Note sur les auteurs originaux
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Note sur les auteurs originaux
ANNEXE NOTES SUR LES AUTEURS ORIGINAUX LARCIER NOTES SUR LES AUTEURS ORIGINAUX 459 Randy Barnett, professeur de droit américain, est l’auteur d’une dizaine de livres et de plus de quatre-vingts articles. On citera notamment les classiques The Structure of Liberty: Justice and the Rule of Law (1998) et Restoring the Lost Constitution: the Presumption of Liberty (2003). Le texte traduit dans le présent ouvrage figure parmi ses premiers écrits. John Braithwaite, professeur de criminologie australien, est considéré comme un des plus éminents criminologues contemporains. Sa théorie de la « reintegrative shaming », exposée dans Crime, Shame and Reintegration, l’a rendu célèbre dès 1989 ; il est aussi connu pour ses nombreux écrits et projets liés à la justice sociale, à la démocratie participative et au développement socialement durable. Nils Christie, professeur de criminologie norvégien, s’intéresse notamment à la pénalisation des comportements, au sens du recours à l’emprisonnement et aux conditions d’émergence d’une justice participative. Parmi les nombreux écrits de ce criminologue de notoriété mondiale, on relèvera les renommés Limits to pain (1981, traduit par D. Kaminski, Bruxelles, Larcier, 2005) et A suitable amount of crime (2004). Kathleen Daly, originaire des États-Unis, professeure de criminologie de la Griffith University (Brisbane), est connue entre autres pour ses recherches portant sur la justice restauratrice, les formes contemporaines de la justice autochtone et l’impact des injustices sociales sur la criminalité et la victimisation. Outre de multiples articles, elle a aussi publié Gender, Crime and Punishment (1994) et co-dirigé avec A. Goldsmith et M. Israel Crime and Justice: A Guide to Criminology (2006, 3e éd.). Hennessey Hayes, chargé de cours à l’école de criminologie et de justice criminelle de la Griffith University (Brisbane), privilégie comme domaines de recherche la justice restauratrice, la délinquance juvénile et la question de la récidive. Il est l’auteur de nombreux articles sur ces thèmes et il a également co-dirigé avec T. Prenzler An introduction to crime and criminology (2008, 2e éd.). Gerry Johnstone, professeur de droit de l’université de Hull, est l’auteur de l’ouvrage Restorative Justice: Ideas, Values, Debates (2002) et le directeur du réputé A Restorative Justice Reader (2003) ; il est également co-directeur avec D. Van Ness du fameux Handbook of Restorative Justice (2007). Tony Marshall, chercheur et auteur britannique, est très fréquemment cité, surtout pour son texte Restorative Justice: An Overview (publié en 1998) et la définition de la justice restauratrice qu’il y propose. LARCIER 460 LA JUSTICE RESTAURATRICE Gabrielle Maxwell, psychologue et criminologue, chercheuse à l’Institute of Policy studies de la School of Government (Victoria University of Wellington), s’est principalement intéressée au système de justice pour mineurs en Nouvelle-Zélande, à la justice restauratrice et à la politique de justice criminelle. Elle a publié de nombreux rapports et co-dirigé avec Allison Morris le recueil Restorative Justice for Juveniles: Conferencing, Mediation and Circles (2001). Allison Morris, professeure de criminologie (à l’université d’Édimbourg, de Cambridge puis de Wellington), est réputée pour ses recherches sur la justice pour mineurs et la justice restauratrice. Elle a publié de nombreux rapport et co-dirigé avec Gabrielle Maxwell le recueil Restorative Justice for Juveniles: Conferencing, Mediation and Circles (2001). Dean Peachey, professeur de Conflict Resolution Studies au Menno Simons College, a travaillé durant une vingtaine d’années à Kitchener, où il participa au développement de la théorie et de la pratique de la résolution de conflits au Canada. Ann Warner Roberts, Senior Fellow de l’université de Minnesota, dispose d’une expérience de terrain en tant que médiatrice/facilitatrice, a assuré de nombreuses formations de praticiens tant au niveau national qu’international, et est l’auteure d’une série de textes portant sur la justice restauratrice et le dialogue restaurateur. Declan Roche, diplômé de l’Australian National University, a enseigné le droit durant cinq ans à la London School of Economics. Parmi ses publications, on relève l’ouvrage portant sur un de ses principaux thèmes de recherche : Accountability in Restorative Justice (2003). Linda Radzik, professeure de philosophie de la Texas A&M University, s’intéresse plus particulièrement aux domaines de la théorie morale et de la philosophie politique et sociale. Outre divers articles et chapitres de livres, elle a rédigé l’ouvrage Making Amends: Atonement in Morality, Law and Politics (2009). Heather Strang, criminologue à la tête du Center for Restorative Justice de l’Australian National University, a dirigé durant cinq ans le fameux projet de recherche mené à Canberra connu sous l’appellation Reintegrative Shaming Experiments (RISE). Elle est l’auteure de nombreuses publications qui reflètent son intérêt pour les victimes et le potentiel restaurateur de la justice restauratrice. On relèvera notamment son Repair or Revenge: Victims and Restorative Justice (2002). LARCIER NOTES SUR LES AUTEURS ORIGINAUX 461 Inge Vanfraechem, criminologue belge, est chercheuse à l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie et vice-présidente du European Forum for Restorative Justice. Elle est l’auteure de nombreuses études portant sur les victimes, la médiation, la concertation et la délinquance juvénile. Sa thèse de doctorat, publiée en 2007, s’intitule Herstelgericht groepsoverleg: op zoek naar een constructief antwoord voor ernstige jeugddelinquentie. Daniel Van Ness, à la tête du Center for Justice and Reconciliation de la Prison Fellowship International, promeut la justice restauratrice depuis une trentaine d’années. Auteur de nombreux écrits, ce juriste est surtout connu pour son Restoring Justice: An Introduction to Restorative Justice (co-écrit avec Karen Heetderks Strong, 2009, 4e éd.) et son Handbook of Restorative Justice (co-dirigé avec Gerry Johnstone, 2007). Lode Walgrave, professeur émérite de la Katholieke Universiteit Leuven, est un membre fondateur et le premier président de l’International Network for Research on Restorative Justice for Juveniles. Orateur apprécié et auteur prolifique, il a rédigé de nombreux textes et ouvrages dont le plus récent s’intitule Restorative Justice, Self-Interest and Responsible Citizenship (2008). Martin Wright, membre fondateur de Mediation UK et du European Forum for Restorative Justice et figure bien connue au Royaume-Uni comme sur le continent européen, milite de longue date en faveur de la justice restauratrice. Il est l’auteur de nombreux textes et de plusieurs livres, dont le plus récent s’intitule Restoring Respect for Justice: A Symposium (2008, 2e éd.). Howard Zehr, pionnier de la justice restauratrice, est professeur de sociologie et de justice restauratrice à l’Eastern Mennonite University de Harrisonburg, en Virginie, où il co-dirige le Center for Justice and Peacebuilding. Orateur, formateur, praticien, théoricien, consultant (et photographe) renommé, il est aussi l’auteur de multiples articles et livres ; nous relèverons plus particulièrement les fameux Changing Lenses: A New Focus for Crime and Justice (2005, 3e éd.) et The Little Book of Restorative Justice (2002). LARCIER