Article la Liberté - Jeunes et Violence

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Article la Liberté - Jeunes et Violence
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22
VAUD
—4”
LAI
SAMEDI 14 DÉ
Vaud coordonne sa prévention
de la délinquance mineurs
V’
LES ÉPINGLÉS
DES BIENSÉANCES
des
SÉCU RITÉ• Un bureau orchestrera désormais l’action des préfets. Ceux-ci
devront aider les communes à pratiquer la conciliation extrajudiciaire.
V
Mardi au Grand Conseil, le
président Laurent Wehrli a ou
vert la séance de 14 heures sur
cette information: «Notre col
lègue Jacques Neirynck a prié
d’excuser son absence.» C’est
alors que le secrétaire général,
Olivier Rapin, lui glisse: «Il est fi
nalement quand même là... II
arrive.» Laurent Wehrli se ra
vise: «Ah, visiblement Jacques
Neirynck est quand même là,
alors.., malgré son excuse. Je
change l’excuse en présence.»
Et le président de grincer:
V
«Bienvenue, cher cc
serait plus simple si
sait ce qu’il faisait vi
mais enfin c’est un
personnel.» Jacque
qui est non seuleme
vaudois, mais aussi
national, ne particip
à la séance du grou
Chambres fédérales
moment à Berne. De
choses l’une: soit il
d’adresse en envoya
d’excuse, soit il s’est
séance. JC
ALERTE ROSE
La socialiste Stéphanie Apothéloz fait parti
tés qui veulent protéger les lanceurs d’alerte
matin au Grand Conseil, elle évoquait ces de
choises qui avaient dénoncé des abus à l’aid
sein de l’administration qui les employait en
«Elles ont été lanceuses d’alerte un peu d’ur
manière, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas fait c
auraient dû faire, à savoir transmettre ça au
à l’interne. Elles ont directement contacté le
ter», un journal proche de l’UDC. Ce n’est pa
manière de faire, c’est certain.» En fait, c’est
woche» que la socialiste voulait parler. Et le
ter» (qui, au passage, serait peu ravi d’être q
proche de l’UDC) leur avait décerné son «Pri
Qu’importe: si les deux lanceuses d’alerte a
un journal proche du PS, Stéphanie Apothék
sans doute rien trouvé à y redire. JC
Des mineurs ayant dégradé un bien communal peuvent se voir proposer un travail d’intérêt général. C. AEBERHARD/PHOTO PRÉTEXTE
JÉRÔME CACHIN
Le préfet Etienne Roy, en plus de son district
du Jura-Nord vaudois, a désormais pour mis
sion de fédérer les efforts de ses collègues en
matière de prévention de la délinquance et
des incivifités des mineurs. Le Conseil d’litat
l’intègre dans im bureau cantonal de coordi
nation qui vient d’être créé. Ce nouveau bu
•reau reliera les Conseils régionaux de préven
tion et de sécurité (CEPS). Chaque CEPS
compte tous les acteurs liés à la jeunesse, pas
seulement la police.
Aujourd’hui, sept des dix districts sont
dotés de ces organes, créés formellement en
2010. «ils s’adaptent àla problématique réelle
de chaque district», se félicite Etienne Roy,
un de leurs inspirateurs. Les CRPS organisent
des soirées d’informations aux parents, des
groupes de réflexions pour les adolescents en
difficulté, ils publient des mémentos, etc.
dans un premier temps. Une cinquantaine de
ces concifiations ont été conclues. Mais ces
deux dernières années il n’y en a eu aucune
(«La Liberté» du 3octobre).
«C’est une justice
de proximité, rapide
et pragmatique))
-
Relancer les conciliations
La première mission du bureau sera de re
lancer la pratique des conciliations extrajudi
ciaires dans les communes. Avec cet outil, un
mineur (non récidiviste) qui a dégradé un
bien communal (tags, vitres cassées, etc.) peut
se voir proposer un travail d’intérêt général, en
échange de l’abandon de 1 plainte pénale. lly
aura du pain sur la planche, car cet outil intro
duiten 2007 est quasiment tombé dans l’oubli.
La police cantonale en faisait la promotion
YVERDON-LES-BAINS
La quinzaine de communes vaudoises
impliquées ont été approchées dans le cadre
d’une étude de l’Office fédéral des assu
rances sociales (OFAS). Elles faisaient part
des difficultés à mettre en oeuvre ces concilia
tions: le processus prend du temps et de
mande un surcroît de travail aux employés
qui doivent encadrer le jeune. A l’avenir elles
resteront de compétence communale. «il
faut s’assurer que l’autonomie communale
est respectée, explique Etienne Roy. Mais
pour les communes qui supposent que c’est
un travail trop important, le dossier peut être
transmis
au
préfet.»
V
Pas davantage de moyens
L’étude de 1’OFAS recommandait un ap
pui par des travailleurs sociaux, médiateurs
ou juriste. Mais le canton a annoncé hier qu’il
V
Un incendiaire récidiviste
arrêté en flagrant délit
Un incendiaire a été arrêté jeudi
à Yverdon-les-Bains alors qu’il
venait de bouter le feu à un
container. Le procureur a de
mandé sa mise en détention prô
visoire. L’enquête devra détermi
ner s’il y a un lien entre cette
personne et les autres incendies
intentionnels qui ont touché la
ville ces derniers mois.
Le sinistre a pu être rapide
ment maîtrisé. L’homme inter
pellé, un Suisse de 47 ans domi
cifié dans la région, est un
multirécidiviste en matière d’in
cendie, a indiqué hier la police
cantonale. il a été pris sur le fait
vers 11h15 à la rue du Casino,
à proximité du Théâtre Benno
Besson.
incendie de la police. L’individu,
déjà condamné pour de tels dé
lits, a été interrogé mais ne s’est
pas exprimé sur les faits», a dé
claré Jean-Christophe Sauterel,
porte-parole de la police.
L’intervention a nécessité
l’engagement de plusieurs ins
pecteurs de la Police de sûreté
vaudoise, d’une patrouille du
Nord vaudois, de
et d’employés du Service des
travaux d’Yverdon, précise le
conununiqué.
V
cinq
pompiers
Depuis le début de l’année,
plus d’une septantaine d’incen
dies intentionnels sont à déplo
rer. Des poubelles, des voitures
ou encore des bâtiments ont été
communes,
en
tête,
LE CALENDRIER NURIA
sont
en
ETIENNE ROY
V
ne mettrait pas plus de moyens à disposition.
L’étude montrait aussi que jusqu’à présent les
grandes
Lausanne
les moins séduites à pratiquer cette forme de
justice parallèle, parce qu’elles ne veulent pas
avoir à prendre
charge des jeunes délin
quants des communes périphériques.
«C’est une justice de proximité, rapide et
pragmatique, plaide Etienne Roy. Elle permet
d’éviter la récidive.» Elle est d’ailleurs prati
quée sous une certaine forme au sein de
l’école vaudoise, depuis la mise en oeuvre de
la nouvelle Loi sur l’enseignement obliga
toire, le 1” janvier 2013.
V
Prévention sur internet
Le nouveau bureau de coordination est
aussi chargé d’élaborer une stratégie de pré
vention en matière de médias sociaux. Jac
queline de Quattro insiste sur cette «cyber
violence» des images diffusées pour humilier
une victime. Le phénomène est sous-estimé,
mais il peut aussi avoir «des conséquences
pour la vie professionnelle», explique celle
qui est ministre de la Police pour quinze jours
encore.
Sa collègue Anne-Catherine Lyon, en
charge de l’école, compare Vaud à la France:
«La France voudrait instaurer un permis in
ternet, nous traduisons cela par l’apprentis
sage.» Un jeu vidéo éducatif est ainsi en cours
d’élaboration par la police cantonale. I
Dans ce débat sur les lanceurs
d’alerte, la conseillère d’Etat
Nuria Gorrite a énuméré les ser
vices où une loi dicte déjà aux
employés de dénoncer des
infractions. Dans sa liste, elle
évoque ainsi «les collaborateurs
du SELT». Sauf que le SELT (Ser
vice de l’économie, du logement
et du tourisme) n’existe plus
depuis janvier 2012, époque à
laquelle le logement est passé
aux mains de Béatrice Métraux.
Depuis, il est devenu le SPECO
V
(Service de la promo
mique et du commer
tude de Nuria Gorrite
dans un couloir temp
lèle a d’ailleurs aussi
un de ses subordonn
Krayenbùhl, lui-mêm
SM (Service de la mo
découvrait jeudi que
daté du «2 décembre
courrier officiel à la C
comptes. Ce départe
être sous l’influence
glement cosmique m
EN BREF
DEUX ANS DE TRAVAUX ET 3,7 MILLIONS
SAUVABELIN Le lac de Sauvabelin, sur les hau
sanne, va être entièrement réaménagé. Le proj
dre deux ans de travaux à partir de l’automne 2
coûter 3,7 millions de francs, a indiqué hier la rr
lausannoise. Parallèlement à un curage comple
nouvelles berges en pente douce seront aména
plage de galets seracréée sur la partie nord. AT
Un millésime «de fruit et de charme»
VENDANGES La récolte sera la plus faible depuis 1981. Mais elle promet d’être bonne.
2013 restera une année atypique pour les
vendanges vaudoises, a indiqué hier le can
ton. La récolte promet un millésime «tout de
fruit et de charme», mais un volume «confi
dentiel», le plus faible depuis 1981.
Malgré la pression des maladies fon
giques et des atteintes de la grêle, l’état sani
taire des grappes encavées s’est révélé irré

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