Comprendre le développement de FLEURUS V01 R01

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Comprendre le développement de FLEURUS V01 R01
Pierre PREVOT
Comprendre la naissance et
le développement de Fleurus.
A ma tante, Anne Marie Prévot (1929-2012), qui a tant fait les « rogations » dans Fleurus.
Reproduction totale ou partielle interdite sans l’autorisation de l’auteur
Pierre PREVOT, 101 rue de Bon Secours, 6220 FLEURUS – A.E.S.S Histoire - Ulg
Du même auteur :
Souvenirs de la famille Gailly - Ce texte a été publié en première version dans le bulletin 17
de 1989 de la Société d’Histoire, Arts et Folklore des communes de Fleurus. Ce texte est une
seconde version en format PDF.
La fondation de la mutuelle Sainte Barbe. - L’article initial a été publié dans Société
d’Histoire, Arts et Folklore des Communes de Fleurus, bulletin n°17, pp.21 à 23. Ce texte est
une seconde version en format PDF.
L’hospice et les œuvres de bienfaisance à Fleurus ou Plaisirs et Charité Ce texte a été publié
en version originale dans le bulletin 25 de 1992 de la Société d’Histoire, Arts et Folklore des
communes de Fleurus. Ce texte est une seconde version en format PDF.
Les moulins de la famille Naveau : mythe et réalité, Seconde édition en format PDF.
Souvenirs de la famille Folie Seconde édition en format PDF
Du moulin de Fleurus… aux moulins de sulfate de baryte, Seconde édition en format PDF.
La brasserie Dubois Seconde édition en format PDF.
Un vrai Fleurusien : Paul Vassart - Seconde édition en format PDF
Réédition du livre de Charles JACQUET : Souvenirs sur la petite ville de Fleurus sur la
révolution de 1830 (…) – présentation – commentaires et illustrations.
Une querelle oubliée : la question de l’inhumation. 2013, seconde édition en format PDF.
Gaston De Spandl : (1775 - 1836) - Maître de fosse- Régisseur financier du baron Philippe de
Néverlée. 2011 - Seconde édition en en format PDF.
La vente des biens nationaux à Fleurus - 2008. Texte en format PDF.
Le démembrement de l’abbaye de Soleilmont – – 2011- Seconde édition en en format PDF.
Deux frères dans les biens noirs : les Derkenne - – 2011- Seconde édition en en format PDF.
Un quartier oublié – le Vieux Campinaire à Fleurus – ou - La mutation d’un zone forestière
en zone industrielle au XIXeme siècle (en cours d’élaboration).
Comprendre la naissance et le développement de Fleurus. 2013 – première édition en format
PDF
L’ancienne ville de Fleurus (avant fusion au 1 janvier 1977) s’étend sur 1506 hectares dont
une partie importante est boisée dans la zone appelée communément bois de Soleilmont ou
Vieux Campinaire et Vieux Saule. Ce bois se trouve à flanc de colline. Tout au bout de ce
bois se trouvait l’ancienne abbaye de Soleilmont à la limite de Fleurus, Châtelineau et Gilly.
Le territoire de Fleurus était tout en longueur Cet étirement particulier du territoire fut encore
accentué par la construction de la chaussée de Charleroi à Gembloux en 1788.
La plaine de Fleurus est parcourue par des vallons. Dans le creux de ces vallons, naissent des
petits rys. Retenons essentiellement le ry de Martinroux et le ry de Fleurjoux. Ces petits
ruisseaux ont permis à une époque très ancienne la naissance de petits hameaux à Martinroux
et à Fleurjoux, hameaux définitivement balayés par les guerres de Louis XIV.
La plaine de Fleurus est recouverte d’une bonne couche de limon hesbayen très fertile. C’est
cette qualité de la terre qui explique la fixation d’une population à Fleurus. Les alentours de la
vieille ville étaient couverts de prairies et de terres de culture comme les fèves, les pois, le
sarrasin, l’épeautre, le seigle, l’avoine, l’escourgeon. Plus tardivement, de nouvelles cultures
sont apparues comme la pomme de terre, la betterave sucrière, le tabac, le lin, le chanvre, le
colza. Les prairies permettaient d’élever des moutons, des chèvres (peu), des cochons, des
vaches et des chevaux.
Au Moyen Âge, Fleurus dépend du comte de Namur et c’est Henri l’Aveugle en 1155 qui
octroya les privilèges de la ville à Fleurus. Elle porta donc le titre de ville jusqu’au Régime
Français qui la rabaissa au rang de commune, tout comme elle nous rattacha de manière tout
aussi arbitraire à la province de Hainaut alors que Fleurus était comté de Namur. L’ancienne
entité ne pourra plus porter ce titre de manière officielle. Ce n’est que sur la proposition de
l’ancien sénateur Jacques Hoyaux que l’entité fusionnée put retrouver son titre de ville.
La place de Fleurus est née du croisement de deux axes :
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L’un est Ouest Est : c’est le chemin de Mons à Namur qui passe par les actuelles rue
de Mellet, rue Saint Roch, rue de la station, rue des bourgeois, la place Albert I, la
place Gailly, la rue Joseph Lefebvre, la route de Wanfercée-Baulet.
L’autre est Sud Nord : c’est le chemin de Châtelet, qui est sous l’ancien Régime
Principauté de Liège et a une population plus importante que Charleroi qui est une
ville forteresse née en 1666, à Bruxelles ou Malines – Anvers.
La grand place comme nous la connaissons ne doit guère avoir évolué dans sa forme initiale
depuis 400 ans à l’inverse de la place Ferrer. La place est un lieu de rencontres, de repos entre
les commerçants voyageurs et les Fleurusiens. On peut utiliser l’eau du puits communal pour
les attelages. Certains logent la nuit dans les hôtels.
C’est à partir de ce croisement de ces deux axes et la présence d’un point d’eau que la place
va développer. Les premiers marchés vont s’y installer pour y demeurer jusqu’à ce jour.
Grâce à ses bonnes terres de culture, le marché au blé de Fleurus est rapidement devenu un
des plus importants de la région. De plus, on y trouvait un cheptel important en chèvres et
moutons. Ceux-ci fournissent le lait, le fromage et la laine. Le commerce de la laine et la
culture du lin feront que jusqu’au XIX siècle, le commerce d’aunage à Fleurus est important
et aux mains de riches commerçants, fréquentant les foires nationales et internationales. Le
bois de Soleilmont, nettement plus étendu, s’étendait plus vers Wangenies et Martinroux,
fournissait aux habitants des ressources en bois de chauffage et de charpente.
La grand place de Fleurus se trouve en légère déclivité en exposition sud d’une ligne de crête
en partie occupée par l’actuelle chaussée de Charleroi. Elle est ainsi à l’abri des vents du nord.
L’église, dédiée à Saint Victor, patron des boulangers et meuniers, preuve de l’importance du
commerce des grains, est bâtie sur la même pente quelques dizaines de mètres plus bas. Aux
Temps Modernes et jusque la fin du XIXeme siècle, un cimetière entourait l’église. Ce
cimetière devait être délimité par un muret en pierres.
Il est à remarquer que la tour est l’élément le plus ancien et était probablement une tour de
défense au Moyen Age ; Comment expliquer autrement des murs si larges qu’un escalier
dérobé entre les murs monte aux étages vers le clocher actuel. On peut penser sur la base
d’autres tours que l’entrée se faisait à cette époque par un escalier en bois placé côté rue
Brascoup. Cet escalier était incendié en cas de danger empêchant ainsi l’accès à la tour. De
plus l’entrée était placée du côté du ruisseau de Martinroux et l’on peut penser eut égard au
climat plus humide à la fin du Moyen Age et au début des Temps Modernes que le ruisseau
déborde et forme une zone fort humide, voire marécageuse. La ville devrait bientôt réaliser
des travaux pour dégager la tour d’une série d’anciennes habitations. Ce serait l’occasion de
faire quelques fouilles qui devraient nous permettre de mieux appréhender l’histoire
médiévale de la ville. (La tour a fait l’objet de fouilles en 1997)
Sur la base de l’étude de Jean-Marie Pector, on peut supposer que le noyau primitif urbain se
trouvait dans la zone formée par les actuelles rues et ruelles suivantes : Collège, place Albert
I, des bourgeois, la station, Brassecoup. Ce carré devait être entouré aux périodes troubles et
incertaines d’une palissade de bois et d’épines, renforcée par quelques petits murets en pierres
et le ruisseau de Martinroux. Il est probablement en cas de fortes de pluies qu’un ruisselet se
formait sur le dessus de la rue du Couvent pour s’écouler vers le ruisseau de Martinroux.
Soyons clairs cependant, Fleurus n’a jamais possédé de fortifications au sens premier du
terme. Ceci explique en partie les outrages qu’elle a subis au cours des siècles.
La rue Emile Vandervelde
Anciennement elle portait mieux son nom : c’était la rue de Châtelet. Elle permettait de
gagner la ville de Châtelet via Lambusart. À l’origine, la rue partie la plus proche de la rue de
la station était bâtie. On peut encore remarquer l’étroitesse de la rue dans son amorce jusqu’à
la rue de la chocolaterie. À la fin du XIXème siècle, début du XXe siècle, c’est une rue qui
abrite de vastes demeures et de bonnes familles bourgeoises : les familles Hamoir, Paradis,
Folie, Delalou. La maison Delalou a été transformée en maison du peuple, puis démolie
pendant l’entre-deux-guerres. Une nouvelle maison du Peuple avait été érigée à l’arrière de ce
bâtiment pour disparaître à son tour vers 1976. Il subsiste encore une belle façade du
restaurant « Le clos bernardin », souvenir des familles Wautier puis Quinet. La brasserie de la
famille Folie se trouvait aux actuels numéros. Des dépendances furent démolies pour agrandir
la ruelle descendant sur le ry. Ainsi apparut la rue de la centenaire, rebaptisée actuellement
rue de la chocolaterie.
Au-delà se trouvait la ferme Chantraine, fondée par un ordre templier. Les bâtiments de la
ferme ont quasi tous disparus au profit du parking de la maison de repos. Dans la seconde
moitié du XIXème siècle, la rue s’étend, elle rejoint l’ancienne ferme Chantraine – devenue la
cour des Gendarmes en raison du casernement des Gendarmes - à la ferme Géronet, près de la
chapelle Saint-Joseph. Entre ces deux bâtiments, descendait un chemin vers le ruisseau ; un
pont permettait le passage vers les campagnes. Avec l’installation de l’éclairage public, la rue
sera divisée en trois parties : le blanc culot et le noir culot et le fond du pont. (Allusion au
pont Saint-Joseph passant sous la chaussée au faubourg) Après la chapelle Saint-Joseph
aujourd’hui disparue, la rue amorce un tournant vers la gauche et remonte vers la rue Brennet
et Lambusart. Toute cette zone resta longtemps sans habitation hormis la ferme Wauthelet
apparue vers 1850. Si la rue Brennet n’est encore qu’un simple chemin de terre, le nom
Brennet remonte au moins au milieu du XVIIIème siècle pour désigner ce lieu.
La rue de Bruxelles Anciennement la rue Delvaux. Ce nom ne désigne pas une personne ou
une famille mais fait référence à la géographie des lieux. C’est le chemin qui mène à la vallée,
c’est le chemin du val. Effectivement entre la ferme le comte ou la rouge cense et la place
c’est une longue pente qui conduit le voyageur vers la place.
Là aussi l’étroitesse de la rue montre son ancienneté. Le recul constaté à main gauche en
descendant, pourrait indiquer une reconstruction plus tardive suite à un incendie. À noter
l’existence jusqu’il y a peu d’un bâtiment remarquable : l’ancienne ferme d’Alexandre Dury
qui avant 1906 abrita un temps la gendarmerie qui avait quitté la cour des Gendarmes vers
1865. Après 1981, l’immeuble passa à la ville qui procéda quelques années plus tard à un
échange de propriétés avec la poste de Fleurus. C’est ainsi que cet immeuble fut démoli pour
faire place à un vaste bureau de poste moderne. Son architecture et sa façade en pierres n’était
pas sans évoquer l’ancienne maison du couvent du même style et aussi disparue. Dans le bas
de la rue, la ferme du château et le château De Zualart, devenue de nos jours l’école NotreDame.
La rue Joseph Lefebvre Anciennement la rue de Namur. Elle a été rebaptisée Joseph
Lefebvre en hommage au bourgmestre libéral qui dirigea pendant 30 ans la ville et l’embellit.
Il habitait aux numéros 1 et 3 de la rue, une belle demeure bourgeoise récente avec un balcon.
D’opinion libérale, Joseph Lefebvre (06-01-1820, 25-10-1899) a exercé les mandats
d’échevin de 1848 à 1858 et de bourgmestre de Fleurus de 1858 à 1891 (14). Dans son édition
du 13 février 1881, La Fleurusienne annonçait que l’intéressé avait été nommé chevalier de
l’ordre de Léopold. Elle citait ses principales réalisations. En voici un extrait : « (…) le format
de notre publication nous empêche malheureusement d’entrer dans les détails et nous ne
pouvons que donner une nomenclature écourtée des travaux d’utilité publique entrepris et
menés à bonne fin sous son administration : extension du service de la distribution d’eau au
moyen de pompes, éclairage des rues par le gaz, création de l’école moyenne (souligné dans
le texte), édification de l’hospice, nouvelle route allant au Spinois (rue de Fleurjoux, reprise
par le Gouvernement de la route de Fleurus à Mellet, création de l’école laïque des filles, etc,
etc. L’année prochaine, et grâce à ses incessantes démarches, Fleurus deviendra canton de
milice (…) ». Cette rue était fort commerçante. On y trouvait l’étude du notaire Misonne, les
horlogers Gonne, l’imprimerie Oudenne, le riche bourgeois Anselme Naveau puis la distillerie
le Progrès, la banque Bivort,…
La rue de la Station Anciennement la rue du Ry ou Rieu avec la cour Robert et la cour
Simon. Elle descend vers le ruisseau qu’elle enjambait avec un petit pont disparu depuis le
voûtement du ruisseau vers 1905. Avant le pont, face à la rue Brassecoup, s’étendait
probablement un ancien étang alimenté par le ruisseau de Martinroux. Cet étang fut
transformé en abreuvoir pour les bêtes. L’été, il était asséché et curé. Les boues étaient
enlevées et portées sur les champs. La partie la plus ancienne de la rue se trouve dans le haut.
Au-delà de l’ancien ruisseau, hormis la zone du berceau, toutes les maisons furent construites
après l’établissement du chemin de fer et de la gare de Fleurus, à l’ancien lieu-dit « les
stations » après 1855. La rue devint fort fréquentée par les voyageurs et de nombreux petits
commerces de détails s’y sont installés avant de péricliter dans les années 1970 avec la
désaffection du rail au profit de l’automobile. À l’emplacement de l’actuelle banque Fortis, se
trouvait autrefois l’ancienne cour Robert. Près du coiffeur Renzo, se trouve encore l’entrée de
la Cour Simon, ancienne brasserie exploitée par la famille Simon, dont le guide de Napoléon
le 16 juin 1815 lors de la bataille de Fleurus Ligny.
Ces quatre chemins étaient en partie pavés, probablement la zone comprise entre les portes de
la ville et la place. Ces portes qui étaient fermées le soir, permettaient de prélever une taxe sur
les marchandises au profit de la ville.
La Chaussée de Charleroi
Construite vers 1788, elle est terminée en 1794 pour le passage des troupes républicaines. Elle
coupe la ruelle du moulin de Fleurus, la rue du Couvent et la rue Sainte-Anne, la place
Charles Gailly et la rue Joseph Lefebvre, réduit la rue Pascal et la rue oblique à des ruelles
secondaires. Il faudra du temps pour cicatriser la saignée opérée dans le tissus urbain. Il ne
trouve d’ailleurs aucun immeuble de style entre le rue Sainte-Anne et la rue Lefebvre. Par
contre, de belles maisons bourgeoises furent construites vers Gembloux avec les familles
Naveau, Quarré, Gailly, De Spandl, Delgouffre, Hanolet, … Pendant de longues années, le
moulin Naveau fut la sentinelle de l’entrée nord de Fleurus. Du côté de Charleroi, entre 1860
et 1870 furent érigés l’hospice devenu maintenant la Maison de Repos « les Templiers »,
l’école communale des filles devenue en grande partie une école professionnelle, l’école
moyenne communale pour garçons et l’école primaire des garçons, devenue l’athénée
Jourdan. Une nouvelle rue fut créée : la rue de Fleurjoux. Au-delà s’est développé un habitat
ouvrier dans l’entrée de Fleurus dit le faubourg. Au-delà du pont du chemin de fer reliant
Fleurus à Tamines, la construction de l’autoroute de Wallonie en 1967 a coupé Fleurus du
quartier de Martinroux. L’ancienne ferme est devenue un espace culturel Ses terres ainsi que
les anciens prés Saint-Jean sont englobées dans de nouveaux zonings industriels remplaçant
les anciens charbonnages du Vieux Campinaire.
L’eau et l’éclairage
Un des problèmes que rencontra la ville dans son développement fut celui de
l’approvisionnement en eau. Un certain nombre de maisons du centre de Fleurus avaient la
chance de disposer d’un puits personnel. Pour les autres, on devait récupérer les eaux
pluviales d’un toit de pailles ou en ardoises, souillés par les excréments des pigeons. Cela
causait de sérieux problèmes d’hygiène et de santé. À l’entrée de la rue Poète Folie, un ancien
étang était devenu un abreuvoir pour les animaux. Celui-ci disparut avec les travaux
d’égouttage vers 1905. Pour les particuliers, en 1863, la ville construisit de nouveaux puits
publics :
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à l’entrée de la rue du berceau
à l’entrée de la rue Vandervelde
au faubourg Saint-Bernard
dans la rue de Lefebvre
près de l’école communale primaire
La construction d’un château d’eau en 1905 et d’un réseau de distribution permit de résoudre
enfin le problème de l’eau potable.
Par contre, à partir de 1865, le centre de Fleurus disposa d’un éclairage avec des lanternes au
gaz, luxe suprême pour l’époque ou les campagnes sont plongées dans le noir complet dès le
coucher du soleil. Les rues suivantes furent éclairées :
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Rue de la chaussée, depuis le moulin Naveau jusqu’au pont Saint-Joseph.(l’actuel
quartier dit du faubourg Saint Bernard)
Rue de Namur, depuis la chaussée jusqu’à la chapelle Sainte-Anne.
Rue Saint-Roch, depuis la chaussée jusqu’à la station du chemin de fer.
Rue du berceau, ruelle brassecoup, rue des tanneries, rue du collège, rue de la halle,
rue Saint-Victor, rue neuve, rue du presbytère, rue de Châtelet jusqu’à Saint-Joseph,
rue de Saint-Amand, depuis le grand marché jusqu’au château de Zualart.
Le marché aux ânes (l’actuelle place Gailly), le grand marché (place Albert Ier), le
petit marché (place Ferrer) et la place Saint-Feuillien.
La fée électricité remplaça le gaz vers 1905, d’abord pour l’éclairage public puis
progressivement dans les foyers pour remplacer les vieilles chandelles ou vieux quinquets3.
Fleurus est la ville où le grand violoniste Arthur Grumiaux passa une grande partie de son
enfance et où il reçut ses premières leçons de musique de son grand-père maternel, Joseph
Fichefet.
La gare et les voies ferrées
o La ligne de Charleroi Ouest à Leuven, devenue la double ligne électrique Charleroi
Sud – Ottignies.
o La ligne de Fleurus à Tamines devenue une simple ligne électrique à voie unique pour
les trains de marchandise.
o La ligne de Fleurus à Nivelles (supprimée et remplacée par un bus).
o La ligne de Fleurus à Gembloux, transformée à Sombreffe et Gembloux en ravel.
o La ligne de Fleurus à Chassart (supprimée et en friches)
L’autoroute de Wallonie
Construite en 1967, elle coupe la chaussée de Charleroi, à l’ancien lieu-dit « la Croix sans
Aile ».
Fleurus bénéficie d’une bretelle d’autoroute qui a permis l’installation d’une première zone
industrielle près du Vieux Campinaire et face à l’ancienne ferme de Fontenelle, première
habitation de Farciennes le long de la route à quatre bandes qui relie la route de la Basse
Sambre aux zonings récents de Martinroux et de l’aéro-pole de Charleroi.
Le développement des flottes d’autos et de camions ont progressivement étouffé Fleurus. En
période scolaire, tout Fleurus n’était plus qu’un vaste bouchon. Au point que le bourgmestre
Pol Calet finit par imposer une déviation pour les camions. La traversée en fut soulagée
sensiblement.
L’arrivée de camions des anciens Pays de l’Est ont imposé à nos dirigeants la réalisation
d’une troisième bande de circulation dans les deux sens, ce qui a généré un bruit encore plus
important.

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