Tunnel : une rénovation pas à pas, sans interruption de l
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Tunnel : une rénovation pas à pas, sans interruption de l
Reportage Vu au Tunnel du Prado Solutions AUTOMATISMES INDUSTRIELS Tunnel : une rénovation pas à pas, sans interruption de l’exploitation ▼ Voilà dix ans que le tunnel Prado-Carénage est entré en exploitation. Avec pratiquement dès le départ des problèmes au niveau de la GTC, tant d’origine technique (défauts de conception) qu’économiques (disparition des développeurs de l’application). Une rénovation progressive a été décidée il y a 5 ans. Elle est en voie d’achèvement, avec un changement de l’ensemble des automates et de la supervision. Cette rénovation a été réalisée par ICSE avec des équipements de GE Fanuc, pas à pas, sans interruption de l’exploitation… Pour réaliser la supervision de l’activité du tunnel,les opérateurs s’appuient sur des murs d’images qui restituent les vues représentées sur les écrans du PC de supervision. I l y a maintenant dix ans que le Tunnel Prado-Carénage de Marseille est entré en activité. Un anniversaire donc, qu’il fallait bien marquer. Mais de là à ce que les autorités locales se déplacent, accompagnées de la presse locaL’essentiel le, cela peut sembler excessif! Surtout qu’il L’installation de GTC du Tunn’y a pas d’élections à nel Prado-Carénage posait très court terme... En pas mal de problèmes au niveau de l’exploitation fait, plus qu’un anniversaire, il s’agissait de Elle souffrait de défauts de conception et de la disparifêter une inauguration. tion des acteurs qui l’avaient La salle d’exploitation et conçue de surveillance du tun ICSE, une petite entreprise nel vient en effet d’être locale, est appelée pour la rénovée. Derrière les maintenir en état de foncvues sur écran et les tionnement murs d’image, c’est Face aux difficultés de faire toute la supervision qui évoluer l’installation et aux problèmes de maintenabilité, a été refaite. Les autoune rénovation a été décidée mates d’origine sont Celle-ci a été étalée dans le également en cours de temps, de bas en haut, c’estremplacement. à-dire de la supervision à l’auAprès seulement une tomate de terrain dizaine d’années d’ex- 56 ploitation, une rénovation d’une telle ampleur peut surprendre. Car l’application n’a en effet guère évolué : il s’agit d’une GTC (Gestion Technique Centralisée) comme on en trouve sur tous les tunnels,avec une gestion de l’éclairage, de la ventilation, des stations de pompage (une partie du tunnel est en zone inondable), du trafic, des messages audio et vidéo. En fait, si la rénovation a été décidée, c’est parce que l’installation de contrôle-commande était de plus en plus difficile à maintenir et à faire évoluer. Et cela, pour de multiples raisons. Ainsi, l’application de supervision avait été faite “sur mesure”, et mise en œuvre sur des stations Sun. Dans ces conditions, il était difficile d’envisager des évolutions. Et ce d’autant plus que la société qui avait réalisé l’applicatif a disparu.Autre raison,l’installation d’automatismes posait de sérieux problèmes. Les logiciels applicatifs ne fonctionnaient pas bien, les automates de tête ne fonctionnaient pas correctement en redondance… Et, là aussi, plus moyen de se retourner vers la société qui avait réalisé l’application. Face aux difficultés rencontrées en exploitation, la SMTPC (Société Marseillaise du Tun- nel Prado-Carénage) décide de faire appel à ICSE, une société de conseil et études en automatisme et informatique industrielle. « Dans un premier temps,nous avons utilisé ses compétences pour maintenir l’installation en état de marche. Etant très satisfait du service qu’elle nous a apporté,nous lui avons tout naturellement confié la rénovation de l’installation », commente Dominique Monnier, chef du Service Maintenance des Equipements à la SMTPC. Un ouvrage original de 2,4 km Le tunnel permet de gagner beaucoup de temps pour aller duVieux-Port vers l’est (accès à l’A50, direction Aubagne et Toulon), et vice versa. Il a été construit à l’emplacement d’un ancien tunnel ferroviaire, qui avait été ouvert en 1878 et n’avait été utilisé que quelques années. Ce tunnel a été agrandi et il comporte désormais deux niveaux superposés, comportant chacun 2 voies de 3 m de large, à sens unique (les automobilistes peuvent se doubler mais ne se croisent jamais) : le niveau supérieur est emprunté par les automobiles qui partent du vieux port pour s’éloigner du centre ville, tandis que le niveau inférieur est MESURES 761 - JANVIER 2004 Solutions réservé aux automobiles qui font le parcours en sens inverse. La longueur totale du tunnel est de 2 450 m et il assure un trafic de 44000 véhicules/jour en moyenne. Le tunnel comporte de nombreuses infrastructures. Il est surveillé sur toute sa longueur, 24h/24, par 80 caméras reliées au Poste de Commande (PC) de circulation, situé dans le bâtiment d’exploitation du tunnel, placé près d’une des extrémités du tunnel.Tous les 150 m, des niches de sécurités sont équipées d’une borne d’appel téléphonique reliée au PC.Trois pompes de 400 m3/h ou 300 m3/h (selon la localisation des stations de pompage) permettent d’évacuer l’eau afin d’éviter les risques d’inondation.Trois stations de ventilation (qui peuvent atteindre 500 m3/s) assurent le renouvellement de l’air. Des instruments de mesure surveillent en permanence le taux de monoxyde de carbone (CO), l’opacité et la vitesse de l’air. Ils sont reliés à la GTC qui, à partir des paramètres observés, règle automatiquement le soufflage ou l’extraction de l’air. Le tunnel comporte également toutes les infrastructures d’alimentation électrique, l’éclairage, la signalisation sonore et vidéo (affichage de messages), les réseaux de communication, les téléphones de secours, etc. L’ensemble des infrastructures est sous le contrôle de la Gestion Technique Centralisée. Celle-ci assure la supervision des installations et élabore toutes les informations utiles liées au trafic (vitesses instantanées,taux d’occupation, totaux journaliers,etc.).La GTC permet à l’opérateur du poste de commande de surveiller les équipements et d’agir sur ceux-ci lorsque la situation l’exige : il déclenche l’affichage des messages d’alerte, neutralise une voie de circulation, actionne le système de désenfumage, commande les secours, etc. Pour assurer le bon fonctionnement de ces différentes fonctions, le tunnel a été dès le départ truffé de nombreux automates programmables et d’un logiciel de supervision. Architecture GTC ICSE/2003 Serveur SQL Viewer Cimplicity maintenance Serveur Cimplicity redondant Ethernet cuivre 10 base T Ethernet Fibre Optique Switch optique Armoire sallede contrôle UD17 UD1 UD2 UD16 UD15 UD3 UD14 UD4 Reportage Vu au Tunnel du Prado Avec la rénovation complète de l’installation,le superviseur et l’ensemble des automates ont été remplacés. Mais l’architecture de l’installation n’a pas été remise en cause.Le superviseur est installé sur deux postes redondants et les deux automates de tête sont également redondants.Le câble optique a été conservé. UD13 Anneau optique Ethernet TCP/IP UD12 UD5 UD6 UD7 UD8 UD11 UD9 pose très vite des problèmes, quasiment insolubles. « Les sociétés qui l’ont conçue ont très vite disparu et nous ne pouvions donc plus compter sur elles.De plus,le fournisseur des automates ne nous avait pas apporté l’aide que nous espérions », se souvient M. Monnier. En fait, les matériels n’étaient pas en cause mais c’est surtout l’usage qui en était fait. Le principal souci venait de l’application de supervision. Celle-ci était entièrement propriétaire et avait été écrite en C. Pas facile dans ces conditions de la faire évoluer. Comme en plus la société qui l’avait développée avait abandonné le développement de la supervision, la tâche était quasiment impossible. Par ailleurs, le choix des stations Sun ne s’est pas révélé être des plus heureux. Au début des années 90, il pouvait se comprendre compte tenu des ambitions affichées de la société américaine dans les postes de travail en général et le marché industriel en particulier. On sait qu’elle n’a pas pu aller au bout de ses intentions… Face à ces difficultés, SMTPC fait appel à ICSE. « Dans un premier temps, nous l’avons contactée pour “jouer les pompiers” et nous dépanner.Ayant apprécié sa réactivité et sa compétence, nous lui avons maintenu sa confiance, ce qui nous a permis de continuer à utiliser notre installation,malgré tous ses défauts de conception », UD10 explique M. Monnier.Au fil des ans, l’installation donnait de plus en plus de signes de fatigue, la maintenance devenait de plus en plus difficile et il a donc fallu se résoudre à la rénover. Présent sur le site depuis 5 ans, ICSE est tout naturellement en situation très favorable lorsque SMTPC décide en 1998 de lancer la première étape de la rénovation. L’obtention de ce contrat a un petit goût de revanche pour ICSE,car la société avait répondu à l’appel d’offres initial mais à l’époque sa proposition n’avait pas été retenue. Une supervision évolutive La première rénovation porte sur la supervision. Celle-ci se fait en deux temps. Au niveau du matériel, l’applicatif est porté sur des PC sous Windows 95, par la première société conceptrice de la supervision. Mais l’application ne fonctionnait pas correctement et les temps de réaction restaient longs (20 à 25 secondes). La décision est rapidement prise de développer une nouvelle application de supervision, cette fois-ci en s’appuyant sur un logiciel standard, gage d’évolutivité de l’application et sur les compétences de ICSE. Aucune marque n’était imposée mais une condition sine qua non devait Une installation qu’il fallait rénover L’installation de contrôle-commande est partitionnée en secteurs (appelés “cantons de désenfumage”), avec un automate local par escalier. L’installation mise en œuvre au démarrage de l’exploitation du tunnel comprend 15 automates (de terrain usines et locaux techniques dans les escaliers) raccordés, via un réseau à fibre optique en anneau, à un automate frontal sur lequel sont remontées toutes les informations. Au-dessus, la supervision est assurée par un logiciel tournant sur des stations de travail Sun, également redondantes. L’installation MESURES 761 - JANVIER 2004 La détection automatique d’incidents Le système de Détection Automatique d’Incidents (DAI) qui équipe le tunnel Prado-Carénage informe l’opérateur du poste de commande de l’arrivée de tout incident, ce qui lui permet de gagner de précieuses secondes en début d’incident. Il fait partie de la démarche sécurité qui a présidé à la conception du tunnel. La DAI est basée sur le traitement des images vidéo fournies par les 80 caméras réparties tout au long du tunnel et ses accès. Ces images sont envoyées en temps réel à un ordinateur, qui les compare en permanence à des images de référence. Toute différence est immédiatement constatée, et une alarme sonore et visuelle signale la situation à l’opérateur du PC qui peut déclencher l’intervention adaptée. 57 Reportage Vu au Tunnel du Prado Solutions Les nombreuses vues des écrans de supervision restituent l’état des différents organes présents à l’intérieur du tunnel. être respectée : que le basculement de l’ancienne application de supervision vers la nouvelle se fasse sans heurt, sans avoir à fermer le tunnel. « Partenaire de GE Fanuc depuis de nombreuses années,nous avons tout naturellement opté pour le logiciel Cimplicity de cette société », explique François-Marie Tirand, gérant de ICSE.La société a démarré sa coopération avec GE Fanuc en 1985. A l’époque, le constructeur recherchait un support technique local pour accompagner les clients qui développaient des applications basées sur ses produits. ICSE a ainsi découvert la gamme des automates, superviseurs, interfaces homme-machine et variateurs de vitesse du constructeur américano-japonais. Peu à peu, la société marseillaise a incorporé ces équipements dans la plupart des projets d’automatismes qui lui sont proposés, et aujourd’hui, la quasi-tota- On voit ici une des armoires électriques avec les automates. 58 lité des applications qu’elle réalise sont basées sur du GE Fanuc. L’application de supervision a été entièrement reprise à zéro. Elle a pu s’adapter aisément aux contraintes imposées aux exploitants de tunnels, en particulier toutes les procédures d’auto-contrôle qui sont devenues obligatoires depuis le dramatique accident du tunnel du Mont Blanc. La supervision est basée sur un serveur SQL et gère environ 4000 entrées/sorties et 10000 tags. L’ergonomie a été soignée, le système est réactif, des fenêtres contextuelles s’ouvrent lorsque l’opérateur lance certaines actions. L’application n’est pas figée, contrairement à l’application qui avait été installée à l’origine. Parmi les évolutions en cours, il y a par exemple la possibilité de générer automatiquement des scénarios afin d’aider l’opérateur à prendre les bonnes décisions. Une nouvelle génération d’automates Après la supervision, SMTPC décide de s’attaquer aux automates. En commençant par ce qui marchait le plus mal, c’est-à-dire les deux automates frontaux de l’installation. Ici aussi, ICSE a abattu ses atouts. « Bien entendu, nous avons proposé des automates GE Fanuc pour remplacer les modèles Siemens. Le choix était ici plus particulièrement pertinent car SMTPC voulait une solution à très haute disponibilité.Et la haute disponibilité,le fonctionnement en redondance,ce sont des points forts de GE Fanuc, avec notamment une solide expérience dans les applications critiques en “oil and gaz” et sur les plates-formes offshore », argumente M.Tirand. Pour autant, échaudé par les dysfonctionnements de l’installation en place, SMTPC ne donne pas de blanc-seing à ICSE.L’accord de validation de la solution n’est donné qu’au terme d’une démonstration de faisabilité concluante faite avec un automate en redondance associé à un superviseur Cimplicity placé au-dessus. Bien entendu, tout le programme applicatif a dû être réécrit. Il fallait ici aussi, comme pour la supervision, que le basculement de l’ancien système vers le nouveau se fasse sans heurt, sans arrêt de l’installation (de façon à éviter de devoir fermer le tunnel). Et pourtant, ce n’est pas là que s’est présentée la principale difficulté. Il fallait en effet que les nouveaux automates 90-70 de GE Fanuc puissent piloter les 15 automates déjà installés. En plus, il ne fallait pas remettre en cause le réseau propriétaire qui assurait la communication entre les automates de terrain et l’automate de tête. C’est pour répondre à ces contraintes que ICSE avait choisi des modèles 90-70. Ceux-ci se prêtent certes à l’indispensable fonctionnement en redondance mais ils ont surtout le mérite d’être basés sur un fond de panier VME. Et il y avait sur le marché des cartes VME pour le réseau propriétaire qui était en place. ICSE choisit une carte SST, qui avait annoncé qu’elle préparait un pilote pour ce réseau. Pas de MESURES 761 - JANVIER 2004 Solutions chance, au moment de l’installation, le pilote de la carte choisie n’était pas prêt. ICSE a donc dû se résoudre à développer un nouveau pilote, ce qui lui a pris 1,5 mois… La connexion des 90-70 avec le superviseur Cimplicity sous NT est réalisée à l’aide d’un réseau EthernetTCP/IP. C’est une simplification notable par rapport à l’installation d’origine, où il y avait deux passerelles entre les automates et le superviseur sur stations Sun. Restait la dernière étape, celle des 15 automates de “terrain”. Ceux-ci ne posaient pas de problèmes mais SMTPC souhaitait les changer, pour des raisons d’homogénéité et de réduction des coûts de maintenance. Le changement est en cours. Le réseau va être remplacé par un réseau Ethernet, les automates en place par des modèles GE Fanuc Série 90-30. ICSE en a profité ici aussi pour simplifier les choses, explique M.Tirand : « Jusqu’ici,il y avait plusieurs programmes “automate”.Désormais, il n’y en a plus que deux : un qui tourne sur les automates frontaux 90-70 et un autre qui tourne sur chacun des différents automates de terrain. D’un automate de terrain à l’autre,seul le paramétrage change ». La nouvelle installation utilise les câbles à fibre optique déjà installés. Reportage Vu au Tunnel du Prado La coopération de ICSE avec SMTPC ne se limite pas à la réalisation proprement dite. Elle porte aussi sur la formation, afin que l’exploitant puisse s’approprier l’application, en assurant lui-même la maintenance et les modifications éventuelles de paramètres. « C’est une règle générale chez nous.Nous ne livrons pas une application sans avoir formé l’utilisateur.Ce faisant, celui-ci n’est pas pieds et mains liées. Et cela nous laisse plus du temps pour concentrer nos forces sur le développement de nouvelles applications », conclut M.Tirand. Jean-François Peyrucat ICSE, un intégrateur système très ouvert ICSE vient de fêter ses 20 ans. Au départ spécialisée dans des développements informatiques sur des mini-ordinateurs (Mitra, PDP et VAX, notamment), essentiellement pour l’industrie de la chimie, la société marseillaise a peu à peu étendu son champ de compétences vers les automatismes. Spécialisée en conseils, études et formation, elle se caractérise par un très large esprit d’ouverture, qui se concrétise par des références dans des domaines très variés : Gestion Technique Centralisée (GTC) de tunnels et autoroutes, de bâtiments industriels (pour les “utilities”), manutention (dans les ports, notamment), industries alimentaires (gestion de process, emballage, palettisation), de l’énergie (turbines, applications de cogénération), du gaz (conditionnement, transports et distribution), du pétrole (production, séparation, transport), de la chimie (transport, conditionnement), du ciment, de la pharmacie, du papier, etc. « Une de nos forces, c’est notre réactivité et notre esprit d’ouverture face à toutes les situations qui se présentent », résume François-Marie Tirand, fondateur et gérant de ICSE. L’application réalisée au tunnel Prado-Carénage de Marseille est bien révélatrice de cette attitude : au MESURES 761 - JANVIER 2004 départ, ICSE est intervenu pour sortir de l’embarras l’exploitant, alors que ce n’était pas elle qui avait réalisé l’application initiale. Le bouche à oreille fonctionne bien : ICSE s’enorgueillit par exemple d’une rénovation d’entraînements de rotatives réalisée chez un imprimeur en Normandie. Cet exemple est significatif car il s’agit ici d’un secteur très fermé, avec ses spécialistes ayant pignon sur rue. Malgré sa petite taille et son caractère généraliste, ICSE a pu s’imposer, surtout grâce à ses tarifs. Et sa compétence, bien évidemment : cette rénovation a été réalisée sans arrêt de la production. ICSE exerce ses compétences dans le domaine des automates (du micro-automate au système de sécurité), de la supervision, de la variation de vitesse (jusqu’à 2 MW) et des moteurs (jusqu’à 2 MW et au-delà). La quasitotalité des applications sont réalisées avec des matériels et logiciels de GE Fanuc, qui lui accorde son soutien officiel depuis une quinzaine d’années. La société travaille principalement sur la région PACA mais pas seulement. Elle est aussi présente à l’étranger (avec une filiale en Algérie). Cette diversité, tant au niveau des compétences techniques que des secteurs industriels couverts ou de l’étendue géographique, ne laisse pas de surprendre quand on sait qu’une quinzaine de personnes seulement travaillent à ICSE… ICSE est la plupart du temps en contact direct avec l’exploitant et l’utilisateur final, ce qui ne l’empêche pas d’être régulièrement amenée à développer des applicatifs pour le compte de tiers, des sociétés d’ingénierie en particulier. Notons enfin que l’organisation interne de l’entreprise est très tournée vers le client (tout appel téléphonique, problème soulevé, conseil donné pour le résoudre, etc. est soigneusement consigné dans une base de données). « L’accompagnement du client est une règle d’or chez nous. Nous cherchons à le rendre le plus autonome possible et tous nos projets sont vendus avec de la formation de l’équipe d’exploitation et de maintenance », conclut M. Tirand. ICSE 83, avenue de la Figonne 13012 Marseille Tél. : 04 91 87 50 70 - Fax : 04 91 88 29 36 59