417 - La dépêche

Transcription

417 - La dépêche
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
OUI MAIS (Mémoires d'Henri)
PARIS TOUJOURS
2007 05 09
La dépêche est une publication indépendante, complètement sécurisée.
Édition totalement indépendante des groupes socialistes.
DATE DE RÉDACTION : MAI 2007
DATE DE PUBLICATION : 07/05/2007
MISE EN LIGNE : 08/05/2007
(partie inégalement intégrante du site de Henri)
417 - 1977
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Les économies modernes ne sont plus tant bâties sur la rémunération du capital que sur celle des idées. The Economist ®
rappelle que presque la moitié du PIB américain se fonde sur l’exploitation de la propriété intellectuelle. Le gouvernement
japonais a déclaré désormais que son développement doit devenir une priorité nationale.
Et le débat ne fait que s’étendre puisque même l’ONU pointe désormais du doigt l’importance de la propriété intellectuelle sur
les problématiques de santé et de développement. Tout s’accordent désormais à dire qu’il est nécessaire de trouver un moyen
de respecter les brevets et les droits d’auteur, sans pour autant gêner l’innovation, ni atteindre l’intérêt général.
Donc, désirant protéger mes idées et mes liards, j’ai acheté un tromblon au marché aux puces et j’affirme avec force que je
planterai du gros sel dans le cul de celui ou celle qui oserait copier ma prose qui est tatolement ® xianesque © mai 2007 qui
vaut largement 1968.
S’il vous en prend l’envie, diffusez (non commercialement) à votre guise tous les textes, mais soyez aimable d’en indiquer la source.
(Xian, à lire depuis les aventures torrides de Henri sur http://jem’appellehenri.skynetblogs.be 1et bientôt sur Xian.net)
Toutes les illustrations ou dessins reproduits dans les sites de Xian ou sur les publications assimilées sont © soit
des éditeurs respectifs, soit des auteurs ou font partie de mon autocollection.
Ces sites n'ont aucune vocation commerciale, politique ou religieuse et ne visent qu'à faire sourire et / ou réfléchir
les amateurs (Ceux-ci étant toujours plus compétents que les professionnels, c’est bien connu.)
Au cas où une des parties concernées contesterait l'utilisation de documents, qu'elle me le fasse savoir au plus
vite, je me ferai un devoir d’en parler à mon élu local.
Pour toute question, n'hésitez pas à m'écrire.
Les dangers visibles nous
causent moins d'effroi que
les dangers imaginaires.
ÉDITORIAL
[William Shakespeare]
Coi.
Je suis resté coi quand l’institutrice a raconté que quelque chose s’était levé.
Je me demande si je suis heureux, les femmes retrouvent-elles le chemin de la
féminité ?
Je ne crois pas que « le renouveau » soit en marche en francophonie, l’homme
blanc européen a trop détruit pour que la reconstruction commence parce
qu’un kabouter pointe le bout de son nez mais que celui-là pense que les
délices de Capoue sont devenus clapotis dans la boue et tente de consolider
un peu, de freiner la déferlante dictatoriale soigneusement cachée sous les
oripeaux du social mendiant me réconcilie d’avecques quelques voisins.

1
NDLR : pour des raisons de composition fantomatique et draculienne, les liens WEB n’ont pas tous été
activés correctement lors de l’expédition antarctique de la Dépêche de la semaine dernière. Cela s’appelle le
bugage. Même ceux qui avaient acheté un Mac en ont subi les conséquences. Si vous souhaitez les liens
corrects, faut l’demander à la rédac'chef ([email protected]). Pour éviter ce phénomène, l’adresse
complète sera écrite désormais et si cela reste malgré tout sourd et aveugle, vous recopierez attentivement le
texte de liaison dans votre navigateur. (Pareil pour m’écrire ici qui devient écrire à l’adresse bleue cidessus)
417 - 1978
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Sommaire
Le geste auguste du
Page 1
Couverture présidentielle.
Page 2
Éditorial nain.
Page 3
C’est ici.
Page 4
Ville de Paris, en mémoire d’Henri.
Page 5
Automobile et économie
Page 6
Blogonaize ™
Page 8
Chuck Norris.
Page 9
Gourmandises
Page 10
A poil !
Et quatorze pages ensuite si vous y arrivez ! 2

Le printemps est donc entré dans la vie parisienne qui va redécouvrir les joies
factices et citadines, les coquetèles en robes de jardin et les embouteillages
le long de la Seine. Certain préféreront les barbecues aux cris de Us (S pour
Post-Président) go home et Paris Plage qui n’est plus Le Touquet de la belle
Époque mais une série de quais industrialo-touristiques dynamisés par un roi de
la pédale, ce qui est de bon ton puisque l’on préserve ainsi la couche d’ozone en
transpirant soi-même plutôt que par le biais de moteurs explosants.

En catimini avant le changement de page :
(Rubrique : Mode) ()
Contrairement aux idées reçues, rester “modèle” et poser pour une grande maison de
lingerie (Victoria's Secret) n’est pas si simple que cela. Vous pourriez, vous, marcher
avec toutes ces plumes ? Normal donc le salaire demandé par cette Brésilienne pour
travailler cette année pour cette maison de coton et nylon : $5 million.
2
On me dit que certains ne lisent que les titres, que d’autres ne regardent que les images ! Misere nobis, où
allons-nous ?
417 - 1979
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Ville de Paris (Mémoires de Henri)

(Mémoires)
Ceci est un feuilleton qu’il est possible de lire en commençant aujourd’hui ... c’est le principe du
feuilleton, n’est-ce pas, mais pour ceux qui veulent enchaîner en se raccrochant à quelque chose, il sera possible de
« revenir en arrière », en effet des pans entiers de l’histoire de Henri vont être publiées (ou republiées) sur le site
http://jemappellehenri.skynetblogs.be dès le 11 mai 2007, d’accord, on avait dit le 25 avril mais vous connaissez un
auteur qui respecte les délais, vous ? Oui vous ! Bien sûr, vous.
La difficulté pour celle que la rédac'chef de la Dépêche avait parachutée au
poste de supernana questionneuse n’allait pas être seulement de rencontrer Henri
mais surtout de tenter de comprendre quelle tranche de vie était la sienne pour le
moment.
Et ce moment était-il correctement évalué par rapport à une vie qui semblait en avoir
neuf. Les chats ont sept vie, pourquoi ce type-là en aurait-il neuf, en quoi donc se
réincarne-t-il les deux autres fois. Crocodile, dinosaure ou alien du type je veux
coucher avec Sigourney et lui faire pondre des petits ? Le texte du premier jet lui
avait été soumis, il avait souris.
— Tout d’abord, merci beaucoup de vous prêter au jeu de l’interview...
— Tout le plaisir est pour moi, vous êtes charmante et ce restaurant où vous
me conviez est un régal pour les yeux et les papilles.
— C’était la moindre des choses, c’est la rédac'chef qui règle les notes de
frais et vous vous êtes paraît-il engagé à me révéler un, que dis-je, des scoops.
— Des coupes ? C’est vrai, puis-je prendre un dessert ?
— Oui, plusieurs même et aussi cet armagnac qui semble vous attirer, eh
bien si nous quittions le ton pour devenir sérieux, je ne peux pas laisser passer cette
merveilleuse occasion, quels sont les journalistes qui peuvent se flatter d’avoir
déjeuné avec Henri de Lavallière ?
— ...
— Commençons par ce qui va intéresser le plus nos lecteurs, vos références
littéraires, n’est-ce pas... vous le savez, la Dépêche, ce sont des lecteurs très engagés
et sérieux, leur bibliothèque comporte tous les ouvrages qu’il faut avoir, chez
certains, en plusieurs langues, même. J’ai pu, l’autre fois, voir que votre salon de
lecture était particulièrement fourni mais nos amis aimeraient eux, se faire une
opinion, quel est, quels sont vos auteurs favoris ?
Il ne pouvait être question de laisser publier des âneries pareilles, qui donc
allait s’intéresser à mes lectures ? Je ne lis rien, je vis.
(suite en page 1990 )
417 - 1980
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
ÉCONOMIE
L’automobile, me dit-on est un moteur de l’économie. Bon, pour faire des
économies et sauver la planète, faut pas acheter d’automobiles ...
Toujours les trucs vicieux qui vous mettent le ciboulot à l'envers hein !
Aujourd'hui, les femmes conduisent les chars autant que les hommes.
La femme prend donc une importance considérable dans la société économique
nouvelle des esclaves syndiqués obligatoires. Quelques idées sont bonnes à retenir
pour ceux qui accèdent aux clés de l’économie et de la politique (chouvert et
verchoux) Par exemple : Il n’y a plus d’ouvrières, il n’y a que des travailleuses.
Faute de combattants, le socialisme libertaire inventeur d’une novlangue est en
train de supprimer la lutte des classes. N’est ce pas un fameux progrès que cela !
(Rubrique : Automobile) (Monsieur Viasécura)
La nouvelle création de Daniel Edwards, une sculpture grandeur
nature intitulée "Paris Hilton Autopsy", est sensée déconseiller
l’alcool au volant, conduite dangereuse dont Paris s’est rendue
coupable précédemment.
Avez-vous croisé une 207 RC ?
Sous le capot, Peugeot a intégré un vrai cœur d’athlète, le 1.6 THP développé en
collaboration avec BMW. Semblable à celui de la Mini Cooper S, ce bloc turbo à injection
directe développe 175 ch. à 6000 tr/min. Bien qu’un peu bruyant, il s’agit d’un vrai
concentré de technologie pourvu du système Valvetronic et d’une fonction « Overboost »
disponible sur les 3 derniers rapports de la boîte à 5 vitesses. Les accélérations sont
convaincantes, avec un passage de 0 à 100 km/h en 7,1 secondes.
J’en reste babacool et bobo, paraît qu’ça va sauver la planète aussi... Nous sommes tous
des sauveurs, JC n’a qu’à bien se tenir ! Bon, mais une 207, cela reste sur la ligne de
départ quand la Sandwish est déjà arrivée. Sandwich ne doit pas être la juste appellation
...
L’Aston Martin Vanquish est vraiment belle et effrayante... le plus fascinant est sans
conteste le moteur V12 6 litres et 48 soupapes entièrement fait main : ce joyau digne des
cathédrales du Moyen Âge développe une puissance maximale de 528 ch ! Avec une
vitesse de pointe de 321 km/h, la Vanquish passe de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et de
0 à 160 km/h en à peine 9,8 secondes !
À défaut d'être la plus belle, l'Aston Martin Vanquish S peut concourir au titre de voiture
ordinaire la plus rapide du monde.
Prix : 244 000 euros.
On est dans la rubrique économique, je vous l’avais dit.
(Textes auto ci-dessus de l'ami Michelin)
Dernière Dépêche :
(Rubrique : Économie)
Reprendre goût à la vie
http://20six.fr/henri/art/14770671/Reprendre_gout_la_vie
417 - 1981
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Il devait y avoir
ici une belle photo...
Je ne sais pas qui de la fille, du sein ou du
photographe était le plus admirable...
(la photo a été censurée par la rédac'chef :
Jalouse !) alors on s’est rabattu sur l’exploit
d’Henri (ci-dessous) et on vous présente les
essecuzes de la rédaction en pastichant l’ami
François Walthéry.
Quel pied d'avoir sur notre planète des gens comme
Henri Lim!... On lui avait dit, c’est tout simple, on
va ouvrir un kot à Légo « Une rubrique LEGO (je
m'amuse) » et il avait assez inutilement répondu
(inutilement car à la
rédaction
de
la
Dépêche, personne ne
lit jamais ce que les
autres écrivent) : oui mais encore ? Car comme chacun sait, nul
n'est censé ignorer la règle du jeu des p'tits trucs en plastique
multicolore qui collent aux pieds nus quand tu marches dessus
à la nuit bien avancée alors que tu voulais juste aller boire un
verre d'eau même que parfois, ça fait mal : règle du jeu au
large, très large champs d'action, de la reproduction de la
Volvo break 75 à la conception de la bombe atomique en
l'absence d'écrou et de vraie vis, un peu de précision serait bien
agréable à ma lecture ...
Après avoir bien mariné dans son jus, cet Henri (ah ! les
Henri’s) a réussi à fabriquer un véritable clavecin uniquement constitué de pièces de Légo
("sauf les cordes" a-t'il l'honnêteté de préciser). Au départ il voulait fabriquer un piano, mais
les contraintes mécaniques de tension l'ont poussé à se rabattre sur le clavecin.
Blogonaize. "On va rêver à des gens qu'on ne connaît pas."
Autrefois, il y avait des êtres humains. Il y avait des hommes et des femmes.
Les hommes et les femmes étaient à la fois pareils et différents. Ils avaient de pareil la tête, le cerveau, le
cœur, le buste, les jambes, les bras, les mains, les pieds. Ce qu’ils avaient de différents, c’était les seins,
417 - 1982
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
l’intérieur du ventre et les sexes. On oublia ce qui était pareil, et puis les seins aussi. Il ne resta bientôt plus
que les sexes. Alors, les débats commencèrent. Et un humain osa écrire :
“Les liens techniques rendent superflus les liens humains” (Pierre Manent)
Notes d'un économiste : http://leconomiste.free.fr/notes/
Rhabillé comme un con http://sunbatheronline.blogspot.com/
Politique pour enfants http://leuco-site.net/tv/spip/article.php3?id_article=62
J’avais sélectionné des liens coquins sous le titre ravageur et racoleur : Des obsédé(e)s comme
moi ... Je vous invite à découvrir le carnet de Victoria au bord de la crise de nerfs ou de lire les
mots ciselés d’Annie offrant de belles fulgurance, les envies irrésistibles avouées par Boris ...
Mais voilà, comme pour les jolis seins de la belle de mai, cette rédac'chef’ s’est crue investie
d’une mission puritanodivine, texto : Déjà avec l’autre qui montrait ses fesses la semaine
dernière, c’est assez !
Bien que je viens pourtant de lire : Sexualité et santé sont étroitement liées.
C'est le docteur Noëlle Jarrouste qui l'affirme. Quand tu as bien joui, ton système
cardio-vasculaire fonctionne mieux, tes secrétions d'adrénaline baissent, ton stress
s'atténue, ton réseau lymphatique se trouve stimulé, les déchets s'éliminent mieux, les
défenses immunitaires sont renforcées, l'organisme se régénère.
Plus tu fais l'amour, mieux tu vas.
Courrier d’électrice ...
1. Je sens mon pays, je sens l'odeur des feuilles mortes mouillées par la pluie le long de
l'avenue Louise, je sens l'odeur des frites de chez Robert à Charleroi, je sens l'odeur d'une bonne
bière au Carré à Liège...
Que ça fait du bien de te lire, je sens et j'entends l'accent bruxelaire jusque Toulouse et j'aime ça.
(T)
NDLR, Ici aussi on aime cela, avec des moules et de la mayonnaise, ketje de Bruxelles serait
de retour dès le mois d’août, dit-on dans les couloirs du Berlaymont.
2. Un lecteur grammatical voudra-t-il bien enfin me dire si cette hache est aspirée ou
non ? était-il écrit. Dis donc toi ! je sais bien que tu le sais qu’elle est aspirée, tu me l’as dit un
jour, mais c’est marrant que tu en fasses tout le temps une muette, d’ailleurs il est impossible de
dire (ni surtout de penser mais ça c’est autre chose) « ce salaud de Henri », seule alternative
possible « ce salaud d’Henri », en revanche, « quel salaud ce Henri » sonne mieux que « quel
salaud cet Henri », bise à Henri le navigateur, les lectrices font-elles partie de la croisière et c’est
quand est-ce prévu pour ?
Note complémentaire et ultérieure, elle a écrit en deux fois, est-ce un signe
sectuel ? (Voilà ce qu’il advient lorsqu’on croit se faire assister par des machines, cette idiote-là
avait mis le doigt dans l’engrenage… Ce faisant elle n’imaginait pas s’introduire dans la vie
d’autrui… que dis-je autrui ? Cette gentille petite sotte a mis les doigts dans une destinée humaine,
dixit Hendrik dans Hedda.
Tout cela lui revient comme un boomerang en pleine figure, a-t-on idée de tenter de satisfaire
Henri le Navigateur avec une simple bise, une petite bise, une brise marine… dont il se soucie
comme de sa première culotte, culotte de marin, annonce le beau temps, beau et fort, beaufort
417 - 1983
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
c’est suisse ou français le beaufort ? et l’autre avec son Pont-l’évêque qu’il n’aime que fait à cœur,
très bien Monseigneur, qui croit-il duper si ce n’est les mouches qui refont leur apparition paraît-il…
Elle aurait dû prendre le temps de lui dire tout le bien qu’elle pense de lui, une bise…
Il lit en braille le corps des femmes à livre ouvert, je suis une femme, tu ne m’as pas lue,
dommage quand même quand on y pense quel gâchis, surtout ne pas y penser, tu n’y penses pas
ses doigts sur toi… et pourquoi pas, pourquoi pas moi à Pont-l’évêque, je vais te faire voir les
vaches noires à Pont-l’évêque, va te faire voir chez les Grecs, il paraîtrait que je baise un Grec,
c’est paradoxal non, je suis une femme et je baise un Grec ?
Mon doux zélu te voilà élu, auréolé de gloire, couronné de pampre, que faire en attendant les
vendanges ?) (FB)
3. En vue du prochain réchauffement de la planète, je me suis converti au Naturisme !
En plus je fais d'une pierre deux coups, car non seulement j'adopte un comportement sain, (car le
naturisme est un véritable mode ce vie naturel), mais en plus, je ne contribue plus à l'exploitation
des populations asiatiques qui doivent coudre mon maillot à bas prix. (NN)
Rubrique des arts martiaux
On reconnaît souvent Walker, le Texas ranger, mais sait-on qui est l’acteur ...
Le petit Carlos Ray Norris est né en 1940 dans l’Oklahoma. Carlos est un
patronyme qui inspire le plus souvent le visage d’un aigle madrilène, le rictus d’un
terroriste communiste international, le bigbisou doudoudidon d’un chanteur
obèse dont les pubs Oasis restent de loin la meilleure prestation. De 1964 to
1968, le karatéka amateur Chuck Norris conquiert les titres les plus élevés de sa
catégorie dans son sport favori : le karaté. Il devient champion de plusieurs états
américains et gagne le premier prix de la World Professional MiddleWeight
Karate.
En 1968, il entre au cercle assez fermé de Fighter of the Year du Black Belt Hall
of Fame. J’aurai le plaisir de le découvrir personnellement en 1970, j’ai gardé le
souvenir d’un très gentil garçon. Il devient l’un des meilleurs combattants
américains de son époque puis conquiert le titre de champion du Monde qu’il
conservera jusqu’en 1974.
De 70 à 74, il restera invaincu. En 1975, il devient instructeur professionnel puis se
retire de la scène pour s’intéresser à sa carrière cinématographique. On le
rencontrera comme « méchant » opposé à Bruce Lee en 1972 dans "la Fureur du
Dragon", film dans lequel il accepte de se faire battre bien qu’il soit en « live »
déjà champion d'arts martiaux invaincu.
C’est l’époque de Wallace et des débuts du real fight, c’est le souvenir de Long
beach en 1975 où Dominique Valéra expédia plusieurs arbitres aux pays des
rêves, faisant fuir les autres, après une injustice flagrante de parti-pris.
Devenu acteur de films et de séries TV hyperpopulaires aux States, Chuck se
radicalise en politique et ne cache plus sa proximité avec le Parti Républicain du
417 - 1984
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
GOURMANDISE
Texas où il devient l’ami du gouverneur de l’État, un certain Georges W. Bush,
auquel il viendra prêter allégeance le jour de son investiture à la Présidence des
États-Unis.
Paru en 2000, prix du Meilleur Livre de Littérature Gourmande la même année, on ne peut
ignorer la saveur littéraire de cet ouvrage...
« C’est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des
agapes somptueuses. Demain, il va mourir. Il le sait et il n’en a cure : aux portes de la mort, il
est en quête d’une saveur qui lui trotte dans le coeur, une saveur d’enfance ou d’adolescence,
un mets originel et merveilleux dont il pressent qu’il vaut bien plus que tous ses festins de
gourmet accompli.
Alors il se souvient. Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de
sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les
potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers,
viandes, poissons et premiers alcools… Il se souvient - et il ne trouve pas. Pas encore. »
.../... Qui n’a jamais goûté au parfum enivrant du pouvoir ne peut imaginer ce soudain
éclaboussement d’adrénaline qui irradie tout le corps, déclenche l’harmonie des gestes,
efface toute fatigue, toute réalité qui ne se plie pas à l’ordre de votre plaisir, cette extase de
la puissance sans frein, quand il n’y a plus à combattre mais seulement à jouir de ce que
l’on a gagné, en savourant à l’infini l’ivresse de susciter la crainte.../...
Les Petits Plats Canailles du Beurre Blanc
Restaurant de Cuisine Française
Le mot d’invitation de Bernadette :
Nous ne sommes qu'au début du mois de mai et déjà
les prémices de l'été pointent le bout de leur nez.
Nous vous invitons à passer un moment de
fraîcheur gastronomique et à découvrir nos
nouvelles suggestions. Willy vous a concocté des
petits plats légers et savoureux dont lui seul connaît
le secret dont voici quelques exemples :
le Méli-mélo d'Asperges de Malines aux
copeaux de magret de Canard.
le Duo d'Asperges et langoustines au suc d'herbes.
l'Assiette Terre et Mer toute en fraîcheur.
le Wok de Volaille aux jets de soja.
Voici un exemple de Menu du marché à 32 €, soit 45 € (1/2 b. vins
compris):
- La flute Champenoise et ses mises en bouche.
- Le Biscuit de Langoustines et crabes Tourteaux, son crostini de gambas
géante et saumon fumé maison.
- Duo de Cuisse et Côte de Cochon de Lait, shutney de poivrons doux,
purée au pesto.
- Parfait au mascarpone, rhubarbe et fraises belges.
417 - 1985
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Sélection de vins: - Chardonnay "Privilège de Drouet" 2005 (Loire
blanc).
- Les Parfums des Garrigues 2003 (Languedoc rouge)
Restaurant « Les petits plats Canailles du Beurre Blanc » rue du Pont 5 - 4000 Liège 1 ( à deux pas de
la place du Marché ) Tel : 042/21.22.65 - e-mail: [email protected] ou www.beurreblanc.be
Et si nécessaire : Gratuit 2h de parking .
Coup de Gueule de Casa et Revendication d’une éwarée qui ne sait pas que Julos a
inventé l’armoire pour ranger les seins.
Se mettre à poil, une affaire de civilisation !
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=6913%3Ca%20href=
Mais qu’est-ce que tu me chantes là ? Je vais devoir militer pour mon droit
de ne pas me mettre en maillot sur la plage sous peine de passer soit pour
une poor little fashion victim, soit pour une malheureuse opprimée par les
dictats du Coran ?
Tu en as construits toi, des châteaux de sable avec les mômes ? Parce que
je te signale que c’est la vraie vérité, tu ramènes un beau coquillage pour
décorer la cour intérieure du château de l’un, faut que tu trouves illico
la réplique exacte pour poser en haut du donjon de l’autre ou pour décorer
l’enceinte ou le pont-levis d’un tel autre… tu l’as faite toi, la chasse
aux coquillages pour décorer les châteaux ?
Tu l’as faite en maillot la traque aux algues pour faire herbe du parc
entourant le château plus vrai que nature ? Et les petits cailloux pour les
sentiers ?
Tu l’as fait tout ça pendant qu’ils te mataient les
vieux cons désabusés ?
Et les bobos qui saignent, et la traque au poste de
secours, et le plus petit qui en profite pour se
barrer avec son petit seau… ils ont beau dire qu’ils
ne courent jamais le nez au vent ni face au soleil, tu
fais comment pour le retrouver quand le soleil est à
l’ouest et que le vent souffle à l’est ? Et la gamine,
tu as essayé de la décrire au maître-nageur, elle
porte un petit maillot orange, elle a deux petites
tresses, elle est à croquer, c’est la plus jolie, vous
ne pouvez pas ne pas l’avoir remarquée…
Tu l’as fait tout ça en maillot pendant que sans
vergogne ils étudient la question de savoir si tes
seins sont soutenus parce que naturellement jolis
malgré ton âge et tes grossesses à répétition, ou si
ce n’est qu’un effet d’optique grâce aux baleines incorporées …
417 - 1986
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Un conseil man, ne te mêle pas !
N’emmêle pas tout, il y a un temps pour construire des châteaux de sable,
un autre à passer avec Henri sur les plages d’une île déserte, et dans ce
dernier cas, à quoi bon s’encombrer d’un maillot ?

Henri ?
http://www.selmer.fr/
Henri ?
http://henri.michaux.chez-alice.fr/
http://www.bourgeois-sancerre.com/
Henri ? C’est déjà plus sérieux ...
Henri ?
L'actrice mexicaine Salma Hayek fiancée à l'homme d'affaires français François-Henri Pinault,
fils du milliardaire François Pinault et PDG du groupe de luxe et de distribution PinaultPrintemps-Redoute (PPR) attend son premier enfant, a-t-on appris, vendredi, auprès de
l'attachée de presse de la comédienne.
Henri IV est un enfant de la guerre, objet de la haine amoureuse et politique entre sa mère,
âme du parti protestant, et son père, chef de l'armée catholique. Il est marqué par la tragédie,
puisque son mariage avec Marguerite de France, la reine Margot, donne le signal du massacre
de la Saint-Barthélémy.
Prince d'un État libre au pied des Pyrénées, il part à la conquête de son royaume. Prince
protestant devenu roi catholique, il réussit l’impossible défi de ressouder la nation, par-delà les
différences religieuses : c’est l’édit de Nantes. Meurtri mais enrichi par la vie, il se révèle
habile, intelligent, courageux, opportuniste mais généreux. S'ouvre alors une période de
redressement rapide pour la France, financier, économique, politique et moral ; redressement
trop tôt interrompu par la mort tragique de ce grand roi, l'un des plus modernes de tous les
temps.
Le Chenopodium bonus-henricus (ou Bon Henri) est une plante Chenopodiacées dont le nom
provient sans doute de l’époque de Henri IV qui en a popularisé l'usage.
Les jeunes feuilles sont utilisées à la place des épinards et relèvent agréablement les farces
destinées aux grosses pièces de viande.
417 - 1987
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
LIBERTE
Hier, le 8 mai, demain, le 10 mai ...
Qui sont ces barbares qui nous ont envahi le 10 mai 1940 ?
Halte au feu mon lieutenant
Toute l’histoire simple de la guerre 1940, celle qui n’aurait pas lieu ...Halte au feu
mon lieutenant ! à lire chez http://altofeu.skynetblogs.be (bientôt disponible en
pdf)
Allongé au soleil, Gombrowicz observe des scarabées « se traîner laborieusement
dans ce désert vers des buts inconnus ». L’un d’eux gît sur le dos, renversé,
promis à la mort. Tendant la main, il le retourne. « À peine était-ce fait que je vis
un peu plus loin un scarabée identique, dans la même position, agitant ses petites
pattes. Je n’avais pas envie de bouger [...] mais pourquoi sauver l’un et pas
l’autre ? » Pourquoi celui-là oui, tandis que celui-ci non ? « L’un serait heureux grâce à
toi et l’autre devrait souffrir ? Je pris une brindille, tendis la main, et le sauvais. À peine
était-ce fait que je vis un peu plus loin un scarabée identique dans la même position,
agitant ses petites pattes. Le soleil lui grillait le ventre. Devais-je transformer ma sieste
en tournée d’ambulance pour scarabées agonisants ? [...] Si seulement il avait existé
entre lui et ceux que j’avais sauvé auparavant une frontière, quelque chose qui m’aurait
autorisé à m’arrêter. Mais justement il n’y avait rien que ces dix centimètres de plus dans
le sable, toujours ce même sable, mais “un peu plus loin”, un tout petit peu. [...] Je me
levai et les sauvai, tous. » Si le texte s’arrêtait là, l’homme serait Dieu, sauvant tout le
monde toujours et partout. Mais l’homme est encerclé dans sa finitude : « Et soudain le
mécanisme s’enraya, facilement je coupai court à ma compassion, je m’arrêtai. “Eh bien,
rentrons”, pensai-je, indifférent. »
L'homme modifie le milieu comme le milieu intervient sur l'évolution de
l'homme ...
Et le temps ? Et le temps qui fout l’camp et la planète avec lui ? Faut qu’ça s’discute !Je suis même
persuadé que l'on a toujours aimé discuter de ce qui risquait de modifier l'environnement, ainsi, il
est bien connu que l'arc à flèches, ah non, l'arquebuse, tss, enfin, mais non, le fusil à pompe, alleïe
toi, tu sais bien que c'est la bombe atomique hein fieu qui détraque le climat
...
417 - 1988
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Un immense stade olympique s'ouvre pour le nombrilisme hexagonal des politiciens français
toujours convaincus de peser sur le sort de la planète alors qu'ils triomphent dans les comités
agricoles et les foires vinicoles régionales. L'Europe, l'Afrique, le monde musulman, l'écologie
ont été, de fait, absents d'un débat qui se relance à zéro pour des élections législatives : de la
sécurité au chômage et vice-versa les candidats ne proposent rien de concret pour réformer
un État omniprésent et tout puissant conçu à l'âge baroque. Et pas de panique dans le
Landerneau, idem ab ibidem en Walbanie où l’empereur de Mons reboulonne son socle.

Ah ! La littérature, n’est ce pas !
LITTERATURE et CINEMA
Des mots jetés pour être ramassés ...
http://liensutiles.forumactif.com/Litterature-c12/Biblio-LU-c4/Nouvelles-feuilletons-autresf66/xian-f119.htm
Pour jouer avec les mots ...
Un érudit dico à votre service : http://atilf.atilf.fr/tlf.htm
Des mots qui forment un livre et qui n’est pas considéré comme de la
littérature, mais alors, qu’est ce donc que la littérature ? « OSS 117 ? Ici Paris » de
Jean Bruce, écrit en 1962, par exemple. Ou l’ouvrage « OSS 117 gagne son pari à
Paris » écrit en 1974 par Josette qui ne connaît pas le père Noël mais qui est la,
veuve de Jean Bruce.
Jean Bruce devint célèbre en propulsant son héros Hubert dans le monde
entier ... mais aussi, le sait-on, en passant une fois dans la revue érotique censurée
des années 50, numéro 85 de Paris-Hollywood dans laquelle on pouvait lire quatre
forts jolis textes : La fin du monde (Jean Bruce) Perrette et le lot à eau (Joyce
Lindsay) ...Ève croque la pomme (Jean-Martin Rouan) et Reflets (Joyce Lindsay).
“Deux angoisses de l’écriture : ne plus avoir rien à dire, n’avoir jamais fini de dire”
Constance Debré
Comme dirait l’autre, c’est une vraie question, je me suis
souvent demandé si les biographes de Henri étaient rongés
par cette angoisse-là : va-t-il un jour se poser sans
penser, auquel cas il n’y aurait plus rien à raconter,
plus rien à dire…
Henri ?
Ou alors, l’autre question, quand va-t-il enfin cesser de
remuer, qu’on en finisse une bonne fois pour toutes, enfin
poser le mot fin au bas de la page… Il sembla un moment
vouloir ralentir, se retirer à l’Hulpia entouré de ses fidèles à
417 - 1989
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
l’abri des regards, et le voilà reparti à sonder les Mémoires… en compagnie
de cette Claude, pauvre mièvre petite godiche, ça la changera pour une fois
des noms d’oiseaux, un peu de dépaysement ne lui ferait pas de mal…
Vu sous cet angle, quelle que soit l’angoisse, elle grossit de jour en
jour…
Et pourquoi « dire » ? Pour quoi dire ? S’ils ont quelque chose à dire,
qu’ils le disent, pas besoin de l’écrire… en courant le risque de ne pas
être lus par-dessus le marché, ce qui ne ferait qu’accroître l’angoisse…
S’acquitter de ces angoisses tout simplement en retournant la lunette : ils
ont quelque chose à dire et cela les angoisse ? Ben qu’ils l’écrivent, mais
bon sang qu’ils se taisent !

Au cinéclub ce soir
Vous n'avez pas grand’ chose à faire le
samedi soir ? Allez voir un film et
revenez nous le dire ICI !
On peut en parler même si on y est allé un mardi ?

Henri
(suite de la page 1980)
Lorsque l’on écrit, on ne peut prévoir ce que l’on va faire de
l’histoire qui se présente : ce qui vient de soi, se forme à l’intérieur même de
notre courant de réflexion et c’est souvent une révélation.
Il s’agit dans le cas de Henri de Lavallière .../...
(suite : http://jemappellehenri.skynetblogs.be/post/4478149/nbsp )
Claude Braquemart, journaliste à la Dépêche.
L’homme est bien bâti selon les critères caucasiens que l’on
déplore beaucoup au début du XXIème siècle, il ne semble pas émarger à la
« sécurité sociale », ... /...
(suite : http://jemappellehenri.skynetblogs.be/post/4489867/par-ou-par-quoi-commencer--)
Claude Braquemart, journaliste à la Dépêche.
417 - 1990
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Pendant longtemps, j’ai pensé à cette pierre que j’avais ramassée, une pierre
bleue étrange qui changeait de couleurs... une part du « trésor » ? Rien n’est impossible.
Cette pierre bleue, j’aurais dû l’emmener au laboratoire, la faire soumettre à une datation
au carbone 14/18, je n’avais pas eu le professionnalisme ou le cœur à le faire. J’avais
emporté la pierre, elle était là au fond de la poche de ma veste. C’était la troisième fois que
je revenais dans cette pièce, en un éclair je décidai de la poser la, à proximité de la parure
… J’eus du mal à m’en défaire, en éprouvai une dernière fois la douceur et la couleur
indéfinissables, je fus malgré tout soulagée de cette aubaine qui me permettait de la
rendre.
Au moment précis où je déposais l’objet près de la parure, je fus secoué d’une sorte de
courant électrique, cette impression que l’on a comme lorsque par exemple, on se cogne le
coude. Et puis, autre chose, indéfinissable, l’impression d’être observée. Il n’y avait
pourtant aucune camera visible et personne d’autre que moi dans la pièce.
Claude Braquemart, journaliste à la Dépêche.
L’interview de Georges.
Georges, c’est l’homme à tout faire d’Henri, capable de masser une star comme
de renverser un taureau de rodéo, le comparse idéal.
Je me suis mise sur mon trente et un je suis allée le débaucher un soir. Nous
avons longuement parlé de tout ce qui était sa vie, ... les moments exaltants vécus au
service d’Henri.
.../...
Texte complet de l’interview :
http://jemappellehenri.skynetblogs.be/post/4493280/linterview-de-georges
Des mots, des phrases, des bribes de conversations, d’apartés, des tranches de
monologues, comment construire un article représentatif d’Henri sur de telles bases ...
Il disait ...
— Le 12 mars, je me suis envolé à Genève; le 15 mars, j’ai quitté
Montreux pour rentrer à Paris. Gwendoline m’attendait à l’aéroport. Le 16
au soir, elle m’invitait à dîner chez elle. Et je lui ai fait l’amour pour la
première fois.
Il disait cela lèvres semi-ouvertes, carnassier, les yeux dans mes yeux.
— Qu'il y a-t-il de plus émouvant qu'une femme en pleine extase ? Que
cela soit avec votre concours ou bien toute seule, quand elle ne parvient plus
à se maîtriser et pousse ce feulement de plaisir, c'est un spectacle
magnifique, sans cesse renouvelé. N'est-ce pas ?
Il disait cela ... salaud, pourquoi disait-il cela ?
— En sortant de chez elle, nous sommes allés acheter des journaux et
prendre le petit déjeuner dans un café. Les rues se remplissaient d’employés
417 - 1991
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
et de cadres se rendant au travail d’un pas pressé, des marchands ouvraient
leurs boutiques à grand fracas de grilles grinçantes et sortaient leurs
éventaires en échangeant des nouvelles de leur week-end. Le premier
embouteillage soulevaient des tempêtes d’avertisseurs, l’air commençait à
piquer, saturé de gaz d’échappements.
— J’adore Paris lança Gwendoline en me demandant des pièces pour aller
jouer au flipper, elle attaqua l’engin avec des rires et des cris de colère, selon
le trajet de la boule. Elle se jetait sur la carcasse comme je m’étais jeté sur
elle une heure auparavant.
Il disait cela en respirant fort, les yeux mi-clos. Henri t’es un salaud me disaisje.
Gwendoline lance la dernière bille, la reprend au flipper, elle buzze
extraball, le compteur taquetaque, mais elle dit aussi que c’est lundi, qu’elle
doit aller travailler, comme les autres, qu'elle s’occupe de dossiers
importants à la Mairie de Paris pour tenter de résoudre les problèmes de
logement dans la capitale.
— C’est un super projet que tu devrais importer dans ton pays, toi qui fait
de la politique, me dit-elle, il s'agit d'inciter les Parisiens les plus pauvres à
devenir propriétaires de leur propre logement, en achetant de petites maisons
de campagne, aussi loin de Paris que possible. Tu sais, c’est super, c’est la
conjonction du socialisme et du capitalisme, le rêve européen en miniature et
ça marche, ça marche !
Comme je m’étonnais, elle ajoute : « Mais oui, dans les arrondissements
nord et est, les effets se font déjà nettement sentir : la pauvreté recule. ». Là,
je suis resté coi, je demande quoi ... Quoi ? Évidemment, me répond-elle, il y
a moins de pauvres puisqu’ils sont parti habiter ailleurs, donc la pauvreté
recule, la précarité disparaît.
Il disait cela en riant, je voyais bien qu’il aurait pu ajouter ... comment l’esprit
vient aux femmes ...
— Alors, toi aussi tu aimes Paris, ajoute Gwendoline ?
— Bien entendu, je lui ai répondu que je ne pouvais pas ne pas l’aimer,
c’est obligé tu vois... J’ai trappé le monde sauvage où les loups guettent le
voyageur égaré, les étendues hermines de London où les louves attendent
Croc-Blanc dans le Wild, j’ai été Stanley et Fawcett dans les jungles de
Burroughs, j’ai viré lof pour lof aux Kerguelen et aux Marquises, j’ai trouvé
l’île au trésor et rencontré Jim Hawkins, John Silver et Surcouf, j’ai peloté
des négresses au comptoir de Juba. A quatorze ans, je fuguais avec Corentin,
Scaramouche et Fracasse. Je connais le nom des chiens de Vitalis, le singe
Joli-Coeur et Rémy l'orphelin élevé par la mère Barberin. Je ris avec mister
Micawber et David Copperfield, sait-on que je tire à l'arc comme Robin des
Bois et que je connais le chevalier noir.
Chouan balzacien, Bleu vendéen plus royaliste que le Vicomte, je lance le
cri de la chouette dans le bocage et je hulule comme Geronimo. Provincial
de formation j'ai eu mes premières pulsions sexuelles avec les momies du
roman, Salammbô et Emma. Ah ! le pied-bot, la jambe de bois, capitaine
crochet. J’ai été Julien osant saisir la main de madame de Rênal, le soir au
jardin et j'ai appris la dissimulation.
417 - 1992
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
J’ai été des éperons d’or et patiné autour du vaisseau amiral de Stuyvesant
avec Thijl, j’ai soulevé les jupons de Nele mais jamais je n’aurais pu faire
tout cela si je n’avais été d’abord Chrétien des catacombes, Rastignac,
d'Artagnan entrant dans Paris sur son cheval jaune.
On ne peut avoir le goût de la conquête et l’amour de la vie que si l’on a
voulu entrer dans Paris, conquérir Constance, soulever l’épaulette de la
perfide Milady, ricaner comme Le Bossu, appris la botte de Nevers. Oui,
Paris ne peut pas être inconnu, on ne peut qu’aimer Paris, on doit aimer
Paris. Ensuite, on sait qu’on pourra aimer le monde.
Il disait cela d’une voix froide, glaciale, serpentine, les cinq derniers mots,
particulièrement.
— Et puis Paris, ce sont les rencontres, les hommes célèbres, d’Ormesson,
Doc Gynéco, Jacot, et les femmes, ah ! les p’tites femmes de Paris !
Tu parles d'une ingénue, fut le titre du livre numéro 1 au Fleuve Noir signé
Jean Bruce en 1949, (réédité en 1956 dans la même maison d’édition,
collection espionnage, sous un autre numéro de série) ce Bruce dont on a
parlé dans la rubrique littéraire... Hubert Bonisseur de La Bath représente
une grande banque américaine pour négocier avec les gens du "milieu" des
documents secrets qui ont disparu lors d'un hold-up à Paris. Il faut, à tout
prix, retrouver ces documents avant qu'ils ne tombent entre les mains de
gens qui en feraient un mauvais usage. Hubert Bonisseur de La Bath passe
des bras de femmes du monde qui se conduisent comme des filles de joie,
dans ceux de prostituées qui se conduisent comme des femmes du monde, on
se croirait dans une aventure de Xian en l’an 2000.
Paris c’est autre chose que Vesoul, Caroline du Rocher et Brigitte Bardot,
Simone et Germaine. Et Mona, Paule et Nicole. Je les ai rencontrées à Paris
Je voulais voir Paris et j'ai vu Paris. J'étais au bar, chez Henri, dans le
Marais, lorsque Charline a dit : « Si tu cherches une tartine pour le voyage,
regarde celle qui entre, tu veux que je te présente ? » Mona m'a dit ses vingtdeux ans et ses mille ans, l'amour d'un jour et le viol d'un beau-père, l'école
des soeurs et la maison du juge, son chômage et son loyer. Mona m'a dit
qu'elle s'appelle Paule et qu'il y avait Nicole Et Mona m'a dit que Paule
n'avait pas mangé hier et que Nicole avait faim ...Si tu veux voir le monde et
que t’as pas un rond, tu vas à Paris. Le monde est à Paris. Tout le monde va à
Paris.
Il disait cela d’une voix douce, chantante, charmante, le nom des filles passait
sa bouche en sons de tendresse et de caresses. Alors le silence s’ établit un instant... j’avais
décroisé les jambes pour les recroiser, jambe gauche sur la jambe droite, son regard n’avait
pas changé, ses yeux étaient indifférents mais l’air était devenu dense, j’ai senti cet homme
habiter mon corps, j’ai eu la sensation brûlante d’une virilité m’envahissant, le désir était
présent, cet homme-là savait le désir des femmes, avait le désir des femmes, il ne se
trompait pas sur les situations, il avait décelé à l’instant de sa naissance l’angoisse du plaisir
à venir étreignant mes entrailles. Je n’étais pas en train de faire mon métier, j’étais une
chienne qui va se donner, s’offrir. Mais il poursuivait, allait-il donc se taire !
— Paris, c’est merveilleux, le savez-vous Claude, Paris lumière, Paris
l’enfer, Paris demain, Paris qui manifeste ! Ah ! Les manifs ! Tiens, dans
huit jours : à l'appel du Groupe d'Intervention Culturel Bovin de nombreux
Parisiens (soixante-quinze mille selon les organisateurs, soixante-quinze
selon la police) se retrouveront au métro Bastille pour crier leur révolte
417 - 1993
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
contre le réchauffement social. Aux cris de " Soleil assassin, Sarkozy
complice! " et " Chaud-chaud-chaud, maillot et tee-shirt, l’été sera chaud!",
il s'agira pour les affiliés d'attirer l'attention du gouvernement sur cet état de
fait intolérable qui ne profite qu'à quelques multinationales avides de superprofits (La Redoute, Colt, Evian...)
Le soleil ! Honni soit le soleil qui mal y pense qui se lève et caresse les toits
et c'est Paris le jour, celui qui chante mâtines avec Gaillot et Lustiger en
l'église Saint-Louis-des-monts, au bas de laquelle la Seine se promène et
c'est Paris toujours.
Paris de l’union capitale des désillusions, UDF, Union des Fils républicains
rejetés par Sainte Marie-S, qui se réserve pour les Invalides avec un % de
plus à la pension des handicapés qu’il faut soutenir et guider du doigt dans
Paris, mon cœur qui s'arrête et c'est Paris bonjour aux Filles de la Sagesse et
à celles des petits porteurs en colère, voire spoliés, que fait l’état ! Quelqu'un
m'a volé ma carte de crédit, mais je ne porterai pas plainte : le voleur
dépense moins que ma femme
Ah Paris, Paris à droite qui veut être à gauche, pari perdu de la
dégauchisation, pigeons et Concorde.
Paris concorde sur ton cœur qui sourit, ah ! Claude, si nous avions le temps
je vous aurais invité ce mercredi à Paris, le mas de la chèvre d’or, le coq
hardi et le mouton à cinq pattes, et votre main dans ma main qui me dit déjà
oui, et c'est Paris l'amour dernier hommage à Sainte Genièvre repoussant
Attila.
Encore un étranger ! Y-a-t-il ville au monde où il y a plus d’étrangers ? Vous
saviez, cela, vous, en 1926, pendant les fêtes de l’inauguration de la
mosquée de Paris, élevée en hommage aux victimes musulmanes de la
première guerre mondiale, un médecin français d’Algérie, Amédée Laffont,
lança la proposition de construire un hôpital adapté aux besoins matériels et
moraux des malades nord-africains, de confession musulmane en résidence
ou de passage en France.
Nous aurions eu le souvenir du premier rendez-vous à l'île Saint-Louis, Paris
qui commence, vous auriez été rédactrice mode, coiffeuse, mère au foyer,
baby-sitter et le premier baiser, je l’aurais volé aux Tuileries, à une
comédienne, une femme d’affaires, une professeur d‘université, Jussieu,
Nanterre, infirmière, et c'est Paris la chance, le premier baiser reçu sous un
portail, c’est Paris romance avec ma chanteuse rock, ma modèle pour la pub
de Dior, ma miniminiprix en minijupe qui se contentera d’un pan-bagnat, et
deux têtes qui se tournent en regardant Versailles ou l’aéroport de Paris,
yeux diamant, blondeur Evian équilibre, Dim pour blanc-seing, Loïs jeans,
lecture allo le Club, catalogue vacances, et c'est Paris la France.
Qu’est ce que ce Paris qui frissonne de ces turbulents beurrés oubliant les
valets indisciplinés du XIIIe siècle, les laquais débauchés du XVIIIe siècle
qui ont semé la terreur à Paris et mené la vie dure aux forces de police.
Des jours que l'on oublie qui oublient de nous voir, voilà la chanson de Paris
du grand Jacques qui ne cesse d’être Parisien de Bruxelles, ce n’est pas le
Paris des Gaygames, c’est Paris l'espoir, des heures où nos regards ne sont
417 - 1994
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
qu'un seul regard, et c'est Paris miroir, tu craques pour James Dean et Alain
Delon, Tom Cruise et Dominique de Villepin, Alain Souchon et Noah, Bjorn
Borg et Zinedine Zidane, BHV, non, BHL, qu’Ariel lave mieux en se faisant
prendre en levrette par Klaus, Christophe Lambert, James Bond, je les suis
tous, je les suit tous, je l’essuie, je t’essuie, la transpiration, rien que des
nuits encore qui séparent nos chansons.
Et c'est Paris bonsoir, le boycott du mouton néo-nazi, la vache folle et le
bœuf sur le toit brûlant, ferme télévisuelle, Claude François est mort. Paris
brûle-t-il ? On me dit que 216 voitures ont flambé la nuit du 7 mai 2007 à
Paris ? Quelle sorte de jeu est-ce ? Paris ! Dieux des Olympiades, sur quel
bouton appuyer pour éteindre le feu de Paris, ça brûle toujours. Tiens, en
1870 : la Commune, c'est ça ? Genre Bastille tu me tiens par la barbichette !
Paris qui se bat contre les Prussiens hors les murs, des Parisiens qui en
massacrent d'autres intra-muros... Étonnants, ces Parisiens, des taxis. Ah, oui
! 1916, les taxis de la Marne. Paris sauvé par mille taxis parisiens, avec à
leur bord les troupes chargées de repousser les Allemands. Paris ne brûle
pas, Von Rundstedt a été arrêté dans les Ardennes mais par là ... Dresde ?
Berlin ? 1968, Mai, mai, mai mai .... De la tempête qui n’est qu’un petit
friselis d’eau pétillante ... Trois générations pourries par des préceptes
morbides. Heureusement certaines âmes ont survécu.
Promenez-vous de nuit à Paris. Longez le siège de la DGSE3, du SGDN ou
du quai d’Orsay, vous y apercevrez des fenêtres éclairées. Là, des
fonctionnaires qui croient en la France, en l’Europe, en l’homme
d’aujourd’hui et plus encore en celui de demain, veillent sur votre sécurité.
Le peuple se rend-il compte que depuis 1989, de mauvais motifs religieux et
idéologiques le désarment. Le peuple se rend-il compte qu’il est livré pieds
et poings liés aux ennemis de tous bords par de loquaces et habiles traîtres
qui oeuvrent sous le couvert de causes « sociales ». On ne peut trop en
parler, surtout dans les ruelles des gouvernants véritables. D’excellentes
raisons les poussent à dissimuler leurs craintes. La sécurité d’un État dépend
de l’ignorance de ses adversaires. La paix résulte d’une subtile interaction.
Il disait cela d’une voix basse, j’oubliais que je ne savais de Paris
que la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe.
— Paris Eiffel; justement ce jour-là enfin où tu ne dis pas non. Et
heureusement qu’on a de l’eau chaude ! Qu’ils aillent se faire foutre les
corniauds qui veulent me priver d’eau chaude. Ils auraient dû vivre au
XVIIIème, ...
3
Il se peut que des lecteurtrices ne connaissent pas les noms des rues et des boulevards parisiens, encore moins ce que représentent les
signes cabalistique OK KO et tout cela, comme les Canadiens qui lisent le textes où l’on parle de gosses (des enfants) alors que chez eux,
dans le grand Nord, les gosses ne sont que de vulgaires testicules, de la couille quoi.
Le siège de la DGSE se trouve boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement de Paris. Il est surnommé la Piscine en raison de sa proximité
avec la piscine des Tourelles. Le contre-espionnage est assuré par la Direction de la surveillance du territoire (DST) placée sous la
direction du ministère de l’Intérieur. La DGSE comprends les services suivants :
la direction de l’administration ;
la direction des opérations (Service action) ;
la direction du renseignement ;
la direction de la stratégie ;
la direction technique (recherche et exploite les renseignements d’origine technique, propose et met en oeuvre les orientations de la
DGSE dans les domaines techniques).
Le 10 juillet 1985, une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d’Auckland le Rainbow Warrior, bateau de l’organisation Greenpeace,
faisant une victime, le photographe portugais Fernando Pereira. L’officier commandant de la mission est le frère de la députée socialiste
Ségolène Royal.
417 - 1995
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
À cette époque-là, deux maisons offraient des bains chauds. On s'y baignait
en caleçon et en bonnet de bain ! C'est de là que naîtra le maillot de bain.
L'environnement familier et urbain était à l'image de l'hygiène corporelle.
Paris se vidait chaque jour d'environ 750 m3 de boue, 270000 m3 l’an... Ici à
Paris comme dans le reste des villes européennes, on " lâchait ses eaux ", en
vidant son vase dans les rues, voire même derrière une tenture. Les
excréments et ordures jonchaient les sols pour se déverser dans les ruisseaux
destinés à l'usage domestique... et rejoignaient les matières putrides des
fosses d'aisances ainsi que des cimetières, qui, à cette époque, se trouvaient
en plein centre ville. (D'où la propagation importante de maladies.) L’indifférence des
populations face aux odeurs putrides me laisse pantois... mais sans s doute y
a-t-il des jeux qui effacent tout ce que l’on ne veut pas voir. Paris ... Paris ce
soir ... c'est Paris vos yeux, ...
Il disait cela d’une voix sourde ... il regardait ma joie d'être
désirée désirable désirante... Tous des patates dit-il soudain, je cherchais le
titre, encore un Bruce, vous avez lu les Bruce, Bruce de Prusse ? Il éclata de
rire.
— Un livre de 1949, le deuxième de la collection au Fleuve Noir.
L’ouvrage a été réédité en 1957 chez le même éditeur mais sous le titre
OSS117 contre la force noire. Dans un dernier éclat, la torche éclaira la
gorge magnifique dont les pointes saillaient soudain comme sous l'effet
d'une jouissance terrible et inconnue... Nadia Baranaya, un des meilleurs
agents secrets du F.B.I. est assassinée à New-York avant d'avoir pu rendre
compte des résultats d'une mission qu'elle vient d'effectuer en France. Et
c'est le point de départ d'une nouvelle et extraordinaire aventure pour Hubert
Bonisseur de La Bath qui se retrouvera, une fois de plus, à Paris. Une
enquête menée à toute allure dans cette atmosphère lourde de sensualité qui
semble naître de la présence même de notre héros... Des femmes de tout
genre, des "comme il faut" et d'autres "comme il en faut". Des truands aux
silhouettes rabelaisiennes, de la bagarre, du meurtre, de l'angoisse et de
l'érotisme... Hubert Bonisseur de La Bath, avec les méthodes qui lui sont
propres, renversera les obstacles et les femmes... et résoudra le problème.
Il disait cela d’une voix grave et je me sentais nue devant lui, je
l’imaginais en train de me caresser, il est doux mais en même temps, il me
donne des ordres crus, avec des mots qui me choquent, mais m'excitent
terriblement. Il m'ordonne d'écarter les cuisses, me dit que je mouille
beaucoup, que je le fais bander. Il m'oblige à le toucher, et je dois aussi le
prendre dans ma bouche, ma parole, je deviens folle !
(à suivre)
417 - 1996
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais

On parle vraiment de tout dans cette Dépêche, n’est-ce pas
Milou ? Le Congo, cela te passionne, toi ?
Je pensais : tout le monde connaît Tintin. Puis, tout à coup, je me suis dit, que
peut-être bien que non, certain ne le connaissent qu’imparfaitement, voire même
pas du tout, que donc, il est intéressant de faire pour chaque album un petit
résumé. Incessamment à lire chez :
http://liensutiles.forumactif.com/Loisirs-Passionsc27/Arts-c14/Rue-du-Labrador-Herge-Tintin-f89.htm
Vous avez lu ‘loft1’ voici la planche suivante chez petite Détente, ... en
direct :
http://xianblabla.blogspot.com/2007/05/lecteur-de-la-dpche.html
La rédac’chef envoie Claude sur les traces d’Henri en Afrique… Avant elle, Hugo Pratt y
avait envoyé Corto. Claude est certaine qu’ils se sont croisés, Corto porte un anneau à l'oreille
gauche, ce qui signifie qu'il appartient à la marine marchande, qui l'a élevé au grade de
commandant et Henri sur le portrait de 1960 porte l'anneau à l'oreille droite, capitaine de
vaisseau comme Jean Bart ? dans la marine de guerre... c’est un grand reporter du magazine
Lire du mois de mai qui nous envoie son compte-rendu, ma foi fort alléchant et très joliment
illustré :
http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=51245
La version papier est plus complète, et son acquisition vous permettrait de lire en page 6 un
courrier de lecteur intitulé « Le sexe de Milou » : c’est un garçon ! faisant suite à un article du
spécial hors série Tintin Les secrets d’une œuvre : ce monsieur s’interroge sur le pourquoi de
417 - 1997
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
cette question… Pourquoi s’interroge-t-on sur le sexe de Milou alors qu’il est absolument
évident qu’il s’agit d’un garçon ?
Signe ou symptôme de notre temps, où les interrogations fusent dans tous les sens, de
préférence dans celui qui n’en a aucun… Et dans la foulée de la demande généralisée
d’élargissement des débats à l’échelle universelle, pourquoi se confiner à la question du sexe
des anges puisqu’il est de notoriété publique qu’ils n’en ont pas !? Mais que faut-il retenir de
l’avis du public sinon que tout le monde s’en fout. Quand je dis tout le monde, je m’avance,
une bloguiste a écrit l’année dernière : « Je connais le sexe des anges. J’ai rencontré un
ange ; j’ai même couché avec. Le sexe des anges est très doux et très agréable. Quand un
ange vous prend dans ses bras, vous vous sentez furieusement bien. Et quand il vous
prend ailleurs, vous vous sentez bien aussi, en fait. » Et puis d’ailleurs, c’est Henri Auguste
Comte qui a dit : Les anges n’ont pas de sexes puisqu’ils sont éternels.
Cette question byzantine va-t-elle nous égarer, nous faire quitter la sente de la bande
dessinée ? Est-ce un ange qui arrive à Colmar en courant ... ?
Lorsque Nicolas s’éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se
retrouva dans son lit métamorphosé en ange.
Au même moment, rue Sommeiller, Romain enlevait le plus gros
d’une tache de vomi sur sa chemise, bien incapable de dire lequel
de ses compagnons s’était senti obligé de lui offrir ce témoignage
d’affection.
Toujours au même moment, au Cambodge, Sabre envoyait valser
Captain America d’un uppercut en pleine mâchoire.
C’était le 11 février. (Le roman de Vivès (premier extrait) est
disponible en PDF, suffit de le demander à la rédac'chef , c’est
seulement pour les ceusses qui ont pas peur des mots étranges détaillants les parties
anatomiques habituellement cachées chez zeuropuritains.) Un ange ça doit être un peu comme
une moto, elle aussi n’a pas de sexe et se pilote à coup de hanches.
La suite au prochain numéro, où l’on tentera de répondre à une question autrement poignante :
« Le sexe de Henri : la question est de taille… Posez-la-moi ! »
Envoyez dès à présent vos contributions de préférence photographiques, que la rédac’chef
espère nombreuses…
Avant de vous quitter, la réponse à l’énigme de la semaine dernière : Ric détective, vous aviez
tous compris que seul le beau grand fort gaillard a pu suspendre cet homme au clou.
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Histoires oubliées ... Qui se souvient de Luc Orient ?
En 1967, la science-fiction est un thème absent des pages du journal Tintin :
l'anticipation toute britannique de Blake et Mortimer s'y faisait de plus en plus rare. C’est
alors que Greg choisit de développer le space opera de son enfance : Brick Bradford et
Flash Gordon réunis sous les traits des protagonistes de la série Luc orient.
417 - 1998
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Histoires oubliées ... Qui se souvient de Monsieur Magellan ?
Henri Ghion, alias Géri, né le 23 Mars 1934 à Anderlecht travaillera comme apprenti
dans une imprimerie importante de l’endroit à l’âge de 16 ans. Puis, à 19 ans, il entre
aux "Studios Hergé" comme coloriste et décoriste des aventures de "Tintin". Il va alors
seconder Bob de Moor. Après son service militaire, en 1954, il entre au journal
"Tintin" dont il devient metteur en page et illustrateur. Il travaille alors au studio de
publicité de "Tintin" en compagnie de Tibet. Sa première publicité, "Coup manqué
pour Victoria" paraît en 1959, tout comme "Les Big Nuts ont disparu" 4et quantité
d’autres pour des marques parfois disparues ou transformées : Materne (confiturier) ,
Governor (Trigano), Chocosweet, Pilsberg (Vandenheuvel), En 1963, Géri crée le
personnage de "Pif le Kangourou" (qui deviendra "Baf le Kangourou" en 1964). En
1966, il crée "Skblllz", animal bizarre au système pileux exagérément développé et
pondeur d'œufs (un album sera édité par "Pepperland" en 1981). Toujours en 1966,
Géri collabore au journal "Pilote" pour lequel il crée la série "Pikratt" avec le scénariste
Acar. En 1969, il crée pour "Tintin" sa série phare, "Monsieur Magellan" dont le
premier épisode "ITO" est scénarisé par Jean Van Hamme (sous le pesudo de
Vanham).
Histoires oubliées ... Qui se souvient de Tarou, fils de la jungle ?
Chez Artima qui publie des fascicules de format un peu plus petit que le standard
habituel Bob Dan (Robert Dansler), excellent conteur, invente l’histoire de Tarou, fils
d'un ingénieur et d'une indigène malaise, a cinq ans lorsqu'un cataclysme dévaste la
forêt, tuant ses parents. Il sera sauvé par une tigresse qui l'élèvera. Par la suite, Tarou
aura de nouveaux compagnons, deux tigres, puis un lion : Salvator, un singe : Bali et,
bien entendu, une compagne, la jolie Denise, qui partagera ses aventures dans les
jungles du monde entier. Tarou est donc une sorte de Tarzan créé pour ne pas encourir
les foudres de la Commission de Surveillance des publications destinées à la Jeunesse,
laquelle aurait mieux fait de penser à surveiller d’autres pans de la société, qui avait fini
par faire interdire la plupart des séries américaines (Le Fantôme du Bengale, Le Roi de
la Prairie...). La première histoire "Le Maître des Tigres" publiée dans la collection
"Une Aventure de..." séduit les lecteurs et le héros intervient ensuite dans plusieurs
collections du groupe pour devenir une série entière sous son propre titre. Tarou
continuera jusqu'en 1972, date du décès de son auteur. L'éditeur poursuivra la
collection jusqu'au n° 263 (1977) avec des reprises.
4
Ce qui est malheureusement vrai, la chocolaterie Victoria ayant fermé ses portes, la place Simonis depuis lors
sent mauvais.
417 - 1999
La Dépêche, pensées de Xian et mémoires de Henri
Oui mais
Dernières minutes, dernières dépêches .....
Commentaires belges au revers socialiste français en prévision des élections
locales...
NDLR : la grande confusion est sémantique : le mot socialiste est confondu par
le plus grand nombre avec le mot social. Ceci provoque donc des quiproquos
permanent.
Des gens votent pour le PS alors que celui-ci les arnaque tant et plus (voir
les magouilles des années et des mois précédents).
Si tout le monde pouvait avoir un brin ou un soupçon d'intelligence le 10/06/07, le PS
prendrait la même raclée qu'en France.
En fin de compte la Gauche n'est qu'une anti-libertaire, doublée d'une
moralisatrice culpabilisante! Du genre: "Vous ne pouvez pas faire ci", "Vous ne pouvez
pas faire ça", "Vouloir être riche et travailler pour ça, c'est scandaleux", "Il faut assister
les pauuuvres chômeurs toute leur vie et les pauuuuvres sans-papiers", "Sarkozy est un
facho, cassez tout!", etc etc. Bravo la Gauche pour ces grands discours clairs et
bienveillants, pas du tout méprisants.
Di rupo se voit déjà peut être président des wallons ???? Rentre chez toi
elio et médite sur la défaite de ton idole (qui n'est rien d'autre qu'une coquille vide,
sans programme clair dont la campagne a consisté à jeter son venin de haine envers
son concurrent ! c'est donc cela la gauche ? de la haine et des injures ? on la voit
actuellement en France ou ses représentants ont brûlé plus de 700 voitures.... belle
leçon de démocratie et de tolérance.....
C'est très clair : après le 10 juin, RIEN ne changera, RIEN!! Nous aurons tjs
à peu près les mêmes.
Laurette deviendra ptèt Ministre de la Santé et Lizin Ministre de la justice...
Juste un petit jeu de chaise...de quoi changer de paysage, mais ça se limitera à ça!!!!
Moi, je ne me déplacerai même pas pour aller voter!!!!!!!
Suite des dépêches politiques en JUIN prochain ...
Suite des Mémoires et tribulations d’Henri mercredi 16 mai 2007
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417 - 2000