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Squall Et je m’approche. Suis-­‐je devenu fou? Est-­‐ce que j’pourrai au moins survivre à ça? À la tempête. À la rafale. Que tu provoques peut-­‐être malgré toi? Tu me désarmes! Je n’y peux rien! Moi qui croyais seulement te séduire! Tu m’ensorcèles! Tu ne dis rien! Moi qui pensais pouvoir m’en sortir! Tu as le visage fragile des filles que l’on ne touche pas. Le sourire tranquille des gens en qui l’on croit. Tes yeux cherchent et tremblent avec le vent. Tu as la peau fraiche des gens qui ont le temps. Tu as le cœur sensible qui frémit sous les regards. À peine irrésistible lorsqu’il est un peu tard. Tu as la passion docile des saisons oubliées. Il m’apparaît futile de vouloir t’emporter. Et je m’accroche. Suis-­‐je devenu fou? Est-­‐ce que j’pourrai au moins survivre à ça? Mon corps vacille. Dans la tempête. Et me voilà, enfin tout près de toi! Tu me désarmes! Je n’y peux rien! Moi qui croyais seulement te séduire! Tu m’ensorcèles! Tu ne dis rien! Moi qui pensais pouvoir m’en sortir! Tu me désarmes! Tu me désarmes! Je n’y peux rien!