discours du president laurent gbagbo a mankono, 3e etape de la

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discours du president laurent gbagbo a mankono, 3e etape de la
DISCOURS DU PRESIDENT
LAURENT GBAGBO A MANKONO,
3E ETAPE DE LA VISITE D’ETAT
DANS LE ‘’WORODOUGOU’’
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DISCOURS DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO A MANKONO, 3E ETAPE DE
LA VISITE D’ETAT DANS LE ‘’WORODOUGOU’’
- Monsieur le Premier Ministre, Soro Guillaume, Chef du Gouvernement ;
- Monsieur le Premier Ministre, Affi N’guessan ;
- Messieurs les Ministres ;
- Monsieur le Préfet du Département de Mankono ;
- Messieurs les Membres du Corps préfectoral ;
- Madame le Député-Maire de Mankono ;
- Monsieur le Président du Conseil Général, Porte-parole des populations ;
- Monsieur Cissé Mamadou dit ‘’Goudron’’ ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux, Régionaux, Départementaux et Chefs de
Service ;
- Monsieur le Général de Division, Chef d’Etat-Major des Armées ;
- Messieurs les Officiers Généraux ;
- Mesdames et Messieurs les Officiers, Sous- Officiers et Militaires du rang ;
- Honorables Chefs traditionnels ;
- Distingués Chefs religieux ;
- Populations du Département de Mankono ;
- Chers frères, chères sœurs ;
- Mesdames et Messieurs.
Ce n’est pas la première fois que je viens à Mankono. Mais, c’est la première fois que j’y viens en tant que
Chef d’Etat. Je suis toujours très touché par la qualité de l’accueil qui m’est réservé. Je voudrais vous en
remercier.
Je voudrais d’abord remercier ceux qui, par le fait de la nature, sont devenus mes parents, en me donnant le
gîte et le couvert. Je pense au Commandant Ladji et son épouse. Je voudrais vraiment les remercier
particulièrement. A travers son épouse et ses enfants, je voudrais remercier sa famille, qui a été très
généreuse pour la délégation que je conduis.
Mais, à côté d’eux, je voudrais remercier tous les Cadres de Mankono, qui se sont regroupés et ont travaillé,
nuit et jour, à tous les discours, à l’organisation et à la mobilisation, pour que cette fête soit grande et que ces
retrouvailles se déroulent sous de bons auspices.
Je voudrais saluer mon ami d’école, Amara Karamoko, ancien Député- Maire. Je voudrais saluer la nouvelle
Autorité de Développement, Karamoko Abdul Karim. Mais, j’en parlerai tout à l’heure.
Je voudrais saluer également les femmes de Mankono qui se ‘’battent’’, parmi lesquelles Kady Angelbert, qui
conduit comme un garçon.
A vous tous, je dis ‘’bonjour’’. Je salue, ici, les grandes familles : les ‘’Dosso’’, famille à la quelle appartient un
de mes Ministres, Dosso Moussa, Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ;
les ‘’Fofana’’ ; les ‘’Karamoko’’.
Je voudrais féliciter et encourager les Fonctionnaires et Agents de l’Etat, avec à leur tête, le Préfet. Ils ont
commencé à vivre dans des conditions difficiles. Maintenant, çà va de mieux en mieux. Tout n’est pas encore
parfait ; mais, c’est mieux qu’il y a quelques années.
Merci d’être venus. Merci aux populations, pour cette mobilisation grandiose, immense et digne de Mankono.
Dans les salutations et les remerciements, je vous ai dit que ce n’est pas la première fois que je viens ici.
Mais, comme la visite du Chef de l’Etat est lourde, je ne peux pas aller à tous les endroits où je voulais bien
m’y rendre.
Je salue donc, les populations de Dianrra et ses villages que je ne pourrai pas visiter cette fois-ci. Je salue
celles de Dianrra village ; de Faraba et de tous les Cantons ‘’Nigbi’’ ; celles de Fougbanouma. J’ai déjà salué
les populations de Sarhala, de Kongasso, de Mankono, même. Je salue tous ceux avec qui, j’ai eu à partager
des moments de peine, des moments de travail. Je vous salue, tous, autant que vous êtes ; et je vous aime.
Mais, aujourd’hui, je voudrais régler rapidement un problème évoqué par le Président du Conseil Général. Il
s’agit du découpage administratif de Kounahiri et de Kongasso. Ce n’est pas un problème grave.
Rapprochez- vous du Ministère de l’Intérieur, qui va régler le sort de ce découpage-là ; Et proposez- moi
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quelque chose à ma signature. Ce n’est pas un problème grave.
A présent, je voudrais vous indiquer le sens de cette visite. Je suis venu avec le Premier Ministre, vous
annoncer que la paix est de retour en Côte d’Ivoire. Je suis venu vous dire que la guerre est définitivement
terminée. Et que, nous pouvons désormais travailler tranquillement ; aller aux champs, à l’usine ; aller partout
où le travail nous appelle ; où le développement nous appelle.
Hier encore, dans le cadre de l’Accord Politique de Ouagadougou, que nous avons su heureusement signer
le 4 mars 2007, et qui nous a apporté autant de bienfaits ; hier, ici, à Mankono, même, nous avons fait une
grande séance de travail, pour signer la majorité des décrets relatifs au volet militaire. Donc, Mankono peut
s’énorgueullir d’avoir été le lieu où a été réglé ce problème ; comme hier, Korhogo a été le lieu où le 3è
Accord Complémentaire à l’Accord Politique de Ouagadougou, a été signé.
Aujourd’hui, les problèmes militaires sont presque terminés. Il reste deux petites questions soulevées par
Soumaïla Bakayoko, que nous allons régler bientôt, quand nous allons repartir sur nos bases.
Comme vous le constatez, l’Accord Politique de Ouagadougou marche, et il marchera. C’est parce que cet
Accord Politique marche que nous nous apprêtons à aller aux élections.
Au plan politique, nous avons terminé le travail. Il n’y a plus aucun problème. Aujourd’hui, ce qui nous reste
pour aller aux élections, ce sont des détails techniques qui ne nous concernent pas en tant qu’Exécutif. Ce
sont des détails qui ne concernent que la Commission Electorale Indépendante (CEI), qui fait bien son
travail.
D’ailleurs, sur cette Commission, je voudrais dire aux Ivoiriens de ne pas brûler toutes leurs idoles. Je
voudrais leur dire de faire confiance en leurs Institutions. La CEI a fait du bon travail ; il faut savoir gré de ce
qu’elle a fait. Il faut qu’on l’a soutienne jusqu’au bout, car, nous n’avons pas intérêt à ce qu’elle échoue. Nous
sommes obligés de réussir pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique, pour nos petits-enfants, pour demain.
C’est pourquoi, je trouve qu’il ne faut pas critiquer l’Accord Politique de Ouagadougou, parce qu’il a amené la
Paix en Côte d’Ivoire. Il nous a emmenés aux élections ; et quand ce mois va être achevé et que le
contentieux sera terminé, il ne restera plus à la CEI que d’afficher la liste définitive et d’appeler les Ivoiriens à
aller voter. Voter, c’est le moyen moderne de désignation du Chef ; c’est le moyen pacifique de désignation
du Chef. Optez pour les élections ! Luttez pour vos partis respectifs, mais optez pour les élections !
Chers amis ; surtout, vous les jeunes, la Paix est venue ! Mais, la Paix, il faut la maintenir par le travail.
Quelqu’un qui ne travaille pas ; qui se lève et qui tourne en rond jusqu’au soir, qui ne sait pas quoi faire et qui
n’a même pas de quoi manger, que pensez-vous qu’il fera ? Il a de mauvaises idées dans la tête, parce qu’il
n’a rien à faire. Mais, quelqu’un qui se lève, qui est au champ ; qui est à l’usine, il n’a pas le temps d’aller
voler ici et là ! Il y en a ici qui vont dire : «la maison de Ladji Karamoko est très belle. Je vais aller voir s’il y a
de quoi à voler». Il ne faut pas faire cela !
Il faut chercher du travail ! Mettez–vous au travail ! C’est le travail qui donne la paix. Parce que celui qui
travaille, ne cherche pas à faire la guerre ! Je vous en conjure, tous les jeunes de Côte d’Ivoire, cherchez à
travailler ! Vous pouvez être Mécanicien, Cultivateur, Planteur, Commerçant, Chauffeur ; faites quelque
chose de vos mains, de vos doigts !
On m’a demandé des écoles, on va les construire. Mais, il faut que les jeunes aillent à l’Ecole. Parce qu’un
jeune qui ne va pas à l’Ecole, c’est un jeune qui est handicapé. Il faut aller à l’Ecole. Je vous en conjure, les
parents, mettez vos enfants à l’Ecole ! Mettez les filles à l’Ecole !
On m’a demandé un Lycée de Jeunes Filles. Nous allons faire des Lycées. Mais, je voudrais vous dire que
ce n’est pas la construction des Lycées qui améliore les situations. Parce que, si le Lycée est construit et que
vous n’y envoyez personne, ce ne sera pas bien. Vous demandez de construire un Lycée de Jeunes Filles ;
si on le construit et que vous préférez donner les jeunes filles en mariage, pour prendre la dot, ce sera
compliqué.
L’autre sujet que je vais aborder, c’est le problème de la Reconstruction. Je viens de nommer Karamoko
Abdul Karim comme Haute Autorité du Developpement couvrant les Départements de Mankono, Seguela, de
Kani, de Touba, d’Odienné, de Koro, de Ouaninou, de Minignan, de Samatiguila, de Madinani, etc. Je l’ai
nommé, parce qu’avec la crise, ces Régions ont pris un retard. Son rôle, c’est de recenser les points de
retard ; c’est de les mettre à jour avec les autres Départements du pays. C’est cela son travail. Il faut qu’il se
dépêche pour que ces Départements-là, d’ici 4, voire 6 mois, ils soient au moins à jour avec les
Départements du reste de la Côte d’Ivoire.
C’est cela, le travail que nous allons lui confier. Même, si elles n’ont pas beaucoup d’argent ; même, si elles
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n’ont pas un grand budget, il faut que les Hautes Autorités prennent les machines ; grattent les routes ;
creusent pour avoir de l’eau ; construisent les classes et fassent peindre les maisons des Fonctionnaires. Il
faut que toute cette vaste Région soit au moins élevée au niveau du reste de la Côte d’Ivoire.
Il a donc un immense travail ! Vous de Mankono, vous ses frères, sœurs, ses enfants et ses cousins, je vous
demande de le soutenir, parce que, nous les Africains, quand un de nos frères est élevé, on le tire vers le
bas. Les Doyens, vous je sais sages, je sais que vous ne ferez pas cela ! En tout cas, ne lui faites pas de
crocs- en-jambe ! Au contraire, si vous avez des idées, allez-les-lui soumettre ! Tout ce qu’il peut faire pour
que les Départements que j’ai cités, relèvent un peu la tête, encouragez-le dans ce sens ; donnez-lui des
idées, soit par écrit, soit verbalement ! S’il réussit, c’est la Côte d’Ivoire qui a réussi ! Si tous les Hauts
Commissaires, Responsables du Développement réussissent, c’est la Côte d’Ivoire qui aura réussi. Aidez-les
donc à faire la Reconstruction !
A propos des filières coton et anacarde, de l’eau et de l’électricité, il va suivre les doléances qui ont été faites.
Mais, je tiens beaucoup à ce que les villages soient électrifiés. J’y tiens beaucoup ! Nous allons faire
ensemble, pour les Départements qui ont été cités, un plan d’électrification des villages. Chaque Haute
Autorité va nous présenter un plan d’électrification. Et, selon nos moyens, nous allons le faire
progressivement. Il faut que désormais l’électrification de nos villages devienne une politique de l’Etat.
Avant, on électrifiait les villages au petit bonheur la chance. Si on a un ami, ici, on le voit et puis il électrifie le
village. Mais, là, où on n’a pas d’amis on n’électrifiait pas ! C’était ainsi avant ! Il faut que maintenant, l’on
établisse l’égalité de tous par rapport à la Lumière ; par rapport au Développement, parce que la Lumière
induit le développement. S’il n’y a pas de Lumière, les Cadres ne construisent pas de villas dans leurs
villages. Aucune entreprise ne peut s’installer dans un endroit où il n’y a pas d’électricité. L’électricité est
donc la porte pour beaucoup de choses. Karamoko Abdul Karim va établir le plan d’électrification de tous les
villages qui sont encore dans l’obscurité pour que, progressivement, nous allions vers l’électrification de ces
villages.
Chers amis, beaucoup de travail nous attend pour la Côte d’Ivoire. Je vous l’ai dit, le Premier Ministre et moi
notre contrat, c’était de ramener la paix et d’emmener les Ivoiriens aux élections. Nous avons ramené la paix
; les Ivoiriens s’apprêtent à aller voter. Mais, il y a encore beaucoup de travail à faire. Il y a tout le travail de
développement. Chacun doit avoir accès à l’eau pour boire ! Chaque Ivoirien doit avoir accès à l’électricité !
J’en ai parlé tout-à-l’heure. Et vous ici, il y a un même un qu’on appelle ‘’Cissé Goudron’’, obnubilé qu’il est
par le bitume.
Il nous faut créer les conditions pour un développement de la Côte d’Ivoire. Il y a deux grandes conditions à
créer : la sécurisation totale de la Côte d’Ivoire et la Justice qui permet la sécurisation des affaires. Dans un
pays - et le Ministre de la Justice est là, lui-même Magistrat - si la Justice n’est pas rendue conformément au
Droit, les Investisseurs nationaux et étrangers hésitent à investir !
C’est pourquoi nous devons faire une réforme en profondeur de la Justice et la rendre crédible. Plusieurs
fois, nous avons été interpellés par des Ambassades dont les ressortissants pensaient avoir subi des
préjudices à cause d’une décision de Justice. Il faut que la Justice ivoirienne soit désormais crédible et
qu’elle inspire confiance aux Investisseurs ivoiriens et étrangers ! Pour cela, il nous faut préparer les textes
pour la réforme ; mais il faut aussi préparer les mentalités et faire des séminaires pour expliquer à nos
Magistrats que toute Justice qui sera rendue et qui n’est pas conforme au Droit, nuit au pays tout entier.
Monsieur le Ministre de la Justice, j’attends que vous engagiez la réflexion. Je suis prêt à parler aux
Magistrats pour lancer cette réflexion–là. Il nous faut aller vers la réflexion de la transformation de la Justice.
Vous avez fait des doléances, je vais répondre à quelqu’unes d’entre elles.
Vous avez fait des doléances, je vais répondre à quelques unes d’entre elles.
D’abord, sur le goudron (le problème de bitumage), afin que notre ami, Cissé Mamadou dit ‘’goudron’’, perde
son surnom. En 2011, il va perdre son surnom, on ne va plus l’appeler goudron. Parce que l’an prochain- les
études sont en cours- avec l’aide de l’Union Européenne, on va bitumer l’axe TéningbouéMankono-Séguéla. C’est une route longue de 115 kms, dont les travaux de bitumage vont coûter 35 milliards
de F C FA. Mais, l’Union Européenne a déjà accordé ce crédit- là et donc, ce sera bitumé. Enfin, Mankono va
sortir de la situation de Chef- lieu de Département enclavé. Parce que tout s’arrête autour de cette ville. Le
goudron s’arrête à Zuénoula , à Séguéla, à Téningboué, et Mankono est au milieu , pris en otage dans la
poussière. Nous allons vous y enlever. Les négociations sont terminées ; ce sont les études qui se
poursuivent. En 2011, vous allez y rouler tranquillement.
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Vous avez demandé l’électrification des villages de la Commune situés entre Diémédjan et Manidjan. C’est ‘’
ok’’ ; ce sera fait ! Vous avez demandé l’électrification du village de Gbadiolou ; ce sera fait également !
Monsieur le Président du Conseil Général, je vous interpelle, comme je l’ai fait, hier. Parce que vous, les
Cadres, vous avez demandé la réhabilitation et l’équipement de toutes les écoles primaires et secondaires
du Département de Mankono. Et vous avez demandé l’affectation d’Enseignants titulaires dans ces écoles.
La deuxième doléance me regarde ; elle regarde l’Etat. Je vais vous affecter des Enseignants titulaires dans
ces écoles primaires et secondaires. Mais, la première doléance, elle, regarde le Conseil Général.
Moi, je comprends pourquoi il n’a pas fait ces travaux ! Les Présidents des Conseils Généraux qui ont été
élus pour la première fois en 2002, ont eu des problèmes parce qu’il y a eu la crise. Ils n’ont donc pas eu tout
ce qu’il fallait pour travailler. Néanmoins, parler de vos attentes afin qu’il vienne nous voir. Parce
qu’effectivement, la réhabilitation des écoles relève du Conseil Général ; mais, c’est une question budgétaire.
Vous avez demandé au niveau de la sécurité, la création et la construction d’une Brigade de Gendarmerie
dans la Sous- Préfecture de Kongasso ; nous allons le faire.
Pour le bitumage de l’axe Zuénoula- Mankono, je ne pourrai pas le faire, parce que c’est trop cher. Donc,
pour le moment, je fais ce que ma poche peut faire. Ce que ma poche peut faire, c’est déjà 35 milliards. Et
c’est un crédit que j’ai pris. Téningboué- Mankono- Séguéla , c’est ce que je peux faire. Parce qu’en venant
en visite, comme je le fais actuellement, je peux raconter n’importe quoi. Vous allez crier de joie. Je vais m’en
aller, et puis, ‘’ y a fohi ‘’ ( NDLR : ‘’il n’ya rien’’, dans le jargon ivoirien). Je pense que ce n’est pas comme
cela qu’on s’est connu. Depuis qu’on s’est connu, je dis ce que je peux faire. Et, ce que je peux faire, c’est
Téningboué- Mankono- Séguéla. J’ai déjà eu l’argent pour cela ! Zuénoula- Mankono, pour le moment, je ne
peux pas m’y engager !
Pour le reprofilage des voies, on peut le faire. On peut envoyer des machines pour faire le reprofilage de la
route Zuénoula- Mankono.
Vous avez demandé la construction des centres de santé à Ténégbé, Kabagouma, Broika et Toulé. C’est
accordé ! Vous avez demandé l’achèvement de la maternité et la construction du logement de la SageFemme du village de Korokropa et celui de l’infirmier des centres de santé de Babalouma et de Guéma de la
Sous- Préfecture d Kongasso ; c’est accordé aussi.
L’érection du Centre de Santé de Dianra en hôpital général, je ne peux le faire pour le moment. L’érection du
dispensaire de Dianra village et de Gnélétiélé en Centre de Santé Urbain, c’est accordé !
Le renforcement des capacités de tous les établissements sanitaires du Département, c’est accordé !
L’affection du personnel qualifié de Santé dans tous les établissements sanitaires du Département de
Mankono, c’est accordé !
Mon frère et ami, Amara Karamoko avait été un peu malheureux que le bitume s’arrête à un kilomètre de son
village. J’ai discuté et nous donnons à la voirie urbaine de Mankono, 7kms ! Effectivement, ce village est
dans la Commune et ce n’est pas agréable de parcourir cette rue centrale- dont le bitume d’ailleurs est trop
étroit ; je crois qu’il faudra élargie un tout petit peu, cette route ; parce que, déjà, l’ancienne voie était trop
étroite et quand on roulait dans les rues de Mankono, c’ était à peine si deux voitures pouvaient se dépasseril faudra l’élargir un peu . On vous donne 7 kms pour le faire.
Chers amis, Mesdames et Messieurs, je voudrais m’arrêter là, parce que le temps passe. Le reste des
doléances avec les réponses, sera laissera ici, à vos responsables, au Président du Conseil Général, à tous
les Cadres.
Il ya le problème de l‘eau. J’ai dit qu’à Mankono, vous êtes bizarres. Vous n’avez pas d’eau , mais c’est le
goudron que vous demandez ! Eh bien, on vous donne de l’eau. Le Ministre Patrick Achy va venir pour faire
le complément du château d’ eau pour que vous ayez de l’eau en abondance. On va faire ce travail.
On ne passe pas le Baccalauréat ici ? Mais vous êtes en retard ! Je ne le savais pas cela ! En juin prochain,
vous passerez le Baccalauréat ici ! Il fallait me le dire vite !
En juin prochain, vous passerez le Bac sur place.
Chers amis, chers parents, on peut tout régler, mais, il faut le demander. Je ne savais pas par exemple que
les jeunes gens ne passaient pas le Bac, ici. C’est tout cela que la Haute Autorité va régler. Il va faire la liste
qu’il me transmettra. Ce qu’on peut faire dans l’immédiat, on le fera. Et ce qu’on doit faire plus tard, on le
remet à plus tard.
Je voudrais pour terminer saluer ‘’ Sam l’ Africain’’( NDLR : membre de la galaxie patriotique) : merci pour ton
combat, merci pour ta mobilisation et pour le fait que tu sois en symbiose avec tes frères de Mankono. C’est
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votre frère ; la Côte d’Ivoire est la terre des hommes ; la Côte d’Ivoire est la terre de tout le monde ; et tous
les enfants de Côte d’Ivoire, ce sont ceux qui décident que la Côte d’Ivoire est leur pays.
Chers amis, chers parents, je voudrais m’arrêter là. Et demander à Dieu le Tout- Puissant de bénir Mankono
.
Que Dieu vous bénisse ;
Que Dieu bénisse tout le ‘’ Worodougou’’ ;
que Dieu bénisse toute la Cote d’Ivoire ;
Que Dieu bénisse la CEI pour qu’elle organise de bonnes élections ;
Que Dieu bénisse le Gouvernement pour qu’il surveille les bonnes élections ;
Que Dieu nous bénisse ;
je vous remercie.
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