Dossier de presse - Agence de l`eau Loire
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Dossier de presse - Agence de l`eau Loire
Orléans, le 9 octobre 2015 L’agence de l’eau Loire-Bretagne renforce ses aides pour le bon état des eaux Dossier de presse - Des aides renforcées pour le bon état des eaux - Cinq orientations majeures - Des priorités réaffirmées pour l’eau et les milieux aquatiques - Les dotations du 10e programme 2013-2018 - Des redevances en baisse pour les ménages - Des exemples d’actions - L’agence de l’eau Loire-Bretagne, outil d’incitation et de solidarité Contact presse : Paule OPERIOL directrice de l’information et de la communication [email protected] www.eau-loire-bretagne.fr - www.prenons-soin-de-leau.fr Des aides renforcées pour le bon état des eaux Le programme de l’agence de l’eau détermine pour six ans, 2013-2018, les domaines d’action et les modalités d’aide financière qu’elle met en œuvre. Il prévoit le montant des dépenses et des recettes ainsi que les taux de redevances acquittées par les utilisateurs d’eau. En octobre 2015, dans un contexte budgétaire contraint pour les collectivités locales, l’agence de l’eau Loire-Bretagne affirme son soutien à l’investissement pour la reconquête de la qualité de l’eau. Son conseil d’administration vient ainsi d’adopter un renforcement significatif de ses taux d’aide. Objectif : avoir un effet de levier pour engager de nouveaux programmes pour la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. La révision adoptée le 8 octobre 2015 prendra effet au 1er janvier 2016. Elle va permettre de : - faciliter les investissements publics pour l’eau et les milieux aquatiques en augmentant les taux d’aide de l’agence et en renforçant la sélectivité : le taux de base est porté à 40 % ; le taux majoré à 60 % et le taux maximal à 80 %. Ce dernier permettra de débloquer certaines opérations prioritaires pour l’eau ; - poursuivre la baisse de la redevance acquittée par les ménages. En 2013, la redevance de pollution domestique et la redevance de « collecte » des eaux usées avaient chacune diminué d’un centime par m3. Ces deux redevances vont diminuer de nouveau d’un centime par m3. e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 2 Révision du 10e programme à mi-parcours, cinq orientations majeures Cinq orientations majeures président à la révision à mi-parcours du 10e programme de l’agence de l’eau Loire-Bretagne : 1. Les enjeux prioritaires et les principes fondateurs d’intervention identifiés lors de l’adoption du programme 2013-2018 sont conservés : o deux enjeux prioritaires : la qualité des eaux superficielles et souterraines et la qualité des milieux aquatiques, cours d’eau et des zones humides o l’approche territoriale est privilégiée, avec les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (Sage), les contrats territoriaux qui permettent de cibler les actions et contribuent à leur cohérence, et le partenariat avec les grandes collectivités 2. Des aides plus lisibles pour faciliter la réalisation des projets, avec trois taux d’intervention : o un taux de base (porté de 35 à 40 %) pour les opérations qui, sans être directement liées à l’atteinte du bon état des eaux, répondent à une demande des usagers, o un taux majoré (porté de 50 à 60 %) pour les opérations qui concourent à l’atteinte du bon état des eaux ou qui répondent à une volonté forte du législateur, ainsi que pour les études d’aide à la décision à l’échelle d’un site, d’une commune ou d’une intercommunalité o un taux maximal (porté de 70 à 80 %) réservé à des opérations prioritaires indispensables à l’atteinte du bon état des eaux, identifiées dans les lois Grenelle ou dans un plan national d’action. Les études stratégiques d’aide à la décision à l’échelle d’un bassin versant, d’un Sage, d’un département ou d’une région relèvent également de ce taux maximal 3. Ramener sous le seuil des 80 % la part des redevances acquittées par les ménages dans le produit total des redevances 4. Augmenter les dotations exclusivement pour renforcer les actions en faveur du bon état des eaux : reconquête de la qualité des eaux superficielles et souterraines, des milieux aquatiques et équilibre quantitatif de la ressource en eau. 5. Pour les systèmes d’assainissement prioritaires, reconduire le dispositif d’avances remboursables sur 15 ans, complémentaires des subventions. Ces systèmes d’assainissements prioritaires sont identifiés dans une liste qui sera soumise au conseil d’administration en décembre 2015. La révision confirme également des outils et principes d’actions : - l’approche territoriale et le contrat avec les grandes collectivités - la connaissance du domaine de l’eau et des milieux aquatiques - l’information et la sensibilisation. e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 3 Des priorités réaffirmées pour l’eau et les milieux aquatiques La qualité des eaux superficielles et souterraines est déterminante. Cela passe d’abord par la réduction à la source de toutes les pollutions : maîtriser et résorber les pollutions diffuses agricoles, réduire les usages non agricoles de pesticides et diminuer les pollutions des activités économiques et prévenir les pollutions accidentelles. Ensuite, traiter les pollutions : résorber et valoriser les excédents de phosphore dans les élevages, consolider les capacités de collecte et de traitement des activités économiques, accompagner les investissements et améliorer les performances des systèmes d’assainissement des collectivités. La qualité des milieux aquatiques des cours d’eau et des zones humides L’enjeu est double : préserver la biodiversité et restaurer des services gratuits que rendent des milieux aquatiques fonctionnels, diversifiés et vivants. L’agence de l’eau accompagne la restauration des cours d’eau altérés, notamment en rétablissant la continuité écologique ou en corrigeant les altérations du lit et des berges des cours d’eau. Le rétablissement des populations de poissons grands migrateurs et d’espèces menacées est également une priorité. Elle encourage la restauration ou la recréation de zones humides dégradées. Pour agir sur les milieux aquatiques, l’agence de l’eau privilégie les approches territoriales et accompagne la structuration des maîtrises d’ouvrage. La gestion quantitative de la ressource en eau et l’adaptation au changement climatique. Dans certains secteurs du bassin (Marais poitevin, bassin du Clain, nappe du Cénomanien…), les prélèvements en eau sont trop intenses au regard de la ressource disponible. D’autres secteurs, comme les départements littoraux, pourraient connaître des situations de pénurie. Le changement climatique pourrait aggraver ces situations. La priorité est donc donnée aux économies d’eau. En réduisant les pertes sur les réseaux de distribution d’eau potable ; en favorisant les économies dans l’ensemble des usages de l’eau ; en réduisant les prélèvements et en améliorant la gestion de l’eau en agriculture. L’agence de l’eau accompagne l’évolution des besoins pour l’eau potable ou le soutien d’étiage. Elle accompagne la création de retenues de substitution pour l’irrigation dans le cadre de projets de territoire mettant en œuvre d’un ensemble de solutions dans le cadre d’un contrat territorial : retenues de substitution, économies d’eau et changement des systèmes de production. La sécurité de la distribution et la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine. Les eaux brutes nécessitent encore le plus souvent des traitements pour les rendre potables. Il s’agit tout d’abord de protéger la qualité de la ressource destinée à la production d’eau potable dans les aires d’alimentation des captages. Il s’agit aussi de, sécuriser la distribution d’eau potable et soutenir sa production, encourager les innovations et les expérimentations. L’agence contribue par ailleurs aux priorités nationales de la politique de l’eau : - La solidarité avec les communes rurales L’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les pays en développement La prévention des inondations par la restauration et l’entretien des rivières et des zones humides Le littoral et le milieu marin e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 4 Les dotations du 10e programme 2013-2018 En millions d’euros programme initial programme révisé (adopté le 8 octobre 2015) Actions de connaissance, de planification et de gouvernance qui rassemblent l'acquisition des données, la prospective, la communication et le soutien aux acteurs nationaux et internationaux de la politique de l'eau. Dépenses propres de l'agence relative à son fonctionnement et au personnel. animation territoriale connaissance environnementale action internationale sensibilisation dépenses de fonctionnement et de personnel 75,13 86,09 16,92 18,91 233,46 83,85 100,88 15,19 20,31 226,77 sous-total 430,51 447,00 stations d'épuration et réseaux assistance technique et divers pollution sécurisation de l'eau potable 806,95 32,49 170,48 797,65 38,22 189,09 sous-total 1 009,92 1 024,96 55,84 156,15 222,13 110,57 44,66 287,69 877,04 60,54 142,07 217,53 161,33 44,22 279,36 905,05 271,62 323,59 2 589,09 2 700,60 Mesures générales de gestion de l'eau dont l'application est invariante sur le territoire et qui visent à assurer la bonne application des textes français et européens. Mesures territoriales de gestion de l'eau qui viennent compléter les mesures nationales et sont motivées par la réalisation des objectifs de bon état des eaux, la lutte contre les effets de la sécheresse et certaines mesures de prévention contre les inondations. stations d'épuration et réseaux pollution des industries et de l'artisanat pollution agricole gestion quantitative protection de la ressource restauration et gestion des milieux aquatiques sous-total fonds de concours (Onema, Établissement public du Marais poitevin) et prélèvement pour le budget de l'État Total général e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 5 De 2013 à 2018, l'agence de l'eau mobilise 2,7 milliards d'euros pour l'eau et les milieux aquatiques fonds de concours 12% sensibilisation 1% international 1% connaissance 4% animation territoriale 3% conduite des politiques 8% pollutions domestiques et assimilées 33% sécurité et protection eau potable 9% restauration des milieux aquatiques 10% gestion quantitative de l'eau 6% e pollution agricole 8% pollution des activités économiques hors agricoles 5% Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 6 Des redevances en baisse pour les ménages Les aides attribuées par l’agence de l’eau sont financées par les redevances perçues auprès des différents utilisateurs d’eau. À la clé de la révision adoptée le 8 octobre 2015 : une nouvelle réduction des redevances acquittées par les ménages. La majeure partie des redevances est perçue via la facture d’eau payée par les abonnés domestiques aux services des eaux (mairies ou syndicats d’eau ou leurs délégataires). Chaque habitant contribue ainsi individuellement à l’action au service de l’intérêt commun et de l’environnement au travers du prix de l’eau. Trois redevances sont prélevées sur l’usage domestique : - la redevance pour prélèvement pour l’eau potable, - la redevance pour pollution domestique - et, pour les habitations raccordées à un réseau collectif d’eaux usées, la redevance de « collecte » des eaux usées. Lors de l’adoption du 10e programme, fin 2012, le bassin Loire-Bretagne a décidé de réduire ces redevances et de les ramener sous le seuil de 80 % des recettes de redevances : - baisse de 1 centime par m³ d’eau de la redevance de pollution - baisse de 1 centime par m³ d’eau de la redevance « collecte » en 2013 - baisse de 1,5 % par an du taux de la redevance pour prélèvement d’eau à usage d’eau potable de 2013 à 2018. En 2015, à l’occasion de la révision du programme, le bassin décide de poursuivre la baisse de la redevance acquittée par les ménages. Les deux redevances de pollution et de collecte domestique vont chacune diminuer de nouveau d’un d’eau centime par m3 consommée. Pour la majorité des foyers du bassin, la redevance de pollution due à l’agence de l’eau aura ainsi baissé de 4 centimes depuis 2013. Le taux de la redevance pour pollution domestique passera ainsi de 24 à 23 centimes (ou de 31 à 30 centimes, selon la zone géographique). Le taux de la redevance pour modernisation des réseaux de collecte passera de 19 à 18 centimes par m3, quelle que soit la zone géographique. Les redevances acquittées par les ménages représentent 78 % des recettes de redevances de l’agence de l’eau et 74 % de ses recettes totales. Connaître le taux de la redevance de pollution dans votre commune : http://www.eau-loirebretagne.fr/nos_missions/redevances/pollution_domestique#impact e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 7 Des exemples d’actions Pour réduire les sources de pollution En 2014 l’agence de l’eau a soutenu près de 900 projets de réduction des pollutions à la source : dans l’industrie, avec les technologies propres ; dans l’agriculture, en facilitant l’évolution des pratiques, dans les villes et les villages, en réduisant l’usage des pesticides. Pour dépolluer les eaux Les stations d’épuration urbaines sont désormais conformes aux normes européennes, une conformité à maintenir ! En améliorant le fonctionnement des réseaux d’eaux usées et pluviales et les performances des stations d’épuration, en organisant des opérations collectives pour réduire les pollutions des activités artisanales… Pour restaurer et préserver les cours d’eau et les zones humides En 2014, l’agence de l’eau a contribué à restaurer près de 2 000 km de cours d’eau et 3 500 ha de zones humides. Près de 200 obstacles qui barraient le lit des cours d’eau ont été rendu franchissables. Pour préserver le littoral et ses usages Des accords sont conclus avec les collectivités pour préserver la qualité des eaux de baignade et de pêche à pied ; d’autres sont conclus avec des grands ports du bassin (Saint-Malo, Brest, Lorient, La Rochelle…) pour réduire les pollutions portuaires. Pour réduire les marées vertes, l’agence de l’eau accompagne la réduction des pollutions agricoles dans huit chartes de territoire Pour préserver les ressources Pour économiser l’eau, l’agence encourage la gestion patrimoniale des réseaux d’eau, elle finance l’amélioration de la connaissance des équipements et de leur fonctionnement Dans les secteurs où l’eau manque en été du fait des prélèvements pour l’irrigation, l’agence facilite le retour à l’équilibre avec la mise en œuvre d’un ensemble de solutions dans le cadre d’un contrat territorial : retenues de substitution, économies d’eau et changement des systèmes de production. Pour renforcer la concertation et la cohérence territoriale des actions L’agence soutient 56 démarches de schémas d’aménagement et de gestion des eaux, les Sage. Définis par une commission locale de l’eau, ils planifient la gestion de l’eau à l’échelle des bassins versants. Ils couvrent 84 % du territoire. Elle finance l’animation des politiques de l’eau dans le cadre de plus de 400 contrats territoriaux. e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 8 Pour une gestion solidaire des eaux Ici, avec les communes rurales : en 2014, l’agence de l’eau leur a apporté 92 millions d’euros pour réaliser leurs projets pour l’épuration et l’eau potable. Ailleurs, pour faciliter l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les pays en développement dans le cadre de la loi Oudin-Santini. Depuis 2006, l’agence a soutenu plus de 250 projets sur une vingtaine de pays d'Afrique, d'Asie et de la zone Caraïbes. Le 1e octobre 2015, les Trophées de l’eau Loire-Bretagne ont distingué 12 actions exemplaires qui illustrent ces priorités pour l’eau. Voir les articles et les reportages : http://www.eau-loire-bretagne.fr/les_rendez-vous_de_leau/trophees_de_leau/trophees_2015 e Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 9 L’agence de l’eau, un outil d’incitation et de solidarité Établissement public du ministère chargé de l’écologie, l’agence de l’eau participe à la mise en œuvre des politiques nationales et européennes de l’eau. Elle contribue à réduire les pollutions de l’eau de toutes origines et à protéger les ressources en eau et les milieux aquatiques, - grâce à ses interventions financières, par l’élaboration et le développement d’outils de planification, par la production et la valorisation de données pour la connaissance, la gestion et l’évaluation. Pour agir, elle perçoit des redevances auprès des utilisateurs d’eau et elle attribue des aides financières aux actions d’intérêt commun. Les assiettes et taux des redevances et les aides financières sont précisés dans un programme pluriannuel d’intervention approuvé par le comité de bassin. Le plafond global des dépenses est fixé par la loi. En 2014, l’agence de l’eau a apporté 282 millions d’euros en faveur des actions pour l’eau conduites par les collectivités, les acteurs économiques et les associations. 320 collaborateurs mobilisés au service public de l’environnement. Le siège de l’agence de l’eau est situé à Orléans. Six délégations territoriales situées à ClermontFerrand, Orléans, Poitiers, Le Mans, Nantes et Saint-Brieuc, assurent sa présence auprès de ses interlocuteurs locaux. Le bassin Loire-Bretagne en quelques chiffres : - 155 000 km², soit 28 % du territoire métropolitain - 12,7 millions d’habitants - 7 338 communes - 10 régions (en 2015) - 36 départements en tout ou partie www.eau-loire-bretagne.fr, Agence-de-leau-Loire-Bretagne e @LoireBretagne Agence de l’eau Loire-Bretagne – Révision du 10 programme 2013-2018 – Octobre 2015 Page 10