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E TOURIS M Grande Figure Djamel Tamzali un Grand Monsieur du Tourisme Son nom est lié aux années fastes du tourisme algérien (1970-1975). Les contrats avec les plus grands tour-operators européens de l’époque ont été négociés et signés sous sa houlette. Thomson Holidays (G.B), TUI (RFA), Transair (Belgique), Havas voyages, Cosmovel, Transtours, climat (France) Kuoni et Aitour (Suisse), Sunair (Benelux), Trivsel Resor (Suède), Voyages Conseil et Nouvelles Frontières (France), Il a été pour eux, un partenaire de qualité, un grand professionnel, crédible et fiable. Il avait la réputation d’un meneur d’hommes sachant toujours galvaniser ses troupes, notamment Chérif Zahar, Bencheikh El-Fegoun, I.Tabel, K. Bourzak, Melle Madjid, Melle Abdelkader. H. Bestandji, A. Bensaidi, R.Boufedji, R. Oucherif, N. Bouchemla, Chérif Slimane.C, A. Gueraini, S. Khris. D jamel Tamzali pour les jeunes d’aujourd’hui qui activent dans le secteur touristique, doit être un inconnu bien qu’il fut un des plus brillants managers avec Hacène Kaid Hammoud dont il était le bras droit. Son nom est lié aux années fastes du tourisme algérien (1970-1975). Les contrats avec les plus grands tour-operators européens de l’époque ont été négociés et signés sous sa houlette. Thomson Holidays (G.B), TUI (RFA), Transair (Belgique), Havas voyages, Cosmovel, Transtours, climat (France) Kuoni et Aitour (Suisse), Sunair Juill / Août 2008 N° 13 8 (Benelux), Trivsel Resor (Suède), Voyages Conseil et Nouvelles Frontières (France), Il a été pour eux, un partenaire de qualité, un grand professionnel, crédible et fiable. Il avait la réputation d'un meneur d'hommes sachant toujours galvaniser ses troupes, notamment Chérif Zahar, Bencheikh El-Fegoun, I.Tabel, K. Bourzak, Melle Madjid, Melle Abdelkader. H. Bestandji, A. Bensaidi, R.Boufedji, R. Oucherif, N. Bouchemla, Chérif Slimane.C, A. Gueraini, S. Khris. Tous ses anciens collaborateurs de E TOURIS M Grande Figure Sonatour (Société Nationale d’Hôtellerie), et d’Altour gardent de lui l’image d’une personne élégante, cultivée, et au savoir vivre indéniable. Bien qu’il ait quitté le secteur en 1979, il nous a fait l'honneur de replonger dans le passé et d’exhumer de splendides réminiscences. La charte du tourisme en 1966 avait tracé les grands schémas directeurs. Il avait débuté en 1967, à l’ONAT dont les prérogatives étaient autres et beaucoup plus importantes que celles de l’Onat Tour-opérator de nos jours. Cet Office était “Coaché” par Abdelkader Khalef. Ses anciens collaborateurs évoquent à chaque fois avec regret son départ précipité du secteur en 1979. Alors qu’il était entrain d'écrire, avec une poignée d’hommes, une des plus belles pages de l’histoire du tourisme algérien. Pour certains, c’était une belle symphonie inachevée. Il avait boosté le tourisme international en direction de l’Algérie touristique comme très peu l’on fait après lui. Même dans le cadre du tourisme interne ; il avait fait concevoir des formules attractives vers des destinations de charme (Tala-Guilef, Tikdjda, Bou-Sâada, Timimoun, Taghit, Tipaza…) Près de 120.000 nationaux avaient bénéficié annuellement de ces week-ends et circuits touristiques forts agréables. En été, de Juin à Septembre, période des chaleurs au Sud algérien, les hôtels étaient paradoxalement complets par la cohorte de groupes de touristes étrangers qui faisaient le circuit de la boucle des oasis pendant une première semaine et se reposaient au cours de la seconde, dans des complexes balnéaires où régnait une animation nocturne de qualité. Dans sa maison aux alentours d’Alger. Des navettes étaient mises à disposition de ces touristes pour se déplacer d'un complexe touristique à un autre. Ils avaient même, le loisir de manger avec leur tickets restaurants là où ils le désiraient. Les hôtels Sonatour puis Altour se facturaient entre eux les repas consommés. L’ambiance de l’animation à l’époque était au diapason de celle qui était créé et offerte ailleurs sur les bords de la méditerranée. La promotion était faite avec l’assistance d’une boite de publicité française “Havas”. Le tourisme social dans les années soixante dix aurait dû être lancé en prenant exemple sur l’organisation villages vacances familles (V.V.F). La Sonatrach, la Sonelgaz, les PTT, l’Education Nationale… auraient pu construire leurs centres de vacances destinés au repos de leurs employés et leurs familles. Dans cette optique, on avait des idées mais on n’avait pas pu les faire aboutir”. La relance du tourisme passerait, selon lui, d’abord par le Sud. Créé un Marrakech algérien dans la périphérie de Timimoun ex Nihilo est faisable il faudrait surtout de la conviction. Au nord, comme au sud, certains hôtels en cas de nécessité étaient “réanimés” financièrement. Il voulait que le personnel hôtelier soit motivé en lui ôtant de l’esprit les tracasseries salariales. Quant à son propre personnel, il était hyper motivé, du chauffeur au cadre supérieur. Car il était à l’écoute des problèmes person- nels de ses collaborateurs afin de les assouplir à défaut de les faire disparaître. Son avis sur le tourisme algérien en 2008 et à l'horizon 2025 “inculquer une culture touristique à nos concitoyens à partir de l’école par une approche pédagogique, revoir les programmes de formation des écoles de tourisme à moderniser et à faire adapter à l’évolution constante des métiers de l'hôtellerie et des voyages, qui sont confrontés à de nouveaux besoins et réflexes de la clientèle touristique tellement exigeante de nos jours, car mieux informée et surfant avec l’embarras du choix, grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), entre autres Internet, combattre et éliminer les pesanteurs bureaucratiques dans le cadre des investissements… Djamel Tamzali qui fut “Monsieur Tourisme” avec un grand M dérangeait peut être par sa rigueur dans le travail, sa probité intellectuelle, et sa vision éclairée des choses. Il agissait toujours sans atermoiements et il tranchait rapidement sans attentisme. “Time is money”. Il demeure toujours à l’écoute de l’évolution du tourisme. Et son avis est d’une hauteur de vue professionnelle inégalable. Le Ministère du tourisme tenta à deux reprises, au début des années quatre vingt, à faire appel, de nouveau, à ses services et à ses compétences. Il déclina poliment son refus. Le charme était rompu, la dynamique aussi. Saïd Boukhelifa N° 13 Juill / Août 2008 Tous les hôtels Sonatour sur la côte algérienne affichaient complet par les touristes étrangers en 1973-1975, d’El-Kala à l’Est, aux Andalouses à l’Ouest. Cela était dû à de bonnes stratégies commerciale et promotionnelle initiées qui s’inscrivaient dans une dynamique nationale, voire dans une politique touristique réelle et précise, conduite sous la houlette de Abdelaziz Maoui et qui avait en estime Djamel Tamzali pour ses performances et son dynamisme commercial. 9