LIVRE BLANC Comment JBoss Enterprise Application Platform 6 de Red

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LIVRE BLANC Comment JBoss Enterprise Application Platform 6 de Red
LIVRE BLANC
Comment JBoss Enterprise Application Platform 6 de
Red Hat augmente la valeur commerciale
Sponsorisé par : Red Hat
Stephen D. Hendrick
Jeff Silverstein
Siège social : 5 Speen Street Framingham, MA 01701 É.-U. T.508.872.8200 F.508.935.4015 www.idc.com
Janvier 2013
OPINION D’IDC
Le marché de la plate-forme d’application d’entreprise (PAE) gagne en importance en
raison de la nécessité de mieux gérer et automatiser le développement, le
déploiement et l’exploitation d’applications vitales aux activités et à la mission. JBoss
Enterprise Application Platform 6 de Red Hat est l’un des leaders tant sur le marché
de la PAE que sur le marché émergent de la plate-forme comme service (PaaS). La
décision de Red Hat de normaliser l’ensemble de son portefeuille sur JBoss EAP 6
devrait aider les entreprises de toutes tailles à reconnaître la valeur que leur procure
la normalisation, peu importe où elles choisissent de commencer. Puisque Red Hat
trouve ses origines dans une communauté de distributions et de codes sources
ouverts, il jouit d’une grande visibilité auprès des développeurs et des services
informatiques, d’autant plus que cela garantit que les améliorations de produits axées
sur la collectivité sont tout à fait pertinentes. Pour cette raison, Red Hat jouit d’un
appui considérable de la part des développeurs, ce qui facilite l’acquisition de
produits Red Hat et la migration vers ces derniers. Les origines de codes sources
ouverts de Red Hat influent aussi l’aspect financier de la manière dont Red Hat
accorde ses licences. L’effet de ce prix, qui est généralement nettement inférieur à
celui des produits concurrents, ajoute à la cote de Red Hat auprès des services
informatiques. Des prix plus bas signifient moins de revenus, ce qui modère les fonds
disponibles pour l’investissement, mais des prix plus bas permettent aussi
d’augmenter les volumes de vente, et le modèle de tarification par abonnement de
Red Hat permet de calculer les revenus de façon prévisible, ce qui réduit les risques
et plaît aux investisseurs.
Cette stratégie est également le fondement de l’objectif principal de Red Hat qui
consiste à offrir une valeur commerciale. L’approbation des développeurs du point de
vue fonctionnel et l’approbation des services informatiques du point de vue
économique et opérationnel servent de fondation permettant d’offrir la valeur
commerciale. Grâce à la prise en charge de Java Enterprise Edition 6 (JEE6) et de
son modèle de composants complet permettant de développer des applications plus
rapides et plus robustes, les développeurs atteignent un bon niveau de productivité.
Grâce aux services fournis par Java et JBoss EAP 6, la quantité de code est réduite,
le code est de meilleure qualité et il devient possible d’écrire du code plus
rapidement. Les nouvelles fonctionnalités de JBoss EAP 6, telles que le chargement
modulaire de classes, permettent aux serveurs de démarrer en quelques secondes,
ce qui augmente la productivité des développeurs et confère plus d’agilité et de
souplesse dans l’évolutivité et la gestion des applications.
JBoss EAP 6 offre donc une rare combinaison de qualités qui devraient permettre
d’atteindre des niveaux élevés de satisfaction clientèle sur plusieurs niveaux, assurant
ainsi une valeur commerciale convaincante.
DANS CE LIVRE BLANC
Ce livre blanc s’appuie sur la recherche fondamentale et la recherche axée sur
l’acheteur d’IDC afin de comprendre la perception du client au sujet des avantages
commerciaux que représente l’adoption d’une plate-forme d’application d’entreprise
et la modernisation (mise à niveau vers une nouvelle version d’une plate-forme
existante). Ce document présente la synthèse des données de trois entrevues afin
d’établir les éléments de valeur clés associés à l’adoption et à la modernisation d’une
PAE. Ces trois cas d’utilisation sont résumés afin de mettre les leviers de valeur en
contexte et d’identifier les meilleures pratiques et les défis associés à l’utilisation de la
technologie JBoss EAP 6 de Red Hat. Ce document se termine par une brève
discussion de la direction que prend l’industrie informatique et du rôle de la
technologie PAE dans un monde de développement d’applications d’entreprise de
plus en plus hybrides qui offre différents types de plates-formes cloud, en plus des
plates-formes sur site et basées sur le cloud.
VUE D’ENSEMBLE DE LA SITUATION
Vue d’ensemble de la plate-forme du logiciel
de serveur d’applications
Une plate-forme logicielle de serveur d’applications (ASSP) est un middleware qui
héberge la logique applicative et offre des services qui permettent à une application
d’être déployée et gérée efficacement. Parce que la majeure partie de la logique de
l’application réside au niveau intermédiaire, les serveurs d’applications gèrent
généralement la connectivité avec les utilisateurs, les serveurs de bases de données et
d’autres environnements d’exécution requis par l’application. En utilisant un serveur
d’applications, les développeurs ont accès à des services qui incluent la connectivité
entre la couche de présentation, le réseau, le système d’exploitation et la base de
données ainsi que d’autres serveurs d’applications, dans le cadre d’un système
distribué. En outre, le serveur d’applications offre un support pour les activités, y
compris le traitement des opérations, la haute disponibilité, l’évolutivité, la sécurité et la
gestion des applications. La plupart des principaux serveurs d’applications permettent
de prendre en charge un ou plusieurs langages et leurs modèles de composants, tels
que JEE et .NET de Microsoft.
Les ASSP sont la fondation des applications modernes, qu’elles soient développées
sur mesure ou livrées sous forme de progiciel. Cela est dû à l’importance du rôle des
serveurs d’applications dans la gestion de la disponibilité et des performances des
applications de production, la vitesse qu’ils apportent au développement des
applications en fournissant des services fiables qu’il faudrait autrement coder, et la
facilité avec laquelle ils permettent le déploiement et la gestion continue des
applications vitales aux activités.
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Plates-formes logicielles de serveur d ’applications : taille et
croissance du marché
Le marché ASSP mondial a augmenté de 15 % en 2011 et représentait des revenus de
près de 5,0 milliards de dollars. Red Hat est l’un des principaux fournisseurs sur le
marché ASSP mondial et gagne des parts de marché grâce à des recettes qui se
développent à deux fois le taux global du marché. Le marché ASSP mondial se
concentre actuellement sur les applications d’entreprise sur place. Pour cette raison, les
produits ASSP offerts dans le cloud public sont suivis dans un marché d’application de
plate-form e comme service (aPaaS) distinct. Le marché aPaaS mondial représentait
380 millions de dollars en 2011 et a connu une croissance de 96 % par rapport à
2010. Le marché ASSP et le marché aPaaS ont tous deux largement dépassé la
croissance annuelle de 11,5 % du marché des applications de développement et de
déploiement (ad&d) mondial en 2011.
Plates-formes logicielles de serveur d ’applications : moteurs du
marché et tendances principales
La quasi-totalité du développement d’applications modernes effectué aujourd’hui est
destinée à fonctionner dans un environnement hébergé comme un serveur
d’applications ou son équivalent fonctionnel. Cela est dû à la nature distribuée des
applications d’aujourd’hui et à la nécessité de contrôler, coordonner et synchroniser
toutes les opérations d’application. IDC a identifié quatre piliers qui façonnent la
troisième génération de systèmes informatiques : la mobilité, les mégadonnées et
l’analytique, les entreprises à vocation sociale et le cloud computing. L’influence de
ces moteurs ne fait que commencer à se faire sentir et influence les tendances
suivantes :
 Les systèmes convergents (ou fabriqués) offrent le potentiel d’une évolutivité
massive et sont généralement livrés avec un middleware serveur d’applications
préchargé qui a été optimisé spécifiquement pour cet environnement.
 Le marché ASSP mondial continue de croître plus vite que l’ensemble de la
moyenne du marché AD&D, et le marché connaît une croissance remarquable
qui se poursuivra pendant plusieurs années.
 La tendance à l’adoption du cloud privé, qui promet un taux d’utilisation plus élevé sur
l’ensemble de la tarification des serveurs et à la demande des fournisseurs, devrait
faire baisser le prix par application hébergée.
 Aujourd’hui, une grande partie du développement d’applications dans le cloud
public comporte des applications par secteur d’activité qui sont nées sur le Web
et sont nouvelles au Net. Beaucoup de ces nouvelles applications ne sont pas le
résultat d’une contribution ni d’un appui important de la part des services
informatiques, et il ne s’est donc pas encore produit de cannibalisation
importante des licences existantes.
 Les capacités en matière de mobilité et de réseaux sociaux sont en train de
devenir des éléments clés des plates-formes de déploiement.
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Principales conclusions d’une précédente
étude d’IDC sur le RCI pour JBoss EAP
IDC a étudié la valeur commerciale de l’adoption de la plate-forme JBoss Enterprise
Application Platform pour le compte de Red Hat en interrogeant six grandes
entreprises basées aux États-Unis qui ont utilisé JBoss pour développer des
applications personnalisées et qui utilisaient ces applications depuis au moins
12 mois. En moyenne, les entreprises de l’étude ont obtenu plus de 6 millions de
dollars par année en avantages financiers en passant de serveurs d’applications
exclusifs conventionnels à la plate-forme JBoss Enterprise Application Platform. Cela
représentait 20 240 $ pour 100 utilisateurs. Les six entreprises de l’étude ont été en
mesure de réaliser les avantages importants suivants :
 Le temps de développement des applications personnalisées a été réduit en
moyenne de 16 semaines (39 %).
 Les heures de développement pour chaque application ont été réduites de 24 %.
 Les coûts d’infrastructure supportant le développement d’applications ont été
réduits de 65 %.
 Les coûts de gestion des applications après le déploiement ont été réduits de
89 %.
 Grâce au développement d’applications plus efficaces, les entreprises ont été en
mesure de développer 51 % de plus d’applications par an.
 Sur une période de trois ans, les entreprises qui déploient JBoss ont généré un
rendement du capital investi (RCI) de 569 % et remboursé leur investissement
initial en moins de six mois après que la plate-forme ait été entièrement
déployée.
Amé liorations de JBoss EAP 6 par rapport aux
versions anté rieures
Red Hat décrit JBoss EAP 6 de la manière suivante :
JBoss Enterprise Application Platform 6 est la réponse de Red Hat
à des changements importants dans la façon dont les entreprises
créent et déploient des applications d’entreprise. Alors que les
entreprises cherchent à réduire les coûts opérationnels et le temps
de mise sur le marché pour de nouvelles applications, JBoss
Enterprise Application Platform 6 a été reconstruit en fonction d’une
vision tournée vers l’avenir, fière de son architecture modulaire
novatrice prête pour le cloud ; une gestion et une automatisation
puissantes ; et une productivité de classe mondiale pour les
développeurs.
JBoss Enterprise Application Platform 6 est basé sur JBoss Application Server 7.1.2. Il
prend en charge les caractéristiques techniques de Java Enterprise Edition 6 (y compris
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le nouveau profil Web). Certaines des principales caractéristiques de JBoss Enterprise
Application Platform 6 sont décrites au Tableau 1.
TABLE AU 1
Résumé des nouvelles fonctionnalités de JBoss Enterprise Application Platform 6
Nouvelle fonctionnalité
Description
Système de chargement de classe
entièrement modulaire
Les classes sont chargées au besoin, donnant une petite empreinte et une
utilisation efficace des ressources du système. Cela rend le contenant mince
par défaut et augmente la sécurité en exposant uniquement les API que vous
utilisez réellement.
Gestion souple
Vous pouvez gérer la plate-forme d’application d’entreprise en utilisant la
console de gestion basée sur le Web, la CLI de gestion ou l’API de gestion, qui
utilise une interface similaire à REST et une sortie JSON. Vous pouvez utiliser
des batch scripts ou des applications personnalisées pour faciliter
l’administration.
Domaines gérés
Les domaines gérés combinent les serveurs entre hôtes physiques dans des
groupes de serveurs, lesquels partagent les configurations et les déploiements
et qui se propagent automatiquement. Toutes les configurations sont
effectuées de manière centralisée depuis le contrôleur de domaine. Vous
pouvez également exécuter facilement plusieurs instances sur le même hôte
physique grâce à des groupes liant les sockets et des offsets de ports
automatiques.
Démarrages et redémarrages rapides du
serveur
Les développeurs apprécieront la rapidité avec laquelle JBoss Enterprise
Application Platform démarre et redémarre. Cela représente un avantage dans
les environnements de production, mais devient indispensable dans les
environnements de développement où les redémarrages fréquents sont
nécessaires. Moins de temps passé à attendre, plus de temps consacré à
développer.
Technologies d’assistance
JBoss Enterprise Application Platform 6 est conforme à la section 508 de la loi
"Americans with Disabilities Act" concernant la facilité d’utilisation pour les
utilisateurs de technologies d’assistance.
Internationalisation
L’interface de gestion, basée sur le Web JBoss Enterprise Application Platform
6, et les messages du journal sont internationalisés et localisés en japonais,
chinois simplifié, français, allemand, portugais et espagnol.
Source : Red Hat, 2013
Comment les clients obtiennent de la valeur
de JBoss EAP
easyCredit/TeamBank AG
easyCredit, une société de services financiers, offre des crédits à la consommation et
des prêts à tempérament à ses clients en Allemagne, en partenariat avec d’autres
banques et dans les 54 magasins easyCredit. En existence depuis 60 ans,
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easyCredit est une société de TeamBank AG, à Nuremberg, en Allemagne.
TeamBank compte environ 1 000 employés. Les évaluations annuelles de prêts ont
dépassé 730 millions de dollars en 2011.
TeamBank est un client JBoss depuis le début de 2004, lors du déploiement de la
première version de l’application easyCredit sur la version open source de JBoss
Application Server. Après l’acquisition de JBoss par Red Hat en 2006, TeamBank a
migré de la version JBoss communauté open source à la version d’entreprise prise
en charge par Red Hat.
L’application de crédit easyCredit est la principale application utilisée par les banques
partenaires, les magasins et l’arrière guichet d‘easyCredit, pour la vente et le
traitement des demandes de prêt easyCredit. Il s’agit d’un ensemble d’applications
Web basées sur les standards JEE et qui tournent sur une infrastructure JBoss EAP.
L’application de crédit comporte une couche métier et différentes applications
frontales pour les applications de vente et d’arrière guichet. Les applications frontales
utilisent JSF et Facelets (un système de modèle Web open source) comme
principales technologies.
L’application de vente prend en charge les décisions de crédit en ligne en temps réel.
Pour ce faire, l’application utilise les services Web pour se connecter à différents
bureaux de crédit allemands. La décision de crédit même est fondée sur des règles et
prise à l’aide d’un moteur de règles.
L’application est essentielle tant pour easyCredit que sa société mère. Elle dessert
environ 900 banques partenaires et 30 000 utilisateurs (employés de banque), ainsi que
les clients des banques.
La société a décidé de passer d‘EAP 4.3 à EAP 6 à la fin de 2011 dans le cadre
d’une décision architecturale visant à prendre en charge la norme JEE6, laquelle
JBoss EAP 6 prend en charge directement. Cependant, avec la migration vers JEE6,
TeamBank voulait s’assurer que sa plate-forme JBoss offre un rendement (en termes
de vitesse d’exécution de production et de temps de développement) et une
évolutivité de haut niveau.
TeamBank a mis en place des tests de charge pour comparer JBoss EAP 6 à sa plateforme 4.3, alors que les deux tournaient en même temps sur la même infrastructure, et a
constaté que les performances ont été multipliées par un facteur de 3,5.
Le temps de démarrage de l’application easyCredit est un bon exemple des gains
obtenus. Sur la plate-forme EAP 4.3, le temps de démarrage sur une machine de
développeur était de 3,5 minutes. Avec la plate-forme EAP 6, le temps de démarrage
est inférieur à 2 minutes. Si un développeur doit redéployer l’application 20 fois par
jour, cela se traduit par 30 minutes gagnées par jour. S’il y a 30 développeurs, cela
représente un gain de 15 heures-personnes par jour.
Avec la prise en charge de la norme JEE6, easyCredit a besoin de moins de lignes
de code pour mettre en œuvre la même logique métier, ce qui permet aux
développeurs de mettre en œuvre des fonctionnalités plus rapidement (temps de
mise sur le marché). En raison de cette augmentation en vitesse et en agilité,
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easyCredit envisage maintenant d’augmenter de 4 à 5 le nombre de cycles de mises
à jour annuels.
La réduction de la complexité du code et des lignes de code est un gain important
pour easyCredit, et permettra un développement plus efficace et une meilleure
utilisation par les développeurs et aussi de doubler les performances d’exécution
(temps de réponse de l’application). L’amélioration du temps de réponse se traduira
par une plus grande satisfaction client.
easyCredit prévoyait d’achever la migration de JBoss EAP 4.3 vers EAP 6 à la fin de
2012, après un cycle d’essai de déploiement de quatre mois.
Une importante société de télécommunications
Cette importante société de télécommunications est l’une des plus grandes sociétés
de communications sans fil aux États-Unis. Elle est également l’un des plus
importants fournisseurs de services téléphoniques interurbains de ce pays et l’un des
plus importants transporteurs de trafic Internet. Elle est cotée en bourse et a déclaré
plus de 20 milliards de dollars de revenus pour 2011. La société compte environ
40 000 employés. L’effectif de son groupe de technologie de l’information d’entreprise
est de 10 000 employés, dont 5 000 sont des employés et 5 000 sont des
professionnels extérieurs. Le capital annuel et le budget de fonctionnement de
l’entreprise dépassent 1 milliard de dollars.
Le groupe middleware du service informatique d’entreprise de la société est composé
d’environ 200 personnes, dont la moitié est des employés et l’autre moitié du
personnel sous contrat. Ce groupe est propriétaire de l’infrastructure à la couche
middleware pour tout le développement des applications et le support à la production
du middleware dans l’ensemble des services informatiques, et plusieurs de ces
applications sont essentielles. Il est également responsable d’un grand nombre
d’applications qui s’occupent du traitement du middleware - bus de services
d’entreprise, mise en œuvre d’appels de services Web entrants et sortants pour le
système de facturation de l’entreprise, et messagerie MQ Series de la société. Le
groupe comprend également des administrateurs de serveurs d’applications.
Avant 2011, l’environnement de développement de la société était multiculturel.
WebLogic était son standard d’entreprise pour le développement d’applications avant
2007. La société a commencé à utiliser WebSphere en 2007, mais il n’y a jamais eu
d’effort de migration visant à rationaliser les environnements ou à déplacer les
applications WebLogic existantes vers WebSphere, et la société s’est alors retrouvée
avec plusieurs applications sur les deux plates-formes.
Au printemps 2011, la société a décidé de remplacer ses plates-formes applicatives
WebLogic et WebSphere par la plate-forme JBoss EAP de Red Hat. Elle a effectué la
normalisation sur des serveurs Web Red Hat JBoss EAP et Apache tournant sur Red
Hat Linux.
La migration, justifiée principalement comme un effort visant à réduire les coûts de
licences, d’entretien et de support, touchait plus de 100 applications internes.
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Cette entreprise a envisagé la normalisation sur l’une ou l’autre de ses plates-formes
applicatives existantes plutôt que JBoss. Le coût de JBoss était d’environ un dixième
de celui de la deuxième solution en lice pour la période de planification de cinq ans.
Bien que les coûts de migration fussent importants, la société prévoyait que la
migration vers JBoss permettrait d’économiser plusieurs millions de dollars sur cinq
ans. A elles seules, et sans compter aucun des avantages qualitatifs ou indirects, ces
économies étaient suffisantes pour justifier l’abandon des plates-formes IBM et
Oracle. La normalisation du développement des applications est un bon exemple d’un
avantage qualitatif. Bien que la normalisation du développement des applications n’ait
pas été perçue comme un avantage quantifiable, elle s’est avérée être un avantage
secondaire important que la direction informatique de la société a approuvé.
De nombreuses activités pour lesquelles la prise de décision relevait de certains
développeurs d’applications individuelles de l’entreprise font maintenant partie d’un
protocole d’application standard, expressément afin que les activités de
développement soient plus standard, plus faciles à gérer et plus facilement prises en
charge ultérieurement.
Parmi le très grand nombre d’applications et d’environnements de la société, certains
d’entre eux tournaient sur d’anciennes versions de WebSphere ou de WebLogic parce
que la société n’avait pas effectué toutes les mises à niveau régulières requises.
Plusieurs des équipes de développement d’applications ne voyaient pas l’adoption de
JBoss principalement comme une perturbation, mais comme une occasion de passer à
une version de JBoss riche en fonctionnalités par rapport à la version de WebLogic
vieille de cinq ans qu’ils utilisaient et qui n’avait pas été mise à niveau.
S’assurer que les applications sont cohérentes et à jour est un énorme problème pour
une entreprise comme cette importante société de télécommunications en raison de
la vaste gamme d’applications et de ressources qui les gèrent. La migration vers
JBoss aidera la société à maintenir ses applications à jour dorénavant. Il sera
toujours nécessaire de tester les applications lors d’une mise à niveau de version,
mais le niveau de confiance qu’il n’y aura pas de problèmes majeurs avec les mises à
niveau sera beaucoup plus élevé en raison de la cohérence de la plate-forme de
base.
Avant que l’entreprise ait migré ses applications, le service informatique a changé la
norme pour le développement de nouvelles applications par son équipe de gestion de
la technologie de sorte qu’à l’avenir, toute équipe de développement d’applications
devra d’abord utiliser JBoss et devra justifier toute dérogation visant à utiliser
WebSphere ou WebLogic, que la société a placés dans un état d’attrition.
L’appui du premier vice-président de l’informatique de la société pour la migration
vers JBoss a contribué à réduire la résistance interne. La société a constaté qu’il y
avait un appui considérable pour JBoss EAP au sein de sa communauté interne de
développeurs. Les développeurs connaissaient bien JBoss parce qu’ils avaient déjà
utilisé JBoss Application Server, un serveur à utilisation libre. La compagnie de
télécommunications a trouvé bon nombre de contributeurs à des projets JBoss open
source parmi son personnel informatique, lesquels appuyaient évidemment la
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migration. Le peu d’opposition à cette migration potentiellement perturbatrice était un
autre avantage non quantifiable justifiant la sélection de JBoss.
Entre autres avantages pour la société, JBoss EAP serait opérationnel assez
rapidement pour permettre de profiter des délais de renouvellement des licences,
permettant essentiellement de mettre hors service les licences avec ses fournisseurs
existants avant qu’elles doivent être renouvelées. Cette vitesse de déploiement a
permis d’améliorer rapidement les projections de RCI de la société.
La première vague de six applications fut migrée de WebSphere au début juin 2011,
moins de quatre mois après que JBoss ait été approuvé, financé et déployé
initialement, et après avoir traversé des cycles de développement et de tests. La
société cibla les applications relativement simples et conventionnelles et mit en place
pour cette tâche des équipes de développement solides pour la première série
d’applications migrées. Une des applications était responsable de la gestion des
transferts de cloud. Elle avait une interface graphique relativement simple et a été
utilisée par des employés internes pour prendre en charge une variété de processus
de batch files. Un système de gestion de tickets de dépannage de réseau interne
faisait aussi partie des applications initiales à être migrées.
Depuis la migration du premier groupe d’applications vers JBoss, la société en a
déménagé beaucoup d’autres. La société a migré son application de système de
service et de réparation pour la gestion du processus de réparation. Les centres de
réparation utilisent cette application lorsqu’un client leur apporte un téléphone en
panne. Les portails de vente, qui font face aux canaux de vente directe et indirecte de
la société, furent parmi les applications les plus récemment migrées.
Au premier trimestre de 2013, la société déploiera un système frontal de gestion de
magasin de détail - un système vital - qui sera utilisé dans l’ensemble de ses magasins
de détail.
La migration vers JBoss a facilité le processus de test en procurant aux développeurs
un ensemble d’outils sur leur ordinateur qu’ils peuvent utiliser pour développer et
effectuer des vérifications avant de migrer les applications vers des environnements
de développement et de test intégrés. Auparavant, ces outils n’étaient pas
disponibles pour tous les développeurs. Maintenant qu’ils le sont, les tests sont
beaucoup plus efficaces.
La normalisation sur une seule plate-forme de développement au lieu de plusieurs
plates-formes a permis d’améliorer la productivité des équipes de développeurs.
Aujourd’hui, il y a davantage de crossover, ce qui permet de mettre à profit les
ressources dans les différentes applications avec plus de points communs entre les
applications.
En outre, la société a reçu beaucoup de commentaires favorables de sa communauté
de développeurs au sujet de la migration vers JBoss EAP. La société a donc
bénéficié de la présence d’une communauté de développeurs volontaires qui
appuyaient activement cette migration à grande échelle.
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PJM Interconnection
PJM Interconnection est la plus grande entreprise régionale de transport d’électricité
en Amérique du Nord. A titre non lucratif, elle coordonne le mouvement de l’électricité
en gros entre les compagnies d’électricité locales dans 13 États (le Delaware,
l’Illinois, l’Indiana, le Kentucky, le Maryland, le Michigan, le New Jersey, la Caroline
du Nord, l’Ohio, la Pennsylvanie, le Tennessee, la Virginie, la Virginie-Occidentale) et
le District de Columbia. Les membres de PJM fournissent de l’électricité à plus de
60 millions de personnes. En 2011, elle a facturé près de 36 milliards $ à ses plus de
750 membres, parmi lesquels des compagnies d’électricité locales.
L’achèvement du Advanced Control Center (AC2) de PJM en 2011 a couronné un
projet de cinq ans visant la construction de systèmes nouvelle génération de gestion
d’énergie et de marchés. Les exigences très strictes pour ces systèmes nécessitaient
des niveaux élevés de fiabilité, de sécurité et une gestion des données en temps réel
très évoluée. Mis en service en novembre 2011, le projet Advanced Control Center
possède deux salles de commande et centres de données sur des sites différents,
chacun étant capable de partager ou de faire fonctionner indépendamment le réseau
régional et l’administration des marchés énergétiques de gros.
En 2006, PJM a effectué la transition depuis un mélange de plates-formes et
d’applications existantes et avait choisi WebLogic (qui faisait alors toujours partie de
BEA), pensant que c’était la plate-forme d’application la plus robuste à l’époque. PJM
a aussi évalué d’autres plates-formes d’application . La transition s’est avérée
beaucoup plus difficile que prévu.
La fonctionnalité de l’application que PJM a développée en interne a nécessité des
modifications importantes à l’application afin de pouvoir tirer parti des capacités de
WebLogic. La courbe d’apprentissage pour WebLogic est considérable, ce qui a
augmenté la complexité et le coût de la migration.
Une grande disponibilité était une des exigences essentielles de PJM et les fermes
de serveurs en cluster que PJM avait mises en place ont bien servi la société pour les
applications qu’elle a migrées sur WebLogic. Environ aux deux tiers de cet effort, la
migration fut interrompue et n’avançait plus en raison de la difficulté croissante de
migrer les applications plus complexes de PJM. La difficulté croissante de l’effort de
migration combinée avec les coûts de licences qui ne correspondaient pas à la
fonctionnalité que PJM utilisait ont fini par bloquer le projet. PJM projetait qu’elle allait
doubler son investissement dans l’infrastructure ainsi que les coûts associés à ses
licences WebLogic et s’est demandé si elle en tirait suffisamment de valeur.
PJM a décidé d’abandonner WebLogic et a choisi JBoss de Red Hat, se rendant compte
que JBoss devenait plus courant et que son profil des coûts était beaucoup plus facile à
gérer.
En raison du projet AC2, PJM construisait deux centres de commande séparés et
devait transférer du code développé en interne et fourni par des fournisseurs pour
prendre en charge un mode de fonctionnement dynamique/dynamique. La migration
vers JBoss fut intégrée à la conception architecturale du projet AC2 élargi.
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Plus récemment, PJM a dû prendre une décision concernant la mise à niveau de
JBoss de la version commerciale à la version communautaire. Au milieu de l’année
2011, les développeurs de PJM commençaient une autre phase du projet AC2 qui
nécessitait la réécriture de certaines anciennes applications. Les développeurs ont
fait pression pour obtenir la version communautaire de JBoss parce que la plus
récente version communautaire, la version 7.0, offrait de nouvelles fonctionnalités
que les développeurs voulaient et qui n’étaient pas encore prises en charge dans la
version commerciale. Mais les experts Linux de PJM, qui devaient maintenir le
middleware, étaient opposés à cette initiative, citant des problèmes de fiabilité et de
support avec la version communautaire. PJM n’était pas prête à mettre des
applications vitales en production sans un certain type de niveau de support fixe et
garanti. PJM n’était tout simplement pas à l’aise avec l’idée de se fier à la
communauté open source pour les applications de production.
Parce que PJM est règlementée et fait l’objet de vérifications, elle a décidé de ne pas
utiliser les deux versions à la fois afin d’éviter tout conflit ou problème de support
entre les deux versions. Elle voulait une version qui permettrait d’obtenir un support
fiable avancé directement du fournisseur. PJM a fait équipe avec Red Hat pour faire
partie de son programme Alpha pour l’édition anticipée de la version d’entreprise de
JBoss EAP 6, ce qui donnerait aux développeurs les fonctionnalités qu’ils
recherchaient ainsi que le support de niveau commercial de la part de Red Hat.
Parmi les avantages intangibles de la mise à niveau de JBoss EAP 6, les
développeurs PJM obtenaient une aide plus qu’adéquate avec le support standard et
n’avaient pas besoin de faire appel aux services professionnels de Red Hat pour
déployer la nouvelle édition d’entreprise. Le déploiement a duré deux jours. PJM fut
étonnée de voir à quelle vitesse la version a pu être téléchargée et mise à la
disposition des développeurs de la société. Les développeurs PJM ont également
noté que l’effort requis pour déployer et mettre en œuvre l’environnement JBoss EAP
6 était minime.
Le seul défi au cours du déploiement concernait la conformité. PJM a constaté qu’il
était nécessaire de bien gérer et documenter quels ports et quels services devaient
être ouverts pour le déploiement de l’application.
Comment PJM a-t-elle mesuré le succès de la mise en œuvre ? Une façon a été de
vérifier si les projets étaient à temps ou en avance par rapport à l’échéancier. A cet
égard, PJM considère que sa décision d’utiliser JBoss EAP 6 a été un succès. Mais
la société a tiré un autre avantage de la mise en œuvre de JBoss ; ses développeurs
étaient maintenant de meilleure humeur.
En outre, PJM n’a éprouvé aucun problème opérationnel pouvant être attribué à
l’intégration avec ou à une configuration liée à JBoss EAP 6. Du point de vue d’un
développeur, l’intégration n’a pas posé de défis. Du point de vue d’un administrateur
d’infrastructure dont les clients sont des experts et des développeurs d’applications et
d’intégration, la mise en œuvre de JBoss EAP 6 a dépassé ses objectifs opérationnels
grâce aux avantages additionnels que représentent un processus d’intégration sans
problème, un environnement de développement d’application rationalisé et une relation
renforcée entre les membres de l’équipe de développement.
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Remarques importantes des clients
Ces trois entrevues avec des clients tissent un récit convaincant au sujet de Red Hat
et JBoss EAP 6. LA SOCIÉTÉ Red Hat est bien connue des développeurs et des
entreprises en raison de ses antécédents en matière de systèmes d’exploitation et de
middleware open source. Red Hat Enterprise Linux (RHEL) est très respecté en tant
que système d’exploitation et Red Hat a bâti une entreprise par abonnement à haut
volume et de support autour de RHEL. Cette entreprise représente la majorité de ses
recettes s’élevant à plus de 1 milliard $. Le succès qu’a connu Red Hat avec RHEL a
généré un engouement considérable auprès des développeurs et des entreprises,
créant un effet de halo qui facilite l’adoption d’autres produits de Red Hat, en
particulier JBoss EAP.
Ces entrevues présentent des cas d’utilisation qui sont clairement essentiels à la
mission de chacune des entreprises. Cela témoigne de la maturité et de la parité
obtenues avec JBoss EAP 6. L’effet de halo peut aider Red Hat à être retenu comme
candidat potentiel, mais en fin de compte, ce sont ses capacités et son coût qui
permettent à JBoss EAP 6 de remporter des contrats et/ou de remplacer les produits
en place. Le fait que JBoss EAP 6 a pu supplanter les produits de concurrents de
plus grande taille en dit long sur la combinaison de fonctionnalités et de politique de
licences qu’offre Red Hat. Comme cela est indiqué dans les cas d’utilisation, le coût a
clairement joué un rôle important dans la décision de transition vers JBoss EAP 6.
Cependant, compte tenu de la perturbation importante, le coût et les risques qui
accompagnent toute migration des charges de travail vitales, aucune entreprise ne se
lancerait dans une telle aventure simplement pour des raisons de coût.
Le cas d’utilisation PJM donne une perspective particulièrement intéressante sur les
fonctionnalités du produit qui illustre bien pourquoi le coût à lui seul ne suffit pas.
JBoss EAP 6 a fourni des fonctionnalités essentielles telles que la prise en charge de
JEE6 et des domaines gérés qui faisaient partie intégrante de l’architecture du centre
de données de l’entreprise et du développement d’applications. Les développeurs
PJM étaient impatients d’obtenir la prise en charge de JEE6 parce que l’accès à la
dernière version du modèle de composant de Java signifiait moins de code, du code
de meilleure qualité et un meilleur rendement de la part des développeurs. La société
easyCredit a également constaté que JBoss EAP 6 était beaucoup plus rapide au
démarrage que la version antérieure qu’elle utilisait. Ce fut sans aucun doute en
raison du chargeur de classe modulaire intégré dans JBoss EAP 6.
D ÉF I S E T O P P O R T U N I T É S
Bien qu’il soit clair que JBoss EAP 6 a été une expérience positive pour l’ensemble
des clients que nous avons rencontrés, les décisions difficiles que les fournisseurs
doivent prendre en ce qui concerne les fonctionnalités justifiant un investissement et
le moment opportun de faire ces investissements comportent toujours plusieurs défis
et opportunités.
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Opportunité s
 La plate-forme JBoss EAP 6 de Red Hat est un produit convaincant. Nos entrevues
avec les clients de JBoss EAP 6 montrent que le produit est clairement une plateforme de logiciel serveur d’applications de premier plan et capable de prendre en
charge des charges de travail stratégiques complexes. La décision de Red Hat
d’utiliser JBoss EAP 6 comme fondation pour OpenShift, qui est le cloud public de
Red Hat, ainsi que comme fondation pour OpenShift Enterprise, qui est le cloud
privé de Red Hat, est une autre indication que Red Hat a confiance en JBoss EAP
6. Cette décision permettra aussi à Red Hat de mettre à profit l’expérience qu’elle a
acquise avec OpenShift pour offrir une plate-forme plus simplifiée et intégrée qui
rassemble Security Enhanced Linux (SELinux), JBoss EAP 6, Red Hat Enterprise
Virtualization (RHEV) et JBoss Operations Network (JON). Une telle plate-forme
intégrée offrirait un moyen hautement virtualisé, souple et économique de satisfaire
même les plus exigeants besoins en matière de cloud privé et pourrait tourner sur
pratiquement n’importe quel matériel.
 Les systèmes d’ingénierie (ou convergents) gagnent en visibilité en raison de
leur combinaison de matériel et de logiciels spécialement adaptés et optimisés
pour les applications à haute performance. Les systèmes d’ingénierie bénéficient
d’améliorations de proximité 10x par rapport au matériel et aux logiciels
classiques. Red Hat devrait étudier la possibilité d’offrir des performances du
même ordre sur du matériel de base, ce qui représenterait un coût total de
possession (CTP) moindre.
 Red Hat devrait continuer à tirer parti de sa relation OpenStack (Red Hat est déjà
membre OpenStack Platinum). Alors qu‘OpenStack se concentre actuellement sur
les systèmes d’exploitation cloud, les normes et l’abstraction vont repousser les
limites de l’infrastructure comme service (IaaS) vers le haut de la pile et
chevaucheront les capacités sélectionnées de la plate-forme comme service
(PaaS). Il est dans l’intérêt de Red Hat d’aider à promouvoir et à gérer la direction
de OpenStack d’une manière qui est bénéfique collectivement à l’évolution
d‘OpenStack et de Red Hat.
 Alors que Red Hat s’appuie sur sa présence dans le cloud public et le cloud privé,
la société devrait se concentrer sur la fourniture d’une série de stratégies de
migration qui aident ses clients à établir une combinaison de plans de transition
pour le cloud privé, public et/ou hybride. La raison à cela est la densité
d’application beaucoup plus élevée qu‘OpenShift est en mesure d’offrir pour
l’ensemble du matériel existant. Parce que JBoss EAP 6 est la fondation de
OpenShift, une opportunité importante se présente à Red Hat lui permettant
d’augmenter les dépenses clients tout en permettant aux clients d’économiser de
l’argent en les aidant à effectuer la transition d’une architecture de centre de
données conventionnelle à une architecture de cloud privé.
Dé fis
 Red Hat devrait continuer de s’appuyer sur les aspects de gestion de JBoss EAP
6 afin d’inclure une gestion d’applications et de système davantage fondée sur la
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configuration. Même si aucun des clients que nous avons interrogés n’a
beaucoup parlé des capacités de gestion de JBoss EAP 6, l’instrumentation des
applications et la gestion proactive d’applications en temps réel sont des aspects
cruciaux des opérations qui vont bien au-delà de la gestion de système
conventionnelle. Les capacités de gestion de JBoss EAP 6 sont grandement
améliorées par rapport à celles d‘EAP 5, mais nous aimerions voir EAP 6
comporter davantage de fonctionnalités de JBoss Operations Network.
 Red Hat devrait se pencher sur sa stratégie de travailler avec des sous-systèmes
en place tels que la messagerie, le traitement des événements ou la mise en
cache. Notre entrevue avec la grande société de télécommunications a fait
ressortir que, même si elle s’est engagée envers JBoss EAP 6, elle allait
continuer à utiliser son sous-système de messagerie existant, provenant d’un
autre fournisseur. La configuration des connexions entre JBoss EAP 6 et ce
sous-système de messagerie a été décrite comme étant « quelque chose de pas
douloureux, mais clairement quelque chose sur lequel nous avons dû mettre des
énergies afin d’y parvenir. » Red Hat a déjà mis en place une architecture en
cartouches, laquelle lui permet de se connecter à la variété de langages et de
bases de données. Bien que Red Hat ait une cartouche personnalisée qui peut
être configurée selon les besoins, la société doit réfléchir davantage à la façon
dont elle pourrait mieux prendre en charge et intégrer les sous-systèmes en
place.
CONCLUSION
La sortie de JBoss EAP 6 a permis à Red Hat de maintenir sa position en tant que
fournisseur ASSP de premier plan. C’est un exploit impressionnant compte tenu des
budgets de R et D beaucoup plus importants qui sont caractéristiques des principaux
concurrents de Red Hat. JBoss EAP 6 continue de montrer le penchant de Red Hat à
fournir des produits qui améliorent la productivité des développeurs et des activités
informatiques. Bien que cette histoire puisse s’arrêter ici sans regrets, JBoss EAP 6
est en fait le catalyseur d’une histoire beaucoup plus grande qui commence tout juste
à se développer.
JBoss EAP 6 est la plate-forme qui permet à OpenShift d’offrir un environnement
hautement sécurisé et évolutif pour l’hébergement des applications. Cela renforce la
puissance industrielle de JBoss EAP 6 tout en créant plus de flexibilité pour les
entreprises qui cherchent à normaliser leurs opérations de cloud privé, public et hybride
sur une même plate-forme. Par conséquent, la capacité de Red Hat à offrir une valeur
commerciale va bien au-delà des simples économies attrayantes en frais de licence. La
productivité des développeurs, la portabilité et la normalisation de JEE6 représentent
toutes une valeur commerciale et une flexibilité additionnelles. Alors que les entreprises
passent à l’étape suivante et adoptent des services cloud plus fortement gérés soit au
sein de leur centre de données ou à partir d’un cloud public, Red Hat est bien positionné
pour permettre aux entreprises de mieux tirer parti de leurs investissements JBoss, tout
en offrant des niveaux d’efficacité et de productivité de système encore plus élevés.
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