Ni langue de bois Ni langue de pute Des faits rien que des faits !

Ni langue de bois
Ni langue de pute
8 novembre 2010
Des faits rien que des faits !
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour ceux qui n’ont l’habitude de nos écrits, ils s’apercevront vite que ceux-ci sont sans
concession aucune !
C’est notre marque de fabrique, on aime ou on n’aime pas ! Nous, on aime.
Bonjour à tous et à toutes,
(Prenez le temps de tout lire)
Pour certains d’entre vous, c’est la première fois ! S.U.D. Energie a la possibilité de présenter des
candidats aux élections de représentativité, pour d’autres, ils y sont maintenant habitués.
Vous avez la possibilité de voter pour S.U.D. ENERGIE !
Malheureusement, les moyens qui nous sont alloués actuellement ne nous permettent pas de
circuler sur tous les sites, comme nous le souhaiterions :
Le mois de septembre a été riche en « actualité social » : nous y avons participé plus
qu’activement, notamment, dans la grève reconductible où cela était possible (comme à Paris).
Nous ne pouvons que regretter de ne pas avoir été rejoints par une majorité de salariés, ni de
syndicats (Club des 5) dont certains prônent la grève reconductible sans « faire le boulot ».
Bien sur, il y a eu aussi les problèmes liés aux déplacements, notamment le carburant, sinon,
comme au printemps 2009, nous aurions pu faire des AG un peu partout.
D’autre part, là où nous n’étions pas encore présents, nous ne disposons que de 10 heures de
« représentation » exceptionnelles pour la durée de la campagne !
Vous imaginez bien ce que cela veut dire pour chaque périmètre CE (soit plusieurs dizaines de
sites) !
C'est pourquoi, vous êtes nombreux à ne pas nous avoir rencontré, et cela est bien indépendant
de notre volonté et de notre conception du syndicalisme : en effet, nous défendons un
syndicalisme de terrain, proche des salariés !
Nous espérons que ces élections seront pour nous l'occasion d'obtenir des moyens nous
permettant d'être présents auprès de vous, de vous défendre, dans le cadre des IRP (Institutions
Représentatives du Personnel - Délégués du Personnel et Comité d'Entreprise) et au quotidien , et
de pouvoir contribuer activement à l'organisation des mobilisations lorsque cela est nécessaire,
comme nous l'avons fait au printemps 2009.
Année 2009 :
En Ile de France, nous avons commencé le 30 mars 2009 sur Paris, et avons été rejoint dans les
jours qui suivaient par les salariés et la CGT, ce qui a permit un mouvement d’une ampleur sans
précédent.
Bien sur, cela n’a pas abouti comme on pouvait le souhaiter. A qui la faute ?
Les fédérations syndicales du club des 5 ont signé des accords alors même que le mouvement
était ancré comme aucun mouvement ne l’avait été depuis des décennies.
On doit noter deux éléments importants durant cette période :
1) Dans la plupart des régions ou services en grève, seuls Sud Energie et la CGT étaient
présentes, les autres organisations n’ont jamais pris « leur part de travail » dans ce
mouvement. Pour autant, cela ne les a pas empêché de signer des accords sur le dos du
personnel en grève ! En dehors de Sud Energie, (qui a pris le risque de se faire supprimer les
boites mails) aucune Fédération du Club des 5 n’a organisé l’information et pour cause aucune
des Fédé du Club des 5 ne souhaitait ce mouvement.
2) De nombreuses équipes syndicales CGT n’ont pas compris les signatures de leur Fédération.
De nombreuses équipes de militants (de combattants) se sont retrouvé livrées à elle- même,
avec des salariés écœurés, sans même que le Club des 5 n’ait « négocié » un protocole de fin
de conflit qui aurait pu soulager les grévistes.
En guise de soulagement, plus d’une centaine de sanctions et surtout des licenciements !
Les Sanctions :
Les sanctions iniques devant des tribunaux d’exceptions se sont tenues avec, bien sur, toutes
formes de sanctions : de l’avertissement aux licenciements pour faute grave.
La parodie de justice dans nos établissements (Commission Secondaire) est telle que le
mensonge est la seule arme des directions pour justifier ce qu’ils ont déjà décidé !
Faire des exemples, faire en sorte de briser toute idée de revendication ! Dans nos établissements
qui n’ont pas encore fini leur travail de sape, il était essentiel de briser quelques « meneurs ».
Externalisation, non reconnaissance de la pénibilité, (avec cette fois, la seule complicité de la Fédé
CGT).
Il en reste quoi de ces licenciés ? Certains ont été repris par d’autres unités avec au passage des
sanctions pécuniaires énormes, un autre a été réintégré sur décision de justice, il en reste qu’un :
Mahroug Nordine
Nordine viré : plus de travail, plus de logement, femme et deux enfants à la rue !
Les directions qui font tout pour qu’il ne soit plus dans le milieu de l’énergie, deux mascarades de
CSP, avec tous les représentants du personnel faisant bloc face à cette ignominie.
Plus d’étiquette syndicale, pas de guerre, les salariés face à un patronat revanchard, tellement
sans espoir qu’à la fin de l’année (2009) trois salariés, (responsables Sud Energie) entament une
grève de la faim.
Grève de la faim :
Yann Cochin R&D (EDF), Pascal Chemin CNPE St Laurent (EDF), René-Michel Millambourg
Exploitant Réseau Elec à Paris (ERDF-GRDF) entrent en grève de la faim le 14 décembre 2009.
Non pas par choix délibéré, non pas pour « inventer » une nouvelle forme d’action, non pas dans
l’espoir de perdre quelques kilos avant les fêtes mais, surtout, parce que dans cette affaire, les
salariés ne trouvaient pas d’issue !
Les militants ne trouvaient plus de solutions à la veille des fêtes de fin d’année, l’idée même que
leur camarade et ami se trouve sans travail, sans toit, les a poussé à faire l’opposé du principe
même du syndicalisme, le : tous pour un et devenu l’espace de 3 semaines : le quelques uns pour
un ! Quel drame de mettre sa propre vie en danger pour combattre l’injustice.
Les directions ont fabriquée un dossier (qui ne tient pas la route) truffé d’incohérences et de
mensonges. Tous le savent. C’est pourquoi, de nombreux salariés se battent, mais à un moment,
tous se rendent compte que l’on ne juge pas Nordine, on fait un exemple ! (prud’hommes en cours)
Voila les 3 grévistes de la faim accompagné de Nordine, d’abord, dans le local Sud Energie du
siège de l’URG Paris.
Huissiers bien sur, vigiles, une direction qui ira jusqu'à interdire les douches aux grévistes de la
faim, mais aussi leur interdire toute visite (même familiale) y compris le soir de Noel. Qui profite de
la sortie d’un des grévistes pour le laisser une petite heure dehors par des températures proche de
zéro degrés.
Puis un des grévistes interdit de local s’est installé sous une tente devant le siège de GRDF dans
le 9ème à Paris.
Encore une fois, le soutien de centaines de salariés, des habitants du quartier, de personnalités
politiques, de tous les Sud/Solidaires (PTT, SNCF, RATP, EDF…) de Paris mais aussi de
province, le soutien de la seule Fédération CFTC, soutien de tous les militants syndicaux de
l’Ile de France toute étiquette syndicale confondu a été sans faille, contrairement à la CMCAS
Paris ou la CCAS qui ont refusé de prêter une tente au gréviste de la faim devant le siège de
GRDF, sans commentaire !
Merci pour eux. (Visitez le blog : http://unjournalistelibre.blogspot.com/search/label/GRDF)
Défaites organisées :
Depuis plusieurs années, les défaites se succèdent : la privatisation, l’ouverture des marchés, en
2009 le mouvement sur l’externalisation et les salaires, la modification du code du travail (signé par
FO)…
Et les retraites dans tout ça ? Tout était prévu depuis 2003 (signé par la CFDT) et bien avant !
Mais ce n’’est pas fini ! Si cette réforme passe, c’est la Sécurité Sociale et de nouveau le Code du
Travail qui suivront…………
Beaucoup pensent que c’est trop tard, possible ! En tous cas, ce que l’on sait de manière certaine,
c’est que si l’on fait rien…
En ce moment, les messageries s’engorgent de messages syndicaux, tous les syndicats se font
reproches les uns, les autres pour palier leur propre incurie.
Pourtant,
Nous disons : Il y a trop de connivence entre le Club des 5 et le pouvoir en général ! Qui paie les
dépenses des syndicats ? Qui a mis les mains dans le « pot de confiture » des activités sociales,
qui est coincé au point de signer des accords contre tous les avis du personnel ?
Faites vous une idée :
Allez visiter sur Intranet les accords signés par tous les syndicats ensemble, ou à tour de rôle, lisez
bien, prenez le temps, il en va de votre avenir, tirez en les conséquences.
C’est aussi votre responsabilité !
Dans ce pays aujourd’hui, moins de 7% de syndiqués, bien sur la faute à qui ?
Faites comme nous (les Sud) changez : Si vous n’êtes par content de votre constructeur de
voiture, vous lui achetez la prochaine ?
Bien sur à EDF comme à GDF (au sens large) il y a un lourd passé d’organisation syndicale que
l’on peut qualifier « d’historique » mais au fond chacun d’entre nous sait où nous en sommes et
pourquoi.
Alors que faut-il faire : Attendre qu’il n’y ait plus rien à défendre pour dire « si j’avais su… »
Non, changeons la donne dès maintenant !
Donnez-vous les moyens de vous défendre efficacement,
syndiquez vous, organisez vous autour du projet Sud
Energie, appelez à voter, à faire voter Sud Energie !
Sud c’est aussi Solidaires (http://www.solidaires.org)
VOTEZ Sud Energie
Pour tous renseignement :
Par mail [email protected]
Tel : 06 59 10 57 96
-
Site : www.sudenergie.com