• Plan d`action européen sur le bien
Transcription
• Plan d`action européen sur le bien
vivant. Il est certain que la mise en œuvre de l’étourdissement par électronarcose, pour l’abattage rituel, constituerait une amélioration importante en matière de protection animale. L’OABA s’est engagée dans un processus préalable d’échanges et de concertation entre le Conseil français du culte musulman, les services du ministère de l’agriculture et ceux du Ministère de l’intérieur afin d’apporter des arguments en faveur de cette technique et de faire prendre conscience à la communauté musulmane que l’électronarcose ne tue pas l’animal et n’est donc pas contraire aux prescriptions religieuses. Au cours des prochaines semaines une réunion entre les cabinets ministériels de l’agriculture et de l’intérieur est prévue pour évoquer la réalisation de cette étude. Mon bureau a eu l’occasion d’apporter les éléments précisant tout l’intérêt de cette démarche. • Plan d’action européen sur le bien-être animal Ce plan d'action communautaire a été présenté par la Commission lors de la session du Conseil "Agriculture" du 23 janvier 2006. Il énonce les actions que la Commission entend mener au cours des prochaines années pour le bien-être des animaux, eu égard au protocole sur la protection et le bien-être des animaux annexé au traité CE, qui fait obligation de tenir pleinement compte des exigences du bien-être des animaux lors de la formulation, entre autres, de la politique agricole commune. Cette communication a été examinée pour la première fois lors de la session du Conseil "Agriculture" du 20 février 2006. Par ailleurs, le 30 mars 2006, la première Conférence sur le bien-être des animaux organisée au niveau de l'UE s'est tenue à Bruxelles, sous les auspices de la présidence autrichienne. Durant cette conférence, des représentants des États membres, des institutions européennes, des partenaires internationaux ainsi que de divers acteurs de l'ensemble de la chaîne alimentaire, ont examiné la communication Lors du Conseil des ministres du 20 février dernier, le ministre de l’agriculture français a appelé l’attention de ses collègues et de la Commission européenne sur la nécessité de prendre en compte la situation économique de nombreuses filières animales, dans un contexte de concurrence accrue à l'échelle mondiale qui rendrait difficile la valorisation économique de normes d'élevages sur le bien-être animal encore plus contraignantes. Le ministre a souhaité rappeler que même s’il est nécessaire d’appréhender scientifiquement l’évolution nécessaire des normes de bien-être animal afin de garantir aux animaux d’élevage des conditions de vie répondant à leurs besoins, ces normes doivent rester dans des proportions permettant de préserver la rentabilité et la compétitivité des entreprises. Il a demandé à ce que ce compromis passe par l’établissement de normes minimales communes aux 25 Etats membres de l’Union Européenne et puissent s’appuyer sur celles inscrites dans le volet bien-être de la conditionnalité des aides directes aux éleveurs. Il a insisté sur le fait qu’une recherche dûment ciblée est essentielle à l’élaboration de mesures propres à garantir la protection et le bien-être animal. L’initiative au plan européen de créer un centre, qui pourrait servir de point de référence pour la coordination, la collecte et l’échange d’informations sur les recherches et les activités concernant le bien-être animal est ainsi très pertinente. En tout état de cause, la question du bien-être des animaux est également à examiner dans le cadre des négociations multilatérales menées actuellement au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce. Il est évident que des normes de bien-être animal approuvées multilatéralement contribueraient à la promotion du bien-être animal dans le monde entier. Les efforts réalisés par l’Office International des Epizooties pour intégrer dans son code des normes internationales pour le transport ou l’abattage, pourraient s’étendre aux conditions d’élevage des animaux et ainsi donner le cadre minimum des conditions d’élevage répondant au respect des besoins des animaux. A l’heure actuelle la Commission européenne est encouragée à continuer de plaider en faveur des normes de bien-être animal dans les organisations internationales de même que dans le cadre de négociations bilatérales. • Poulets de chair Parmi les actions communautaires en cours, la proposition de directive communautaire relative à la protection des poulets de chair dans les élevages, publiée par la Commission européenne le 30 mai 2005, prévoit notamment une densité maximale en élevage de 30 kg/m2, ou supérieur à 30 kg et jusqu’à 38 kg/m2 sous réserve qu’un certain nombre de conditions 39