REFERENCEMENT: POURQUOI INFLUACTIVE RACHETE LA

Transcription

REFERENCEMENT: POURQUOI INFLUACTIVE RACHETE LA
LA TRIBUNE
Date : 07 OCT 15
Page de l'article : p.81-83
Journaliste : Maxime Hanssen
Pays : France
Périodicité : Quotidien
Page 1/3
TERRITOIRES
REFERENCEMENT: POURQUOI INFLUACTIVE
RACHETE LA STARTUP LINKEYWORD
MAXIME HANSSEN
En rachetant la startup Linkeyword spécialisée dans le référencement web, l'agence de
communication digitale Influactive ambitionne de devenir un acteur régional majeur. Pour
Optimiz.me et Mehdi Coty, l'ancien propriétaire, cette cession lui permet de se concentrer
davantage sur la technologie et non plus sur la prestation de service. Une étape essentielle
pour poursuivre son développement.
L'acquisition aurait pu ne pas se concrétiser. Finalement, l'association Cédants et repreneurs
d'affaires (ORA), pourtant pas connue pour être "digital friendly", a réussi à mettre en relation les
deux protagonistes du deal : Hervé Bigal et Mehdi Coly. Le premier, acteur historique du web à
Lyon, patron de l'agence de communication digitale Influactive, a racheté la startup LinkeyWord qui
appartenait au second, un "sériai entrepreneur" de 29 ans. Cette jeune pousse, spécialisée dans la
prestation de service en création de site web et référencement naturel optimise pour Google, était
jusqu'alors la propriété d'une autre startup : Optimiz.me, également dirigée par Mehdi Coly. Cette
dernière développe une technologie innovante dans le domaine du référencement.
INTÉRÊTS STRATÉGIQUES DU DIGITAL
Si l'opération peut s'expliquer par le "feeling" entre les deux entrepreneurs, et donc aussi par une
Tous droits réservés à l'éditeur
TROPHEESCRA 9146545400507
LA TRIBUNE
Date : 07 OCT 15
Page de l'article : p.81-83
Journaliste : Maxime Hanssen
Pays : France
Périodicité : Quotidien
Page 2/3
mise en réseau inespérée, elle se fonde surtout par des intérêts stratégiques. Influactive, qui
développe trois activités (digital, RP, mobile), souhaite passer un cap en atteignant deux millions
d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2016. Et face à la mutation rapide de l'activité digitale, l'entreprise
doit s'adapter en permanence : 7e risque des spécialistes du digital est de devenir généraliste dans
ce domaine", résume M. Bigal.
Ainsi, avec l'acquisition de cette startup - une opération financée à 50 % sur fonds propre et 50 %
par endettement, Influactive se positionne clairement sur un créneau porteur et spécialisé, favorisé
par un contexte où l'e-commerce et la recherche de visibilité explose.
"Grâce à l'acquisition de Linkeyword, nous perfectionnons une activité qu'on faisait déjà, mais
sans aller aussi loin que ce que proposait cette startup", explique Hervé Bigal..
En effet, Linkeyword - qui cible les TPE et petites PME, développe une méthodologie efficace dans
l'activité du référencement. D'une part, elle se base sur une technologie de pointe à travers la
solution logicielle d'Optimiz.me. D'autre part, elle propose à ses clients de participer à la prestation :
"On propose à l'entrepreneur de se prendre en main. Nous pouvons réaliser la prestation
complète, mais cela ne sera pas aussi efficace que si le client est initié. Et dans cette logique,
cela permet également de faire baisser la facture finale", explique Mehdi Coty.
LINKEYWORD, UN CA DE 350 DOO EUROS EN
2016
Ainsi, Linkeyword accompagne les clients dans une logique de Do lt your self propre à l'ADN du
web et du digital.
Et cette logique permet, en fixant clairement la prestation d'accompagnement (référencement,
rédaction de contenu, création de sites web, stratégie web), de bien délimiter chaque tâche, le
processus et la chaîne de production.
Une organisation qui a séduit Hervé Bigal. "Chaque service de l'entreprise utilise le meilleur outil.
Cela a permis de faire chuter le coût d'acquisition d'un client".
Pour l'année 2016, Linkeyword envisage de réaliser un chiffre d'affaires de 350 DOO euros. Intégrée
dans les locaux d'Influactive tout en gardant son identité propre, elle pourra également bénéficier
des développeurs de sa nouvelle maison-mère.
Tous droits réservés à l'éditeur
TROPHEESCRA 9146545400507
LA TRIBUNE
Date : 07 OCT 15
Page de l'article : p.81-83
Journaliste : Maxime Hanssen
Pays : France
Périodicité : Quotidien
Page 3/3
UNE CESSION POUR PERMETTRE LE
DÉVELOPPEMENT D'OPTIMIZ.COM
Pour Mehdi Coly, céder cette activité était une obligation afin d'éviter toute collusion entre sa
startup techno (optimiz.me) et celle de service Linkeyword. "Ce n'était pas possible de distribuer
aux agences notre technologie tout en étant également une agence", résume le jeune homme.
A LIRE| Optimiz.me, la startup du référencement pour tous
Mais au-delà de cette confusion marché, cette ambivalence était un frein au développement
d'optimiz.me, notamment dans la perspective d'une nouvelle levée de fonds. La startup a déjà
réalisé un premier financement à hauteur de 500 DOO euros via la structure 101 projets portée par
Xavier Miel :
"Sans la vente de l'agence Linkeyword, nous n'aurions pas pu envisager un nouveau tour de
table. Nos investisseurs souhaitent qu'on se concentre sur la technologie", explique l'ancien
étudiant en droit.
Optimiz.me souhaite lever 1,5 million d'euros pour s'attaquer au marché Américain. Et avec cette
ambition et cette nouvelle manne, Mehdi Coly ne devrait pas remettre les pieds de sitôt à
l'association Cédants et repreneurs d'affaires.
Tous droits réservés à l'éditeur
TROPHEESCRA 9146545400507

Documents pareils