d’Agadir et
s’inscrit dans la vision touristique 2020. Il se positionne
comme une station balnéaire
ouverte sur l’arrière pays, riche
en sites diversifiés. Grâce à son
environnement exceptionnel,
Taghazout Bay aura une capacité d’hébergement de 12380
lits dont 7450 lits touristiques.
Le coût global de l’investissement atteindra 10 milliards de
dirhams. Ainsi, ce complexe
touristique de grande envergure
offrira aux visiteurs toutes les
conditions favorables pour se
lancer dans de nouvelles expériences que ce soit au niveau
des sports relatifs à la mer, à
l’éco-tourisme ou encore pour
les passionnés de l’art et de la
culture et des salons d’expositions, de conférences qui se
tiendront régulièrement sur
place.
ans le cadre de l’extension de l’agroalimentaire dans la région SMD, un nouvel
agent spécialisé dans la transformation et
le décorticage de crevettes vient de s’implanter à
Agadir.
Une nouvelle unité du holding suédois « Feldts
Fisk », connue sous le nom « Feldts Maroc » créée
sur une superficie de 2850m2 est désormais opérationnelle depuis déjà trois mois avec une capacité
de production de 15t/jour. Le chiffre d’affaires réalisé a atteint 30MDH. Quant à l’investissement, il
a été de l’ordre de 12,5MDH.
Cette nouvelle unité de production a créé 500 emplois et ce n’est que le début. Une filiale du holding suédois qui a choisi le Maroc et Agadir en
particulier pour diverses raisons dont en particulier l’existence du produit axé sur les fruits de mer,
les facilités de liaison entre le Maroc et l’Europe
via le transport maritime et finalement l’agrément
dont dispose la société Raylo Sarl.
Ces différents dispositifs ont contribué directement dans le choix d’Agadir pour une extension des activités du holding suédois. Un projet
qui figure parmi les premières unités dans le sud
spécialisées dans le décorticage et le conditionnement en saumure de crevettes nordiques (pandalus
Borealis).
M.L
Votre privilège sur le premier site web francophone de la région
Dossier
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
8
Tafraout : les amandiers en fleurs
Située sur une altitude de 1200 m, la ville de Tafraout est une myriade de rochers de plusieurs formes. Une
région dominée par un plateau où différents arbres fruitiers poussent en particulier l’amandier pour lequel
une habilitation a été attribuée par le Ministère de l’Agriculture. Cette certification connue sous l’identification
géographique du produit (IGP) est une reconnaissance des potentialités de Tafraout dans la production de
l’amandier considéré comme un produit du terroir. Des produits qui ont joui d’une place remarquable dans le
nouveau plan Maroc Vert au niveau du pilier II, consacré à l’agriculture solidaire.
realisé par notre envoyé spécial
Mohamed Laghouizi
C
ependant, la région
de Tafraout a connu
une période de sécheresse de longue durée
qui a eu pour conséquence
la dégradation intensive de
l’amandier et d’autres arbres
fruitiers. Une doublée de
l’exode rural massif vers la
localité. Deux causes qui
ont contribué largement à
cette dégradation et favorisé
la naissance d’autres activités, en particulier le commerce et le tourisme.
Or, comme l’amande est une
tradition ancestrale, l’intérêt de sauver la richesse de
cette région, attractive entre
autres par ses sites et ses
beaux paysages, a été au
centre des préoccupations
de la Direction provinciale
de l’Agriculture de Tiznit
comme dans l’esprit de ces
petits agriculteurs qui ont
toujours éprouvé une nostalgie envers ce passé glorieux. De ce fait, chaque
année, un moussem des
amandes est organisé dans
la région au cours duquel
on expose différentes sortes
d’amandes ainsi que leurs
dérivées.
A cet effet, de nouvelles
mesures ont été préconisées avec le plan région du
Maroc Vert pour une intensification et une valorisation
de l’amandier, patrimoine
naturel de la région. Les
premiers essais de plantations d’amandiers dans
des terres Bours n’ont pas
été concluants et n’ont pas
donné de résultats positifs.
Suite à cet échec contreperformance, la DPA a procédé à des recherches sur le
terrain et après une série de
sondages, il s’est avéré que
la nappe phréatique de la
région est dotée d’un grand
débit en matière d’eau.
Cette découverte a donné
lieu à une première expérience à l’échelle nationale
d’irrigation localisée par
pompage à énergie renouvelable ou énergie solaire
par des panneaux photovoltaïques. Un grand projet que
la DPA de Tiznit a lancé sur
une superficie de 125 ha. «
La Dépêche du Sud » s’est
rendue sur place pour voir
de plus près les réalisations
ainsi que le travail explicite
et énorme fait au niveau
de l’agriculture solidaire
dans la province de Tiznit,
considérée comme une zone
semi-aride et qui lutte en
permanence contre la sécheresse et la désertification.
Les actions de la DPA de
Tiznit ne se limitent pas à
la région de Tafraout mais
s’étalent sur toute la région,
y compris la province de
Sidi Ifni connue par son
cactus et qui a vu la naissance de la première unité
Or, comme
l’amande est
une tradition
ancestrale,
l’intérêt de sauver la richesse
de cette région,
attractive entre
autres par ses
sites et ses beaux
paysages, a été
au centre des
préoccupations
de la Direction
provinciale de
l’Agriculture de
Tiznit comme
dans l’esprit de
ces petits agriculteurs qui ont
toujours éprouvé
une nostalgie
envers ce passé
glorieux
de conditionnement et de
commercialisation.
Les
progrès réalisés au niveau
des produits du terroir sont
très satisfaisants et encourageants tant pour les agriculteurs que pour les coopératives qui se sont organisées
sous forme de groupes
d’intérêt économique pour
mieux se positionner sur le
marché local et mondial.
Une nouvelle forme de société en pleine émergence
qui a mesuré l’apport et les
tendances du plan Maroc
vert au niveau de son pilier
II. Une nouvelle confiance
qui s’est installée entre ces
petits agriculteurs et l’administration couronnée par le
premier Salon des Produits
du Terroir organisé cette
année à Agadir lors de la
10eme édition du SIFEL.
Le projet de réhabilitation
de l’amandier de Tafraout
(projet achevé), s’étend sur
une superficie de 4.000
ha dans cette zone et a plusieurs objectifs dont l’amélioration de la production
de l’amandier en adoptant
des techniques modernes,
la valorisation et la diver-
sification des variétés de
l’amandier utilisées dans la
zone, l’incitation et l’encouragement des agriculteurs
pour mieux s’organiser pour
un meilleur développement
du secteur de l’amandier, et
enfin la lutte contre l’exode
rural.
Pour l’expérience en cours,
il est prévu la plantation
de 17500 amandiers sur un
périmètre de 125 ha dans
la région de Tounine, irrigués par le système goutte à
goutte à pompage par l’énergie solaire. Un projet financé par la DPA qui a créé une
nouvelle dynamique auprès
des agriculteurs et aussi un
groupe GIE qui a contribué
avec le foncier. L’autre action se traduit par l’aménagement des banquettes existantes déjà plantées. Ainsi,
la taille de ces banquettes
est de 94000ml réparties sur
Imouloud cercle d’Anezi,
de Tarsouate , Ammeln et
Ait Ouafka, cercle de Tafraout.
L’entretien concerne 600000
pieds à travers les cercles de
Tafraout et d’Anezi. Quant
aux périmètres des planta-
tions d’amandier en cours,
elles sont 25 ha dans la commune d’Irigh Tahal réparrtiezs entre Tjgualet (25 ha
équipés en goutte à goutte
et Imi n’tazgui, 25 ha), et la
commune Ammeln ( 20 ha à
Ighlen et 25 ha à Azrou Wadou., tous équipés en goutte
à goutte).
En ce qui concerne le dimensionnement du système
pompage solaire, il est fait
conformément à l’article 30
du CPS qui régit la configuration technique de ce dernier ainsi que le choix des
panneaux photovoltaïques
qui vont avec. Certaines
données doivent être examinées avant la pose du
système à savoir, la latitude,
la longitude, l’élévation par
rapport au niveau du sol,
la température extérieure
de calcul du chauffage, la
température extérieure de
calcul de climatisation et
finalement l’amplitude des
températures du sol. L’étude
faite sur le périmètre de
Touline a eu comme résultat
favorable le lancement de
cette nouvelle technique de
pompage solaire.
www.ladpechedusud.com
S
Dossier
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
Le village de granit rose
ituée à 190 km d’Agadir,
Tafraout se trouve au détour
d’une voie montagneuse, offrant l’un des paysages les plus surprenant et le plus fascinant du sud
où les masses rocheuses équilibrent
les maisons et la casbah aux murs
ocres surmontés de créneaux blancs
étincelant au cœur des palmeraies,
créant un spectacle éblouissant de
couleurs.
Le village de 1500 habitants jouit
d’un site exceptionnel, à 1200 m
d’altitude. Aux alentours une merveilleuse balade à Aguerd Oudad
pour admirer le grand rocher surnommé « le Chapeau de Napoléon «.
Juste à côté de Tafraout, à 5 km, on
est complètement dans une région
totalement désertique qui a fait le
bonheur de plusieurs metteurs en
scène de cinéma, en particulier les
films westerns américains qui ont
retrouvé le décor naturel du Texas ou
du Colorado. Ainsi pour vivre l’ambiance des souks, il faut prendre la
direction d’Ida Oussmlale et de Ta-
hala. On s’enfonce rapidement dans
les gorges verdoyantes, coupées au
couteau dans la roche.
Les hauts plateaux sont impressionnants. A Aday, quelques kilomètres
avant Tafraout, les maisons et les
marabouts flirtent avec les falaises et
des rochers ronds qui semblent vouloir les écraser.
A Tafraout, la ville est incluse dans
un cirque de granit rose, où les
masses rocheuses s’enchevêtrent et
9
changent de couleur avec le soleil.
Du côté d’Aguerd Oudad, les gros
cailloux ne sont plus roses, mais
rouges, bleus, noirs. Le désert lui,
reste magique, logé au pied de l’Atlas.
Bloc B, N° 30 - P.A.MC.L.M Sidi Ifni Aït Baamran - Maroc
Tél.: +212 6 61 10 78 78 - Email : [email protected]
Web : www.saharacactus.com
Dossier
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
10
Entretien avec Mohamed Alami, directeur de la DPA Tiznit
L’énergie solaire au secours des
produits du terroir
Suite à une visite au site du projet d’irrigation localisée par pompage à énergie solaire des plantations
d’amandiers dans la région de Tafraout, la « Dépêche du Sud » a obtenu une interview de Mohamed Alami,
Directeur de la DPA de Tiznit. Eclairage.
C
omment est venue
l’idée de ce projet
de goutte à goutte
par pompage à énergie
solaire?
L’idée au début était d’arrêter la dégradation de ce
patrimoine qui existe au
niveau de Tafraout en ce qui
concerne l’amandier. Vu la
succession des périodes de
sécheresse.
Dés lors, notre première
action était l’aménagement hydro-agricole. Des
recherches au niveau de la
nappe phréatique ont été entreprises pour aménager des
périmètres en irrigué. La
deuxième action concerne
la conservation foncière afin
d’optimiser l’utilisation des
terrains accidentés. Le dernier volet se traduit par l’entretien des plantations et la
confection des impluviums
pour que les plantations ne
manquent pas d’eau.
Le troisième axe est l’essai
de nouvelles plantations.
A ce titre nous avons fait
des expériences dans certaines zones bour et comme
le résultat n’était pas ce
qu’on espérait, nous avions
décidé de faire recours à de
nouveaux procédés sur une
superficie de 500 ha qui ne
représente cependant que
4% de la totalité du projet.
Notre constatation était que
la plantation dans les zones
bours ne pourrait pas aboutir
à de bons résultats.
lorisation ?
Pour commencer, nous
avons créé des groupements
d’intérêt économique (GIE),
ce qui équivaut à regrouper
les agriculteurs ou les coopératives féminines qui travaillent dans le secteur de
l’amandier. Ensuite, c’est
l’habilitation du produit et
sa protection. Donc l’année
dernière, la coopérative a
obtenu le certificat IGP de
l’amandier de Tafraout.
Nous avons aussi construit
deux unités de valorisation,
l’une à Tafraout et l’autre à
Anzi au profit de ces GIE
pour qu’ils soient plus compétitifs sur le marché local
ou international.
que notre projet s’insère
dans le cadre du Pilier II
du Plan Maroc Vert. A cet
égard, je vous rappelle que
l’agriculture solidaire s’est
faibles chutes de pluies tombées à longueur de l’année
pour les plantations existantes et ce par les téracites
dans la montagne et dans les
Etant donné que l’amandier est un produit du
terroir, quels étaient vos
programmes pour sa va-
Sur quels critères vousêtes vous basés pour
lancer cette expérience
unique au Maroc ?
Tout d’abord, je dois dire
Le troisième axe
est l’essai de nouvelles plantations. A
ce titre nous avons
fait des expériences
dans certaines zones
bour et comme le
résultat n’était pas
ce qu’on espérait,
nous avions décidé
de faire recours à de
nouveaux procédés
sur une superficie de
500 ha qui ne représente cependant que
4% de la totalité du
projet. Notre constatation était que la
plantation dans
les zones bours ne
pourrait pas aboutir
à de bons résultats.
intéressée particulièrement
aux petits agriculteurs en
mettant à leur disposition
des fonds financiers très importants ainsi que des techniciens pour leur apprendre
de nouvelles techniques de
production. Le but est de
minimiser les coûts de production et assurer un meilleur rendement.
Le choix de Tafraout répondait à tous ces critères et
plus que ça était prioritaire
puisqu’il fallait sauver un
patrimoine en disparition.
Il y’a aussi le facteur climat
ainsi que la richesse en eau
que les sondages ont révélé.
Notre but était de profiter au
maximum de cette énergie et
de l’utiliser. Après les quatre
sondages, nous avons pensé
à équiper les forages par les
anneaux solaires afin d’installer un système de goutte
à goutte sur un périmètre
de 125 ha comme premiers
essais de plantations de
17500 amandiers et aussi
pour épargner les agriculteurs du paiement de la facture d’électricité, souvent
lourde.
Dossier
www.ladpechedusud.com
Quelles étaient les difficultés auxquelles le nouveau projet s’est heurté et quelles étaient les
conventions
proposées
par votre département
pour convaincre les agriculteurs ?
Comme tout projet, il doit
se heurter à certaines difficultés, en particulier
lorsqu’il s’agit du domaine
agricole où l’administration tente de créer une nouvelle dynamique et de rentrer en partenariat avec le
privé. Nous avons certes eu
des problèmes au niveau
du foncier et à ce sujet, je
dois dire que les agriculteurs ont raison suite à ce
qu’ils avaient enduré par
le passé. Cependant, nous
sommes arrivés par de
conventions claires entre
les agriculteurs et l’administration à rétablir un climat de confiance et c’est ce
qui nous a permis de nous
lancer. Autre chose, c’est
l’état du terrain et pour
cette raison, nous avons
procédé à une distribution
des plants et des engrais.
Nous avons aussi aménagé
les banquettes et planté des
oliviers et du caroubi. Nous
avons enfin démontré une
détermination de développer le secteur des produits
du terroir par le système
de goutte à goutte ou par
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
11
l’irrigation localisée. Notre
objectif primordial est de
sauver l’amandier et par la
suite l’intensifier. Pour ce
qui est des récoltes, elles
reviennent aux agriculteurs
qui sont responsables de
tout l’équipement installé
sur leurs fermes. Donc, ils
doivent assurer le gardiennage des panneaux solaires,
l’entretien du système de
pompage ainsi que celui de
l’irrigation. Nous pouvons
dire que notre intervention
était réussie et à ce titre,
Cependant,
nous sommes
arrivés par
de conventions claires
entre les
agriculteurs
et l’administration à
rétablir un
climat de
confiance et
c’est ce qui
nous a permis de nous
lancer.
cette expérience est la première bio au niveau du Plan
Maroc Vert. Pour cette raison aussi, nous avons signé
des conventions avec 125
agriculteurs de Tamsouant.
Quel est le côut global de
l’investissement ?
le cout global de l’investissement s’élève à 46 MDH
dont 6 MDH uniquement
pour les deux projets d’irrigation à base d’énergie renouvelable. C’est un projet
pilote que nous comptons
bien généraliser dans toute
la zone et pourquoi pas
dans tout le pays. Dans cet
investissement figure aussi
la construction d’un réseau
routier aménagé en piste
afin de désenclaver les vil- nos efforts pour créer une
nouvelle dynamique chez
lages les plus isolés.
les agriculteurs doivent
être accompagnés par une
Quelles perspectives ?
Nul n’ignore les potentia- volonté de la part des prolités ainsi que les richesses fessionnels pour atteindre
de notre pays. Le Plan les objectifs tracés par Sa
Maroc Vert est venu pour Majesté le Roi Mohamed
mettre en valeur toutes ces VI. Nous sommes très optiressources pour de mieux mistes et en mois de février
les optimiser et les rendre prochain, l’inauguration de
plus compétitives. Notre nos premières plantations
devoir est donc de veiller à aura lieu sous l’égide du
ce que tous les plans établis Ministre de l’Agriculture.
soient réalisés. De ce fait, Nous lançons donc un appel
nous avons accompli d’im- à toutes les composantes de
portants progrès dans notre ce secteur pour mettre la
région au niveau de la valo- main dans la main pour un
risation et de la commer- avenir plus brillant de notre
cialisation de certains pro- agriculture ainsi que pour
duits du terroir dont la figue le bien être social.
de barbarie. Cependant,
Filière végétale : fiche des projets
1- Identification du projet :
- Nom du projet : Intensification des
amandiers
- Secteur : Amandier
- Organisme chargé de l’exécution : DPA
de Tiznit
- Localisation :
- Région : Souss Massa Draa
- Province ou Préfecture : Tiznit
- Commune : Tafraout ,Ait wafka,Tasrirte
,Tarsouat,Tahala, Amen, Aday Tafraout
lmouloud,
2- Objectifs opérationnels à atteindre (au
terme de l’exercice) et justification du projet (impact économique et social, bénéficiaires, etc..) :
2.1 - Objectifs
- Augmentation de la production
- Amélioration des revenus des agriculteurs
- Amélioration des conditions d’exploitation et de valorisation de l’amandier
- Création de l’emploi.
2.2 - Justification du projet
- Doléances incessantes formulées par la
population
- Création de l’emploi dans le monde rural
- Amélioration des revenus des agriculteurs
3 - Nature et description du projet (préciser par composante, la consistance précise
des opérations à réaliser : volume, longueur, superficie, etc.) :
3.1 - Pour le projet globalement
- Creusement de 25 sondages
- Creusement et équipement de 10 forages
- Mobilisation des eaux superficielles : 14
ouvrages
- Renforcement des terrasses sur 10000 ml
- Protection des terres agricoles sur 100 ha
- Travaux de Plantation d’amandier sur
600 ha
- Travaux d’entretien des plantations sur
3150 ha
- Construction et équipement de deux unités de valorisation
www.ladpechedusud.com
Société
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
12
Polémique autour de la lutte contre le Sida
ASCS : La récolte du Sidaction est allouée à l’ALCS
particulier. Toutefois, leur
travail ne se fait pas de maelon la direction de nière étroite. Cela concerne
l’épidémiologie re- également les campagnes
levant du ministre de collecte de dons, dont le
de la Santé, 63% des por- Sidaction en sa quatrième
teurs du VIH sont en stade édition organisée le vendreavancé de la maladie, et di 14 décembre par l’Assoselon les estimations, le ciation de Lutte Contre le
pays compterait pas moins Sida (ALCS) et la chaîne
de 29 000 personnes séro- de télévision publique
positives, dont 80% l’igno- 2M. Plus de 13,7 millions
rant toujours. Bon nombre de dirhams ont été promis
d’associations œuvrent en et sont destinés à l’assomatière de sensibilisation, ciation. Une donnée qui
diagnostic et soins au profit prête à confusion auprès
pensent que cette campagne sens que l’Association Sud
de la population en général de nombreux donateurs qui
Contre le Sida (ASCS) a
Dr. Abdelali El Youbi, vice-président de l’ASCS : En tant qu’ONG œuvrant à l’échelle déclaré, dans son communationale en matière de lutte contre le sida et les IST, nous tenons à préciser à l’ensemble de la société que
niqué de presse récemment
S
Amina Belkay
toutes campagnes publicitaires et propos qui tendent
à tromper le citoyen et
l’opinion publique.
le Sidaction est une activité menée par l’ALCS pour son propre bénéfice, et les dons lui sont exclusifs. Nous
Créée en 1990, L’ASCS
autres associations, en l’occurrence l’ASCS, ne sommes pas concernées et ne touchons aucun sou, vu l’exsiège à Agadir et possède
« Au début, nos
clusivité. Or, ce qui peut nous gêner dans notre quête de dons c’est que les donateurs pensent que le Sidactrois autres antennes; à Ait
tion est une action bénéfique au tissu associatif national, et par conséquent lorsque nous tapons aux portes
modes d’action
Melloul, Ouarzazate et Béni
d’éventuels donateurs on s’entend dire : nous venons de vous donner de l’argent ! L’association déploie
Mellal, en attendant que
tous ses efforts pour pouvoir continuer à exister et rechercher des revenus pour couvrir les activités. Cela
axés sur la
d’autres en gestation voient
s’accentue encore plus par le manque de médiatisation. Nous constatons par ailleurs que la chaîne 2M est
sensibilisation
le jour. Son qualificatif
mise de manière quasi-exclusive au service de l’ALCS. Au fil des années, nos activités d’ampleur nationale
SUD ne délimite pas son
n’ont eu droit qu’à quelque dizaine de secondes dans les infos et donc sont très peu mises en relief. La coude
masse
et
le
champ d’action qui se fait
verture médiatique doit être neutre notamment lorsqu’elle émane du service public au profit de population.
à l’échelle nationale. « Au
diagnostic. Pour
début, nos modes d’action
est vouée à l’ensemble des
et la population à risque en confondent les ONG ou qui
un meilleur
axés sur la sensibilisation de
associations. C’est dans ce
masse et le diagnostic. Pour
rendement, nous
un meilleur rendement,
avons ciblé les
nous avons ciblé les
populations vulnérables et
populations
les plus exposées et offrons
vulnérables et
l’accompagnement
des
personnes
séropositives
les plus exposées
lors des soins nécessaires
et offrons
»,
explique
Ghizlane
Mghaimimi,
directrice
l’accompagnement
nationale
des
projets
des personnes
ASCS.
L’association
adopte
également
un mode
séropositives
d’approche appelé « paire
lors des soins
» basé sur des personnes
semblables partageant le
nécessaires »
même mode de vie. Le paire
est mieux perçu et reçu par
publié, qu’il est essentiel les personnes visées, ce
de distinguer les différentes qui facilite le contact et le
associations, et dénonce transfert d’information.
Quelques chiffres : Selon les dernières statistiques réalisées par l’ASCS au terme de la période janvier-septembre 2012,
43 cas se sont déclarés positifs sur 4487 tests réalisés. Le nombre de personnes sensibilisées lors des activités de dépistage est de 7306 femmes et 1654 hommes. Les personnes vivant avec le VIH et bénéficiaires d’accompagnement psycho-social ont atteint le nombre de 153. Quant au nombre des adeptes de la prostitution qui bénéficient de la prévention dans leurs
sites d’activités (bar, restaurant, maisons closes,..) est de 1397.Les populations les plus exposées aux risques d’infection par
le sida comptent 176 personnes, bénéficiaires de consultations des IST et d’une dotation en médicaments. Du côté des nouveaux volontaires en matière de prévention du VIH/sida, 12 personnes ont été formées. En plus de 35 intervenants également formés en matière de prévention de proximités auprès des populations les plus exposées selon les normes nationales.
Société
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
13
Entretien avec le président de l’ALCS Section Agadir, Dr Tibary Abdellatif
27 % des cas de Sida au Maroc sont localisés dans la
région SMD
P
Meryam Lasri
ouvez vous nous
faire une présentation de l’ALCS Section Agadir ?
La section d’Agadir de
l’ALCS a été crée en 1993
pour répondre aux besoins
importants de la région de
Souss Massa Daraa (SMD)
en matière de prévention
des IST/SIDA et de prise en
charge des PVVIH. L’ALCS
Section Agadir gérant 5 locaux ,2 CIDAG Fixes, Administration, Maison d’Accueil,
centre référent PEC et une
unité mobile de dépistage.
Au centre référent de PEC,
l’ALCS offre ces prestations
de prise en charge comme le
bilan biologique, la radiologie, le transport les PVVIH
qui habitent loin de l’Hôpital
du jour, assure aussi l’achat
du lait artificiel .L’ALCS
Agadir a un staff au sein de
l’hôpital du jour composé des
médiatrices thérapeutiques et
sociales, secrétaires et psychologues. Ce staff assiste et
aide les médecins infectiologues et l’équipe du ministère
de la santé a organisé le travail pour mieux prendre en
charge les PVVIH.
A la maison d’accueil, nous
veillons sur le confort des
PVVIH et nous assurons un
suivi psychologique, thérapeutique pour les demandeurs. Ainsi nous assurons
des séances conviviales (sortie,..), séances de formation
et focus groupe.
L’ALCS Agadir mène plusieurs activités de sensibilisation qui entrent dans le
cadre des projets de prévention de proximité, il s’agit
du
projet de prévention
VIH/SIDA et IST auprès des
hommes en situation difficiles (PPM), projets de prévention VIH/SIDA et IST
auprès des femmes en situations difficiles (PPF), projets
de prévention VIH/SIDA et
IST auprès des ouvriers et
ouvrières (PPO), projets de
prévention VIH/SIDA et IST L’ALCS Agadir couvre avec
auprès des routiers (PPR) et ces activités tout le territoire
programmes de prévention de la région SMD par ses
sorties mobiles et elle arrive
à réaliser plus que 7000 test
VIH et syphilis par an.
Au centre référent
La section œuvre en partenade PEC, l’ALCS
riat avec plusieurs associaoffre ces prestations tions locales surtout les associations féminines et celle de
de prise en charge
Droits de l’Homme en plus
comme le bilan bio- des centrales syndicales.
logique, la radiologie, le transport les
PVVIH qui habitent loin de l’Hôpital du jour, assure
aussi l’achat du lait
artificiel .L’ALCS
Agadir a un staff
au sein de l’hôpital du jour composé des médiatrices
thérapeutiques et
sociales, secrétaires
et psychologues
contre les comportements à
risques chez la population
carcérale (PPC).
Quels sont les programmes respect des droits humains
menés par l’association ?
et lutter contre la discrimination et la stigmatisation de
Les actions de l’ALCS sont personnes vivantes avec le
structurées en deux pro- VIH.
grammes. Il s’agit du programme de prévention et Quelle est la situation épide dépistage VIH composé démiologie dans la région
du Conseil et test volontaire SMD ?
pour le dépistage du VIH
; actions de d’information Au Maroc y a presque 29000
et de sensibilisation/ projets mille cas de VIH ; selon le
proximités ; éducation par ministère de la santé, 27% de
les pairs. Et du programme ces cas ont été détectés dans
de Prise En Charge (PEC) « la région Souss Massa Draa.
globale » : qu’est composé
de Prise en charge thérapeu- Parlez nous de Sidaction
tique ; Médiation thérapeu- Maroc ?
tique ;
Soutien psychologique, social et économique. C’est une campagne natioA ces deux programmes nale de collecte organisée
s’ajoutent 3 composantes par l’ALCS sous le haut patransversales appuyant la tronage de Sa Majesté le Roi
prévention de l’infection à Mohamed VI et en partenariat
VIH et la prise en charge avec l’association française
des PVVIH. Il s’agit de la Sidaction. Cette campagne
Formation des différents ac- a pour objet de collecter les
teurs impliqués directement fonds afin d’assurer la contiou indirectement impliqués nuité du travail sur 3 volés,
dans ces programmes (bé- il s’agit de la prise en charge
néficiaires, personnel et les des personnes vivantes avec
représentants des instances le VIH ; la prévention et la
interne de l’association ; recherche.
Recherche-action qui per- Cet argent vas être réparti
met d’améliorer la qualité du par toutes les associations
soutien apporté par l’ALCS thématiques qui présente un
aux bénéficiaires ciblés par projet bien défini et qui ont
ses différentes actions ; Plai- une comptabilité légale et
doyer pour promouvoir le bien précise.
Services
www.ladpechedusud.com
Meteo d’Agadir
21 au 27
Décembre
Pharmacies de Garde Agadir
du 21 au 27 décembre
Valtur
N°1, Hotel Valtur-secteur Touristique Agadir
0528-82-21-32
Des F.A.R
N°7 (En face de cité Charaf) Immeuble Manzah Av, des FAR
0528-82-43-32
Ennajah
1 Rue 456 Av. el Massira Entre Cité Des
Amicales Des Fonctionnaires et Cité, (en face
ecole El Abadila)
0528-22-25-03
Amsernat
Bd du 2 Mars prés du Souk Al Had en face
angle porte 7 et porte 8
0528-23-98-04
Chaab
Angle rue du Marrakech et rue du Président
Bekkai Im. Oubidar quartier indistriel 0528-84-75-84
Extent° Dakhla
N°53, bloc Boujdour extention dakhla en face
de l’école Mounib
0528-23-94-45
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
14
www.ladpechedusud.com
Kaltouma Achahour
Au féminin
L’aknari de Mesti à l’envi
Originaire d’Idmoussakna, Kaltouma Achahour a fait ses études à Sidi Ifni. Ayant
eu son Bac en 90, elle a poursuivi ses études à la Faculté des sciences Ibn Zohr,
branche Biologie/géologie. Deux ans après, elle a rejoint un Institut privé spécialisé dans le commerce et la gestion.
6éme édition du Salon International (SIAM) de Meknès
E
Mohamed Laghouizi
n ayant son diplôme en 96,
elle a commencé en tant
que gestionnaire des affaires de la famille jusqu’en 2003
où elle s’engagea avec OxfamQuébec. Après 18 mois de stage et
de formation avec cet organisme
non gouvernemental canadian qui
travailla sur la création de la première coopérative d’Aknari dans la
région, elle devint directrice de la
coopérative en question. Grâce à
ses talents, à ses capacités et son
dynamisme ainsi que sa passion
pour son travail, elle fut choisie
comme membre d’une délégation
qui devait représenter le Maroc à
une rencontre internationale sur
l’Economie solidaire à Dakar (RIPESS).
Cette expérience de 2 ans lui a permis de mieux connaître les différents rouages de ce produit dont la
région Sidi Ifni détient la moitié de
la production du pays. En 2006 elle
fut la première dans la région à se
pencher sur la question du conditionnement du fruit frais. Elle déposa un dossier de création d’une
unité de conditionnement auprès du
CRI à Agadir. Un projet qui a obtenu un avis favorable après étude.
Sur deux longues années de travail et de contacts, d’expériences
sur la figue de barbarie, l’idée
de se regrouper sous le nouveau
concept GIE (Groupe d’intérêt économique), créé en janvier 2009,
Kaltouma Achahour, fut nommée
Présidente du Groupe. Plusieurs
actions ont été prises par cette
chercheuse comme sa participation
en Utopie avec le FAO pour une
valorisation du Cactus, consultante
(programme pos/cactus) pendant
naissance de l’indication géographique protégée de la part de Sa
Majesté Mohamed VI durant la
6éme édition du Salon International (SIAM) de Meknès. La première à travailler sur le montage du
nouveau projet Adrar Cactus dans
la région de Guelmim. 104 hectares
dont 84 ha sont dés lors plantés et
irrigués par le système de goutte à
goutte. Une première expérience
dans la région. L’ambition de cette
militante ne se limite pas à ce projet,
mais aussi à pousser les recherches
L’ambition de
scientifiques sur les dérivées de la
figue de barbarie qui dépassent les
cette militante
140, et dont on ne connait qu’une
ne se limite pas
vingtaine. L’introduction aussi de
l’irrigation par pompage solaire
à ce projet, mais
fait partie de ses plans phares et
aussi à pousser les
de nouveaux partenariats et créations des GIE figurent également
recherches scientisur son agenda. La passion pour ce
fiques sur les dériproduit du terroir la pousse à trouvées de la figue de
ver des moyens pour conquérir des
marchés mondiaux comme c’est
barbarie qui déle cas pour le Canada durant cette
passent les 140, et
année. Le marché de l’Orient est
très important et une fois acquis,
dont on ne connait
c’est une valeur ajoutée de plus surqu’une vingtaine
tout que les études révèlent que les
une année avec l’Agence dévelop- habitants du Golfe sont de grands
pement des régions du sud.
consommateurs de la figue de barKaltouma Achahour a eu la recon- barie.
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
Malika Benjil
15
Mentor des
paysannes de Sidi
Bibi
Q
uel parcours est celui de Malika Benjil. Mère de
quatre enfants, cette femme a eu son premier diplôme de l’Ecole d’Horticulture à Meknès. Directement après, elle a été nommée agent de vulgarisation à la
Direction provinciale d’agriculture dans la même ville puis
à Tata ou elle se chargea aussi des ressources humaines.
5ans plus tard, elle rentra à Rabat et travailla à la DPA
comme un chef du bureau de développement et de la mise
en valeur agricole.
Un nouveau poste qui lui a permis d’acquérir une formation
beaucoup plus avancée dans le domaine de l’agriculture et
suivre de très prés les différentes réformes qu’a connues le
secteur dans son ensemble. Or, ce qui distingue cette femme,
c’est son volontariat d’intervenir auprès des femmes dans le
monde rural. Elle ne se limita pas à son poste mais décida
d’agir en faveur de ces analphabètes qui vivent dans une
campagne ou le moindre droit est violé. L’aide à la femme
rurale était aussi son souci et pour arriver à cette fin, Malika
a créé une association qui défend les droits de cette couche
qui vit dans l’ombre et dans un marginalisme sur lequel les
hommes sont demeurés indifférents.
Avec la création d’un centre de qualification agricole à Sidi
Bibi, Malika fut nommée directrice du centre puisqu’on a
remarqué chez elle cette affirmation d’aller plus loin et de
contribuer à la formation du fils et de la fille du paysan.
Une détermination qui lui permise de devenir en si peu de
temps une femme modèle de combat, de patience et de courage pour mener à bien la nouvelle tâche que le Ministère
lui a confiée.
La formation professionnelle agricole par apprentissage a
connue un succès et de bons résultats en particulier dans
la zone sud grâce à cette femme titulaire d’un diplôme de
l’Institut de technicien spécialisé en Agriculture (ITSA) de
Souihla en 1999.
Le centre de Sidi Bibi est donc parmi les 45 établissements
répartis sur l’ensemble du territoire. Le mode de formation
est d’une durée de 8 mois dont 2 mois dans le centre avec
prises en charges. Le reste de la formation se fait sur le
terrain, donc dans fermes ou entreprises de la région, ne
période de stage suivi toujours par le centre. L’âge des bénéficiaires est entre 16 et 35 ans avec un niveau scolaire de
6eme primaire ou un diplôme d’ouvrier spécialisé. Directrice donc, elle doit être à l’écoute et s’occuper de tous les
problèmes des stagiaires qui sont au centre et aussi ceux qui
font de la pratique sur le terrain. C’est donc une mère au
foyer et un homme au travail. Un être qui s’est investi pleinement pour le bien être de la fille et du garçon du monde
rural qui souvent, faute de moyens, ils sont restés en marge
de la société et ont parfois fini dans des quartiers insalubres
autour des grandes villes.
En un mot, Malika Benjil est un exemple de féministe modèle qui a su s’imposer et donner le sourire aux enfants de la
paysannerie sans toutefois négliger son rôle de conseillère,
de sociologue et enfin d’éducatrice qui constitue une autre
fierté de la femme marocaine. M.L
Entretien
www.ladpechedusud.com
N° 70 du 21 au 27 décembre 2012
16
Abdelfattah Zine, président de la CGEM Région SMD
Plaidoyer pour une approche citoyenne de
l’acte d’entreprendre
Dessiner les contours de « l’espace régional de l’entreprise de demain », tel est le crédo cardinal que la CGEM de la Région
SMD fait résolument valoir dans les actions d’offre d’expertise et d’impulsion de l’investissement et de promotion des PME
.C’est dans cette optique que son président actuel, Abdelfattah Zine, acteur incontournable et efficient de la scène entrepreneuriale d’Agadir, met l’accent sur la mue organique de la CGEM, sa vocation citoyenne innovante, mise au service du tissu productif de proximité. Premier volet d’un grand entretien tout en transparence et en objectivité.
Q
Propos recueillis par
Mohamed Malki
uelle est la vision
de la CGEM afférente aux horizons
d’attente de la régionalisation avancée ?
La CGEM est une association qui regroupe des chefs
d’entreprises pour défendre
leurs intérêts. Pendant très
longtemps, il y’a eu une attitude défensive d’intérêts corporatistes d’entrepreneurs.
Souvent, on a porté grief à
la CGEM comme étant un
grand club d’entrepreneurs
concentrés autour de Casablanca et Rabat. Or, sur ces
dernières années, on a vu
une CGEM citoyenne qui
prend en considération tous
les phénomènes sociétaux en
même temps que l’acte d’entreprendre. Donc, on s’est
positionné en force de propositions pour le développement optimal de l’entreprise.
Dés lors, c’est au niveau de
Casa et du siège que les
commissions structurées sont
établies. Il est clair que le
développement dans un pays
comme le Maroc ne peut pas
se faire uniquement sur l’axe
Casa/Rabat. Il faut donc que
le territoire national soit une
partie intégrante de ce développement. Il est impératif d’associer tous
les terroirs et toute la
population.
Quelles
sont
les réalisations
à l’actif de la
CGEM Région
SMD ?
Au ni-
veau de la CGEM Souss,
il y’a eu en permanence un
travail d’équipe. Mes prédécesseurs, MM. El Joundi et
Soussi, ont toujours associé
avec eux des gens de bonne
volonté pour accomplir
des œuvres au service de la
région.A titre d’exemple, le
projet structurant de « Haliopole » .Ce pôle de compétitivité régionale est né dans
le siège de la CGEM Souss
Massa Draa. Il a donc été
repris par Emergence Industrielle et ensuite par la stratégie Halieutis qui est actuellement une réalité en gestation.
Cependant,
l’incubation
ainsi que la réflexion restent
au niveau de la CGEM. Aujourd’hui, on s’est engagé
avec l’université Ibn Zohr
dans un partenariat d’excellence au niveau de la région.
L’ISTM et différentes institutions et Centres de recherche nous ont rejoints afin
de concrétiser cet idéal. Nous
avons le site et le web
dont la viabilisation
et la commercialisation sont en
cours mais le
concept de pôle
de compétitivité
de Crustef est
mis en
place par l’association Agadir Haliopole sous l’égide de
la Région. C’est le Conseil
régional qui est le principal
bailleur de fonds de cette
instance phare qui s’apprête
à devenir la plate forme de
l’industrie de valorisation
des produits halieutiques
avec forte valeur ajoutée au
niveau d’Agadir. C’est ce
qui peut permettre à Agadir
de faire valoir la pêche et la
valorisation des produits halieutiques comme des piliers
de développement l’économie de la région.
Des projets ciblés dans
l’immédiat ?
Aujourd’hui, nous travaillons
sur Agadir Haliopole dont M.
Bouayad est le président,
pour le traduire en « cluster
»au niveau du commerce et
de l’industrie. On essaie de
se donner les moyens, d’etoffer les ressources humaines
nécessaires pour mettre en
place ce concept de
compétitivité par
excellence, basé
sur la recherchedéveloppement
et l’innovation.
C’est le moteur
principal.
Un échéancier précis ?
Non, mais nous avons un
programme d’actions sur
les trois années à venir pour
mettre sur pied ce pôle de
compétitivité. Donc, on est
en train de voir comment
s’approprier le Centre de
valorisation des produits de
la pêche composé de deux
institutions dont l’une à Anza
et l’autre initiée par l’IRAJ,
par l’Etat. Cependant, si les
professionnels ne prennent
pas en main eux-mêmes
ces outils de valorisation, à
savoir la recherche de nouveaux produits, les fonctionnaires de l’IRAJ vont
se lancer dans la recherche
et dans l’innovation. On a
donc cette ambition de faire
de la valorisation à 100 pour
100. A cet effet, nous avons
un petit projet de traitement
des déchets de la crevette
pour impulser des produits à
haute valeur ajoutée et qu’on
peut utiliser dans les produits
pharmaceutiques, des plats
cuisinés, etc.…Notre objectif
est de transformer les déchets
en matières premières.
D’où l’intérêt manifesté
par des opérateurs suédois,
qu’en pensez-vous ?
Les pionniers dans ce domaine sont les canadiens.
Personnellement,
j’avais
observé cette pratique intéressante chez eux en 1997,
mais, pour la mettre en œuvre
à l’époque, c’était difficile.
Mais aujourd’hui, avec Haliopolis, l’axe majeur de la
stratégie Halieutis, je pense
qu’on va pouvoir se doter
des moyens préalables pour
réaliser ce genre de projets innovants.
A Agadir, votre instance
a le souci manifeste de
fournir une expertise
fiable, une approche de méthodologie et de pédagogie
entrepreneuriale aux opérateurs de la place. Je pense
notamment au symposium
du printemps dernier sur «
le Code du travail » ?
Je suis bien parti dans cette
perspective pour mettre à la
disposition de nos acteurs
régionaux les outils de la
bonne gouvernance et une
bonne gestion de l’entreprise.
La connaissance du droit du
travail nous préoccupe aussi
par sa complexité et nous
n’avons qu’une commission
instituée au niveau de notre
région, contrairement à Casa
où il y’en a deux. C’est la
commission « Emploi et relations sociales. Nous avons
beaucoup de problèmes avec
le code de travail actuel.
Donc, c’est de Casa que
nous recevons de l’expertise.
Grosso modo, nous avons
des déficiences sur ce volet
que ce soit au niveau des ressources humaines, au niveau
de la communication et je
crois que c’est un problème
général au Maroc et c’est ce
qui nous empêche d’avoir
des données fiables. Pourtant cela ne s’oppose pas à
cette volonté de sensibiliser
les entrepreneurs et de continuer à chercher des compromis avec les hautes instances
pour un meilleur accès à
l’information. Par la création de ce réseau compétitif
régional d’Agadir instigué
par la NPME, son secrétariat général à la Chambre du
commerce et de l’industrie
et la présidence à la CGEM,
qui doit s’appuyer sur tous
les programmes mettant en
avant les moyens de financement des outils de compétitivité de l’entreprise.

Documents pareils