La sinusite chronique
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La sinusite chronique
Santé-mag >ACTUALITÉ La sinusite chronique On connaît, ces derniers temps, des problèmes chez les personnes, qui souffrent de l’inflammation des muqueuses des sinus. Une des personnes, atteinte de cette maladie, est une patiente âgée de 60 ans, hospitalisée, depuis 35 jours, au Chu de Constantine. L e docteur Chaouche Adel, maître assistant en Orl, nous dit que les sinus (para nasaux) sont des cavités, qui se trouvent dans les os crâniens localisés, proches de la cavité nasale et qui sont remplis d'air. Les explications, de la part du docteur Chaouche, sur les différents groupes de sinus, sous définition sinusite : « on distingue la sinusite aiguë, de la sinusite chronique. La sinusite aiguë survient, typiquement, en hiver et dure, au maximum, quelques semaines ; par contre, la sinusite chronique se déroule, comme son nom l'indique, sur une durée plus longue (plus de 3 mois). Dans ce résumé, nous allons parler, seulement, de la sinusite aiguë. ». Dans la majorité des cas, les causes de Cancer : la sinusite, comme le cas de cette dame, sont virales (provoquées par un rhume de saison, une grippe ou un refroidissement), mais aussi, parfois, d'origine bactérienne en cas, par exemple, de surinfection, après une grippe ou un refroidissement. Dans ce cas, un traitement antibiotique s'impose. Les symptômes de cette dame sont classiques : Une sinusite aiguë avec, la plupart du temps, un mal de tête, des douleurs, une fatigue, une toux ou un rhume, avec ou sans écoulement purulent. Le docteur lui explique que le traitement de la sinusite aiguë peut être symptomatique, en cas de sinusite virale, avec des antidouleurs, de l'eau physiologique ou, encore, des inhalations. En cas d'origine bactérienne, le médecin est obligé de lui prescrire des antibiotiques. Lors de sinusite d'origine bactérienne, le médecin pourra, en plus des antibiotiques, prescrire, aussi, des anti-inflammatoires. Elle lui fait savoir qu’elle ne peut même pas baisser sa tête - pour faire sa prière -, vu la douleur, qui est insupportable, en cette période hivernale. Certaines mesures permettent de réduire le risque de contracter la maladie, •• Par Salem Ismail une première fois ou de nouveau, ou encore, d’avoir une sinusite chronique. Pour l'essentiel, il s'agit de : prévenir le rhume, par les moyens habituels : bien se laver les mains, éviter les contacts étroits, avec les personnes enrhumées. Prévenir les allergies, en s'exposant, le moins possible, aux allergènes (animaux familiers, pollen, acariens, etc.) et aux polluants, qui nous affectent, habituellement. Avoir un mode de vie équilibré, en ce qui a trait au stress, à l’activité physique, à l’alimentation, etc... ; éviter de fumer ou de s'exposer à la fumée de tabac, qui irrite les sinus. Éviter d’utiliser des décongestionnants, sous forme de vaporisateurs nasaux (durant plus de 3 jours, car ils peuvent entraîner une accoutumance et une congestion nasale de « rebond » (qui réapparaît, au moment de l’arrêt). De plus, chez certaines personnes, ils irritent la muqueuse, fragile, du nez. Les décongestionnants, pris par voie orale, occasionnent moins de problèmes à la muqueuse nasale, mais peuvent avoir des effets secondaires gênants (aggravation de l’hypertension artérielle, par exemple). De plus, leur efficacité est contestée.• doter le Centre Pierre et Marie Curie de psychologues Les participants à un atelier de travail sur l’oncopsychologie, organisé, à Alger, ont appelé à doter le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) de psychologues, pour la prise en charge, psychologique, des malades. Selon le Dr Zina Oukal, psychologue au CPMC, le cancer est synonyme de mort ; ce qui nécessite une prise en charge psychologique. "Le cancer n’a pas que des conséquences physiques. Il peut être à l’origine de troubles psychiques, qui peuvent mener à la dépression", a expliqué la spécialiste. Elle a dans, ce sens, appelé à la formation des paramédicaux et des médecins généralistes, comme c’est le cas dans les pays développés, en vue d’aider les psychologues, qui se comptent sur les bouts des doigts, dans la prise en charge des malades. Elle a, également, plaidé pour la réhabilitation de l’oncopsychologie, une spécialité qui n’a pas, encore, bénéficié de tout l’intérêt requis. Dans une intervention, sous le thème "La grossesse et le cancer", le Dr Noura Hzaimia, a évoqué l’état psychique de la femme enceinte, atteinte du cancer du sein, partagée entre le bonheur d’attendre un nouveau-né et la douleur de la maladie. Une jeune patiente atteinte du cancer du sein a déploré le manque de soins, dans les régions intérieures du pays, avant de faire part des souffrances, endurées par la femme, atteinte de la maladie, notamment celles délaissées par leur époux.• 24 Santé-Mag - N° 05 Avril 2012