Rapport Duron : le Département défendra les intérêts des usagers

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Rapport Duron : le Département défendra les intérêts des usagers
Mardi 26 mai 2015
Rapport Duron : le Département défendra
les intérêts des usagers eurois
Sébastien Lecornu est prêt à défendre avec
acharnement les intérêts des usagers eurois des lignes
Intercités de la SNCF menacés par les conclusions du
rapport Duron présenté aujourd’hui à l’Assemblée
nationale.
Le président du Département de l’Eure, Sébastien Lecornu, s’est dit « préoccupé » par les
conclusions du rapport de Philippe Duron, député PS du Calvados. Ce rapport très attendu
et déjà aussi très contesté, présenté ce mardi à l’Assemblée Nationale, doit donner des
pistes pour résoudre l'équation des Intercités, ces trains coincés entre les TGV et les TER,
qui circulent sur plus de 40 lignes et desservent 355 villes, mais affichent un déficit
d'exploitation de plus 300 millions d'euros par an.
Dans l’Eure, plusieurs lignes sont concernées entre Paris et Caen mais aussi entre Paris et
Le Havre. Suppression de certains arrêts, diminution du nombre de rotations ou encore
remplacement de certaines lignes ou tronçons par des liaisons routières sont évoquées.
« Supprimer des trains ou des arrêts serait vraiment une régression sans nom », a indiqué
ce matin sur l’antenne de RMC Info, Sébastien Lecornu, qui en qualité de maire de Vernon
connaît bien les préoccupations et les motifs de mécontentement des usagers réguliers du
train.
« Réduire des dessertes sur des gares aussi importantes que Bernay, ville sous-préfecture,
Vernon, deuxième ville du département, Evreux, ville-préfecture ou encore Gisors ou Val-deReuil serait une aberration et un handicap notoire pour notre territoire », poursuit le président
du Département.
D’autant que la Normandie n’a jamais bénéficié des grands travaux de construction d’une
ligne à grande vitesse mais qu’elle a vu, au contraire, le service des lignes Intercités se
déliter progressivement avec un vieillissement notable du matériel roulant, des retards
devenus monnaie courante et une montée générale de la grogne des usagers.
Pour le président du Département, il n’existe pas à ce jour de motifs valables de supprimer
ou réduire la desserte ferroviaire dans les gares euroises, bien au contraire. Un vœu de la
nouvelle majorité départementale sera d’ailleurs présenté en ce sens lors de la prochaine
session plénière en juin.
En attendant, Sebastien Lecornu appelle l’Etat et la SNCF à prendre leurs responsabilités
respectives et à faire de ces parents pauvres du paysage ferroviaire français une véritable
priorité de modernisation au service de l’intérêt général.
Contact presse
Philippe Lebault au 02.32.31.93.11 / 06.70.48.42.52 / [email protected]