Life is life

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Life is life
Life is life
Nous retrouvons donc avec beaucoup de bonheur Melody… Par ce voyage,
comprendre ce dont elle nous parle depuis deux ans. Beaucoup de plaisir aussi à
l’idée de visiter une partie du Bangladesh avec elle.
Notre hotel, le Pacific Inn Hotel est situé, aux abords du Banini Lac. Ce lac est
assez allongé et est situé au centre est de Dakha dans le quartier du même nom.
Le lac semble regorger de poisson au regard des filets de pêche, des oiseaux
pêcheurs et de l’activité autour du lac. D’après Melody, il s’agit d’un lac très
pollué…. Les sachets de plastiques et divers détritus aux bords du lac en
témoignent.
Un autre lac est situé dans le prolongement du lac Banani : Le lac GULSHAN.
De mes souvenirs de géo du collège, j’avais retenu de l’Inde cette saison un peu
énigmatique qu’est la mousson. Je m’imaginais des trombes d’eau tombant du ciel
pendant des mois.
Visiblement il n’en est rien, tout juste deux petits crachins en deux jours. C’est
une situation qui semble anormale, mais qui pour l’instant nous arrange un peu.
Il ne fait pas particulièrement chaud (30-32°) mais notre
peau est moite en permanence et nous transpirons
beaucoup.
Les rues de Dhaka ressemblent somme toute beaucoup à
Addis Abeba; des vieilles bâtisses mêlées aux nouvelles…
des bâtiments inachevés, d’autres en voies de
destruction… Les routes défoncées… les égouts recouverts
de dalles parfois manquantes qui obligent à regarder
devant soi mais aussi au sol et en l’air à cause des câbles
électriques mal fixés. Les caractères différents de
l’écriture latines ornent les murs et les affiches
publicitaires…
Et puis cette agitation dans les rues qui demande une attention à tout moment
pour éviter les voitures, les rickshow, les bus, les motos, etc… 25 millions
d’habitants danc cette ville.
Nos déplacements à pied à allure vive suscitent beaucoup de curiosité. Les
bengalais utilisent les rickshow(?), ces tricycles richement décorés qui peuvent
recevoir deux ou trois passagers.
Ya Gaby découvre cette impression bizarre d’être une attraction vivante où que
l’on soit. Nous nous faisons suivre par des enfants sur des distances très grande.
Ici on n’est pas interpellé par des noms comme MUNDELE, YOVO, TOUBAB mais
les gens nous posent des questions : « where do you come from ? », « What is you
name », « ARE you IN BANGLADESH FOR BUSINESS? », etc…
Toujours avec le sourire et un étonnement poli.
Ce soir, nous prenons le train pour Srimangal, une région réputée pour ses
productions de Thé… Je sens la carence en caféïne approcher. Je reste positif :
« Keep calm and cafeine on »…
Claude confirme : « Norbert n’en est qu’a son deuxième café… mais son amour du
café nous a permis de passer un excellant moment dans un des rares hotel de
Dakha où ils font des vrais café ! »
A la gare, nous attirons encore la curiosité des voyageurs. Avec le sourire, Melody
leur explique en bengali, qu’il fait chaud et qu’il faudrait maintenir assez de
distance pour que nous puissions respirer. Un policier, plus persuasif arrive à
agrandir le cercle autour de nous.
Avec très peu de retard, le train arrive à quai.
Si vous avez vu le film Ghandi de Richard Attenburugh, vous arriverez assez
facilement à imaginer le train que nous avons pris… Ancien, pas très rapide et
transportant sur son toit bon nombre de passagers; Il fait meilleur en haut qu’en
deuxième classe. Les secousses du wagon laissent supposer que l’entretien de la
ligne doit être ancien.
Notre compartiment est climatisé et très confortable et nous disposons de places
assises pour les 4 heures du trajet.
Toute une vie s’organise dans les gares et le train… des affaires se font… des
relations se créent.
Des vendeurs, tous vêtus de blanc, circulent pour proposer de la nourriture ou de
l’eau. Un agent en costume brun, prenant sa fonction très au sérieux, règlemente
l’attitude des voyageurs. Un autre en bleu recueille les déchets des passagers.
Devant nous, sont assis un couple et deux enfants. Le plus petit, agé de quelques
mois, porte sur le front une tâche noire. C’est une marque mise pour conjurer le
sort, car on pense ici qu’un enfant trop beau peut être la cible de malédictions.
Sa grande soeur est vêtue d’une belle tenue traditionnelle bleue avec un liserai
brodé de couleur rose. Sa tête est voilée et sa narine gauche est décorée d’une
perle dorée.
A 19h30, rupture du jeûne de ramadan pour les musulmans, un voisin de siège
nous offre des grains de raisin.
Malheureusement, comme partout, des pic pocket sévissent. Dans la gare de
Dhaka aussi. Sans avoir rien remarqué, Dany s’est fait dérober son appareil
photo.

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