confédération
Transcription
confédération
6. La confédération Canadienne Les facteurs externes 1) La menace Américaine : 1861-1865, les É-U sont déchirés par la guerre civile La Grande-Bretagne continue à avoir des relations commerciales avec les États du Sud, ce qui motive un sentiment anti-britannique dans les États du Nord. On y propose dans les journaux d’attaquer et d’annexer le Canada-Uni. 2) La volonté de désengagement de la Grande-Bretagne : la mère patrie tente de se désengager de la défense de ses colonies nord-américaines 3) La fin de la réciprocité : en 1865, les É-U annonce la révocation du Traité de réciprocité qui garantit la libre circulation des matières premières entre eux et les colonies de l’Amérique du Nord britannique. Doivent examiner des solutions possibles (marché intercolonial) Les facteurs internes 1) Le développement ferroviaire : les colonies mêmes manquent d’argent pour compléter la construction de certains tronçons de voies ferrées (ex. Halifax). Ils cherchent donc à avoir accès aux fonds des banques britanniques qui seraient mieux disposées à prêter les fonds si les colonies unissaient leurs forces sur le plan politique. 2) L’intérêt pour l’ouest : tente de réclamer les terres de l’ouest Pour soulager la pression démographique Craintes que les Américains vont réclamer le territoire 3) L’impasse politique : incapacité de former un gouvernement stable George Brown réussit à rallier les conservateurs canadiens-français (Étienne Cartier) et les conservateurs du Canada-Ouest (Macdonald). Grande Coalition : procéder à la création d’une nouvelle entité politique qui regroupe toutes les colonies britanniques d’A-N. Les 3 conférences - Charlottetown (septembre 1864) : Participants – N-B, N-É, Canada-Uni, IPE Débats et décisions : l’union des Maritimes est la raison d’être de la conférence, mais les représentant du CanadaUni réussissent à convaincre les participants que l’union de toute les colonies aurait plus d’avantages. Traits du futur pays : lié à la couronne britannique; doté d’un gouvernement à deux paliers; doté d’un gouvernement à deux chambres (1er élu, 2e nommée) - Québec (octobre 1864) : Même participants avec Terre-Neuve en plus C-U (MacDonald) désirait un gouvernement centralisé : la majorité du pouvoir est entre les mains du fédéral L’Atlantique voulait le contraire, un gouvernement décentralisé, ou les régions ont le pouvoir Entente : système mitoyen – des pouvoirs généraux au fédéral et des pouvoirs spécifiques aux provinces. Atlantique craignait être minorisée – solution – la représentation dans les Communes sera proportionnelle à la population, tandis que dans le Sénat, chaque région aura 24 représentants. Résultat : les 72 résolutions proposées à Londres - Terre-Neuve et IPE rejettent les 72 résolutions. - Londres (décembre 1866) : - Participants : Canada-Uni, N-É, N-B et parlement de Londres Ils ajoutent dans le texte constitutionnel une clause qui promet la construction du chemin de fer intercolonial (pour apaiser les Maritimes). Le parlement britannique adopte le projet sans même l’amender. Les habitants du futur Canada rédigent l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique Sanctionné par la reine Victoria, l’Acte de l’Amérique du Nord entre en vigueur le 1er juillet 1867 Création d’un nouveau pays, le Dominion du Canada, avec 4 provinces (Ontario, Québec, N-B et N-É) Le Manitoba Au moment de la confédération, les politiciens du Canada-Uni tentent d’annexer au nouveau pays les territoires de la CBH. (nord des É-U, de l’Ontario jusqu’au Pacifique. - 19 novembre 1869, la CBH cède les territoires de la terre de Rupert au Dominion du Canada(pour la somme de 300 000 livres sterling)qui seront maintenant administrés par un lieutenant gouverneur et un Conseil nommé par Ottawa. Population du territoire : quelques dizaines de milliers d’Autochtones, plus de 10 000 Métis et une minorité blanche le long de la rivière Rouge. Des arpenteurs canadiens se rendent à la colonie de la rivière Rouge et commence à découper le territoire en Townships. Louis Riel les arrête le 11 octobre 1869. (Officiellement le gouvernement avait donné l’ordre de respecter les lots occupés par les Métis, mais ceci ne s’est pas produit. Les occupants sont chassés) - Mi-octobre Première réunion politique des Métis. John Bruce est élu président du mouvement de résistance, et Louis Riel, secrétaire. Douze représentants des paroisses protestantes et douze représentants des paroisses catholiques sont élus, le 16 octobre et forment le Comité National Métis - Louis Riel repousse le représentant du gouvernement William McDougall (31 octobre 1869) qui fait une proclamation prenant possession du territoire en pleine nuit, quelque part près de la frontière américaine le 2 novembre. - Riel et les Métis s’emparent du Fort Garry (propriété de la CBH) le 3 novembre 1869. - Louis Riel crée un gouvernement provisoire (8 décembre 1869) afin de tenter contrôler le territoire Métis et de faire valoir leurs droits au niveau national. John Bruce en est le président et Riel le secrétaire. Riel en deviendra le président le 27 décembre suite à la démission de Bruce. - 10 Février: Adoption de la liste des Droits dont plusieurs articles seront intégrés dans la Loi du Manitoba. - Plusieurs colons anglophones se rebellent contre le gouvernement provisoire. - Thomas Scott, un rebelle, sème le désordre dans la colonie. Il est emprisonné à plusieurs reprises et est finalement jugé en cours martiale et exécuté par le gouvernement provisoire le 4 mars 1870. - Cet incident rallie les Français du côté de Riel mais enrage les Anglophones. - Avril Négociations à Ottawa entre le premier ministre Sir John A. Macdonald, Sir George Étienne Cartier, le juge John Black, Alfred Scott et le Père Ritchot pour répondre aux demandes de la Liste des Droits - MacDonald doit tenter d’apaiser les deux côtés (francophone et anglophone), il accepte les revendications des Métis en créant la province du Manitoba. Il refuse cependant l’amnistie à Riel qui doit donc quitter le pays. - Le 12 mai, 1870, la province du Manitoba est créée avec l’acceptation de L’Acte du Manitoba. Ayant périmètre de 1600 km, la province est bilingue et les Métis se voient promettre 1 400 000 acres de terre gratuites à titre de premiers occupants. L’acte entrera en vigueur le 15 juillet 1870 Le sort des Métis : - le gouvernement ne respecte pas son engagement face aux territoire promis, donc la majorité des Métis quittent la région pour l’ouest afin de pouvoir conserver leur mode de vie. - - - 1884, les Métis de la vallée de la Saskatchewan demandent à Louis Riel de prendre à nouveau la tête de leur mouvement de revendication. Riel établit un gouvernement provisoire à Batoche, et suite à des négociations sans succès, il se tourne vers une résistance armée. Le clergé catholique ne le supporte pas Il reçoit l’appui de 2 chef Autochtone : Poundmaker et Big Bear Grâce au chemin de fer, MacDonald réussi à envoyer assez de soldats pour rapidement arrêter l’insurrection. Louis Riel subit un procès pour haute trahison à Régina : On le trouve coupable et on le condamne à mort MacDonald refuse de lui accorder pardon Louis Riel est pendu le 16 novembre 1885 Les répercussions de l’affaire Riel se feront sentir durant plusieurs années sur les relations entre francophones et anglophones. L’addition de nouvelles provinces La Colombie Britannique Problèmes : - Très isolée par les Rocheuses, elle ne semble pas être destinée à faire partie du nouveau pays. - Lorsque sa dette grandissante et la fin de la ruée vers l’or l’incitent à rechercher une sécurité politique et économique, les habitants songent aux É-U. - Plusieurs étaient loyaux à la Grande-Bretagne et les achats de terre de la CBH par le gouvernement avaient ouvert les portes à l’annexion de la C-B. Propositions : - Le gouvernement fédéral s’engage à construire un chemin de fer jusqu’au Pacifique (en 10 ans) et à absorber ses dettes. La C-B accepte et entre dans la confédération le 20 juillet 1871. L’Île du Prince-Édouard Problèmes : - La colonie est aussi endettée suite à la construction de son chemin de fer (sur l’île). - La colonie est aussi en retard dans son développement agricole – système de propriétaires absents Proposition : - Le Canada offre de prendre possession du chemin de fer et d’assumer toutes les dettes associées. - Le Canada promet aussi d’établir un service de traversier entre l’île et la terre ferme. - Le Canada offre aussi d’acheter toutes les terres des propriétaires absents pour 80 000$. - IPE devient province le 1er juillet 1873.