Nouvelles orientations des directives de l`OMS sur l

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Nouvelles orientations des directives de l`OMS sur l
Nouvelles orientations des
directives de l’OMS sur l’emploi
des contraceptifs
The INFO Project • Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health • Center for Communication Programs
111 Market Place, Suite 310 • Baltimore, Maryland 21202, USA • 410-659-6300 • www.infoforhealth.org
POINTS SAILLANTS
n 2004, L’Organisation mondiale de
la Santé (OMS) a publié de nouvelles
instructions sur l'emploi efficace et
sans danger de contraceptifs particuliers,
incluant les directives suivantes :
E
• Une femme utilisant des con-
traceptifs oraux combinés et
qui oublie d’en prendre
quelques-uns doit prendre
une pilule hormonale aussitôt
que possible, et, par la suite,
continuer de prendre une
pilule chaque jour. Cette directive fondamentale s’applique peu
importe le nombre de pilules hormonales qu’une femme a oublié de prendre.
Elle devra seulement prendre des précautions supplémentaires si elle a
omis de prendre trois pilules hormonales ou plus de suite (cf. p.3). La
nouvelle directive simplifie les règles
applicables aux pilules oubliées publiées par l’OMS en 2002.
• Les hommes devraient attendre trois mois suite à une
vasectomie avant d’être sûrs
des résultats. Les directives
précédentes recommandaient aux
hommes d’attendre soit trois mois, soit
jusqu’à ce qu’ils aient éjaculé au
moins 20 fois, selon la première
occurrence. Des études récentes ont
cependant indiqué que le critère des
20 éjaculations n’est pas une estimation valable quant à l’efficacité de la
vasectomie. Une période de trois mois
d’attente est plus fiable (cf. p.4).
• Les implants Norplant® peu-
vent demeurer en place
jusqu’à sept ans chez les
femmes pesant moins de 70
kg. En général, les organismes de
réglementation ont approuvé les
implants Norplant pour un maximum
d’emploi de cinq ans. Les preuves
récentes démontrent que pour la plupart des femmes les implants
demeurent efficaces pendant sept ans.
Les femmes qui pèsent plus pourraient avoir besoin de les enlever
après quatre ou cinq ans (cf. p. 5).
• Les comprimés de contracep-
tion d’urgence (CCU) doivent
être pris aussitôt que possible après des relations sexuelles non protégées, mais
peuvent aussi être pris
jusqu’à 120 heures plus tard.
L’OMS recommande qu’une femme
prenne des CCU aussitôt que possible
après des relations sexuelles non protégées — idéalement dans les 72
heures. Le fait de les prendre aussi
tard que 120 heures après des relations sexuelles non protégées peut
aider à prévenir une grossesse.
Cependant, plus une femme attend
avant de prendre les CCU, moins il est
probable que ces derniers soient efficaces (cf. p.5).
• Une dose unique de lévonor-
gestrel seul est le meilleur
régime posologique de contraception d’urgence. L’OMS
recommande trois options pour les
régimes de CCU. La posologie
préférée est de 1,5 mg de
lévonorgestrel en dose unique. Ce
régime de posologie est le meilleur
pour deux raisons : l'on a tendance à
préférer et à observer les régimes à
dose unique, et l’option du
lévonorgestrel seul produit moins d’effets secondaires que celle de
l’œstrogène-lévonorgestrel combinés.
Dans l’éventualité où le lévonorgestrel
en dose unique ne serait pas
disponible, deux autres régimes de
posologie sont également acceptables
(cf. p.6).
Les nouvelles recommandations de l’OMS
reflètent l’opinion générale exprimée lors
d’une réunion d’experts de planning
familial qui a eu lieu au siège social de
l’OMS à Genève, en Suisse, en avril
2004. Le Groupe de travail scientifique
(GTS) composé de 29 spécialistes de
planning familial venant de 15 pays comprenait des cliniciens, des épidémiologistes, des stratèges et des chefs de
projets (cf. encadré ci-dessous).
Source d’évidence reliée aux recommandations de l’OMS
Dans le présent numéro d’INFO Reports, les références aux études de
recherche proviennent de revues systématiques effectuées pour le compte
du secrétariat de l’OMS en vue de la réunion du Groupe de travail scientifique (GTS) en avril 2004. Ce groupe a tenu compte de cette évidence lors
de la considération et de la prise de décision portant sur la Sélection de
recommandations applicables.
Guillebaud, Kerstin Hagenfeldt, Ezzeldin Othman Hassan, Robert Hatcher,
Mihai Horga, Douglas Huber, Roy Jacobstein, Pisake Lumbiganon, Pamela
Lynam, Trent MacKay, Polly Marchbanks, Olav Meirik, Noel McIntosh, Helen
Rees, Roberto Rivera, Fred Sai, Pramilla Senanayake, James Shelton,
Irving Sivin, Connie Smith, Fatiha Terki, Marcel Vekemans et Edith
Weisberg.
Ces revues systématiques choisissent généralement des articles qui étaient :
• trouvés en faisant des recherches dans MEDLINE, POPLINE et d’autres
banques de données bibliographiques semblables ;
• publiés dans des journaux revus par des professionnels jusqu’en février
2004 ; et
• des études rapportées, des examens systématiques d'études, ou des métaanalyses qui ont examiné les composants biomédicaux et du comportement
des questions posées au GTS, à l'origine de Sélection de recommandations
pratiques.
Mise à jour des recommandations de l’OMS. Afin de s’assurer que les
directives de l’OMS demeurent à jour, de nouveaux articles de recherche
dont les objectifs d’étude se rapportent aux sujets étudiés par la Sélection
de recommandations pratiques ou aux Critères de recevabilité médicale
(CRM) sont identifiés sur l’Internet par le système CIRE (disponible seulement en anglais). Toutes les mises à jour aux directives actuelles de l’OMS
sont transmises sur la page de l’OMS. Vous pouvez trouver tous les rapports
des articles identifiés par CIRE à http://www.infoforhealth.org/cire/cire_pub.pl.
Les visiteurs de cette page Web peuvent s’inscrire pour obtenir des avis par
courriel lorsque CIRE affiche de nouvelles informations. De plus, le Pop
Reporter e-zine (disponible seulement en anglais), à
http://www.infoforhealth.org/popreporter/current.shtml, avise ses lecteurs en
cas de nouvelles informations. Un abonnement gratuit peut être obtenu
à http://prds.inforforhealth.org/signup.php.
Ces revues systématiques ont été menées par : Kathryn Curtis et Anshu
Mohllajee des Centres des Etats-Unis d’épidémiologie et de prévention ;
Mary Lyn E. Gaffield de l’OMS ; et Kavita Nanda du FHI. Les participants du
GTS de l’OMS de 2004 étaient : Yasmin H. Ahmed, Halida Akhter, Marcos
Arevalo, Tsungai Chipato, Maria del Carmen Cravioto, Soledad Diaz, John
Avril 2005, numéro 4
Nouvelles orientations des
directives antérieures
La Sélection de recommandations
pratiques de 2004 de l’Organisation
mondiale de la Santé offre un
conseil mis à jour sur la manière
dont les clients de planning familial
peuvent utiliser leurs méthodes de
contraception de manière optimale
pour prévenir la grossesse, ainsi
que sur la façon de gérer les effets
secondaires ou autres problèmes
lors de l’emploi de contraceptifs
(66). Ces nouvelles directives
représentent une digression impor-
tante de ce qui avait couramment
été recommandé au sujet de certaines méthodes de contraception.
renseignements sur l’obtention du
rapport complet de l’OMS de 2004,
cf. encadré de gauche ci-dessous.)
Les directives de l’OMS de 2004
mettent à jour la Sélection de
recommandations pratiques relatives à l'utilisation de méthodes
contraceptives publiées en 2002
(64). L’édition de 2004 inclut 10
nouvelles recommandations ainsi
que des révisions de 12 recommandations comprises dans l’édition de 2002. (Pour obtenir des
Ce numéro d’INFO Reports porte
son attention sur les nouvelles
directives de l’OMS de 2004 qui
sont susceptibles d’avoir le plus
grand effet sur la prestation de services. Il résume aussi les autres
nouvelles recommandations qui se
rapportent au DIU à libération de
lévonorgestrel (DIU-LNG)(cf. p.7).
Directives de planning familial fondé sur l’évidence
Quoi de neuf, que réserve l’avenir ?
L’édition de 2004 de l’OMS de la publication des Sélection de recommandations pratiques
relatives à l’utilisation de méthodes contraceptives est la seconde des quatre pierres angulaires de directives de planning familial de l’OMS fondées sur l’évidence. La première pierre
a été la publication en 2004 des Critères de recevabilité de l’emploi les contraceptifs. Les troisième et quatrième pierres angulaires sont en voie de développement par l’OMS dans la
série des directives fondées sur l’évidence (cf. ci-dessous). Le développement de la série a
été dirigée par Herbert Peterson, autrefois coordinateur de l’Equipe de la promotion du
planning familial du Département de Santé et Recherche génésique de l’OMS.
Les Critères de recevabilité médicale de l’OMS fournissent les directives indiquant qui peut
utiliser avec sécurité les méthodes contraceptives en présence de certaines conditions de
santé (65). (Pour un résumé des additions et des changements récents, veuillez consulter
INFO Reports, « L’OMS met à jour les critères de recevabilité pour les contraceptifs, » No. 1,
août 2004, à http://www.infoforhealth.org/inforeports/med/fr/index.shtml.)
Les textes complets des Sélection de recommandations pratiques relatives à l’utilisation de
méthodes contraceptives et les Critères de recevabilité pour l'adoption et l'utilisation continue de méthodes contraceptives sont disponibles sur le site Web de l’OMS à :
http://www.who.int/reproductive-health/publications/fr/index.html. Des copies imprimées
peuvent être demandées par la poste, le téléphone, fax, ou courriel :
Par courrier : Organisation mondial de la Santé, Département de Santé et Recherche
génésique, Centre de la documentation, 1211 Genève 27, Suisse
Par téléphone : 0041 22 791 4447/3346
Par fax : 0041 22 791 4189
Par courriel : [email protected]
Nouvelles directives fondées sur l’évidence disponibles en 2005
La troisième pierre angulaire de la série de l’OMS fondée sur l’évidence, l’Outil de prise de
décision pour les clients et les prestataires de planning familial (à paraître), est un tableau à
feuilles mobiles pour les clients et les fournisseurs de planning familial à utiliser ensemble
afin d’aider les clients à choisir et à utiliser une méthode de contraception. Il est en voie de
préparation en collaboration avec l’INFO Projet.
La quatrième pierre angulaire est un manuel dont le but est de succéder aux Eléments de la
technologie de la contraception. Rédigé pour le personnel clinique du planning familial, le
manuel offrira une mise à jour des informations sur les méthodes contraceptives fondées sur
l’évidence. Le nouveau manuel est en voie de préparation en collaboration avec l’INFO
Projet et plus de 20 autres organisations de la santé de la reproduction.
L’Outil de prise de décision devrait être disponible en français au printemps de 2006, et le
manuel devrait être disponible en anglais en hiver de 2006 par l’intermédiaire de l’INFO
Projet. Les demandes peuvent être envoyées à :
Par courriel : The INFO Project, Center for Communication Programs, Johns Hopkins
Bloomberg School of Public Health, 111 Market Place, Suite 310, Baltimore, Maryland
21202, USA
Par fax : 410-659-6266
Par courriel : [email protected]
2
Ce rapport a été préparé par
Ruwaida M. Salem, MPH.
Bryant Robey, Directeur de la rédaction.
Francine Mueller, Préposée à la conception.
INFO Reports apprécie l’assistance
des critiques suivants : Kathryn Church,
Kathryn Curtis, Mary Lyn E. Gaffield,
Sarah Johnson, Anshu Mohllajee, Herbert
Peterson, James D. Shelton et Irving Sivin.
Références suggérées : Salem, R.
« Nouvelles orientations des directives de
l’OMS sur l’emploi des contraceptifs ». INFO
Reports, No. 4. Baltimore, Johns Hopkins
Bloomberg School of Public Health, The
INFO Project, April 2005.
The INFO Project
Center for Communication Programs
The Johns Hopkins Bloomberg
School of Public Health
Jane T. Bertrand, PhD, MBA, Professeur et
Directeur, Center for Communication Programs
et Investigateur principal, le Projet INFO ;
Earle Lawrence, Directeur de projets ;
Stephen Goldstein, Directeur, Département
des publications ;
Theresa Norton, Corédactrice en chef ;
Linda Sadler, Directrice de production.
John Fiege, Rédacteur de l’édition française
Les INFO Reports sont destinés à
fournir un rapport précis et documenté
sur les développements importants du
planning familial et sur les problèmes de
santé relatifs. Les opinions qui y sont
exprimées sont celles de leurs auteurs
et ne reflètent pas forcément les points
de vue de l’Agence des Etats-Unis pour le
développement international ou ceux
de Johns Hopkins University.
U.S. Agency for
International Development
Publié avec le soutien d’USAID, Global,
GH/POP/PEC, sous les clauses de la
bourse n° GPH-A-00-02-00003-00.
L’OMS simplifie la
recommandation
sur les pilules
oubliées
ou s’abstenir de relations
sexuelles jusqu’à ce qu’elle
ait pris des pilules contraceptives pendant sept jours
de suite (cf. figure 1). Une
La recherche a révélé que la recommandation de l’OMS sur les
pilules oubliées pour les contraceptifs combinés (COC) publiée
en 2002 est trop complexe pour
être comprise par de nombreuses
utilisatrices de COC (11). La
recommandation incluait des instructions détaillées et contradictoires selon le nombre de pilules
oubliées et le moment où cela
était arrivé. Des instructions similaires émises par la US Food and
Drug Administration (US FDA) se
prendre (47). Le GTS de l’OMS
de 2004 a simplifié la recommandation sur les pilules oubliées en
donnant une directive globale aux
femmes qui ont oublié n’importe
quel nombre de pilules combinées1,
et une directive globale aux femmes qui ont oublié trois pilules
d’hormones consécutives ou plus :
• Une femme qui oublie n’importe quel nombre de pilules
d’hormones doit prendre une
pilule contraceptive le plus
tôt possible, et par la suite,
continuer à prendre une
pilule chaque jour.2
• Une femme qui oublie trois
pilules contraceptives consécutives ou plus doit prendre une
mesure supplémentaire. Elle
devrait utiliser des condoms
1
Cette directive se rapporte aux COC contenant plus
de 20 µg d’œstrogène d’œstradiol éthinyle.
2
Dans l’éventualité où une femme suit une cédule de
prise de pilules devant débuter à un jour donné de la
semaine, elle doit jeter les pilules contraceptives
oubliées si elle désire maintenir sa cédule.
3
femme doit prendre des comprimés contraceptifs combinés
pendant sept jours de suite afin
de prévenir l’ovulation de façon
fiable (40).
Il est particulièrement important
d’éviter un intervalle prolongé
entre les prises de pilules contraceptives. Donc, si une femme
oublie trois pilules ou plus au
cours de la troisième semaine de
la plaquette de comprimés, elle
ne doit finir que les pilules hormonales de cette plaquette et commencer une nouvelle plaquette le
jour suivant. Elle doit jeter les
comprimés inactifs (cf. figure 1).
De plus, si une femme a oublié
trois pilules contraceptives ou
plus au cours de la première
semaine de la plaquette, et si elle
a eu des relations sexuelles non
protégées, le GTS suggère de
considérer l’option de contraception d’urgence parce que le risque
de grossesse dans un tel cas
pourrait être important.
Par ailleurs, vu que les comprimés restants ne contiennent pas
d’hormones, une femme qui en
oublie un certain nombre doit simplement jeter les comprimés
oubliés et continuer de prendre
un comprimé par jour.
Le GTS de 2004 considère trois
comme étant un nombre critique
qui devrait susciter une femme à
prendre des précautions supplé-
mentaires. Leur jugement repose
sur l’évidence qu'un maximum de
neuf jours sans hormones n'est
pas susceptible de mener à une
ovulation (12, 16, 17, 24, 25, 28,
29, 33, 34, 36, 37, 55, 57). Par
conséquent, si une femme oublie
ses pilules contraceptives immédiatement avant ou après l’intervalle de sept jours sans hormones
(c.-à-d. soit la troisième ou la
première semaine de la plaquette de pilules), elle
peut oublier jusqu’à
deux pilules, mais pas
trois, sans risque de grossesse (deux pilules contraceptives oubliées plus sept
pilules inactives ne contenant
pas d’hormones correspondent à
neuf jours sans hormones).
Les recommandations plus complexes de 2002 exigeaient de
prendre des précautions supplémentaires après avoir oublié deux
pilules contraceptives de suite, et
non pas trois. Les recommandations de 2002 indiquant quand
prendre des précautions supplémentaires dépendaient du
moment où les pilules avaient été
oubliées. Par exemple, les femmes ayant oublié des pilules au
cours la deuxième ou troisième
semaine de la plaquette de pilules
auraient pris des pilules contraceptives pour au moins sept jours
auparavant et n’auraient pas
besoin de prendre de précautions
supplémentaires.
Les directives de 2004 ne font
cependant pas de telle distinction.
Le GTS conseille d’utiliser des
condoms ou de s’abstenir de relations sexuelles pour toutes les
semaines de la plaquette de pilules. Le GTS a décidé de sacrifier
4
une certaine précision scientifique
dans l’intérêt de directives plus
simples et faciles à suivre.
Les directives sont plus
prudentes avec les pilules
contraceptives à faible
dosage. Certains comprimés
oraux combinés contiennent 20
µg ou moins d’œstrogène d’œstradiol éthinyle—une dose très
faible. Lorsqu’une femme oublie
de prendre ces pilules, l’OMS
conseille de suivre les mêmes
recommandations que celles pour
les contraceptifs oraux combinés—mais avec une différence
clé : la femme doit prendre des
précautions supplémentaires
après avoir oublié de prendre
deux pilules contraceptives et non
après en avoir oublié trois.
La vasectomie
n’est effective
qu’après trois
mois
Les nouvelles recommandations
de l’OMS conseillent à l’homme
d’attendre trois mois après une
vasectomie avant de s'y fier pour
la contraception. Au cours de
cette période, il devrait recommencer ses activités sexuelles
afin d’assurer que le sperme ne
contient plus de spermatozoïdes
alors que lui-même ou sa partenaire utilise une protection contraceptive pour éviter la grossesse.
D'anciennes directives de la part
des services offrant la vasectomie
conseillaient à l’homme ayant
subi une vasectomie qu’il pourrait
se fier à celle-ci soit trois mois
après la procédure, soit une fois
qu’il a eu au moins 20 éjaculations, selon la première occurrence. Des études récentes ont
cependant démontré que le critère des 20 éjaculations n’est pas
un indice fiable d’efficacité de la
vasectomie (6, 54).
Une évidence importante démontre que la période d’attente de
trois mois est suffisante pour que
la vasectomie soit efficace chez la
plupart des hommes (5, 6, 8, 9,
20, 32, 41, 54). Bien que la façon
la plus sûre de déterminer l’efficacité de la vasectomie soit l’analyse du sperme, cette procédure
exige un microscope, une lame et
un compte-gouttes — équipement
qui n’est pas toujours disponible
dans de nombreux endroits.
La duré des
implants Norplant
est prolongée
à sept ans pour
la plupart des
femmes
Les organismes de réglementation recommandent en général
une limite de cinq ans d’utilisation
des implants Norplant applicable
à toutes les femmes. Des études
d’implants Norplant ont cependant
indiqué que le poids et l’âge
d’une femme affectent la durée
d’efficacité de la contraception
(23, 50). Sur la base de cette évidence, l’OMS recommande maintenant que le temps entre l’insertion
et le retrait des implants peut
dépendre du poids de l’utilisatrice.
Le GTS n’a pas fait de référence à
l’âge d’une femme parce que les
femmes plus jeunes ont tendance
à avoir un taux de grossesse plus
élevé que les femmes plus âgées,
peu importe la méthode contraceptive utilisée, vu que leur taux de
fécondité est supérieur.
Le GTS conseille que :
les femmes pesant moins de
70 kg au moment de l’insertion
des implants Norplant, et qui
continuent à peser moins de 70
kg, peuvent laisser les implants
en place jusqu’à sept ans.
Les femmes pesant entre 70 et
79 kg au moment de l’insertion
doivent être averties que leur
implant Norplant sera moins
efficace après cinq ans d’utilisation si elles pèsent encore
entre 70 et 79 kg à ce momentlà (23, 50). L’efficacité des
implants Norplant chez les femmes dans cette plage de poids
pour les années six et sept
d’utilisation est réduite mais
néanmoins plus élevée que la
plupart des méthodes contraceptives, y compris les injectables, les COC et les condoms
(tous utilisés normalement)
(61). Au bout de cinq ans, la
femme, selon les conseils du
fournisseur de soins, peut prendre la décision soit de laisser
les implants en place pour les
deux années supplémentaires,
5
soit de les remplacer par une
nouvelle série d’implants, soit
de changer de méthode de
contraception.
Il faudrait conseiller à toutes les
femmes pesant 80 kg ou plus
à la fin de quatre ans d’utilisation de Norplant, de considérer
sérieusement le remplacement
de l'implant parce que son efficacité anticonceptionnelle est
réduite. Le GTS a étudié le fait
que les femmes pesant 80 kg
ou plus ont une possibilité de
6 % environ de devenir enceintes au cours de la cinquième
année d’utilisation d’un implant
Norplant. Bien que ce taux de
grossesse soit comparable à
celui des contraceptifs oraux
combinés utilisés typiquement,
il est beaucoup plus élevé
qu’au cours des premières
années d’utilisation de l’implant
Norplant.
Les conseils
de contraception
d’urgence sont
étendus
Les comprimés de contraception
d’urgence (CCU) doivent être pris
aussitôt que possible à la suite de
relations sexuelles non protégées
pour un maximum d’efficacité.
L’OMS recommande maintenant
qu’ils peuvent être pris jusqu’à
120 heures après des relations
sexuelles non protégées au lieu
du maximum de 72 heures recommandé auparavant. Le GTS
recommande aussi un nouveau
schéma posologique de CCU, soit
une dose unique de 1,5 mg de
lévonorgestrel.
Le GTS a également réitéré le
conseil qu’il avait donné plus tôt,
c’est-à-dire qu’une femme devrait
pouvoir recevoir une réserve de
comprimés de contraception d’urgence à l’avance.
Prise des comprimés de
contraception d’urgence
aussitôt que possible. Les
nouvelles directives de l’OMS
soutiennent le conseil précédent
de la prise de comprimés de
contraception d’urgence aussitôt
que possible après avoir eu des
relations sexuelles non protégées
— idéalement dans les soixantedouze heures. Les recherches
récentes indiquent que les CCU
peuvent être efficaces s’ils sont
pris jusqu’à 120 heures après des
relations sexuelles non protégées
(15, 42, 46, 63). Cependant, plus
le temps avant la prise de CCU
est long, plus le risque de grossesse augmente (15, 42, 46, 63).
Options de trois posologies.
L’OMS recommande trois options
de posologie des CCU :
1. 1,5 mg de lévonorgestrel en
dose unique ;
2. Deux doses de lévonorgestrel
(une dose de 0,75 mg de lévonorgestrel, suivie d’une
seconde dose de 0,75 mg de
lévonorgestrel 12 heures plus
tard) ; ou
3. Deux doses de CCU d’œstrogène-lévonorgestrel combiné
— le « régime Yuzpe »3 comprenant une dose de 100 µg
d’œstradiol éthinyle avec 0,5
mg de lévonorgestrel, suivies
de la même posologie 12 heures plus tard.
Selon l’avis du GTS, le premier
régime est le meilleur choix. Une
3
dose unique est la meilleure option parce que l’on est en général
plus apte à prendre une dose unique que des doses multiples. De
plus, le lévonorgestrel seul cause
moins de nausées et de vomissements que la formule combinée
(cf. ci-dessous).
Des brochures sur les CCU en
plusieurs langues sont disponibles
à www.path.org/resources/
ec_client-mtrls.htm
Cependant, la posologie préférée
peut ne pas être disponible partout. Le GTS a conclu que les
deux autres posologies sont des
alternatives acceptables. Dans
certains endroits, les posologies
sont préparées et étiquetées pour
usage spécifique de CCU. Elles
peuvent aussi être préparées à
partir d’une variété de pilules
contraceptives contenant du lévonorgestrel.
Les CCU à libération de lévonorgestrel seul causent
moins de nausées et de
vomissements. L’OMS recommande l’usage du lévonorgestrel
seul aux femmes parce qu’il
cause moins de nausées et de
vomissements que l’œstrogènelévonorgestrel combiné (26, 58).
Les nausées et les vomissements
sont des effets secondaires courants associés à l’emploi des
CCU (45, 58). L’OMS ne recommande pas l’emploi systématique
d’antiémétiques (médicaments qui
aident à prévenir les nausées et
les vomissements) avant de prendre des CCU. Il est difficile de
prédire quelles femmes auront
des effets secondaires et nombreuses sont celles qui prennent
des CCU et qui ne subissent ni
nausées ni vomissements. Les
antiémétiques sont cependant
efficaces pour certaines femmes
(43, 45). Le GTS conseille donc
que les cliniciens offrent des antiémétiques selon le cas, en fonction de leur jugement. Les
cliniciens devraient prendre en
compte que les antiémétiques
peuvent eux-mêmes causer des
effets secondaires tels que la
somnolence et le vertige.
Un stock de réserve à
l’avance est encouragée. Le
GTS de 2004 a soutenu les
recommandations précédentes
permettant à une femme de recevoir un stock de CCU en avance.
Le groupe a fondé sa recommandation sur la base récente :
• il est plus probable qu’une
femme prenne des CCU suite à
des relations sexuelles non
protégées quand elle en a une
provision à portée de main (7,
14, 21, 27, 38, 44, 48) ; et
• le fait d’avoir des CCU en
réserve n’affecte pas l’usage
des contraceptifs d’une femme,
n’augmente pas la fréquence
de relations sexuelles non protégées et n’augmente pas sa
fréquence d’emploi des CCU
(7, 14, 21, 27, 44, 48).
Le régime Yuzpe a été nommé d’après un Professeur canadien, A. Albert Yuzpe, qui a publié les premières études démontrant la sécurité et l’efficacité de
l’emploi des COC et des CCU (67, 68).
6
Directives
applicables aux
DIU-Cu étendues
aux DIU-LNG
Les recommandations de l’OMS
de 2004 s’étendent maintenant
aux DIU-LGN et quelques-unes
des recommandations de 2002
relatives aux DIU contenant du
cuivre (DIU-Cu), y compris :
• En général, les antibiotiques
prophylactiques ne sont pas
recommandés pour l’insertion
de DIU-Cu ou de DIU-LNG (22).
Cependant,
l’emploi d'antibiotiques prophylactiques
peut être
considéré lorsque les infections cervicales de gonoccocies
et de chlamydia sont communes et que le dépistage des IST
est limité.
• Il n’est pas nécessaire d’enlever
un DIU en cuivre ou un DIU-LNG
lors d’un diagnostic de maladie
inflammatoire du pelvis (MIP)
chez une femme. Le retrait
n’améliore pas la condition de
la femme lorsque le MIP est
traité avec les antibiotiques
appropriés (1, 35, 53, 60).
• Lorsqu’une femme tombe
enceinte en cours d’usage d’un
DIU-Cu ou DIU-LNG, le DIU
devrait être enlevé si les ficelles
sont visibles ou s'il est possible
de les récupérer dans danger
pour le canal cervical. S'il est
laissé en place, le DIU augmente le risque d’avortement
spontané au cours du premier
ou second trimestre et celui d’un
accouchement avant terme (2,
4, 13, 19, 30, 31, 39, 49, 52,
56, 59, 62).
De plus, le GTS de 2004 a modifié
les recommandations antérieures
sur l’insertion des DIU-Cu et les
anormalités menstruelles pour
qu’elles s’appliquent aux DIU-LNG :
• En général, le DIU-LNG doit être
inséré seulement au cours des
sept premiers jours du cycle
menstruel d’une femme. Par
contre, le DIU-Cu peut être inséré au cours des premiers 12
jours du cycle menstruel à
cause de son effet contraceptif
d’urgence de 5 jours. Cependant, les deux types de DIU
peuvent être insérés à n’importe quel moment au cours du
cycle menstruel d’une femme si
l’on est raisonnablement certain
qu’elle n’est pas enceinte.
• Le DIU-LNG ne doit pas être
inséré immédiatement au cours
du postpartum, contrairement
au DIU-Cu, parce que les effets
des hormones du DIU-LNG sur
l’involution de l’utérus (retour
de l’utérus à sa taille normale
avant la grossesse) sont inconnus (65).
• L’aménorrhée (absence de
périodes menstruelles) est un
effet secondaire commun du
DIU-LNG, mais non pas du
DIU-Cu (3, 10, 18, 51). Selon
les directives de 2004 de l’OMS,
une femme atteinte d’aménorrhée lorsqu’elle utilise un DIULNG n’a pas besoin de traitement médical. Une consultation
réassurante et une explication
devraient être une réponse suffisante à une telle
aménorrhée.
7
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service de l’INFO Project à www.photoshare.org.
Brochures à la page 6 grace à PATH.
Photo à la page 7 grace à Berlex.

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