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dossier de presse Exposition La pratique des impossibles Œuvres de Rémi Bragard et de Marine Pagès au bild (bureau d’implantation des lignes Digne) 24 avenue Saint-Véran, 04000 Digne-les-bains du 6 mai au 9 juin 2013 Vernissage le mardi 7 mai 2013 à 18 heures Exposition réalisée par le bild (bureau d’implantation des lignes Digne) en partenariat avec le Fonds régional d’art contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur Avec le soutien de la direction régionale des Affaires culturelles de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence SOMMAIRE pages 1. LE BILD (BUREAU D’IMPLANTATION DES LIGNES DIGNE) 2. l’EXPOSITION LA PRATIQUE DES IMPOSSIBLES 3 3. Rémi Bragard, plasticien 4. Marine Pagès plasticienne 5 5. Vidéo 8 6. renseignements pratiques 9 4 6 CONTACT Laurent Charbonnier Directeur de l’école d’art idbl mob + 33 (0)6 76 02 92 02 tél + 33 (0)4 92 31 34 59 mail [email protected] DATES & horaires FERMETURE DE L’ÉCOLE d’art idbl et du bild PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES Heures d’ouverture du BILD : Du lundi au jeudi de 14 h à 18 h Le vendredi jusqu’à 17 h Le samedi de 10 h à 12 h tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains DOSSIER DE PRESSE / SOMMAIRE / 2 1. le bild (bureau d’implantation des lignes Digne) Le bild (bureau d’implantation des lignes Digne) est un nouveau lieu de programmation et de diffusion de l’art contemporain adossé à l’école d’art idbl intercommunale Digne-les-Bains, il est conventionné avec le Fonds régional d’Art contemporain de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le bild est implanté 24 av de Saint-Véran, 04000 Digne-les-Bains. Ce lieu est constitué d’un espace d’exposition de 114 m2, d’une salle de conférence/projection et d’une bibliothèque/centre de documentation utilisée conjointement par l’école d’art idbl et par le bild. Les missions principales du bild sont de : > promouvoir et diffuser la création contemporaine dans toutes les disciplines inhérentes aux arts plastiques et aux arts visuels sur le territoire Dignois, le département des Alpes-de-HauteProvence et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ; > mettre les œuvres et les artistes au cœur même de l’enseignement prodigué par l’école d’art > faire de l’école d’art, par l’entremise de la programmation du bild, un acteur dynamique de la politique culturelle du territoire ; > mener des partenariats avec les différentes institutions culturelles du bassin dignois : musée Gassendi, Cairn centre d’art, médiathèque intercommunale, centre culturel René Char, Les Rencontres cinématographiques, la réserve géologique), mais également départementales : le théâtre Durance (Château-Arnoux), la Miroiterie (Forcalquier) et régionales et notamment avec le Fonds régional d’art contemporain de la région Provence-AlpesCôte d’Azur. Les modes d’actions du bild sont des : > programmations d’expositions monographiques ou collectives > cycles de conférences > workshops, résidences, artistes intervenants > voyages d’études > événements pluri et trans-disciplinaires tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains DOSSIER DE PRESSE / le BILD [BUREAU D’IMPLANTATION DES LIGNES DIGNE] / 3 2. l’exposition La pratique des impossibles Cette exposition des œuvres de Marine Pagès et de Remi Bragard organisée par le bild [bureau d’implantation des lignes Digne], galerie de l’école d’art intercommunale, en collaboration avec le Fonds régional d’Art contemporain de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur épouse la thématique choisie par le FRAC pour son exposition inaugurale La fabrique des possibles. Ce titre La fabrique des possibles à la portée prophétique, fait écho indirectement aux utopies artistiques de la première moitié de xxe siècle, à savoir la croyance ou l’espérance que l’art puisse changer le monde, en faisant fusionner l’art et la vie ou plus modestement l’espoir que l’art et la culture puissent participer de l’émancipation de l’individu en l’incitant à repenser sa relation au monde. Plus prosaïquement la fabrique des possibles peut nous proposer l’idée d’un art comme terrain d’aventure, de recherche et de découverte, un art qui serait susceptible de créer de nouveaux possibles ou de pratiquer ce que l’on considère ailleurs comme impossible et donc d’ouvrir de nouvelles perceptives, de générer de nouveaux regards, dénoncer de nouvelles questions ou de problématiser les anciennes, en un mot un art vécu comme une expérience et ou l’expérience deviendrait le sujet même du savoir, l’expérience comme mode d’appréhension et d’appropriation du réel. Un art de réappropriation selon le principe évoqué par Michel De Certeau dans son ouvrage l’invention du quotidien « la raison technique croit savoir comment organiser aux mieux les choses et les gens assignant à chacun une place, un rôle, des produits à consommer. Mais l’homme ordinaire se soustrait en silence à cette confrontation, il invente le quotidien grâce aux arts de faire, ruses subtiles, tactiques de résistance par lesquelles il détourne les objets et les codes se réapproprie l’espace et l’usage à sa façon » plus que tous autres et de manière cette fois visible et non silencieuse, l’artiste est un être de résistance qui en pratiquant de nouveaux espaces et de nouveaux objets réinvente l’expérience du quotidien grâce aux arts de faire. Les travaux de Marine Pagès et de Remi Bragard, bien que différents dans leurs formes et dans leurs intentions sont néanmoins représentatifs de cette volonté, celle de se réapproprier l’espace et le temps et de pratiquer ainsi par l’art du faire, de nouveaux possibles. tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains DOSSIER DE PRESSE / L’EXPOSITION LA PRATIQUE DES IMPOSSIBLES / 4 3. Remi Bragard, Plasticien Conférence Rémi Bragard vendredi 24 mai à 18 heures salle de conférence de l’école d’art idbl Entrée libre Fichier : cinq boites vides.jpg - Mention obligatoire : © Rémi Bragard D’un certain point de vue on pourrait dire que les œuvres de Rémi Bragard partagent une savante curiosité pour l’objet scientifique. Sculpturales (le plus souvent), elles organisent des recherches formelles et techniques avec un soucis affirmé pour l’expérience et l’empirique. Cet intérêt pour le phénomène (la caléfaction, la corrosion, la concentration des intensités...) alimente le développement d’une œuvre ouverte ancrée à la réalité. Ce sa et du travail se rapporte implacablement au rationalisation le moyen de proclamer reproduisant avec une précision toute réel, l’œuvre dit aussi son potentiel monde, il trouve dans une présence. Décomposant bricolée les mécanismes à agir sur lui. Les pièces de Rémi Bragard jouent de leur efficience et quand elles ne sous-entendent pas une rugosité, elles affirment une dangerosité (tournant sur elle-même, se dissolvant, évoquant des armes de fortune...). En travaillant avec les énergies et les forces, l’artiste exprime une sourde violence. Il convie le spectateur à tourner autour de ces objets à l’énergie contenue et qui s’avèrent être le lieu d’une pratique artistique en tension. Guillaume Mansart, 2010. tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains DOSSIER DE PRESSE / Rémi Bragard / 5 4. Marine Pagès, Plasticienne et enseignante à l’école supérieure des Beaux-Arts d‘Aix-en-Provence Fichier : Page_Route_1.jpg - Mention obligatoire : © Marine Pagès Conférence date à préciser salle de conférence de l’école d’art idbl Entrée libre tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains L’espace est au cœur des travaux sur papier de Marine Pagès et il est significatif que l’artiste en expérimente physiquement les possibles par le biais de la sculpture, tout en considérant cette dernière comme une extension du dessin. Il faut dire que dans la pratique de la jeune femme, le dessin fait œuvre et qu’il n’est pas réduit au seul projet. D’essence imaginaire, cet espace est synthétisé sous la forme d’un répertoire de fragments architecturaux incorporant des éléments de paysage dans une série de gouaches intitulées Archipaysages (20062008). Ici des constructions industrielles multicolores sont envahies par une végétation luxuriante paradoxalement teintée de noir. Si l’inversion des valeurs laisse entrevoir ces hybridations comme les images inquiétantes d’un désastre écologique, elle confère toutefois une dimension ludique à ces architectures anthropomorphisées par le débordement vital des plantes. On retrouve le soin particulier que Marine Pagès apporte, avec des moyens rudimentaires, à ces planches qui parodient la 3D, dans les collages qu’elle exécute depuis 2009. Réalisés avec du papier adhésif imitant le bois, les collages donnent forme à d’étonnantes modélisations architecturales déclinées selon différentes perspectives dans l’espace anonyme de la feuille de papier. Les sculptures en bois recouvertes de placages (2007-2009) sont intimement liées à cette série. Bien qu’elles évoquent parfois des structures cubistes, ces maquettes ne matérialisent pas une utopie oubliée, elles ne font que spatialiser les architectures de papier tout en restant parfaitement impraticables et mystérieuses. Dans ses dessins au crayon (2011-2012), Marine Pagès explore le paysage en faisant table rase de l’architecture. Partant de plans de villes fantômes tracées dans le désert américain, elle fait naître dans la réserve du papier, entre deux plans arides, des DOSSIER DE PRESSE / MARINE PAGÈS / 6 routes qui se déploient à perte de vue. De ces villes invisibles, dont on ne sait si elles ont été construites un jour ou si elles ont été abandonnées, il ne reste qu’un impalpable réseau routier dont la virginité contraste avec la végétation rase et nerveuse qui parcourt le sol. Cette géométrie pure appliquée au paysage n’est pas sans convoquer certaines œuvres du land art depuis A mile long drawing de Walter de Maria dessiné à la craie dans le désert Mojave de Californie en 1968, jusqu’aux Time Lines tracées dans la neige de Dennis Oppenheim. Ici le désert se dissout dans sa propre représentation, ses contours s’évanouissent tantôt vers les bords du support, tantôt vers la ligne d’horizon, à la manière d’un mirage. Catherine Macchi, 2012 Fichier : Page_Route_3.jpg - Mention obligatoire : © Marine Pagès tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains DOSSIER DE PRESSE / MaRINE PAGÈS / 7 5. Vidéo Projection de deux vidéos d’artistes : le 4 juin 2013 à 18 heures, Salle de conférence de l’école d’art idbl. Vidéocartographies Aïda, Palestine de Till Roeskens Siddiega, Firdaus, Abdallah, Soelayman, Moestafa, Hawwa et Dzoel Kift de Joost Conijn Un partenariat avec La Miroiterie de Forcalquier, dans le cadre de ciné d’archi Documentaire : Le film suit les pérégrinations de sept frères et sœurs vivant sur un terrain vague près d’Amsterdam. Livrés à eux même, insouciants et joyeux ils paraissent échoués dans cet environnement urbain ou ils agissent librement, jouent, mangent et dorment. Film projeté dans le cadre de la triennale d’art contemporain du Palais de Tokyo, Paris 2012. tél + 33 (0)4 92 31 34 59 fax + 33 (0)4 92 36 10 30 24, avenue de Saint-Véran 04000 Digne-les-Bains DOSSIER DE PRESSE / VIDÉO / 8 6. renseignements pratiques Exposition du 6 mai au 9 juin 2013 contact mob + 33 (0)6 76 02 92 02 tél + 33 (0)4 92 31 34 59 mail [email protected] site www.bildigne.fr Administration > tél. + 33 (0)4 92 31 34 59 adresse 24, avenue de Saint-Véran, 04000 Digne-les-Bains accès • Depuis Marseille (1 h 40), Aix-en-Provence (1 h 15) : Autoroute du Val de Durance (A51), sortie Peyruis/Digne-les-Bains, D4a, N85 • Depuis Gap (1 h 10) : L’Autoroute du Val de DuranceA51/E712 et continuer sur 43 km, Prendre la sortie 21 et continuer sur D4085 et continuer sur 667 m, Prendre à droite (D4085) et continuer sur 12 km, Au rond-point, prendre à gauche N85 • Depuis le rond-point Giratoire des Insurgés de 1851, prendre à gauche avenue de Verdun et continuer sur 262 m, au rond-point du 4 Septembre, prendre à droite avenue Georges Clemenceau et continuer sur 235 m, continuer tout droit avenue de Saint-Véran sur 472 m • En bus régional Scal tél. : 04 92 51 06 05 - Site : [email protected] DATES & horaires FERMETURE DURANT LES VACANCES SCOLAIRES Heures d’ouverture dU BILD Du lundi au jeudi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h Le vendredi jusqu’à 17 h Le samedi de 10 h à 12 h Possibilité de visites commentées pour les groupes sur rendez-vous tél. : 04 92 31 34 59 Design graphique Bik et Book, Vincent Hanrot. PARTENAIRES DOSSIER DE PRESSE / renseignements pratiques / 9