Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 SOCIETE
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SOCIETE ANATOMIQUE DE PARIS 45 rue des Saints-Pères 75270 PARIS CEDEX 06 Séance du Vendredi 22 janvier 2016 amphithéâtre giroud (3ème étage) 17h Les communications sont de 10 minutes suivies de 10 minutes de discussion 1-Jérôme ADNOT (1), Fabrice DUPARC (2), Olivier TROST (1,2) 1) Hôpital Charles Nicolle, Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU de Rouen 2) UFR mixte de médecine et de pharmacie, Laboratoire d’Anatomie, Rouen Comparaison des forces de traction nécessaires à l’exposition du col mandibulaire dans les voies d’abord cervicale basse et périmandibulaire : applications au traitement des fractures du condyle mandibulaire. Comparaison of the traction forces necessary for the exposure of the mandibular neck in low cervical (Ridson) and perimandibular approaches : applications to the treatment of condylar fractures Introduction : Le risque de paralysie facial périphérique, essentiellement segmentaire du rameau marginal de la mandibule représente la principale complication de la voie d’abord cervicale basse (de Ridson) du condyle mandibulaire, et la principale raison de la réticence de certains auteurs à opérer les fractures du condyle mandibulaire. Depuis quelques années, l’utilisation d’une voie de Ridson modifiée (voie périmandibulaire) s’est généralisée, développée à Strasbourg et Besançon par Wilk et Myer, puis modifiée par Trost en 2008. Ces auteurs rapportent une très faible morbidité vis-à-vis du nerf facial. But : Comparer les forces de traction nécessaires à l’exposition du col mandibulaire dans ces deux voies d’abord afin de déterminer laquelle de ces deux techniques est la moins agressive pour les parties molles. Matériel et méthodes : Une étude anatomique de chirurgie expérimentale a été réalisée au premier semestre 2015 au laboratoire d’anatomie de Rouen. Tous les sujets inclus dans cette étude étaient indemnes de signes de traumatismes ou d’interventions chirurgicales cervico-faciales. Sur chaque sujet, on réalisait une voie d’abord de référence de Ridson du côté gauche, et une voie périmandibulaire du côté droit. Le sujet était installé au plus proche de la position opératoire et immobilisé dans un référentiel orthonormé, un écarteur de Dautrey relié à un dynamomètre permettait de mesurer la force de tension à appliquer sur les tissus pour exposer la région sous-condylienne, jusqu’à voir l’incisure mandibulaire. Les mesures ont été comparées par analyses statistiques selon le test de Wilcoxon pour séries appariées, test bilatéral. Résultats : 18 sujets ont été inclus dans cette étude, l’âge moyen était de 85 ans. Dans la technique de référence, la force moyenne nécessaire à l’exposition du col mandibulaire était de 32 Newton, soit 3,2 kg. Dans la voie périmandibulaire, la force moyenne nécessaire à l’exposition du col mandibulaire était de 19 Newton, soit 1,9 kg. Il existait une différence statistiquement significative entre les deux côtés (p<0,001) Conclusion : Dans la voie périmandibulaire, la force de traction nécessaire à récliner les parties molles était très significativement inférieure à celle mesurée dans la voie cervicale basse de Ridson, voie de référence. Cette observation fiable et reproductible apporte une explication supplémentaire à la remarquable sécurité de la voie périmandibulaire pour le nerf facial. En effet, en plus de la technique de dissection « en marche d’escalier » qui protège le rameau marginal de la mandibule, la moindre rétraction des parties molles explique très certainement l’absence de parésie des rameaux buccaux ou de la partie inférieure du muscle orbiculaire de l’œil. Cette étude apporte un argument supplémentaire en faveur de la généralisation de la voie périmandibulaire dans le traitement des fractures de la région condylienne de la mandibule. Mots clés : fracture, condyle mandibulaire, chirurgie, nerf facial. Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 2-Annabelle GOURINAT (1,2), Jacques HUBERT (1), Ibrahim Michel KARAM (1,2) Michel ESCHWEGE (1), Richard DOUARD (3), Vincent DELMAS(3) 1) CHU de Nancy, Hopital Brabois, service de chirurgie urologique 2) Faculté de Médecine de Nancy, Laboratoire d’Anatomie, Vandoeuvre lès Nancy 3) Université Paris Descartes, URDIA, EA 4465, Anatomie Etude de la vascularisation artérielle prostatique dans le cadre de l’embolisation prostatique comme traitement de l’hypertrophie de la prostate Prostatic anatomy and prostatic artery embolization for the treatment of benign prostatic hyperplasia Objectifs : Etudier l’angio-anatomie prostatique par une revue de la littérature et illustrer le propos par des dissections sur sujets anatomiques Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une revue de la littérature comparant les différentes méthodes, technique par technique : angio-TDM, dissections en utilisant les bases de données (Pubmed/Sciences direct/EMC) et de dissections de 3 hémipelvis masculins de sujets de 65 et 86 ans du laboratoire d’Anatomie de Nancy (Don du corps) après une injection de latex rouge dans l’artère iliaque interne. Résultats : Dans la littérature, les dissections ont montré une distribution vasculaire prostatique : 1) supérieure par un pédicule majoritairement d’une artère vésico-prostatique, puis de l’artère rectale moyenne , de l’artère pudendale interne, de l’artère obturatrice et d’une artère pudendale accessoire. Il se divisait en une branche médiale, intéressant la zone centrale et la zone transitionnelle de la prostate, et en une branche latérale. 2) inférieure par un pédicule issu constamment de l’artère pudendale interne mais pouvant avoir des suppléances accessoires. Sa terminaison s’anastomosait avec la branche latérale du pédicule supérieur. Les dissections des 3 hémipelvis ont montré : 1-une artère prostatique issue d’un tronc vésico-prostatique issu de la face antérieure de l’artère iliaque interne, 2- une artère prostatique issue de l’artère pudendale interne dans sa portion extra-pelvienne, 3-une artère vésico-prostatique issue de l’artère pudendale interne dans sa portion intra-pelvienne. Dans la littérature, les études par angio-TDM ont montré que dans 57 % des cas il n’y avait qu’une seule artère prostatique par hémipelvis, issue du tiers moyen de l’artère pudendale dans sa portion pelvienne (34.1%) d’une artère vésico-prostatique (20.1%) de la face antérieure d’un tronc glutéo-pudendal (17.8%) de l’artère obturatrice (12.6%) de l’artère rectale moyenne (8.4%), de l’artère glutéale inférieure (3.7%), d’une artère pudendale interne accessoire (1.9%), de l’artère glutéale supérieure (1.4%) ; elle se divisait en une branche antéro-latérale intéressant la partie centrale de la glande et en une branche postéro-latérale. Conclusion : La vascularisation artérielle prostatique connait une grande variabilité étudiée par des méthodes retrouvant des résultats divergents. Dans le cadre de l’embolisation artérielle sélective prostatique comme traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate, une cartographie angio-anatomique par imagerie pré-opératoire semble indispensable Mots clés : angio-anatomie prostatique, embolisation prostatique, artères prostatiques 3-Marina DOCKES(1), Olivier AMI (1,2, 3), Jean-Christophe MARAN(1, 3) 1) Université Paris Descartes, URDIA, EA 4465, Anatomie 2) Université d’Auvergne, CHU de Clermont Ferrand 3) Imaginaître Obturateur interne et deuxième phase du travail Obturator internus muscle and second phase of labor Objectifs : Explorer les modifications anatomiques du muscle obturateur interne en deuxième phase de travail afin de mieux comprendre son implication dans la biomécanique musculaire obstétricale. Matériel et méthodes : Six parturientes sans risque obstétrical prévisible, ayant donné leur consentement ont participé au protocole d’imagerie. Deux examens d’IRM en séquences statiques T1 ont été réalisés, respectivement avant et pendant la deuxième phase du travail. Les imageries ont été posttraitées pour permettre la reconstruction en maillage vectoriel des différents éléments constitutifs du canal de naissance et du mobile fœtal. Les données ainsi recueillies ont été qualitativement et quantativement évaluées afin de mettre en évidence les déformations appliquées aux muscles obturateurs internes. Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 Résultats : Les acquisitions ont permis la génération de maillages vectoriels modélisant les constituants du canal de naissance. La confrontation des reconstructions avant et pendant la deuxième phase du travail a objectivé des déformations significatives sur le plan de l’obturateur interne bilatéralement. Une déformation asymétrique a été constatée lors de la mise en décubitus latérale d’une patiente. L’influence mécanique du mobile fœtal sur l’obturateur interne est accompagné par une descente du plan de l’ATLA ( arc tendineux du levator ani ) en regard de l’inversion de la courbure de la coupole des muscle élévateurs de l’anus. Les lésions périnéales observées en post-partum pourraient être en partie corrélées aux modifications anatomiques décrites. Conclusion : L’imagerie de la naissance apporte les moyens d’approfondir significativement les connaissances sur la biomécanique obstétricale par l’apport d’arguments anatomiques réels, en vue de l’amélioration des modèles théoriques de simulation de la confrontation céphalo-pelvienne. L’obturateur interne se profile comme acteur potentiel de l’orientation fœtale. Mots clés : accouchement, obturateur interne, mécanique obstétricale 4-Nina DECUYPERE, Alexis GUEDON, Odile PLAISANT Université Paris Descartes, URDIA, EA 4465, Anatomie Groupe medial du thalamus : de l’atlas au Bigbrain The medial nuclear group of the thalamus : from the atlas to big brain Objectifs : Reproduire la description de Mai et Paxinos1 2012 sur les coupes de cerveau du projet germano-canadien Big Brain. Méthodes : Les 7404 coupes utilisées dans le projet Big Brain sont issues d’un cerveau d’une femme de 65 ans sans antécedent neurologique ni psychiatrique. Ce cerveau a été inclus dans de la paraffine et coupé dans le plan frontal. Une coloration argentique de Merker a été alors réalisée. Les coupes ont été numérisées ; une reconstruction 3D a été effectuée en s’aidant des coupes IRM réalisées en pré-inclusion. Afin de lire le fichier final et pouvoir y dessiner, le logiciel MRIcron sur Mac a été utilisé. La description utilisée pour tracer les limites était issue de l’atlas de Mai et Paxinos1 Résultats : Les groupes médiaux des deux thalamus droit et gauche ont été dessinés. C’étaient des noyaux ovoïdes de 18-20 mm de longueur en moyenne, constitués d’un seul élément : le noyau médio-dorsal. Ses limites ont été l’adhésion interthalamique en antérieur, la commissure habénulaire en postérieur, la paroi du IIIième ventricule en médial et la lame médullaire interne en latéral, supérieur et inferieur. Commentaires : Le dessin a présenté comme difficulté l’absence de l’adhésion interthalamique sur les coupes et donc la nécessité de replacer artificiellement ce repère. L’atlas stéréotaxique de Talairach 2 a permis de le resituer. Toutefois le résultat obtenu sur la position de cette adhésion n’était pas cohérent puisqu’elle était bien en avant des deux thalamus. Conclusion : La description purement anatomique de Mai et Paxinos présente une limite majeure à sa reproductibilité, du fait qu’elle se base sur un critère non retrouvé dans toute la population, Ce critère étant l’adhésion interthalamique en antérieur. Une définition se basant sur des critères cellulaires semble plus appropriée pour être appliquée le plus largement possible. Mots clés : Big Brain, Thalamus, groupe médial. Références : 1) Mai JK, Paxinos G. Thalamus in the human nervous system, 3d edition : Academic Press, 2012 2) Talairach J. Co-planar steretoaxic atlas of the human brain, Stuttgart : Thieme, 1988 5-Solène VALERY, Nina DECUYPERE, Alexis GUEDON, Odile PLAISANT Université Paris Descartes, URDIA, EA 4465, Anatomie Noyaux médiaux du thalamus et Big Brain : Etude bibliographique de la délimitation des noyaux médiaux Medial group of the thalamus and Big Brain : a litterature review of the nuclei delineations Introduction : Etude bibliographique sur les nomenclatures et la délimitation des noyaux médiaux du thalamus. Elle fait suite à une revue de la nomenclature complète des noyaux médiaux du thalamus par Alexis Guédon (2009). Cette étude, préalable à la réalisation d’un atlas tridimensionnel sur Big Brain (cerveau numerisé en trois dimensions [Amunts et al. ; 2013]1) rassemble les résultats d’une sélection d’auteurs de référence parmi lesquels : Percheron, Morel, Hirai, Jones, Feremustch, Hassler, Simma, Mai et Paxinos (in Mai et Paxinos, 2012)2, Nieuwenhuys 3, Dewulf4 Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 Objectifs : Obtenir une nomenclature et une délimitation des noyaux médiaux du thalamus pour les limiter morphologiquement, sur un Atlas 3D en cours de réalisation sur le Big Brain. Matériel et méthodes : Consultation de PubMed et des ouvrages de références de Mai & Paxinos [2012] et Morel2 [1997]. Ont été sélectionnés sept sources principales telles que, Dewulf[1971], Hirai et Jones[1988], Peschanski,[1994], Morel[1997] et Percheron [2003], Nieuwenhuys [2007] , Mai et Paxinos[2012]. Ces sources font référence dans le domaine du thalamus, comme le prouve le très grand nombre de leurs citations. Résultats : Pour chaque noyau du groupe médial, sont présentés selon les différents auteurs, leurs limites et celles des sous-noyaux ainsi que les techniques de mise en évidence de leurs délimitations. Il n’existait pas de consensus quant aux noyaux considérés même si la majorité des auteurs s’accordait sur un noyau médiodorsal et sa subdivision en 3 parties parvocellulaire (MDpc), magnocellulaire (MDmc), paralamellaire (MDpl). L’existence d’un noyau médio-ventral restait plus controversée. L’étude des colorations et des immuno-marquages utilisés montrait que la délimitation des noyaux est largement dépendante des techniques utilisées. Discussion : La discussion met en évidence que l’ont ne peut réellement identifier qu’un seul noyau : le médiodorsal, dans le thalamus médial. Même si Percheron considère la régio medialis comme une seule entité [Percheron, 2003], on retiendra la subdivision du noyau médiodorsal : en MDpc lateral, MDmc médial, MDpl. Le noyau médioventral ne fait pas consensus, notamment en raison de frontières peu définies avec le noyau reuniens et les noyaux de la ligne médiane. On ne retient pas, dans cette étude, le medioventral comme un noyau du groupe médial. Enfin les différentes techniques de mise en évidence des noyaux, qui sont couplées pour délimiter les sous-noyaux dans le noyau médiodorsal posent problème. En effet, la coloration argentique de Merker, utilisée pour le Big Brain est peu adaptée à la mise en évidence des sous - noyaux. Le choix a été fait de ne délimiter sur Big Brain que le noyau médiodorsal dans sa globalité. Conclusion : Cette revue de la littérature a permis la mise en évidence des délimitations du noyau médio-dorsal dans le groupe médial des noyaux du thalamus. Cela permet le « contouring » des noyaux médiaux du thalamus sur Big Brain, réalisé par Nina Decuypère. Il est facile de comprendre l’intérêt de cette représentation 3D manipulable de manière interactive pour l’enseignement de l’anatomie, voire pour la pratique clinique. Mots-clés : délimitations, groupe médial, nomenclature , thalamus, Big Brain. Références : 1)Amunts K et al Big Brain. An Ultrahigh-Resolution 3D human Brain Model. Sciences, 2013, 340, 1472 2)Mai JK, Forutan F. Thalamus in the human nervous system, editors Mai JK, Paxinos, 3e ed, Academic Press, 2012, 3)Nieuwenhuys R, Voogd J., Van Huijzen C. The human central nervous system : a synopsis and atlas, Springer, 2007 4)Dewulf A : Anatomy of the normal human thalamus : topometry and standardized nomenclature, New-York, Elsevier, 1971 5) Morel A. Stereotactic atlas of the human thalamus and basal ganglia, New York : informa healthcare, 2007 6) Decuypère N, Groupe medial du thalamus : de l’atlas au Bigbrain, Soc. Anat. Paris, 22/1/2016 6-Pierre PESCHELOCHE(1, 3), Elsa PONS(2), Bakar BA (2), Xavier DURAND(3) 1) Université Paris Descartes, URDIA, EA 4465, Anatomie 2) Hôpital d’Instruction des Armées du Val de Grâce, service de radiologie, Paris 3) Hôpital d’Instruction des Armées du Val de Grâce, service urologie, Paris Existe-t-il une corrélation entre longueur des uretères et taille des individus? Application quant au choix de la sonde double J. Correlation between ureter length and individual height : implementation for the ureter stent size choice Objectifs : Entre 50 et 80 % des patients traités par sonde ureterale double J présentent des difficultés de tolérance. Celle-ci est étroitement liée au positionnement de la sonde : une boucle distale incomplète ou une boucle dépassant la ligne médiane sont liés à une augmentation significative de la symptomatologie irritative. Ces deux cas de figure résultent du choix de la taille de la sonde, inadaptée au patient. Or, il n’existe pas de méthode standardisée quant au choix de la longueur de sonde. En pratique clinique courante, le choix de la longueur de la sonde est fait de façon assez subjective, selon le gabarit (taille, IMC) du patient. Ce travail a pour objectif de confirmer ou d’infirmer cette intuition clinique et donc d’essayer de déterminer s’il existe ou non une corrélation entre longueur des uretères et taille des individus, afin de choisir une longueur de la sonde JJ adaptée à chaque patient. Matériel et méthode : l’étude rétrospective a été réalisée sur les uroscanners réalisés en 2013 et 2014. La mesure de la longueur de l’uretère entre la jonction pyélo-urétérale et la jonction urétéro- Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 vésicale a été déterminée par reconstruction 3D des temps artériels, puis nous avons procédé à une mesure linéaire de la taille de ces uretères. Résultats : 97 examens ont été sélectionnés dont 32 ont pu être analysés et 65 ont été exclus (32 non hospitalisés, 22 non injectés/ absence de temps tardif, 5 patients ayant déjà bénéficié de dérivation urinaire, 6 patients présentant une dilatation des cavités excrétrices). Concernant les 32 scanners inclus, 45 uretères ont pu être mesurés. 19 uretères n’ont donc pu être mesurés ; 13 uretères spasmés sur une longueur trop importante ou dans leur proportion pelvienne ou pré-vesicale ; 3 néphrèctomies, 3 examens avec artéfacts (prothèses). Quel que soit le critère considéré (longueur moyenne des uretères droits ou gauches), il n’a pas été mis en évidence de corrélation avec la taille des individus. Discussion : De nombreux examens (22/97, 22,7%) étaient inutilisables pour la réalisation du protocole de mesure étudié. Par ailleurs, au sein des examens exploitables, 22,4 % des uretères ne sont pas mesurables du fait de leur caractère « spasmé ». Cela, ajouté à la durée nécessaire à la mesureenviron 10/15 minutes par examen rende ce protocole de mesure inutilisable en pratique quotidienne. Cependant réalisée sur des examens sélectionnés, c'est-à-dire permettant la visualisation d’un uretère injecté sur toute sa longueur, la mesure nous paraît fiable. Il serait donc intéressant de comparer les résultats obtenus selon cette méthode à des mesures directes, réalisées en peropératoire, sur guide. Nos résultats semblent toutefois confirmer ceux de plusieurs études antérieures, qui malgré la diversité des techniques employées (mesure direct sur guide pyélographie intra-veineuse), ne retrouvent pas de corrélation entre longueur des uretères et taille des individus. En l’absence d’élément prédictif fiable de la longueur de l’uretère, une autre alternative constituerait à utiliser la même longueur de sonde chez tous les patients en première intention. La longueur moyenne des uretères mesurés dans notre étude est de 27,7 mm. L’utilisation systématique d’une sonde de 24 cm de longueur conduirait à une sonde trop courte dans 26% des cas (12/45), alors que celle d’une sonde de 26 cm aboutirait au même résultat de 11% des cas (5/45). Des études complémentaires pourraient évaluer les résultats en terme de tolérance de l’emploi systématique de sondes de 24 ou 26 cm. Conclusion : La technique de mesure de longueur des uretères utilisée dans ce travail nous paraît relativement fiable, mais non réalisable en routine. Cette étude ne retrouve pas de corrélation entre longueur des uretères et taille des individus. Ces données devraient remettre en question nos pratiques quotidiennes quant au choix de la longueur de la sonde double J Mots clés : Sonde double J, sonde uréterale, uretère, lithiase urinaire, syndrome irritatif Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 La Société Anatomique tient ses séances le 4ème vendredi du mois (hors vacances universitaires) Vendredi 22 janvier 2016 Société anatomique de Paris Vendredi 29 janvier 2016 Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères (Pr. C. FONTAINE, Pr S.VELUT) Jeudi 25 et vendredi 26 février 2016 Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères Vendredi 26 février 2016 Société anatomique de Paris Jeudi 17 au samedi 19 mars 2016 98e Congrés de l’Association des Morphologistes Centre Pierre Paul Riquet, Toulouse www.alphavisa.com/morphologiste/2016 Jeudi 26 et vendredi 27 mai 2016 Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères Vendredi 27 mai 2016 Société anatomique de Paris Jeudi 23 et vendredi 24 juin 2016 Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères Vendredi 24 juin 2016 Société anatomique de Paris Pour la Société anatomique, écrire ou envoyer vos résumés par courriel Madame Annick Hamou annick.hamou@ parisdescartes.fr Pour les planches du Collège d’Anatomie Voir le site du collège : www.campusdanatomie.org Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016