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2 NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 / DOSSIER ÉLECTIONS Ville : mode d’emploi Qui fait quoi dans la commune? Quelles sont les missions du conseil communal et du collège? Comment sont désignés le bourgmestre et les échevins? A l'aube de cette nouvelle législature, un petit rappel s'impose. Le conseil communal Le conseil est élu tous les six ans. Le nombre de conseillers est fonction du chiffre de la population. Namur, ville de 105.000 habitants, compte 47 conseillers communaux. Deux situations peuvent se présenter après les élections : ou bien une liste obtient la majorité absolue des sièges à pourvoir et décide de «gouverner seule»; ou bien aucune n’obtient cette majorité et des pourparlers ont lieu entre deux ou plusieurs listes afin de constituer une coalition c’est le cas le plus fréquent. Il arrive aussi qu’une liste obtenant la majorité absolue troue plus commode de s’allier avec une autre. Le conseil se réunit au moins dix fois par an, sur convocation du collège. C'est en fait l'assemblée délibérante, le «parlement» de la commune. Le conseil est chargé notamment de voter le budget, d'établir les règlements généraux de police et d'administration intérieure (conditions de recrutement et de promotion du personnel, par exemple), d'arrêter les plans communaux d'aménagement du territoire, le principe et le mode de passation des grands marchés de travaux ou de fournitures, etc. Pour pouvoir délibérer valablement, la moitié au moins des conseillers doit être présente, chaque délibération devant obtenir la majorité absolue (moitié plus un) des votes valablement exprimés. Le collège Il est constitué du bourgmestre et des échevins. Le nombre d'échevins dépend de la population de la commune. A Namur, on compte neuf échevins. Les échevins sont élus par le conseil communal et en son sein. Pour les élections d'octobre 2000, la condition de nationalité belge restait d'application. A partir de 2007, les citoyens européens pourront briguer un mandat d'échevin. Les conseillers communaux présentent des candidats à l'élection des échevins. Les actes de présentation pour chacun des postes à pourvoir doivent être signés par au moins une majorité des élus de la liste du candidat présenté. Si les candidatures préalables ne suffisent pas, des candidats peuvent être présentés de vive voix lors de l'installation du conseil. L'élection a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue, par autant de scrutins séparés qu'il y a d'échevins à élire. Le collège se réunit , le plus souvent, une fois par semaine. C'est l'exécutif, le «gouvernement» de la commune : il instruit et exécute les décisions du conseil et s'occupe de la gestion journalière de la commune. Dans les faits, il est devenu l’organe-pivot de la commune, le vrai décideur - comme d’ailleurs, de manière générale, le gouvernement par rapport au parlement dans les États. Le collège ne peut se réunir valablement que si la majorité de ses membres est présente. KROLL Sauf quelques exceptions, les séances ne sont pas publiques. Les décisions sont prises à la majorité – généralement, elles se forment par consensus, plutôt que par des votes formels. Comme le nom de l'organe l'indique, les décisions sont collégiales : les échevins n'ont par eux-mêmes aucun pouvoir personnel. L'habitude – mais ce n'est pas une obligation – est de répartir les attributions entre les membres du collège : il y a ainsi un échevin des finances, un échevin du personnel, un échevin de l'urbanisme, etc. Même si le pouvoir et les décisions sont de nature collégiale, chaque membre du collège (le bourgmestre y compris, outre ses attributions propres) est ainsi plus spécialement orienté vers un ou plusieurs secteurs de la vie communale. ETIENNE SIMON DOSSIER ÉLECTIONS / NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 CALENDRIER Le bourgmestre Les séances du Conseil communal pour l'année 2001 auront lieu aux dates suivantes: Le bourgmestre est nommé par le Roi (en fait, le Ministre fédéral de l'Intérieur) en principe parmi les élus du conseil communal. Le candidat bourgmestre (de nationalité belge obligatoirement) n'est toutefois pas présenté par le conseil lui-même: les conseillers communaux de nationalité belge peuvent - ce n'est pas obligatoire, mais c'est la pratique la plus courante - présenter des candidats à la fonction; l'acte doit être signé au moins par la majorité des élus de la liste du candidat, nul ne pouvant signer plus d'un acte de présentation. En cas de coalition, l'acte de présentation est le plus souvent signé par la majorité des élus des listes qui s'associent pour diriger la commune. Exceptionnellement, de l'avis conforme de la Députation permanente, le Roi peut nommer le bourgmestre en dehors du conseil communal (c'est le cas lorsque des dissensions politiques interviennent, qu'une majorité a du mal à se dégager et/ou que surviennent des oppositions de personnes). Premier magistrat de la commune, le bourgmestre préside à la fois le conseil communal et le collège, donc l'organe législatif et l'organe exécutif. Ses autres compétences sont multiples - il peut en déléguer certaines à des échevins; par exemple : • il signe les actes et la correspondance de la commune; • il est chargé de la mission d'officier de l'état civil; • il est surtout chargé de missions de police: il est le chef de la police locale; il est chargé spécialement de l'exécution des lois, règlements et arrêtés de police; en cas de troubles de l'ordre public, de danger ou d'événements imprévus, il peut prendre des ordonnances de police, voire faire appel à la gendarmerie • il peut, par exemple, interdire une manifestation, ordonner la démolition d'un immeuble menaçant ruine, interdire l'habitation de maisons insalubres, réglementer la circulation et le stationnement en cas de travaux… Prochain numéro : le rôle du secrétaire communal et du receveur Vous avez dit: «autonomes» ? Les communes belges sont en principe autonomes, c'est-à-dire qu'elles peuvent régler librement sur leur territoire les matières qui n'ont pas fait l'objet d'une législation ou réglementation de la part de l'autorité dite supérieure, qu'elle soit fédérale, régionale ou communautaire. Ce principe trouve sa concrétisation sur le terrain. Ainsi on n'est pas astreint aux mêmes taxes à Namur ou à Assesse; même pour une taxe donnée, l'impôt des personnes physiques par exemple, le taux est différent de commune à commune. Autre exemple : même dans des communes de taille similaire, l'organisation de l'administration peut être fort différente, comme les attributions des échevins ou les services offerts. Une même activité peut d'ailleurs être exercée, au choix de la commune, tantôt par la commune elle-même, tantôt par une intercommunale, tantôt encore par une asbl ou une régie. De même, un membre du personnel «bon pour le service» à Namur ne le sera pas nécessairement et automatiquement à Liège : on ne mute pas d'une commune à l'autre comme on pourrait le faire dans un service des Contributions. lundi 8 janvier : installation du Conseil, désignation du Collège et du CPAS lundi 29 janvier : désignation des Conseillers de l’Aide sociale mercredi 31 janvier - vote du budget jeudi 22 février jeudi 22 mars jeudi 26 avril jeudi 31 mai jeudi 28 juin jeudi 6 septembre jeudi 18 octobre jeudi 22 novembre jeudi 20 décembre Les séances se tiennent au 3ème étage de l'Hôtel de Ville, 44 rue de Fer (entrée rue de Fer, côté SMAP) à partir de 18h. Les séances sont publiques sauf la partie à huis-clos qui concerne directement les personnes: engagement, mise à la retraite,action en justice… Vous pouvez consulter l'ordre du jour complet à l'Hôtel de Ville, chez le Secrétaire communal (3ème étage, aile Rops) dès le jeudi qui précède la réunion du Conseil communal. Il vous est possible d'interpeller le Conseil. Vous devez en faire la demande par écrit au Collège des Bourgmestre et Echevins qui statue sur son opportunité. Si votre demande est retenue, vous pouvez prendre la parole devant le Conseil. ■ Info : 081-246 305 3 NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 / DOSSIER ÉLECTIONS Par nature, l'autonomie communale est un concept à géométrie variable; elle se réduit même au fil du temps comme peau de chagrin: c'est que l'Etat, la Région et la Communauté ont tendance à élargir leur propre domaine d'activités, ce qui restreint d'autant la sphère communale. Un exemple? jusque dans les années soixante, il n'existait aucune législation en Belgique sur l'aménagement du territoire et l'urbanisme; chaque commune pouvait donc laisser faire ou réglementer à sa guise. En 1962 est intervenue la première loi (nationale) sur le sujet. D'office, les communes ont été tenues de l'appliquer : finie la liberté, bonjour les contraintes … Il ne leur reste plus, éventuellement, qu'à pouvoir intervenir dans les interstices de la législation «supérieure», bref à régler des détails, ou à compléter le cadre fixé – cadenassé, parfois – par cette législation (en l'occurrence, un règlement communal d'urbanisme par exemple). Que ce soit le personnel, l'enseignement, les marchés publics, la fiscalité, l'exploitation forestière, une balade en kayak ou encore l'organisation de brocantes, le scénario reste invariablement identique, et donc l'autonomie s'étiole. Même là où elles trouvent encore à s'exprimer, les communes ne peuvent faire n'importe quoi : elles sont soumises à une tutelle administrative, souvent contraignante, parfois même excessivement minutieuse. Ainsi certaines décisions doivent-elles être approuvées, par exemple le budget ou un règlement fiscal par la Députation permanente, ou un règlement sur une limitation de vitesse ou la création d'un emplacement de stationnement pour handicapés par le Ministère (fédéral) des Communications. Toutes les autres décisions non soumises à approbation en bonne et due forme sont susceptibles d'annulation – dans le dernier état de la question, par la Région (en fait, le Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique), et pour cause soit de violation de la loi, soit pour lésion de l'intérêt dit général ou régional. Et ce, sans compter d'éventuelles interventions judiciaires ou juridictionnelles, celle du Conseil d'Etat en particulier. Bref, un gouffre sépare le principe théorique de l'autonomie et ce qu'il en reste sur le terrain. Avec aussi des moyens financiers dépendant pour une large part du «supérieur» – ce qui est une autre histoire … La loi communale régionalisée Depuis 1836, les règles générales surl'organisation et le fonctionnement des communes sont identiques d'Ostende à Arlon, de Tournai à Verviers: elles sont édictées par «la» loi communale, d'essence nationale hier, fédérale aujourd'hui. Le gouvernement fédéral vient tout récemment de s'accorder sur le principe de la régionalisation de la loi communale. Autrement dit, demain, la nomination du bourgmestre, la composition numérique du conseil et du collège, le fonctionnement et les attributions de chacun de ces organes, etc. pourraient varier, parfois sensiblement, selon que l'on sera au nord, au sud ou au centre du pays. GEORGES LATOUR, Secrétaire communal Et plus l'eau coule sous les ponts, et plus les communes deviennent de purs exécutants des autorités dites supérieures … Certes, il leur reste à décider de l'aménagement de leur territoire ou de quelles rues seront rénovées, d'organiser leur enseignement, de s'occuper de la sécurité de leurs habitants, de soutenir les activités sportives ou culturelles, etc. mais dans un carcan réglementaire de plus en plus étroit et étouffant. PHOTO : YVES RAISIÈRE 4 DOSSIER ÉLECTIONS / NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 5 Le verdict des urnes CONSEIL COMMUNAL 47 SIÈGES Les élections communales du 8 octobre 2000 ont transformé le paysage politique namurois. Mené par une coalition PS-PSC depuis 1977, date de la fusion des communes, le Grand Namur sera dirigé dès janvier 2001 par une majorité PS/PRL-MCC. Les autres formations démocratiques, les Ecolos et le PSC allié aux IC, siégeront dans la minotité. Faute d'élus, le FN est exclu du Conseil. majorité minorité L'installation du nouveau Conseil communal aura lieu le lundi 8 janvier 2001. Vous trouverez dans ce numéro la présentation de tous les élus à l'issue des élections communales du 8 octobre 2000. Dans le prochain Namur Magazine (sortie en mars 2001), nous vous présenterons le profil du nouveau bourgmestre et de chacun des échevins ainsi que les grandes lignes de la politique que la nouvelle majorité entend mener. Sur base de l'accord de majorité conclu entre le PS et le PRL, voici la composition et les attributions du Collège sous réserve bien entendu de la décision définitive du Conseil du 8 janvier 2001 et des dispositions à arrêter par le Collège ensuite : Le Conseil communal est composé de 47 élus, soit 37 conseillers, 9 échevins et le bourgmestre. La majorité PS/PRL-MCC disposera de 28 élus et la minorité PSC-IC/Ecolo de 19 élus. Evolution du nombre de sièges sur trois législatures PS 1988 1994 2000 19 17 18 PRL 8 5 10* PSC 15 13 11* ECOLO 5 5 8 FN - 3 - IC - 4* - 47 47 47 TOTAL * Le groupe IC qui comptait quatre élus en 1994 a éclaté dans le courant de 1999 : deux ont rejoint le groupe PRL du Conseil, les deux autres s’étant présentés aux élections sur la liste PSC-IC. Bernard ANSELME (PS) : Bourgmestre – Affaires générales – Police – Pompiers – Relations publiques - Participation – Mobilité – Régie Urbaine de l'Equipement – Urbanisme – Affaires juridiques Jean-Louis CLOSE (PS) : Patrimoine – Régie foncière – Information et Communication – Coordination Citadelle – Grands projets Jacquie CHENOY (PS) : Enseignement – Jeunesse – Petite Enfance Yvette DESTREE (PS) : Affaires sociales et coordination avec le CPAS – Logement Dominique RENIER (PS) : Etat civil - Population Frédéric LALOUX (PS) : Sports – Logistique – Economat - Reprographie Georges LEFRERE (PS) : Travaux publics – Aménagement du Territoire – Géographie urbaine Bernard DUCOFFRE (PRL) : 1er échevin – Tourisme – Culture – Fêtes – Prêt matériel – Affaires économiques – Emploi – Commerce - Classes moyennes – Industrie – Marchés – Foires et Congrès Alain DETRY (PRL) : Développement durable – Environnement – Espaces verts – Propreté publique – Déchets –Assainissement – Ruralité – Agriculture – Sylviculture – Sentiers vicinaux Denis MATHEN (PRL) : Personnel – Ressources humaines – Finances – Recette – Informatique - Bureautique Etienne ALLARD (PRL) : présidence du CPAS Bernard PONCELET (PS) : présidence du CHR 6 NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 / DOSSIER ÉLECTIONS Le nouveau visage de la commune Les élus PS PSC / IC PRL/MCC ECOLO Bernard Anselme Jacquie Chenoy Pierre Collard 55 ans – député wallon 57 ans – directeur d'administration 62 ans – fonctionnaire Pensions 18, domaine du Longsart 17, rue Capitaine Jomouton 23, rue des Bolettes 5021 Boninne 5100 Jambes 5100 Naninne Malika Ben Brahim Jean-Louis Close Yvette Destrée 46 ans - productrice-animatrice RTBF 52 ans – avocat 54 ans – présidente Mutualités 16, rue d'Enhaive 109/10, rue des Brasseurs socialistes 5100 Jambes 5000 Namur 153, rue Saint-Donat 5002 Saint-Servais DOSSIER ÉLECTIONS / NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 Sophie Hubert Jacqueline Lonnoy Bernard Poncelet 22 ans - étudiante 41 ans – secrétaire médicale 45 ans – enseignant 30, avenue du Château de Beez 4, rue de Fernelmont 26, rue des Fougères 5000 Beez 5020 Champion 5100 Jambes Philippe Laforge Marcel Maaskant Dominique Renier Moeyaert 51 ans – fonctionnaire CIBE 62 ans – technicien radio 45 ans - vice-présidente commerçants de Flawinne 63, rue de l'Eau vive 17, rue des Tourterelles 5, chemin du bois 5020 Vedrin 5004 Bouge 5020 Flawinne Frédéric Laloux Guy Maquet Patrick Sonvaux 31 ans – employé 63 ans – directeur d'école 48 ans – animateur social 473, rue de Dave 1, rue de la Chapelle Lessire 57, rue Delahaut 5100 Jambes 5020 Malonne 5001 Belgrade Georges Lefrere Christian Pirot Joëlle Tyssaen 50 ans - délégué CGSP cheminots 52 ans – fonctionnaire provincial 42 ans – employée au CHR 109, rue Sainte-Rita 238, rue du Centre 37, rue Victor Genot 5004 Bouge 5003 Saint-Marc 5001 Belgrade 7 8 NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 / DOSSIER ÉLECTIONS Anne Barzin Alain Detry Bernard Ducoffre Anne Humblet 25 ans – juriste, 46 ans – fonctionnaire R.W. 52 ans - pédiatre 42 ans – commerçante députée fédérale 178, chaussée de Dinant 4, rue Gameda 21, rue Bg F. Colon 33, rue Pépin - 5000 Namur 5000 Namur 5100 Jambes 5020 Malonne Françoise Kinet Denis Mathen Alfred Sacré Eric Mievis 36 ans – dentiste 34 ans – licencié en droit 69 ans - bibliothécaire retraité 50 ans – cardiologue 117, rue de Bomel 60/9, rue des Dames Blanches 27, rue Philippot 25, avenue Golenvaux 5000 Namur 5000 Namur 5020 Suarlée 5000 Namur Anne-Marie Straus-Godet 53 ans – directrice générale R.W. Philippe Defeyt Philippe Detry 61, rue du Lombard 47 ans - économiste 39 ans – receveur communal 5000 Namur 40, rue H. Lemaître 38, rue Wanet 5000 Namur-Salzinnes 5020 Vedrin Jean-Marc Van Espen Caroline Evrard Arnaud Gavroy 39 ans – cadre Banque Nationale 28 ans – attachée parlementaire 37 ans –professeur d'histoire 74, avenue de la Pairelle 17, avenue de Stassart 10, rue des Houblonnières 5000 Namur 5000 Namur-Salzinnes 5000 Namur DOSSIER ÉLECTIONS / NAMUR MAGAZINE • DÉCEMBRE 2000 Tanguy Auspert Anne-Catherine Geubelle 35 ans – fonctionnaire 37 ans – avocate 42 ans – économiste 51 ans – juriste/Député wallon 49, avenue Bois l'Evêque 121, chemin de Reumont 3, Tienne de Bouge 195, rue Fonds des Chênes 5100 Andoy-Wierde 5020 Malonne 5004 Bouge 5100 Wépion Guy Carpiaux Jean Goffinet Jean-Paul Rijckaert Aline Lahaye 55 ans – directeur de collège 50 ans – enseignant 52 ans – médecin généraliste 62 ans - Présidente du CPAS 398, chaussée de Dinant 28, rue Duhainaut 4, rue de la Fontaine Colin 161, rue de Fernelmont 5020 Champion 5100 Jambes 5100 Naninne 5020 Champion Pierre Dulieu Michel Goffinet Baudouin Sohier 63 ans – économiste 52 ans - directeur d'école 41 ans – employé 92, avenue des Acacias 13, Trieux des Scieurs 15, rue de Rangnet à 5024 5101 Erpent 5020 Malonne Marche-les-Dames André-Marie Poncelet Jacques Etienne Thérèse Jeunejean Laurence Lambert Anne Malevez-Degand Virginie Marchal 52 ans – journaliste 31 ans – ingénieur agronome 42 ans – professeur de français 29 ans – employée de banque 7, Haut de Bomel 93, rue de l'Ecole 4, rue des Fosses à Plomb 121/1 chemin de Boninne 5003 Saint-Marc 5100 Dave 5020 Vedrin 5004 Bouge 9