Suspension de moto BMW
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Dossier technique Suspension de moto BMW Page 1/4 Suspension de moto BMW 1) FONCTIONS D’UNE SUSPENSION DE MOTO. ............................................................2 2) PRÉSENTATION DE LA MAQUETTE DIDACTISÉE DU LABORATOIRE....................2 21) CONSTITUTION.......................................................................................................................... 2 22) PRISE EN MAIN DE LA MAQUETTE. .............................................................................................. 3 23) CONFIGURATION EN PARALEVER OU MONOLEVER. ..................................................................... 3 24) POSITION DU MOTORÉDUCTEUR................................................................................................. 4 25) CAPTEURS................................................................................................................................ 4 MPSI-PCSI Sciences Industrielles pour l’Ingénieur S. Génouël 26/11/2010 Dossier technique Suspension de moto BMW Page 2/4 1) Fonctions d’une suspension de moto. Les fonctions d’une suspension sont les suivantes : Assurer le contact pneu sur route quelles que soient la forme de la chaussée et la vitesse de la moto. Assurer le confort en limitant et contrôlant les accélérations subies par les passagers (amplitudes limitées et fréquences de résonance éloignées de celles des organes du corps humain (notion de filtre). 2) Présentation de la maquette didactisée du laboratoire. 21) Constitution. La maquette est constituée : D’un ensemble modélisant les composants de la suspension (composé du châssis, bras oscillant et tirant, roue et support de roue, tige et cylindre d’amortisseur). Cet ensemble reproduit fidèlement les positions relatives des axes d’articulation d’une véritable suspension. D’un dispositif simulant les irrégularités de la chaussée (composé du moteur, réducteur, excentrique et galet). Ce dispositif permet d’imposer à la roue un mouvement sinusoïdal de fréquence et d’amplitude variables. La fréquence est réglée par la vitesse de rotation du moteur, et l’amplitude par l’excentration (ici excentration = JK = 32 mm (voir partie 24)). De trois capteurs : - un accéléromètre (placé soit sur le châssis soit sur le support de roue), - un capteur d’effort (placé au niveau de l’amortisseur) mesurant l’action du ressort + amortisseur, - un capteur inductif délivrant un « Top » à chaque tour de la manivelle, et permettant de connaître la fréquence d’excitation (donc la fréquence des irrégularités de la chaussée). D’un boîtier de commande (composé d’un potentiomètre) permettant de régler cette fréquence. De masses simulant le conducteur et le passager, chargées sur le châssis (Une glissière guide le châssis sur le support) : - aucune masse correspond à la position dite de référence, - une masse de 1 kg simule la présence d’un conducteur seul (masse réelle de 85 kg), - une charge de 2,5 kg simule la charge maxi (masse réelle de 211 kg = 85 kg x 2,5) (la similitude est respectée). Trou de passage pour la vis qui fixera le support de roue sur le bras oscillant seulement pour la configuration Monolever MPSI-PCSI Sciences Industrielles pour l’Ingénieur S. Génouël 26/11/2010 Dossier technique Suspension de moto BMW Page 3/4 22) Prise en main de la maquette. NE PAS ALLUMER LE BOITIER DE COMMANDE. Repérer moteur, réducteur, excentrique, galet ainsi que les 3 capteurs. Identifier le type de réducteur, ainsi que le type des différents capteurs (analogique, numérique ou TOR). Selon vous, quelle sera la forme du signal délivré par le capteur inductif ? Que peut-on en faire (c'est-àdire, quelle est la fonction de ce capteur ?) ? Valider avec le professeur. Prendre soin des fils des capteurs en vérifiant que ceux-ci ne seront pas arrachés lors du mouvement. Régler le potentiomètre du boitier de commande sur 0. Allumer le boitier de commande par le bouton M/A. Augmenter tout doucement le potentiomètre du boitier de commande et observer les différents mouvements. Remettre à 0 le potentiomètre du boitier de commande. 23) Configuration en Paralever ou Monolever. Les mécanismes de suspension de moto présentent une grande variété de solutions techniques. Cette maquette reprend les dimensions géométriques du dispositif Paralever de BMW (système à 4 barres) et permet de comparer ses performances avec un système classique Monolever (système à 1 barre). Il est alors possible de comparer leur comportement cinématique (vitesse, accélération) ainsi que leur comportement dynamique (amortissement dans le temps) lorsqu'elles sont sollicitées par des "bosses". A B C E D Suspension Paralever Visionner les vidéos situées dans le répertoire SII Elève / Dossier technique. A F C Suspension Monolever MPSI-PCSI Sciences Industrielles pour l’Ingénieur S. Génouël 26/11/2010 Dossier technique Suspension de moto BMW Page 4/4 Etapes à lire et à suivre SEULEMENT si on vous demande au cours du TP de démonter/monter pour passer d’une configuration à l’autre : Afin d'éviter des phases inutiles de montage et démontage, il est conseillé de pratiquer toutes les mesures pour une configuration avant de passer à l'autre. Pour passer de la configuration Monolever à Paralever, effectuer les actions suivantes chronologiquement : désolidariser le moto-réducteur du "châssis" en dévissant la vis au centre du galet et en enlevant le galet, puis en desserrant la grosse vis qui bloque le plateau blanc sur la glissière cylindrique. visser la 2ème vis du tirant (au point E), dévisser la 2ème vis du bras oscillant (entre les points B et C). Pour passer de la configuration Paralever à Monolever, effectuer les actions suivantes chronologiquement : désolidariser le moto-réducteur du "châssis" en dévissant la vis au centre du galet et en enlevant le galet, puis en desserrant la grosse vis qui bloque le plateau blanc sur la glissière cylindrique. visser la 2ème vis du bras oscillant (entre les points B et C), dévisser la 2ème vis du tirant (au point E). 24) Position du motoréducteur. Pour simuler l'irrégularité du sol, il est possible avec les deux configurations (Paralever ou Monolever), de déplacer soit le châssis 5 par rapport au sol 1, soit la plaque 9 par rapport au sol 1. Pour cela, on positionne le motoréducteur muni de l’excentrique JK à 2 endroits différents. Exemple pour le système Paralever : Déplacement du châssis 5 / sol 1 Déplacement de la plaque 9 / sol 1 NB : - K est le point au centre du galet 10, - L est le point de contact entre le galet 10 et le châssis 5 (pour le dessin de gauche), - JK est l’excentrique 11, et vaut pour notre système 32 mm. 25) Capteurs. Alimentation. Pour obtenir des informations provenant des capteurs, il est nécessaire de les alimenter (donc d’allumer le boitier), même si la vitesse de rotation à l’entrée est nulle. Sensibilité. Capteur d’effort : 79,5 N/V. Accéléromètre : 2,548 V/g soit MPSI-PCSI 2,548 V 9,81 m.s2 0,26 V /(m.s2 ) . Sciences Industrielles pour l’Ingénieur S. Génouël 26/11/2010